Son père, chirurgien réputé et grand amateur d’art, est aussi un mécène qui côtoie les plus grands artistes de l’époque. Sa mère, pianiste de talent, soigne son spleen auprès du docteur Freud dont elle est l’une des premières patientes.
Au cœur de ce bouillonnement culturel, Almah chemine vers l’âge adulte. Elle grandit dans une Autriche terriblement meurtrie par la guerre et marquée par la chute de la maison Habsbourg, tandis que se profile le spectre du nazisme.
À travers l’enfance et la jeunesse privilégiées d’Almah, ses amitiés, ses doutes et les premières épreuves infligées par la vie, Catherine Bardon dresse le tableau d’une Vienne qui jette ses derniers feux dans une Autriche au bord du gouffre, livrée aux soubresauts de l’Histoire.
Almah est le portrait puissant et ciselé d’une enfant puis d’une jeune femme vive, effrontée, indépendante et habitée par une soif d’absolu qui ne la quittera jamais ».
« Almah, une jeunesse viennoise », Catherine Bardon, Les Escales, 2024, 192 p.
17 septembre 2024 @ 07:30
Merci, toujours un plaisir d’augmenter et varier ma pile de livres en attente!
17 septembre 2024 @ 08:22
J’ai vu finir le monde ancien…mais pourquoi ne pas relire « La Marche de Radetzky » de Roth.
17 septembre 2024 @ 10:22
Un chef d’oeuvre !
17 septembre 2024 @ 11:37
Livre que j’aime beaucoup !
18 septembre 2024 @ 09:01
Et étendre sa réflexion « j’ai vu finir le monde ancien… » à d’autres pays ayant connu les mêmes bouleversements ?
Je pense au livre de Georgio Bassini et à la magnifique adaptation qu’ a fait Vittorio De Sica du « Jardin des Finzi Contini. »
18 septembre 2024 @ 21:02
Giorgio Bassani ;)
Oui ce sont un beau livre et un beau film.
17 septembre 2024 @ 08:38
Ce livre sera sûrement intéressant. J’avais été enthousiasmée par l’ouvrage de Stefan Zweig : « Vienne, ville de rêves ». Et nous avions été sur les pas d’Alma Schindler dont on sait qu’elle fut, tour à tour, l’épouse de Gustav Mahler, de l’architecte Walter Gropius, de l’écrivain Franz Werzel, puis la muse d’Oskar Kokoschka.
17 septembre 2024 @ 11:01
Vienne et la montée du nazisme. Je voudrais recommander un livre qu’on peut trouver sur internet « La femme de l’officier nazi » de Edith Hahn Beer. C’est une jeune intellectuelle viennoise et juive qui lors de l’Anschluss voit son monde s’effondrer et certains amis lui tourner le dos. Une amie qui lui donne ses papiers d’identité la sauve de l’arrestation et elle va passer des années comme Allemande, s’installer en Allemagne et même se marier avec un Allemand qui porte un uniforme.
18 septembre 2024 @ 09:59
Je
18 septembre 2024 @ 10:04
Dans la meme veine,un tres beau livre ,Journal d une princesse russe a Berlin, de Marie Vassiltchikov,qui avait quitte la Russie bolchevique pour venir a Berlin annees 1940 a 1945.
Elle avait vecu les tentatives d assassinat d Hitler,c etait des amis,et dans le meme temps elle etait conviee a des mariages dans des chateaux autrichiens.
Deux mondes qui se sont melanges ,donnant au livre une impression de reve et de cauchemar.
17 septembre 2024 @ 12:15
J’ai parfois lu que les Autrichiens dans leur majorité étaient d’avantage ”pro-nazis” que les populations d’Allemagne , que certaines lois ”raciales” avaient été testées d’abord en Autriche pour cette raison ?
Mais peut-être est-ce une désinformation orientée à l’encontre d’un pays jugé trop conservateur ?
Il y avait une élite juive en Europe, en la détruisant celle-ci a amorcé son déclin intellectuel, économique et moral .
17 septembre 2024 @ 19:31
Jean Sevilla a fait une enquête pour écrire son livre (sorti en septembre 2023) : « Cette Autriche qui a dit non à Hitler ».
17 septembre 2024 @ 13:28
Merci pour cette information de ce livre à paraître.