Parution de ce très bel ouvrage « Un palais en Sicile » consacré à la restauration du palais Castellucio à Noto en Sicile qui appartint jusqu’à sa mort au marquis de Castellucio, l’un des derniers guépards.
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Robespierre
8 octobre 2020 @ 07:36
j’aime pas la couverture, n’y avait-il pas d’autres choses à montrer qu’un pied de fauteuil dans un palais ?
Severina
8 octobre 2020 @ 08:06
Le palais Castelluccio sera ouvert aux visites depuis le 15 novembre. À voir pendant le prochain voyage en Sicile.
Leonor
8 octobre 2020 @ 09:08
Je ne peux pas résister :
https://www.youtube.com/watch?v=06f7f24lpUI&ab_channel=HDRetroTrailers
Oubliez le commentaire à l’américaine façon 1963, démodé, et savourez les extraits du film, éternel.
Le Guépard, Visconti
Pierre-Yves
8 octobre 2020 @ 16:53
Pardonnez-moi de ne pas savourer, Leonor. J’ai revu le film il y deux ou trois ans, et ai trouvé ce grand style solennel bien empesé, et sentant un peu la naphtaline.
Gérard
9 octobre 2020 @ 17:50
Oh non c’est splendide, dans la version intégrale et restaurée.
Phil de Sarthe
8 octobre 2020 @ 10:43
Ça rapporte la production ! Enfin, si ça permet de sauver le patrimoine….
Joelle
8 octobre 2020 @ 11:34
D’accord pour « Le Guépard » (le livre est fabuleux aussi).
La TV. semble rapporter beaucoup d’argent mais, ici, il est bien employé.
Leonor
8 octobre 2020 @ 20:25
Ah oui, Joëlle. Le livre est un chef d’oeuvre . Ah, le texte du buffet du bal …
Brigitte
8 octobre 2020 @ 12:53
Cela rapporte peut-être mais n’oubliez pas l’article publié il y a deux jours ici même sur le château de Groussay. Jean-Louis Remilleux avait eu une telle proposition astronomique faite par ce russe qu’il n’avait pas pu la refuser. Cette somme lui a permis entre autre de réinvestir à Noto dans l’achat de ce palais.
Agnese
8 octobre 2020 @ 18:36
Ces palais siciliens…même endommagés avec le temps…quelles merveilles…
On se replonge dans Le Guépard, un chef d’oeuvre même si le film a vieilli.
Gatsby
9 octobre 2020 @ 12:11
Palerme est ma villee préférée.
Métissée, baroque, racée, exubérante, surannée, abîmée mais fière jusque dans ses cicatrices, loin du tourisme de masse policé et propret de Rome, Venise ou Florence,
Déambuler dans la ville aux passés glorieux est une invitation à tourner des pages entières d.histoire, de civilisations et d’architecture de ce beau royaumes des Deux-Siciles mais aussi aller à la rencontre d’une Italie quasi orientale
Le soir, après le départ des croisiéristes qui ne font escale que quelques heures, lorsque le soleil encore poudroie d’or les coupoles et les balustres, Palerme retrouve son calme et sa poésie, et monte des jardins l’odeur du jasmin qui embaume.
Je vous invite à louer une chambre au Grand Hôtel et des Palmes ou un petit appartement dans un palais palermitain, c’est une belle expérience que j’ai hate de renouveler.
Cosmo
11 octobre 2020 @ 12:35
Vous connaissez les bons endroits. Pourquoi ne pas louer au 28 rue Butera ? La duchesse de Palma vous fera les honneurs de son palais où fut écrit Le Guépard ».
Gérard
10 octobre 2020 @ 18:40
Le palais Castelluccio ou Di Lorenzo del Castelluccio à Noto dans la province de Syracuse a été construit en 1782 par le marquis qui appartenait à l’une des plus anciennes familles de cette ville, laquelle ville avait été détruite avec le palais précédent de la famille par le tremblement de terre de 1693.
La façade actuelle est de style néoclassique ainsi que les fresques à l’intérieur du palais.
Le dernier marquis de Castellucio, né en 1909, mort en 1981, était veuf d’Agata Cantarella (1909-1971) et il avait une fille Amalia ; il légua cette demeure à l’Ordre de Malte qui le conserva jusqu’à sa vente à Jean-Louis Remilleux qui l’a donc fait restaurer.
Le palais comprend sur 5000 mètres carrés 105 pièces environ réparties sur l’étage noble, les appartements privés du marquis et les logements des domestiques. L’étage noble comprend le vestibule, la salle de bal, le salon de musique et divers salons d’apparat. Les communs sont les anciennes cuisines avec les cours pour les animaux, les caves à vin, l’office et la lingerie ainsi que les écuries et la salle des calèches.
La chapelle familiale de l’autre côté de la rue ne faisait pas partie des biens vendus et elle n’est toujours pas restaurée.
La famille di Lorenzo (un fief entre Noto et Pachino) était d’origine anglaise et venue avec les Normands vers l’an 1000 ; elle se divisa en deux branches, l’une vivant en Sicile et l’autre dans le royaume de Naples. L’ancêtre de la branche sicilienne de Castelluccio était Corrado fils de Lorenzo, gentilhomme de la chambre du roi Alphonse Ier le Magnanime en 1435. Le titre de marquis de Castelluccio date de 1803 (15 octobre et 21 décembre par primogéniture masculine) et le dernier marquis, Corrado di Lorenzo, qui habitait principalement Catane, était aussi baron de Renda, Ciurca e Canali, Vignali di Belludia, San Marco e Celso, San Lorenzo, Castelluccio et Graneri, chevalier d’honneur et dévotion de l’Ordre de Malte. Corrado, né le 23 août 1909, était fils de Nicola et de sa cousine Amalia di Lorenzo, dame d’honneur de la reine Hélène d’Italie.
Quand le propriétaire actuel a entrepris les restaurations il a pu constater que seules les cuisines pouvaient être utilisées sans avoir à être restaurées.
« Je pensais que ce serait agréable de vivre comme le dernier marquis de Castelluccio » dit-il.
Il a fallu cependant remeubler le palais car presque tout le mobilier avait disparu.
Les armoiries du dernier marquis étaient
« d’azur à l’arbre au naturel terrassé de sinople et traversé en bande par une épée d’or la pointe en bas et accompagné à senestre d’une comète en barre d’or, à la divise d’or en chef chargée d’une croisette de gueules ».