Livre « A la table de Proust » par Valérie Duclos et Guillaume Czerw. En voici le résumé : « Promenade gourmande sur les pas de Proust A l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de Marcel Proust, cette balade littéraire et gastronomique entre Cabourg et Paris met en lumière des chefs et leurs recettes inspirées de l’œuvre de l’écrivain.
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Louise.k
30 novembre 2022 @ 00:47
Bonjour, je profite de ce post qui mêle littérature et arts de la table pour vous demander, Régine, si vous avez des nouvelles de Chalotte de Brie que je ne lis plus depuis un certain temps déjà, et qui me manque . Charlotte, si vous me lisez, je vous embrasse.
………..
Le résumé et la très belle première de couverture de ce livre , me donnent très envie de l’acheter ou de me le faire offrir pour Noël.
Baboula
30 novembre 2022 @ 12:39
Louise,ne vous faites pas de souci,elle va bien . 😗
Robespierre
30 novembre 2022 @ 04:19
pour moi cela n’évoque pas Proust, qui ne mangeait pratiquement rien. Selon sa fidèle domestique Céleste Albaret. Qu’est-ce qu’on n’inventerait pas pour placer un livre…
Charlotte de Brie pourrait appuyer mes dires. (euh façon pas très fine pour lui dire qu’elle doit revenir)
Baboula
30 novembre 2022 @ 12:40
Elle recharge ses batteries 😗
Cosmo
30 novembre 2022 @ 17:32
En effet, l’absence de Charlotte est inquiétante. Espérons que seules de nombreuses occupations l’empêchent d’être des nôtres.
Camille
1 décembre 2022 @ 12:56
En cette année de célébration du centenaire de la mort de Proust, cet ouvrage arrive à point nommé.
Marcel Proust incarne le raffinement à la française.
Et oui, mille pensées pour Charlotte de Brie. Sa culture et son intelligence nous manquent.
Charlotte (de Brie)
5 décembre 2022 @ 00:53
Cher Robespierre, en fait Proust rêvait la cuisine.
En 1991 est paru un très beau livre de Anne Borrel » Proust, la cuisine retrouvée » une large part est consacrée aux textes de Marcel,et les recettes toujours en référence à son oeuvre.
Lui mangeait peu,ou alors des mets simples : salade de haricots verts, de pommes de terre, boeuf mode en gelée, gâteau manqué, tarte aux pommes mais lorsqu’il associait repas et oeuvre c’était par exemple : » Un menu de Combray »
Asperges, Oeufs cocotte à la crème, Filets de barbue, Petits pois à la française, Pots de crème au chocolat, Brioche
Le tout agrémenté de la description de la table : » l’armée éclatante , immobile er déjà au complet, des assiettes, des couverts alignés , des salières placées en serre file » etc extrait « Du côté de chez Swann »
Je ne sais pas si l’on peut encore se procurer cet ouvrage paru aux éditions du Chêne.
Robespierre
5 décembre 2022 @ 09:14
Ah maintenant je me rappelle quelques bribes de « La Recherche » que je n’aime que dans ses premiers tomes. Il y avait cette domestique qui disait « du jambon de New York » . Et il y avait une recette de boeuf en daube ou mode, qu’elle faisait bien. Et on avait pour le boeuf je crois invité un diplomate un peu chichiteux (Norpois ?) qui n’a fait aucune réflexion sur le boeuf qu’on lui a servi. Cette employée de maison n’aimait pas les pauvres, comme certains domestiques de bonne maison. C’était bien avant Céleste Albaret, je crois que la grand-mère vivait encore. La domestique s’appelait-elle Françoise ? Tout cela est si loin pour moi. Tout le monde se rappelle Legrandin et Charlus mais le personnel, dans le fond est tout aussi intéressant.
Ceci dit, j’aime les plats traditionnels que vous citez, et malheureusement au restaurant, on ne les trouve plus.
A part ça, je suis ravi de vous retrouver, comme le Temps Perdu.
Roxane
30 novembre 2022 @ 07:17
Tentant… !
Cosmo
30 novembre 2022 @ 08:35
Et le Ritz où Marcel Proust donnait des dîners…
Jean Pierre
30 novembre 2022 @ 09:20
Étonnant ouvrage. Proust ne passe pas pour avoir eu un solide appétit. Céleste Albaret a (me semble-t-il) dit que seul le petit déjeuner comptait.
Cosmo
30 novembre 2022 @ 17:34
Mais il aimait donner des dîners, chez lui quand ses parents vivaient et au Ritz ensuite. Il savait régaler ses nobles, le plus souvent, amis.
Passiflore
30 novembre 2022 @ 09:31
Il me semble que le « Grand Hôtel » de Cabourg ne propose plus de cocktail « Marcel Proust » mais un « goûter proustien » avec une boisson chaude accompagnée de trois madeleines et d’une pâtisserie du jour » et, comme cocktail, le « White Swann » : liqueur Saint-Germain, citron et champagne.
Deux mois par an, entre 1907 et 1914, Marcel Proust logea au 4e étage du « Grand Hôtel », louant jusqu’à deux chambres de chaque côté de la sienne. Il fut le dernier client à quitter les lieux quand l’hôpital fut transformé en hôpital de guerre.
Passiflore
30 novembre 2022 @ 09:34
André de Fouquières écrit : « C’est chez Madeleine Lemaire que je rencontrai Marcel Proust pour la première fois (…) Il arrivait à pas comptés, couvert en toute saison d’un épais manteau, engoncé dans une écharpe de laine (…) Sa timidité était réelle (…) Il a raconté qu’un soir, dans le tramway d’Auteuil, il rencontre un étudiant qui s’aperçoit qu’il est en habit. « Vous allez dans le grand monde ? » Proust se rendait à un bal chez la princesse de Wagram. Il n’ose l’avouer qu’à moitié et bredouille : « Je vais au bal Wagram », ignorant qu’il y eut un établissement public de ce nom. « Alors, vous vous mettez en habit pour aller danser avec les gens. de maison ? Mon cher ça ne se fait pas ! » »
Robespierre
30 novembre 2022 @ 10:49
Excellent, je ne la connaissais pas cette anecdote.
Eva
30 novembre 2022 @ 16:52
Livre qui semble complémentaire de celui intitulé « Dining with Proust » (Anne Borrel), Random House, 1992, que j’adore, avec ses magnifiques photos y compris celle de la couverture, une coupe de raisins et de roses. « A la table de Proust’, un livre à offrir ou se faire offrir. Pour ceux ou celles qui aiment décorer les étagères ouvertes d’une cuisine ou un buffet de salle à manger, rien de tel qu’un chevalet pour exposer ces belles images.
Antoine1
30 novembre 2022 @ 21:46
Belle photographie de couverture mais très loin de l’univers de Proust. Du temps de sa mère il donnait parfois à dîner dans l’appartement familial de la rue de Courcelles. Puis, comme l’a écrit Cosmo, ce fut au Ritz. Quant à ses appartements, si celui du boulevard Haussmann dans l’immeuble de sa tante Weil pouvait faire illusion malgré son lourd mobilier, il qualifiait lui-même celui de la rue Hamelin qu’il habita jusqu’à sa mort de « hideux meublé ». Il n’y recevait que son frère et ses intimes dans un méli-mélo de meubles hétéroclites dont l’esthétisme le laissait indifférent. C’est assez paradoxal pour quelqu’un qui était si sensible à l’apparence chez les autres.