Parution le mois prochain de ce livre « A very private school : a memoir » du comte Charles Spencer sur son enfance en internat. Le frère de la défunte princesse de Galles revient sur son entrée à Maidwell Hall, une école privée du Northamptonshire.
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Framboiz 07
19 février 2024 @ 01:25
Après viendra sa vie sentimentale, 1livre sur sa sœur ,etc,pour payer ses pensions alimentaires et les tuiles du château !
jul
19 février 2024 @ 05:11
Très dur et souvent excessif je n’en doute pas.
Mais aspect positif, le comte Spencer sait écrire, se tenir, ressentir de la compassion et exercer son esprit critique.
Comme beaucoup de personnes de sa génération, élevées durement même en France, à la campagne ou en ville.
Puisse un extrême de dureté ne pas être remplacé par un excès de libéralisme (le terme est mal approprié à des enfants qui ne sont pas citoyens)
Cette génération a souffert mais les nouvelles générations souffrent d’avoir des parents copains. Certains ne supportent plus l’autorité et s’en prennent à la police et à tous les représentants de l’Etat. Certains dominent leurs parents à un point insupportable.
Condamnons les excès mais méfions nous de la candeur. Il y a des petits monstres en puissance qui devraient apprendre à supporter l’éloignement de leur famille et la frustration chaque jour pour devenir de plus belles personnes. Toute la société apprécierait.
Catherine
19 février 2024 @ 10:07
Aucune nécessité pour apprendre cela que de passer par autant de dureté, d’harcèlement scolaire et pire. Cela justifiait uniquement le sadisme de ce système scolaire et parfois le désintérêt des parents. Charles l’a expérimenté aussi.
Lili3
19 février 2024 @ 15:51
Effectivement
Menthe
20 février 2024 @ 17:47
D’accord avec Catherine.
Jul, vous dites « condamnons les excès ‘ », ok, mais donc tous les excès, dans un sens comme dans l’autre.
Bambou
20 février 2024 @ 18:37
Oui, dureté du père dans le cas de Charles ou de Charles Spencer.
Pas rancunière les garçons en vieillissant…quoi qu’on n’en sait rien …
Brigitte Anne
19 février 2024 @ 10:30
Jul , je vous rejoins dans votre analyse !
kalistéa
19 février 2024 @ 19:38
j’apprécie votre commentaire cher Jul .
Universelle relooBalbkée
19 février 2024 @ 19:55
D’accord avec vous Jul. L’essentiel c’est d’éviter de tomber dans les extrêmes. Les enfants aujourd’hui sont tellement gâtés au point de devenir de petits monstres narcissiques et égocentriques, facilement manipulables, émotifs et sans aucun sens nu respect des aînés et des autorités.
Dom06
19 février 2024 @ 07:52
La malle est magnifique.
Universelle relooBalbkée
19 février 2024 @ 19:56
Je trouve aussi.
Bambou
19 février 2024 @ 07:55
Photo vraiment très bien choisie par rapport au sujet du livre.
JAusten
19 février 2024 @ 08:00
Il y a quelques décennies, en Afrique anglophone (que je connais mieux) alors que les écoles françaises et allemandes allaient jusqu’à la terminale (ou équivalent pour les écoles allemandes), les écoles anglaises, elles, n’accueillaient leurs enfants que jusqu’à 12 ans max (quand les parents avaient les moyens). Après c’était boarding school au pays du brouillard et de la pluie. Nous nous sentions très chanceux nous écoliers français et allemands. 8 ans c’est vraiment petit pour être « lâché » mais ils apprennent des règles que nous n’aurons jamais en restant jusqu’à 17ans chez nos parents. Je me demande si le jeu en vaut la chandelle ?
ABER
19 février 2024 @ 08:51
J’aime beaucoup cette photo qui symbolise tout à fait une époque, ainsi que la classe sociale très privilégiée britannique.
Olivier Kell
19 février 2024 @ 10:05
8 ans en pension ….comment saccager une enfance
Trianon
19 février 2024 @ 14:05
Ça dépend de l’enfant et de la pension .
Ma fille y a été très heureuse , pensionnaire de la sixième à la terminale.
Il faut éviter les généralités .
Il y a énormément d’enfants non pensionnaires qui sont malheureux à l’école ,doit-on pour autant condamner l’externat ?
Olivier Kell
20 février 2024 @ 11:33
Trianon je suppose que votre fille n’est pas rentrée en sixième à 8 ans et qu’elle vous retrouvait tous les week-end
En revanche pour l’auteur du livre il ne devait sans doute retrouver sa famille que pour les vacances scolaires
Trianon
20 février 2024 @ 12:38
Rentrée à 10 ans, mais elle voyait sa famille chaque we en effet .
Trianon
20 février 2024 @ 12:41
Mon père était pensionnaire chez les Jésuites à Reims et ne voyait ses parents qu’aux vacances ,.. il n’était pas le seul dans ce cas .
Val
20 février 2024 @ 13:27
Olivier Kell,
J’ai été pensionnaire dans un couvent à l’âge de 8 ans j’y ai trouvé mes amies qui le sont encore, j’ai beaucoup aimé , j’ai appris à skier avec les sœurs etc j’ai adoré cette époque et n’en ai que des bons souvenirs . Je n’ai en aucun cas eu une enfance saccagée. Bien au contraire ….
Bambou
20 février 2024 @ 18:39
En sixième on a 11 ou 12 ans. Pas 8……
Gatienne
20 février 2024 @ 11:01
10 ans de pension pour mon père entre les deux guerres, de 8 à18 ans:
des conditions rudes à la Gordonstoun, mais qui étaient celles de l’époque (au dortoir, le mouchoir qui gelait dans la poche…)
Un peu comme le prince Philip (ils étaient de la même année) mon père n’en a retenu que le bon:
la camaraderie qui n’a jamais failli tout au long de sa vie, le réconfort des colis familiaux pour mettre un peu de douceur dans cet environnement « hostile », les blagues de potaches, l’aspect fondateur pour la personnalité : débrouillardise, endurance…
Ce n’était qu’un témoignage pour noter que les ressentis peuvent différer d’un individu à un autre…
Trianon
21 février 2024 @ 00:46
Oui,mon père n’a retenu que le bon également : les amitiés à vie,l’entraide, la cohésion contre le pion..
Ma fille idem,elle est reconnaissante qu’on l’ai mise dans cette école ,elle est passée d’élève moyenne en primaire à ( très )brillante.Et ce grâce aux dominicaines qui on vu son potentiel et l’ont poussée ( latin en sixième, grec à partir de la 4eme, travail du français sur les Lagarde et Michard que nous avons dû tous connaître etc..
L’apprentissage de la dissertation ( en 9 parties ) dès la seconde etc..
Tout ça dans la bonne humeur et bienveillance .
Mais je conçois que ce ne soit pas toujours dans ces idéales conditions,mon fils en a fais les frais ..
Baboula.
23 février 2024 @ 11:13
A décharge l’ internat est quasi obligatoire en province pour éviter de longs déplacements quotidiens,même souvent impossibles. Il est primordial que l’enfant puisse retrouver un milieu familial à chaque fin de semaine , voire chez des correspondants.
Trianon
24 février 2024 @ 00:35
Ah oui, Baboula .le we DOIT être une retour dans la famille.
Gatienne
19 février 2024 @ 11:26
Sur le fond, cela n’a pas tellement changé puisque le prince George, comme beaucoup de ses camarades du même milieu, s’apprête à entamer un cursus scolaire dans une boarding school.
En revanche, la forme a évolué vers plus de considération pour l’épanouissement des élèves, du moins dans certains de ces établissements:
https://www.pointdevue.fr/royal/royaume-uni/marlborough-ou-oundle-school-dans-quel-college-ira-le-prince-george-a-la-rentree-prochaine
Pierre-Yves
19 février 2024 @ 18:02
Je la trouve au contraire fort lugubre, cette photo du jeune Spencer, engoncé, mal à l’aise, avec ses valises. Elle me fait penser au pauvre Charles encore gamin arrivant dans son collège de Gordonstown où il fut malheureux.
Robespierre
20 février 2024 @ 11:36
C’est pour ça que comme dit Cosmo c’est une bonne photo. On perçoit tout ce que vous dites.
Pascale
19 février 2024 @ 10:09
Je suis d’accord avec les précédents commentaires. J’ai néanmoins envie de lire le livre pour mieux comprendre cette caste privilégiée du Royaume Uni.
Menthe
19 février 2024 @ 17:08
Oui moi aussi. Non par intérêt spécial pour Charles Spencer mais par intérêt pour ce système éducatif narré par quelqu’un qui l’a subi .
Robespierre
20 février 2024 @ 11:37
Pascale et Menthe, quand je lis une autobio,c’est l’enfance du narrateur qui m’intéresse le plus. Donc je suis convaincu que ce livre doit être passionnant, même si comme moi, on n’aime pas trop le frère de Diana.
Vitabel
19 février 2024 @ 10:19
La vie ne devait pas être tendre pour ces jeunes enfants. Riches et titrés oui mais pas très entourés ni protégés.
Annick
19 février 2024 @ 14:04
Inscrite pour 3 ans ,(de 9 à 12 ans) finalement…2 ans de pensionnat pour moi…un cauchemar !!! Chez les sœurs dominicaines.
Mes parents ne pouvaient pas faire autrement et je le comprenais
Les 3/4 des religieuses étaient odieuses, entre autres elles nous obligeaient à laver nos culottes et protections (interdites les jetables) dans de la javel pure..à force, on n’avait plus de peau sur les phalanges alors, elle nous tenaient les poignets pour les tremper à nouveau dans l’acide…elles nous frappaient « discrètement » afin que cela ne se voit pas, nous arrachaient des touffes de cheveux si on avait la coquetterie de se faire des coiffures de l’époque(queues de cheval hautes)..et plus et plus….
Des religieuses venant d’autres régions étaient offusquées et tentaient d’intervenir en vain.
4/5 soeurs étaient douces et nous demandaient de prier pour leurs consœurs maltraitantes…
Mes parents sont intervenus elles ont toutes nié ! Ils ont pu me reprendre 1 an plus tôt…
Baboula
19 février 2024 @ 10:31
Certaines institutions religieuses acceptaient les très jeunes enfants. Une amie et ses trois sœurs après le décès de leur maman sont allées en pension chez les sœurs. Elle avait 7 ans .Ses souvenirs auraient pu faire un roman mixte de Dickens et de la comtesse de Ségur .
Annick
19 février 2024 @ 13:59
Inscrite pour 3 ans ,(de 9 à 12 ans) finalement…2 ans de pensionnat pour moi…un cauchemar !!! Chez les sœurs dominicaines.
Mes parents ne pouvaient pas faire autrement et je le comprenais
Les 3/4 des religieuses étaient odieuses, entre autres elles nous obligeaient à laver nos culottes et protections (interdites les jetables) dans de la javel pure..à force, on n’avait plus de peau sur les phalanges alors, elle nous tenaient les poignets pour les tremper à nouveau dans l’acide…elles nous frappaient « discrètement » afin que cela ne se voit pas, nous arrachaient des touffes de cheveux si on avait la coquetterie de se faire des coiffures de l’époque(queues de cheval hautes)..et plus et plus….
Des religieuses venant d’autres régions étaient offusquées et tentaient d’intervenir en vain.
4/5 soeurs étaient douces et nous demandaient de prier pour leurs consœurs maltraitantes…
Mes parents sont intervenus elles ont toutes nié ! Ils ont pu me reprendre 1 an plus tôt…
Menthe
20 février 2024 @ 17:59
Annick, j’étais interne, à ma demande, en 6ème et 5ème, école privée dirigée par des religieuses, mais professeurs laïques, uniquement féminines. J’en garde un très bon souvenir, aucun sévice ni maltraitance de la part des profs ou des religieuses qui elles assuraient l’encadrement des internes, dortoirs, réfectoire, étude après les cours, jeudis , sorties….
Après la 5ème je n’ai plus voulu y rester mais seulement parce que je préférais quand même vivre tous les jours avec ma famille.
Ce que vous avez vécu est absolument ignoble.
Marinella
20 février 2024 @ 20:30
Terrible témoignage , Annick . Vous avez eu affaire à de véritables comportements sadiques .
Pour ceux qui ont vu les films et documentaires sur ce qui s’est passé en Irlande dans les institutions pour » filles mères » , mais pas seulement en Irlande et d’ autres institutions , rien ne peut nous étonner .
Baboula.
21 février 2024 @ 11:02
Voir le film Philomena,avec l’excellente Judi Dench.
Kalistéa
22 février 2024 @ 11:19
J’ai beaucoup aimé ce film Baboula. ON y voit justement comment Philomena (rien à voir avec la comtesse de Paris…), malgré ce qu’elle a vécu chez les soeurs Irlandaises ne leur en veut pas et elle reconnait qu’il y en avait de bonnes.
Robespierre
19 février 2024 @ 10:51
Tous les mémoires qui décrivent l’enfance dans un pensionnat huppé sont toujours intéressants. C’est un milieu à part, souvent cruel, et des enfants de 8 ans doivent vivre cela obligatoirement dans une certaine caste sociale. D’aucuns s’en tirent bien, d’autres pas. Moi je suis tout à fait hostile à l’internat avant 13 ans. Les enfants ont besoin de leurs parents quand ils sont encore des enfants.
Un jour Cosmo avait dit tout le mal qu’il pensait de ce système d’enfants partant parfois en pleurant pour leur pensionnat, parce qu’ils auraient voulu rester avec leurs parents.
kalistéa
19 février 2024 @ 19:41
ça dépend des parents Roby , il y a des parents insupportables et leurs enfants sont bien contents d’être dans une pension loin d’eux; (tot en sachant qu’il y a tout de même des périodes de vacances)
Baboula.
20 février 2024 @ 09:18
L’internat,à ma demande, à été une délivrance. Mais c’était en France, un lycée d’État,récent, confortable, avec des » pionnes” jeunes étudiantes et une excellente cuisine . Un seul reproche : dès la classe de 3ème il y avait une bouteille de bière sur les tables, midi et soir . Une bouteille pour 8 et comme beaucoup ne buvaient pas,même si cette bière Dumesnil était peu alcoolisée, c’était une incitation à l’alcoolisme.
Robespierre
20 février 2024 @ 11:39
« mais c’était en France », la précision est opportune.
Jean Pierre
19 février 2024 @ 11:17
Il serait intéressant de savoir s’il a lui même envoyé ses enfants en pension.
Anne
19 février 2024 @ 21:13
Il a beaucoup négligé ses enfants. Ses 3 filles ainées ne semblent pas très structurées.
Pascale
20 février 2024 @ 14:39
Ses 3 filles et son fils aînés Louis, de son union sulfureuse avec Victoria Lockwood, ont été élevés en Afrique du Sud, par leurs 2 parents pendant très peu de temps, puis par leur mère, le père étant revenu au Royaume-Uni. Charles Spencer a eu 2 enfants, garçon et fille, de sa seconde femme, dont on n’entend jamais parler, et une fille de sa troisième femme… Sa vie semblait un peu trop agitée pour élever ses sept enfants dans l’affection et la sérénité et les 6 premiers enfants semblaient être principalement à la charge de leur mère. Les 4 premiers étaient dans des écoles privées en Afrique du Sud, mais internes ou externes, je ne sais pas.
Curieusement, le livre semble donner l’impression que Charles Spencer a été enfermé pendant toute sa scolarité à Maidwell Hall. Or ce n’est pas du tout le cas puisque c’est ce que les Britanniques appellent une « prep school », destinée à préparer à Eton, où Charles Spencer a été interne à partir de l’âge de 13 ans, avant d’étudier à Oxford. Donc on peut dire qu’il a bénéficié d’une scolarité puis d’études prestigieuses et typiquement aristocratiques.
jual
19 février 2024 @ 11:31
A part Harry Potter, je ne connais personne qui s’était épanoui dans ces écoles privées… Churchill, le roi Charles, par exemple, ont beaucoup souffert.
Et les conditions de vie étaient difficilement acceptables pour des gens du XXème siècle. J’avais visité un jour le collège de Winchester. Le guide racontait que dans les années 80 (1900 pas 1800!), les élèves, pour protester contre le froid dans les locaux, ont transporté un bonhomme de neige de la cour au dortoir. Soit disant, il avait duré une semaine!
Simone2
19 février 2024 @ 11:35
Je ne comprends pas les anglais.quand ils sont riches ils envoient leurs enfants en pension.moi ça me crèverait le cœur.il parait que le fils de Kate,Georges ira en pension l année prochaine.pourtant ils doivent avoir un lycée à cote
Caroline
19 février 2024 @ 11:53
Chez les riches ou les pauvres, l’ internat ou la pension sont ‘ insupportables ‘ !
Mais, pourquoi pas pour les plus âgés de 18 ans ?
Trianon
19 février 2024 @ 14:07
Non, ce n’est pas insupportable, ma fille a adoré,mais mon fils a detesté,du coup on l’a retiré immédiatement .
Lili3
19 février 2024 @ 15:52
Le pauvre
Katellen
19 février 2024 @ 18:34
Georges est aussi le fils de William.
Domin
19 février 2024 @ 23:37
Gaston d’Orleans est parti en Pension dans le midi Ses parents habitant Dreux à 8ans il me semble ?
Bambou
20 février 2024 @ 18:41
Comment peut on envoyer un enfant de 8 ans en internat…???
Agnese
19 février 2024 @ 11:49
L’internat est très dur quand on s’y retrouve « jeté » du jour au lendemain.
Je comprends vos amies Baboula ayant été mise en pension du jour au lendemain à 10 ans chez les religieuses du Sacre-Coeur suite à l’hospitalisation en urgence de Maman venant de perdre mon petit frère à la naissance.
Septicémie, grosse dépression, Papa loin qui n’a pas pu revenir…il a fallu faire un choix et ma tante a choisi de prendre mon frère chez elle…pas moi…
J’ai été très malheureuse, j’ai eu froid, j’ai eu faim, je n’avais pas assez de vêtements pour me changer car la valise avait été faite rapidement.
Pour les religieuses qui m’ont acceptée à contre cœur mais sur l’insistance de ma grand-mère qui y avait passé toute son enfance, et par faute de place, elles avaient trouvé la solution: je dormais à l’infirmerie.
Personne n’a vu ma souffrance sauf Papa qui est vite venu me chercher au bout de 6 mois.
Je suis mère et grand-mère, jamais je n’accepterai qu’un enfant de ma famille passe par un tel séjour. Je n’ai jamais oublié même si la vie a été plus belle ensuite.
tristan
19 février 2024 @ 13:08
Très personnel et touchant comme commentaire, merci Agnese. J’ai vécu un peu la même chose, mais eu la chance d’être confiée à une grand-mère fantasque et amusante qui m’emmenait partout malgré mes 3 ans qui ne comprenaient qu’à moitié la situation mais voyait parfaitement l’angoisse des adultes.
Robespierre
19 février 2024 @ 13:14
Oui, Agnese, bcp de gens oublient qu’un enfant n’est … qu’un enfant. Ils ont besoin de leurs parents pour les aimer, pardonner leurs vétilles, les encourager, leur enseigner leurs valeurs et leur donner confiance en eux. Quel salarié de pensionnat peut en faire autant ?
kalistéa
19 février 2024 @ 19:47
Mais Roby , en pension on se trouve avec des amis de son âge qui sont logés à la même auberge. Il y a une complicité , un dévouement mutuel. On apprend les ficelles à tirer pour avoir de cette vie ce qu’elle peut donner de bon;moi j’ai le souvenir de grandes rigolades , de jeux organisés car la pension où j’étais avait un grand jardin. Les grandes nous aidaient à faire nos devoirs.
Baboula.
20 février 2024 @ 12:28
Veinarde ! Vous étiez chez les bisounours ou bien votre déjà si doux caractère tenait les fâcheuses à distance. 😉
Kalistéa
22 février 2024 @ 11:25
Toujours aimable Baboula; et vous , où donc avez vous appris à faire d’aussi gentilles remarques ? chez les anges de la princesse Martha?
Là où vous avez raison c’est que je n’ai pas peur des fâcheux , et généralement je les assomme .
HELENE
19 février 2024 @ 13:43
Agnese, sans en faire un livre et en quelques mots vous nous livrez un témoignage émouvant ainsi qu’édifiant.
Il est heureux que la suite ait été bien meilleure , tant mieux.
Mayg
19 février 2024 @ 15:15
Et bien, comment on peut faire ça à un enfant ?
Baboula.
19 février 2024 @ 19:16
Agnese je compatis à vos souffrances ,on n’a pas appris la tendresse aux religieuses . Mon amie et ses sœurs sont restées jusqu’à leurs 15 ans chez les sœurs. Elles y ont appris la couture ,la broderie, tenir une maison mais rien qui leur eut permis un vrai métier .De la bourgeoisie bordelaise mais ruiné par la guerre leur père n’a pas pu les doter pour un mariage ”égal ” Pour finir sur un sourire ,quoique, elle m’a raconté qu’il leur interdit d’ôter leur chemise de nuit pour faire leur toilette. Elle a découvert les douches en sortant de ce couvent . Les religieuses de cette époque n’avaient ni tendresse ni compassion.
Marie-Caroline de Bretagne
20 février 2024 @ 11:03
J’ai été moi aussi en pension dès l’âge de huit ans. Chez les religieuses d’abord puis à partir de la 6e à la Maison d’éducation de la Légion d’honneur – mon père pilote officier est mort en mission quand j’avais 6 ans. J’ai tellement détesté l’internat … Quand j’ai eu 16 ans, ma mère a compris qu’il valait mieux m’inscrire comme externe dans un lycée privé où j’ai été très heureuse. Il faut dire que j’étais prête à faire la révolution à la Légion d’honneur !
Sylvana🍀
19 février 2024 @ 12:59
Quelqu’un sait – il si ce livre va paraître aussi en traduction Française ?
J’aimerais bien le lire 🤔
Esquiline
19 février 2024 @ 13:10
A l’heure où les délits de pédophilie dans un pensionnat catholique assez renommé ci près de chez moi sont enfin rendus publiques, je me pose la question sur les mœurs qui régnaient dans ces pensionnats anglais.
Il y a-t-il des dénonciations, des enquêtes …?
HELENE
19 février 2024 @ 13:47
Nous avons pensé à la même chose du coup.
Proche et pour ma part,beaucoup de connaissances ayant été pensionnaires en ce lieu.
Je compatis vraiment.
Alice
19 février 2024 @ 13:10
Les écoles, publiques et privées, étaient dures à cette époque. Les garçons étaient souvent battus jusqu’à une période récente. Un vieil ami me racontait ses années dans un internat public britannique dans les années 40/50… il en est ressorti traumatisé. Certains caractères en revanche passaient par là sans dommages. Il y avait aussi des internats, privés notamment, bien plus humains dont les anciens élèves ont gardé un excellent souvenir.
Viroulette
19 février 2024 @ 13:37
On voit la génétique des cheveux roux d’Harry
Lili.M
19 février 2024 @ 14:15
Vous découvrez cela maintenant et sa soeur Sarah est rousse aussi.
Perlaine
19 février 2024 @ 19:54
Viroulette récemment l’on a vu des photos d’Août Bord de Berge (pour suivre Actarus) c’est la copie d’Archie Sussex (là je laisse Actarus éventuellement traduire) ce qui fait que Harry ne peut émettre aucun doute sur sa filiation.
Lunaforever
20 février 2024 @ 11:32
Perlaine,
C’est pas Actarus, c’est Mary🐇, je suis allée vérifier ( je m’en rappelais) , c’est au début de l’article » fiançailles d’Eugénie d’ york » sur Noblesse et Royautés…
Perlaine
21 février 2024 @ 11:35
Lunaforever , formerly donc c’est Mary avec un lapin mais récemment Actarus avec son humour a repris le terme.
Lunaforever
21 février 2024 @ 19:40
Oui, c’est joli, c’est vrai ! Plus joli que drôle en fait !
Hector
20 février 2024 @ 13:07
Le petit d’Eugénie tient ses cheveux roux de sa grand-mère Sarah…
Donc aucun rapport avec Archi.
Perlaine
21 février 2024 @ 11:36
Mais Hector et le reste du visage !!!!!
vieillebranche
19 février 2024 @ 14:15
anecdote personnelle…années 60 c’était tellement sévère – tout contrôlé- chez moi que je rêvais de pensionnat : vu le nombre, j’aurais trouvé quelques échappées pour faire des conneries. on ne me l’a accordé que durant 3 semaines – j’ai adoré!! -; ensuite demi-pensionnaire, je pouvais mal me tenir à table au moins une fois par jour.
particule
19 février 2024 @ 15:53
Les écoles autrefois formaient à la dureté avec des règles plus que strictes d’éducation… il y avait bien des chagrins cachés et des brimades au delà de la raison. Cependant cette façon d’enseigner a donné des femmes et des hommes armés contre tout ou presque … Quand on voit le délitement aujourd’hui on se demande pourquoi il n’a pas été possible de trouver » le juste milieu ».
DEB
19 février 2024 @ 16:25
Je l’ai commandé.
Je l’aurai le 21 mars .
Louise.K
19 février 2024 @ 16:47
Cette photo dégage une tristesse infinie, cela n’a pas dû être tous les jours facile pour ce petit garçon.
Ma fille nous avait » bassiné » à son entrée en seconde pour être interne dans son lycée. Elle n’y est restée qu’un trimestre car…elle avait confondu lycée et club Méditerranée🤪
Agnese
19 février 2024 @ 18:55
Oui Alice, les coups de règle sur les doigts pour un encrier mal fermé…
Guillaume
20 février 2024 @ 09:26
Oui et bain d’eau glacée intégral quand ma mère urinait de peur durant la guerre 40
A l’âge de 11 ans
Très gentilles les religieuses ..
Pascale
20 février 2024 @ 15:39
Ma grand-mère maternelle, Bretonne, était d’origine modeste puisque son père tenait le seul bistrot du patelin. Le taux d’alcoolisme en Bretagne à la fin du 19ème siècle et vers 1900 était énorme, car les femmes devaient travailler aux champs. Donc elles mettaient de la gnôle dans les biberons, puis accrochaient les bébés emmaillotés très serrés à des crochets au mur, en attendant leur retour à la maison pour les allaiter. Cela donnait des adolescents dégénérés, puis des paysans alcooliques, dans des villages où le bistrot et l’église étaient les seules distractions.
Mon arrière-grand-père tenant le seul petit bistrot du coin, il était toutes proportions gardées le plus « riche » du village. Le samedi soir, jour de la paye des journaliers, les femmes sortaient avec la brouette en bois pour aller chercher leur mari ivre mort à la sortie du bistrot.
Mon arrière-grand-père avait deux filles. Dans ces régions très catholiques, il était nécessaire, dès qu’on avait un peu les moyens, d’envoyer au moins l’aînée chez les bonnes sœurs. Donc ma grand-mère y est allée et à côtoyé la petite noblesse et la bourgeoisie locales. Cela lui a donné une certaine allure et, surtout, elle a reçu une éducation lui permettant de devenir institutrice puis directrice d’une école aux allures de château, ce qui n’était pas rien à l’époque.
C’est seulement l’année dernière, exactement 50 ans après sa mort, que j’ai découvert, en travaillant sur ma généalogie, qu’elle ne s’appelait pas Marie, comme tout le monde le croyait dans la famille, puisque même mon grand-père l’appelait ainsi. En fait elle s’appelait Yvonne, sur son acte de naissance. Donc comme elle était d’origine modeste, il est très probable que les sœurs la considéraient fort peu et l’ont obligée à changer son nom en Marie. Elle n’a pas pu le faire de sa propre initiative pour se faire bien voir, car les sœurs connaissaient son nom exact. Donc les sœurs l’ont obligée à modifier littéralement son identité…
Le pire est que ma grand-mère avait été élevée en breton. Donc en arrivant à l’école à 6 ans, au cours préparatoire, elle a dû apprendre le français. Le breton étant interdit, même dans la cour de récréation, celle qui était entendue en train de parler breton ou qui, ne connaissant pas un mot français dans un cours, utilisait le mot breton à la place, recevait des coups de règle métallique sur les doigts. L’autre punition était de rester longtemps à genoux sur un barre de bois à angles aigus. Evidemment, il fallait immédiatement aller se confesser ensuite pour sa prétendue mauvaise conduite.
Le résultat est que ma grand-mère a toujours eu une attitude de nouveau riche, en quelque sorte, vis-à-vis de la langue française. Dès mon plus jeune âge, le français que je parlais d’abord maladroitement était systématiquement corrigé, puis, ensuite, l’emploi du subjonctif ou autres finesses de la langue française !
Je suis absolument ravie que les Bretons se soient, au cours du temps, réapproprié leur langue, leur musique, leurs costumes et leurs coutumes. Sinon, l’enseignement français prétendument républicain et égalitaire les auraient complètement détruits. Mais les Bretons ont la tête dure !
Baboula.
21 février 2024 @ 13:15
Au début des années 60 , le père d’une amie instituteur et secrétaire de mairie d’une petite commune du côté de Saint André de l’Eure en Normandie a vu débouler un père de famille qui voulait lui casser la figure car il avait vidé dans l’évier les quarts de vin que les 3 gamins apportaient pour leur déjeuner. Tous trois de 7 à 11 ans . Des progrès ont été faits depuis.
DEB
21 février 2024 @ 14:46
Je viens de lire votre récit que j’ai trouvé très intéressant.
En Wallonie, il était aussi interdit de parler wallon à l’école et j’imagine que les sanctions étaient les mêmes que pour les petits Bretons.
Leonor
22 février 2024 @ 17:31
En Alsace, à l’école, il était interdit de parler l’alsacien. Et , oui, on se faisait frapper de diverses manières si on s’oubliait et si on lâchait un mot dans sa langue maternelle.
France, pays des Droits de l’Homme, de la Liberté ….
Je ne pardonnerai jamais ces assassinats des cultures et langues minoritaires.
Cousin Pons
19 février 2024 @ 20:29
Très belle photo !
Jackie
20 février 2024 @ 09:30
https://www.instagram.com/p/Cyqj70pspuP/?next=%2Fgautami.1998%2F&hl=fr
Kardaillac
20 février 2024 @ 09:36
J’ai fait mes études primaires et secondaires chez un pensionnat de frères mais comme *externe*. L’institution était réputée accueillir aussi les enfants « difficiles », il en venait de plus de deux cents kilomètres à la ronde.
J’ai pu voir la rigueur des conditions de vie de mes co-disciples et leur enfermement jusqu’en 2nde ; les rares sorties étaient collectives et encadrées.
L’un d’eux dont les parents étaient aux colonies ne partait jamais en vacances.
Pourtant la plupart y sont revenus ensuite à diverses commémorations.
Kardaillac
20 février 2024 @ 11:26
Erratum : jusqu’en 3ème au lieu de *2nde*. Sorry.
arnaud
20 février 2024 @ 13:55
Moi j’étais de l’autre côté avec les « durs » ! On regardait avec envie ces externes qui retrouvaient chaque soir le confort de la maison parentale, alors que nous devions aller prier à la chapelle avant de monter au dortoir. J’étais dans un internat catholique traditionaliste réputé pour être strict . J’y suis arrivé en 5ème en guise de punition pour redoublement. Je rentrai chez mes parents trois fois par an. Si je m’étais mal comporté, je devais leur remettre un « billet de correction » signé du Père Supérieur, et je recevais le fouet.
Kardaillac
22 février 2024 @ 19:39
C’était ça.
Robespierre
20 février 2024 @ 11:51
Un jour j’ai lu une autobiographie de Philippe Noiret. Il était allé dans un pensionnat catholique tenus par des…. me rappelle plus l’ordre. Le collège de Juilly. C’était un endroit formidable, le supérieur était sympa, les enseignants étaient tous des ecclesiastiques, très érudits et tout aussi bienveillants. C’est le supérieur qui lui a dit gentiment que vu qu’il ne semblait pas trop doué pour les études, il devrait peut-être devenir comédien car il semblait plus doué dans les spectacles du pensionnat. Il a suivi son conseil, et parlait avec bcp de tendresse de ses années dans cette institution.
Passiflore
20 février 2024 @ 20:29
Le collège de Juilly était tenu par les Oratoriens. Outre Philippe Noiret, y ont étudié Claude Brasseur, Michel Polnareff et… Jacques Mesrine. Il me semble que le collège a fermé.
Robespierre
21 février 2024 @ 14:03
Le collège n’existe plus, en effet. Merci pour les Oratoriens, je n’aurais pas trouvé. Vous m’avez étonnée en me citant les noms ci-dessus. Mesrine… diantre ! Michel Polnareff est un excellent musicien et je suppose que le collège a encouragé ses dons.
Charlotte (de Brie)
23 février 2024 @ 12:24
Oui Robespierre, Mesrine fut bien élève au Collège de Juilly;..
A la liste de Passiflore il faut ajouter Montesquieu, Jérôme Bonaparte, le duc d’Antin, Arnaud de Courson (député des Hauts de Seine)
Le collège (ancienne Académie Royale) créé en 1638 sur ordre de Louis XIII a fermé définitivement ses portes en juillet 2012.
Jusqu’en 2018 il a servi de base d’entraînement aux « jeux de la guerre » autrement dit squatté… pourtant il était classé Monument Historique. C’est l’intervention de Jean François Parigy, député de Seine et Marne qui le sauva, car non contents de s’entraîner, les belligérants avaient commencé à s’attaquer aux bâtiments.
En concertation avec les Oratoriens, il fut décidé de convertir les bâtiments en logements, le projet a été confié au promoteur « Histoire et Patrimoine » qui établit un programme fidèle au patrimoine historique du lieu. Ainsi la chapelle dont la cloche date de 1596 est préservée.
217 appartements, du studio au 4 pièces sont prévus. Les travaux ont commencé en 2022 et les logements seront livrés en 2025.
Les archives du Collège ont été confiées pour la partie officielle aux Archives Nationales et la partie « historique » a été remise à la maison générale de l’Oratoire.
En outre, un Annuaire des Anciens Elèves, de la création à la fermeture a été publié par l’Amicale en 2000.
Robespierre
23 février 2024 @ 13:02
Merci Charlotte pour vos précisions. En tout cas, après avoir lu le livre de mémoires de feu Philippe Noiret , j’ai eu de l’admiration pour ce pensionnat de Juilly. Comme quoi, à cet égard, il y a toujours le pire et le meilleur.
kalistéa
23 février 2024 @ 10:07
Chère Passiflore , Napoléon avait été mis par ses parents qui avaient obtenu une bourse du roi pour enfants nobles , dans une école tenue par des religieux qui formaient et éduquaient les garçonnets en vue de leur entrée dans une école d’officiers . Il n’avait que huit ans et demi et bien loin de sa Corse natale il devait rester huit années , interne ave seulement la correspondance avec sa famille, la bienveillante surveillance des châtelains de Brienne chez qui il sortait rarement , et une seule visite de ses parents en huit ans…La discipline était rude et dse mémoires racontent que quand le petit était humilié par une punition , il ne le supportait pas: il vomissait et parfois il allait jusqu’à s’évanouir .Le père abbé comprit qu’il ne fallait pas insister. Il avait affaire à un caractère particulier et soupçonna des dons exceptionnels qu’il ne fallait pas briser. Il lui fit donner un morceau de terre que le petit garçon pouvait cultiver à sa guise et s’y retirer quand il avait besoin de solitude et de se sentir chez lui.
Napoléon était croyant mais peu pieux et il se méfiait des prétentions de l’Eglise et de son emprise sur les peuples ignorants. Cependant jamais il ne dit du mal des religieux qui avaient guidé sa jeunesse. Au contraire, il avait parfois une pensée reconnaissante envers eux.
Passiflore
23 février 2024 @ 11:39
Chère Kalistea, il me semble que Jérôme Bonaparte a été élève des Oratoriens à Juilly. Parmi les célèbres (ex)-Oratoriens il y eut Fouché si je ne me trompe.
Napoléon avait signé, le 15 décembre 1805 à Schönbrunn, le décret établissant des «maisons d’éducation [laïques] pour les demoiselles enfants des membres de la Légion d’honneur ». Il en avait confié la direction à Madame Campan, lui précisant : « Élevez-nous des croyantes et non des raisonneuses ».
Anne-Cécile
20 février 2024 @ 10:31
La vie est dure donc les enfants doivent l’expérimenter très tôt pour mieux triompher plus tard de celle-ci, et en plus cela forge les solidarité et l’amitié.
J’ai un peu de mal avec cette approche éducative car à 90% cela masque le sadisme des encadrants et de certains élèves et le saccage des plus fragiles.
Anecdote récente : une cousine vient de sortir de son ordre. Harcèlement sexuel subi de plusieurs religieuses (amis chrétiens préparez-vous aux scandales avec les femmes) et désespérance dans son « métier » d’enseignante (lettres classiques/ latin-grec) face à des parents exigeants sauf pour eux-même.
L’internat, plutôt de bonne facture, accueille une centaine d’adolescentes depuis la sixième. Ecole historiquement des filles de bonnes familles de la ville, cas de viols étouffés ou pas (avec instruments type ciseaux), argent de poche utilisé pour l’achat de drogue, et le quotidien du harcèlement moral de certaines pauvres gamines trop grosses ou boutonneuses…
DEB
21 février 2024 @ 14:49
Je découvre .
Hallucinant !
kalistéa
23 février 2024 @ 22:03
Passiflore , avec vous on a toujours des précisions. Je savais seulement que Jérôme Bonaparte et Eugène de Beauharnais avaient été mis au même endroit pour leur éducation . Ils étaient comme des frères et s’aimèrent toute leur vie. Quant à Caroline Bonaparte future reine de Naples et Hortense de Beauharnais future reine de Hollande , elles furent mises effectivement chez madame Campan.Caroline coquette , capricieuse , rêvant de toilettes et de fêtes n’était pas douée pour les arts au contraire d’Hortense qui brodait , peignait, jouait de la harpe et du clavecin ,composait de la musique et chantait. De ce fait , Caroline éprouvait de la jalousie et elles avaient des chamailleries mais il est faux de dire qu’elles se détestaient. Bien après la chute de l’Empire et de tous leurs royaumes lorsqu’ Hortense mourut et fut enterrée près de sa mère en l’église de Rueil , Caroline qui vivait à Rome fit le voyage afin d’assister aux obsèques;Elle souffrait d’un cancer du pylore comme son frère Napoléon et on peut imaginer le voyage que c’était alors pour faire rapidement Paris-Rome alors qu’on n’est plus toute jeune et fatiguée.
Passiflore
24 février 2024 @ 12:08
Kalistea, je vous retourne le compliment (je risque de me faire eng…), si je puis dire. J’apprends plein de choses avec vos réactions aux commentaires.
Agnese
20 février 2024 @ 10:32
En effet la dureté de la pension vous forge un sacré caractère de résistance pour le futur, j’en suis la preuve.
Mais c’est surtout pour ma génération et ceux d’avant.
Quand je vois les dégâts chez certaines camarades de mes fils qui ont été internes chez le Jésuites, je me rends compte qu’ils n’y étaient pas du tout préparés.
Ils ont perdu 3 copains qui se sont suicidés et on sait pourquoi.
Marie-Caroline de Bretagne
20 février 2024 @ 10:45
Lord Spencer a d’abord souffert lors de la séparation de ses parents puis en pension. Nul n’en doute. Est-ce une des raisons pour lesquelles ses relations avec la plupart des femmes de sa vie furent difficiles voire pire ?
particule
20 février 2024 @ 14:22
Les « psy » d’antan ne s’occupaient guère des gamins et de leurs « délires » et pourtant, inceste, brimade, moqueries et j’en passe ont eu lieu dans toutes les couches de la société – et cela était connu … chuchoté sous le manteau et non dit par décence … les séquelles adolescentes se soignaient ou pas … et la vie continuait pour beaucoup dans un déni enfoui au plus profond d’eux mêmes.
kalistéa
23 février 2024 @ 22:13
Agnes , j’ai un oncle qui a été mis chez les jésuites de 11ans à14 ans. Le brevet élémentaire à l’époque était un but. on sortait généralement de chez les pères avec ce diplôme en poche(dans les années 20), on pouvait alors faire une autre école (comptabilité , commerce , école normale d’instituteurs… )c’est ce qu’il a fait mais toute la vie il a cité son école des jesuite comme une bonne école formatrice dont il gardait un souvenir de discipline certes , mais il disait qu’il était reconnaissant.
Marie-Caroline de Bretagne
18 mars 2024 @ 13:09
Intéressant article dans The Observer du 17 mars :
https://www.theguardian.com/education/2024/mar/17/earl-charles-spencer-a-very-private-school-interview