Parution du livre « Alexandre Ier. Le tsar qui vainquit Napoléon ». En voici le descriptif : « Du tsar Alexandre Ier, son éternel rival, Napoléon en exil disait : « Il peut aller loin. Si je meurs ici, ce sera mon véritable héritier en Europe. »
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Bernadette
27 novembre 2020 @ 07:12
Il y a un toujours un mystère sur la « mort » d’Alexandre 1er….qui aurait terminé sa vie comme ermite sous le nom de Fédor Kousmitch….Il y a un très bon documentaire sur ce sujet « le secret du tsar » qui se regarde comme un policier…
Mary
29 novembre 2020 @ 14:13
C’est en effet probable. On pense que le tsar avait des remords d’avoir » toléré » l’assassinat de son père ,Paul Ier, un tsar à la cervelle dangereusement fêlée , et ça n’allait pas en s’améliorant !
Il n’avait pas d’enfant de son mariage,il laissait l’empire à son frère et il a pu s’en aller » expier » tranquillement, si l’on peut dire. Son tombeau officiel – en tant que tsar – est vide !
bételgeuse70
27 novembre 2020 @ 08:14
Ils ont failli être beaux-frères, avant que Napoléon choisisse Marie-Louise. Savoir ce qu’il serait arrivé dans le cas contraire ? A quoi tient l’Histoire.
Mary
29 novembre 2020 @ 14:22
Napoléon n’a pas » choisi » Marie-Louise, le tsar avait refusé à Napoléon la main de sa sœur , la grande-duchesse Anne.
LPJ
27 novembre 2020 @ 09:33
La Russie fut fatale à Napoléon.
Si Alexandre 1er fut un adversaire de l’Empereur des Français, les tsars successifs furent bienveillants avec sa parentèle.
Le petit-fils de Joséphine épousa une Grande-Duchesse et sa descendance devint russe.
La branche de Jérôme Bonaparte fut à plusieurs reprises aidée par les tsars. La Princesse Mathilde, mariée avec le violent Prince russe Damidoff, grâce au tsar de l’époque put s’en séparer tout en recevant une part de sa fortune.
Notons aussi que le Prince Louis Napoléon (décédé en 1932) ne pouvant faire de carrière militaire dans la France républicaine, devint général dans l’armée russe et fut même détaché pendant la première guerre mondiale auprès de l’Etat major italien en représentation du tsar.
ciboulette
27 novembre 2020 @ 12:28
Merci , LPJ , c’est bon de le rappeler .
Pascal
27 novembre 2020 @ 10:26
Que pense la communauté de N&R de l’hypothèse selon laquelle il aurait terminé sa vie en ermite sous le nom de Fiodor Kouzmitch ?
ciboulette
27 novembre 2020 @ 12:31
Pourquoi pas ? Les russes sont souvent portés au excès .Alors , une crise de mysticisme , pourquoi pas ?
Bernadette
27 novembre 2020 @ 13:06
Comme dit plus haut, il y a des éléments très troublants concernant cet ermite…
Maria
28 novembre 2020 @ 00:13
Pascal non credo sia vera questa storia dello zar che visse sotto un altra identità,anche se tutto può essere,ma non ci credo! Traduco con google:Pascal Je ne pense pas que cette histoire du tsar qui a vécu sous une autre identité soit vraie, même si tout peut l’être, mais je n’y crois pas! Je traduis avec Google
Leonor
27 novembre 2020 @ 10:37
J’attends , dès mon retour hors confinement, de pouvoir lire l’ouvrage de Jean Tulard, enfin accessible. » » L’Europe au temps de Napoléon ». ( Ed. du Cerf).
Je tiens, ferme, que ni les Pays-Bas, ni l’Italie, ni les états allemands, n’étaient volontaires pour se faire mettre à genoux , organiser et gouverner par un Napoléon; l’Autriche et la Russie encore beaucoup moins si possible, et l’Angleterre pas du tout.
D’où Waterloo ( on résume …).
Comment peut-on seulement croire que les peuples conquis par la force des armes aient pu gober que les envahisseurs français leur apporteraient » Liberté, égalité, Fraternité », concepts de plus issus de la Révolution, dont personne ne voulait ?
Je ne comprends pas que l’énorme majorité des Français , empreints du récit national franco-français qu’ ils sont , ne se rendent pas compte de cela .
Je sais, Cosmo, nous ne sommes pas d’accord là-dessus.
Je suis triculturelle de naissance, et maintenant multiculturelle de famille (*) et donc, ne peux ni ne veux avoir qu’une vision unilatéralement française de l’Histoire .
Oui, Napoléon était un génie. Un hyper-doué . Oui, il a fait de grandes choses, et c’était un bosseur invétéré. Oui, c’était un stratège surdoué, et un administrateur qui force l’admiration.
Mais, comme d’autres, il a été dépassé, lui par son propre génie , emporté par l’ambition que ce génie lui semblait lui permettre. Là était la limite de son intelligence.
Là ont été ses fautes majeures.
Qui ont coûté le chaos à l’Europe entière, et la mort à des millions d’hommes.
Cela, c’est impardonnable.
Pascal
27 novembre 2020 @ 12:24
Il semble à noter que les américains d’aujourd’hui ont un peu les mêmes phantasmes,non?
Leonor
27 novembre 2020 @ 21:42
Pas que les Américains, Pascal. Et surtout pas tous les Américains . La scène internationale , en ce moment, est pleine de boute-feu potentiels .
Donc, justement, raison de plus pour ne pas admirer les boute-feu du passé.
ciboulette
27 novembre 2020 @ 12:33
Cela , ma chère Leonor , les Grecs anciens l’appelaient » ubris » , et la défaite était inéluctable .
Leonor
27 novembre 2020 @ 21:43
En effet, Ciboulette. ὕϐρις. Vous faites bien de le rappeler .
Pascal🍄
29 novembre 2020 @ 14:13
Pardonnez moi mais je crois que l’hybris concernait surtout l’orgueil de l’Homme par rapport aux Dieux , à Dieu , ou aux choses qui le dépasse.
En ce sens l’hybris est d’une grande actualité.
Cela dit vous n’avez pas tort non plus car selon moi (mais je n’en suis pas l’inventeur) l’hybris moderne est le résultat d’une certaine interprétation de ce qu’on a appelé ”l’esprit des lumières” , à moins qu’il ne lui soit consubstantiel .
En somme l’idée que l’esprit humain peut et doit tout comprendre et tout expliquer .
Et j’en reviendrai à ” There is more things etc. ’
Pour Napoléon Ier j’ai toujours gardé en mémoire la phrase par laquelle mon professeur d’histoire avait commencé un de ses cours : ’ L’empire né de la guerre ne pouvait se maintenir que par la guerre ”.
ciboulette
29 novembre 2020 @ 17:13
Ce terme signifie » démesure » en grec ancien . Dans un pays où l’harmonie des proportions et la beauté morale allaient de pair , cette rupture dans l’harmonie ( l’orgueil , en fait ) ne pouvait que condamner l’orgueilleux .
Les Romains disaient : » la Roche Tarpéienne est près du Capitole » . Autrement dit , les plus grands triomphes sont suivis des plus grandes chutes .
Napoléon en est l’exemple . Certains de nos dirigeants aujourd’hui devraient bien s’en souvenir . Je doute qu’ils aient fréquenté les Grecs et les Romains .
Caroline 43
27 novembre 2020 @ 13:51
Totalement de votre avis, pour une multiculturelle comme vous et moi, c‘est incompréhensible, malgré ses talents indiscutables. Selon les historiens 5 millions de morts, moitié militaires, moitié civils, un carnage pour quel résultat ? Les pillages d‘oeuvres d‘art pour „mes pays“ un ravage totalement anti-culturel, dont on connait la suite …. Politiquement en Europe j‘ai aussi vécu la permanence de cette vision.
ciboulette
28 novembre 2020 @ 17:03
C’est la première chose que m’a inculquée ma maman républicaine : Napoléon a fait couler beaucoup trop de sang .
Au contraire de la famille de mon papa ( bonapartiste ) qui trouvait admirable l’élévation au mérite .
Les deux affirmations sont vraies .
Leonor , vous croyez que les choses ont changé ? Que non point ! Depuis quand nos dirigeants demandent-ils aux Français leur avis ? Ne croyez pas que les Français étaient ravis d’aller porter le feu et le sang en Europe . Ils admiraient Napoléon , certes , mais pas à ce point- là ! Sauf , évidemment , les soldats de la prestigieuse Armée , qui l’ a payé bien cher aussi !
Cosmo
27 novembre 2020 @ 16:32
Le chaos naquit un jour de la Déclaration de Brunswick, la victoire de Valmy qui s’en suivit et la proclamation de la République française, début de tous les troubles. Et non de Napoléon Ier.
Je pense, chère Leonor, que, si les peuples ne voulaient pas être soumis à la loi française, ce qui fut normal, les monarques, eux, n’avaient qu’une peur, celle de perdre leur pouvoir absolu. La réalité fut qu’il y avait d’un côté la France et ses nouveaux régimes, République et Empire, et de l’autre, les monarchies absolutistes. La méritocratie contre la naissance ! Et les peuples, fidèles sujets, dont beaucoup encore à l’état de servage, suivaient leurs monarques, de gré ou de force.
Napoléon Ier, pris dans l’engrenage des coalitions, aurait dû ne pas continuer, certes. Mais ne croyez-vous pas que les attaques de Napoléon servaient aussi les intérêts de ses ennemis, dont le but final, le retour à l’Ancien Régime a été servi par le Congrès de Vienne ? Il est facile d’être manichéen en voyant Napoléon tout noir et les Alliés, tout blanc.
L’histoire de l’Europe est faite de guerres, de conquêtes, de contre-conquêtes. Ce qui s’est passé au début du XIXe siècle n’était pas différend de ce qui s’est passé au XVIIIe et avant, comme au XIXe et après.
Que pensez-vous de Louis XIV et de ses différentes guerres, Palatinat, Succession d ‘Espagne entre autres, Frédéric II, la Grande Marie-Thérèse et la Grande Catherine qui après s’enter entre-déchirés, se sont allègrement partagés la Pologne. Que pensez-vous de l’expansionnisme prussien ou russe, responsables au final, entre la Guerre de 1870, 1914, 1939, ou de l’impérialisme britannique, de bien plus de morts que les guerres de Napoléon Ier ?
On peut parler aussi de la Guerre de Trente ans ( entre 5 et 6 millions de morts et l’Europe ravagée) de la Guerre de Succession d’Autriche ( seulement 500 000 morts environs) La Guerre de Sept ans ( là aussi pas grand chose, 700 000 morts environs), toutes doublées de catastrophes humaines, de misère et de ruines.
Mon propos n’est pas de défendre les guerres napoléoniennes mais de dire que l’empereur des Français n’a pas été différents des autres souverains, dont aucun n’était avare de chair à canons.
Étant moi-même multi-culturel, de par mes attaches familiales et par choix et ayant passé ma vie à naviguer entre différents pays, et m’étant senti à l’aise et chez moi dans chacun d’entre eux, je ne me considère en rien comme franco-français. Mais si Napoléon et les Français n’ont pas toutes les qualités du monde, ils n’en ont pas non plus tous les défauts. Et je rejette l’accusation facile qui est faite à notre pays, d’être un fauteur de troubles, prétentieux et donneurs de leçons, je voudrais bien que vous me disiez quel grand peuple ne le fût pas, à commencer par la Grèce et Rome, nos ancêtres à tous.
Napoléon ne fut pas différent des autres, mais il a bâti la société civile dans laquelle nous vivons en Europe.
Bon weekend
Amicalement
Leonor
28 novembre 2020 @ 11:01
Il se trouve, cher Cosmo, que nous sommes d’accord sur toute la ligne.
Il n’est pas nécessaire que je reprenne point par point vos différents paragraphes : nous sommes d’accord partout. A commencer par le premier alinéa ( Valmy etc).
Grosso modo , jusqu’à l’Ecole des Annales , l’Histoire telle qu’écrite rendait d’abord et surtout hommage aux grands guerriers, conquérants, etc.
Quelle folie tenait par exemple Alexandre , pour aller jusqu’à franchir la Khyber Pass, jusqu’à l’Indus, pedibus jambus , jusqu’à ce que ses généraux eux-mêmes fassent un sit in, en déclarant que, basta, ils voulaient aller retrouver Bobonne et ne feraient pas un pas de plus ?
Les Annales , mal comprises et transposées dans l’enseignement , n’ont pas fait que du bien, mais ont tout de même fondamentalement transformé la manière de considérer l’Histoire.
Exit l’apologie des Etats en raison de leur grandeur due à leur expansionnisme ou souci de gloire .
Etonnant ? Je me dédis par rapport à Napoléon ? Non.
Car, ce que je dénonçais, c’était — c’est – l’apologie forcenée que le récit national officiel français standard fait de Napoléon, sans aucun esprit critique , et sans guère de souci pour les dégâts de son épopée . Alors que ce sont toujours, aux yeux des Français en général , » les autres » qui sont les méchants – si on reprend les termes simplissimes du cinéma américain et de ce type d’opinions peu éclairées .
Je ne parle pas des historiens sérieux , encore que …
Oui, bien sûr, » les autres » ( tous ceux que vous citez, Cosmo) n’ont pas non plus été de doux agneaux. Je crois n’avoir jamais soutenu qu’ils l’étaient . Mais justement, Bonaparte-Napoléon non plus. Et cela, il faut le dire. Justement, pour ne pas être manichéen.
Même en peinture, le noir et le blanc absolus, en dépit de l’ami Coluche, ça n’existe pas.
Il me semble, cher Cosmo, que nous pouvons nous retrouver là-dessus.
Bon week-end à vous, amitiés.
Cosmo
28 novembre 2020 @ 13:33
Chère Leonor,
Une bonne explication a toujours mieux valu qu’une guerre…les grands chefs auraient dû le comprendre.
Ravi que nous soyons d’accord mais je n’en doutais pas.
Cosmo
Leonor
30 novembre 2020 @ 00:29
J’aime bien discuter avec vous, Cosmo. Parce qu’avec vous, il est possible d’échanger changer idées et avis, même contraires, ou simplement différents, sans pour autant passer au pugilat . C’est bien cela qui est intéressant ici, sur N&R, et nous apporte souvent des éclairages autres, différents, ou inattendus.
Bonne semaine, cher Cosmo.
HRC
28 novembre 2020 @ 11:33
J’apprécie beaucoup votre message, Cosmo. Dès la première phrase, et jusqu’au bout.
Kalistéa
1 décembre 2020 @ 11:42
Mon cher Cosmo , je n’aurais su mieux dire . vous avez tout dit . J’ai apprécié aussi le point de vue de Léonor qui contient une part de vérité et est très bien exposé .Napoléon comme tout homme n’a pas pu mener à bien ses projets , bien souvent il a été entrainé par les évènements sans compter les jalousies destructrices de son entourage et les inévitables trahisons . Comme tout homme il n’a fait que ce qu’il a pu . Lucide il disait : « suis je plus qu’un homme? » cela veut tout dire .
Pascal🍄
29 novembre 2020 @ 14:30
Pourtant vu de loin (je ne m’intéresse pas beaucoup à cette période) on a l’impression qu’avec le mariage autrichien ,la rencontre des deux empereurs etc. , on était arrivé à un statu quo plus ou moins accepté par tous ;n’est-ce pas comme souvent les Anglais qui ont mis le bazar ?
Maria
28 novembre 2020 @ 00:30
Leonor ,Napoleone non si sarà fatto sorpassare dalla » rivoluzione »? Napoleone era figlio della rivoluzione il suo regno senza guerre sarebbe durato a lungo? Aveva bisogno di affermazione, non Napoleone ma,la nuova era che era la continuazione della rivoluzione.Forse ho scritto un sacco di sciocchezze ,ditemelo se lo pensate ,soprattutto i più esperti della materia, spiegate pure quel periodo se ne avete voglia mi farebbe piacere.Traduco con Google :Leonor, Napoléon n’a-t-il pas été dépassé par la «révolution»? Napoléon était le fils de la révolution, son règne sans guerres durerait-il longtemps? Il lui fallait une affirmation, pas Napoléon mais, la nouvelle ère qui était la continuation de la révolution.Peut-être ai-je écrit beaucoup de bêtises, dites-moi si vous le pensez, surtout les plus experts en la matière, expliquez bien cette période si vous en avez envie je m’aimerai .Je traduis avec Google
Leonor
29 novembre 2020 @ 10:36
Il y a de cela, Maria , il y a bien de ce que vous écrivez, dans la prise de pouvoir de Napoléon, et de la suite.
La Révolution française lui a évidemment bien servi de marchepied pour s’approcher du pouvoir, et le désordre qui s’en est suivi, pour prendre le pouvoir.
Auparavant, oui, l’Egypte et l’Italie lui avaient bien servi , à se faire connaître.
A peu près comme l’avait fait Jules ,futur César , qui s’en était allé conquérir la Gaule, histoire de se faire une réputation; laquelle réputation il a soignée lui-même – on n’est jamais si bien servi que par soi-même – , en écrivant La Guerre des Gaules, version unilatérale bien entendu.
Et ensuite, eh oui, apporter » la liberté » à la française aux peuples environnants , ça a été un excellent prétexte pour leur mettre la main dessus. Comme de défendre la France ( prétexte aussi) contre ceux qui la cernaient de tous côtés, et auxquels la France révolutionnaire avait eu la stupidité de déclarer la guerre , des années avant.
Oui, je sais, ma lecture des événements n’est pas du tout celle du récit national officiel, que le coq français aime à entendre.
D’ailleurs … je n’ai jamais compris – ou pas encore – pourquoi les Alsaciens – puisque alsacienne je suis – aimaient tant Napoléon . On a fourni des Kléber, des Kellermann, des Rapp et quelques autres . On a construit des » bancs du roi de Rome, le long des routes et des chemins. Mais pourquoi donc ? Enigme.
Une idée ( mais qui ne suffit pas à l’explication) :
A quelqu’un qui, auprès de Napoléon, se plaignait que les Alsaciens de la Grande Armée parlent ( parlassent, ok, mais ça fait tarte) leur langue au campement , le Corse répondit crûment :
» Qu’ils parlent leur jargon, pourvu qu’ils sabrent en Français ! « .
Voilà qui était parler. Là, chapeau, Majesté .
Kalistéa
1 décembre 2020 @ 11:44
« on ne prête qu’aux riches . »
Jean Pierre
27 novembre 2020 @ 11:13
Il fût le roi de Paris, chacun était à ses pieds admiratifs.
J’ai retrouvé dans les « Mémoires d’outre-tombe » cet échange qu’il eut lors d’une visite qu’il fit dans un asile (une maison de fous sic) :
« il demanda à une femme si le nombre de folles par amour était considérable : jusqu’à présent il ne l’est pas, répondit-elle, mais il est à craindre qu’il augmente à dater du moment de l’entrée de votre majesté à Paris ».
Robespierre
27 novembre 2020 @ 11:53
De quoi est-il mort à 48 ans ? Je crois qu’il n’a pas eu de descendance directe, et qu’il ne vivait pas avec sa femme.
Régine
27 novembre 2020 @ 12:09
Il avait eu un refroidissement et ne s’en est pas remis
Robespierre
27 novembre 2020 @ 12:14
merci, Régine.
Robespierre
27 novembre 2020 @ 16:58
Finalement il a fait la même fin que l’impératrice Joséphine. Bizarre.
Bernadette
28 novembre 2020 @ 12:09
C’est la version officielle. Mais selon certaines sources à l’ouverture du tombeau (pour faire taire les rumeurs) celui ci était vide….vérité ou légende….il n’y a jamais de fumée sans feu !
Robespierre
27 novembre 2020 @ 12:04
Il a eu avec la princesse Narychkine une liaison de 19 ans, et des enfants dont 4 sur 5 sont morts. C’est avant le Congrès de Vienne qu’il tomba sa la coupe d’une mystique, Madame de Krûdener qui devint son égérie, platonique. Et quitta sa maîtresse de 19 ans sous le conseil de cette sorte de gourou. Au Congrès on plaisantait et on disait qu’il était plus facile de quitter une maîtresse de 19 ans qu’une de 19 jours.
ciboulette
27 novembre 2020 @ 17:43
Cet empereur avait été choyé par sa grand’mère , Catherine II , qui fit tout son possible pour le faire éduquer dans l’esprit des » Lumières » et particulièrement de Rousseau .
Robespierre
29 novembre 2020 @ 15:53
on peut « faire son possible » et échouer. L’esprit des « Lumières » et la baronne de Krüdener, c est un peu antinomique.
Muscate-Valeska de Lisabé
27 novembre 2020 @ 15:00
Tout le monde s’est cassé les dents sur la Mère Russie.Hitler aussi.
Leonor
28 novembre 2020 @ 11:10
Oui.
Les généraux d’Hitler le savaient ( les vrais militaires, pas les pantins lèche-bottes), et quelques-uns de ceux de Napoléon le prévoyaient.
Car l’étendue même de la Russie la rend invincible dans ses profondeurs. De même, elle dispose d’une ressource en hommes infinie. Et surtout, surtout, elle a pour elle » der General Winter » : le Général Hiver. Ainsi que ses printemps de dégel dans des océans de boue infranchissables.
L’un de mes grands-pères a dû combattre en Russie pendant la Première Guerre Mondiale ( lui non plus, alsacien donc allemand en 1914, n’avait pas choisi de porter le casque à pointe). Ses carnets de guerre témoignent de ces conditions effarantes, . Ainsi d’ailleurs que de l’insondable misère des paysans russes.
Ripley
27 novembre 2020 @ 20:02
Ce livre a été publié par le même éditeur en 2009.
Teresa2424
27 novembre 2020 @ 22:24
Si tenia el « la enfermedad de ubris » cada fia más común en esta sociedad….
Clara
28 novembre 2020 @ 02:37
Au vu du bazar politico militaire qui a suivi son décès on peut douter de la version érémitique « Fédor Kousmitch »… S’il avait voulu se retirer Alexandre aurait d’abord fait établir publiquement la légalité du renoncement au trône de Constantin (lequel renoncement existait bien mais sous forme d’un document secret). Je ne crois pas qu’il aurait laissé ses frères aux prises avec ce problème brûlant.
Phil de Sarthe
28 novembre 2020 @ 08:37
Je viens de le terminer…un peu déçu…trop » politique » et pas assez personnel, pour une biographie, de à mon goût….
Hervé Mignard
28 novembre 2020 @ 09:28
C’est une réédition, mais excellent livre
Clara
28 novembre 2020 @ 22:07
Le suisse La Harpe eut beau initier Alexandre et Constantin aux philosophies des Lumières, le règne d’Alexandre n’eut pas grand chose « d’Éclairé » ni même de lumineux… Son dernier ministre-conseiller, Arakcheief, fit régner la terreur (on l’appelait « leVampire ») dans l’Empire où Alexandre vécut fort peu dans les dernières années de son règne. Alexandre, parfaitement au courant de ses exactions, le soutint jusqu’au bout, tout en s’adonnant à des transes mystiques plus ou moins guidées par les théories krudeneriennes et très éloignées de la Raison.
ciboulette
29 novembre 2020 @ 17:24
Oui, il n’a guère retenu les théories de sa grand’mère . . .
Camille
30 novembre 2020 @ 13:45
Encore une réédition donc. Ça manque un peu de nouveautés côté livres sur la Russie impériale ces dernières années.
Goelette
1 décembre 2020 @ 11:50
Il est étonnant que Naucratis n’ait pas encore fait sa correction récurrente à Marie-Pierre Rey !!