« Le plaisir de la table est la sensation réfléchie, qui naît des diverses circonstances de faits, de lieux, de choses et de personnes qui accompagnent le repas » disait Jean-Anthelme Brillat-Savarin, considéré comme l’inventeur du discours gastronomique.
À la table des présidents célèbre les plaisirs liés au repas, tant il est vrai que la gastronomie participe pleinement aux relations des présidents avec leurs invités. Ce bel ouvrage nous invite à un festin d’histoires et de mots et chaque menu, contextualisé, modernisé, nous donne le désir d’aller plus avant dans la découverte de ce que sont les réceptions au palais présidentiel.
Guillaume Gomez raconte cette épopée avec sensibilité et suggère, pour chaque menu, sa propre interprétation d’un plat par des recettes plus personnelles. Comprendre ce qu’a souhaité proposé le chef le jour de la réception, apprivoiser le menu, s’imaginer à son tour en cuisine, et puis… réinventer.
Guillaume Gomez se dévoile et l’acte devient création, sans ruse, ni artifice, mais avec plaisir et gourmandise. Il propose ainsi dans ce livre une cinquantaine de nouvelles recettes concoctées et commentées par ses soins. »
« A la table des présidents », Guillaume Gomez, Editions du Cherche Midi, 2020, 232 p.
Baia
22 décembre 2020 @ 07:02
Un très beau livre à offrir pour Noël, d’autant que les droits d’auteur – comme pour ses deux autres livres – vont notamment être reversés à des œuvres humanitaires de Madagascar ou de l’île Maurice.
Baia
22 décembre 2020 @ 10:03
J’ai oublié de spécifier que j’ai lu cette information dans le journal de la Nouvelle République.
Ghislaine LPB
22 décembre 2020 @ 08:46
Une petite merveille .
Pistounette
22 décembre 2020 @ 10:11
Dans la lignée de ‘le chauffeur du président’, ‘le gorille du président’… ce n’est pas le premier et ce ne sera pas le dernier 😊
Actarus Maximus
22 décembre 2020 @ 10:32
Je me demande ce que ça vient faire ici… A moins de renommer le blog en N, R & R (Noblesse, Royautés & Républiques) ;-)
Je préfère me mettre à table avec Gustave Flaubert.
Régine
22 décembre 2020 @ 12:25
il y a des menus de repas avec des royaux hôtes de la République…
Jean Pierre
22 décembre 2020 @ 13:00
Les présidents sont nos nouveaux rois.
LORDBHJ
22 décembre 2020 @ 13:06
Le chef Guillaume Gomez est né le 08/08/1978 !?
LORDBHJ
22 décembre 2020 @ 13:07
Ok. Il avait 19 ans.
Leonor
22 décembre 2020 @ 17:51
Ca doit être assez acrobatique comme boulot, d’être chef de cuisine à l’Elysée.
Faire dans l’excellence pour vendre le luxe de la table et la gastronomie française, tout en retenant qu’ en principe nous sommes une république de sans-culotte avec liberté-égalité- fraternité etc.
Flatter les papilles du big boss présidentiel, mais aussi celles de l’invité principal.
Ne pas faire de gaffe culturelle ou religieuse, voire médicale si l’invité est par exemple allergique à un ingrédient quelconque.
N’en faire ni trop, ni trop peu.
Diriger sa brigade au quart de poil. Et surtout, rester zen.
Chapeau.
Teresa2424
22 décembre 2020 @ 19:42
Gracias REGINE también me interesa
Maria
22 décembre 2020 @ 20:04
(Noblesse, Royautés & Républiques) 😱no mai!
Benoite
27 décembre 2020 @ 07:40
Il me revient à ce propos, que le Président Hollande devait recevoir en visite officielle, leurs Majestés les rois d’Espagne, et si ma mémoire est bonne : il y eut cet horrible accident d’avion avec bien de malheureuses victimes.
La visite officielle fut reportée de part et d’autre des Pyrénées, évidemment. Deuil national en Espagne.
Le repas officiel du diner à l’Elysée, fut servi dès la nouvelle connue de la non réception « officielle » à une association de repas aux défavorisés de la Capitale. Annonce du palais présidentiel. Je dis que c’est bien, que tout ce travail en cuisines, soit parti à une ou deux associations de repas chauds aux personnes vivant dans la rue. Cela a dû se faire quand même à un certain endroit fermé et chaud dans Paris.