Voici un livre bien émouvant « Un ange approche » sous la plume de Christian Belloir qui relate la chute des Romanov par narration d’Alexis, le tsarévitch âgé de 13 ans. En voici le descriptif : « Moi, c’est Alexis. J’ai treize ans. Vous ne me voyez pas mais moi, je vous regarde. Enfin, certains jours. Pas tout le temps. Pas trop souvent, d’ailleurs. Seulement les jours où la Russie, ma terre natale, me manque. Si fort. Si puissamment. Si violemment. Irrésistiblement. »
La famille Romanov n’a cessé de susciter l’intérêt de l’opinion générale et de nourrir son imagination. Cette nuit du 16 au 17 juillet 1918 a marqué les esprits tout comme la fin d’une lignée impériale historique. Alexis Romanov, alors âgé de treize ans cette nuit-là, périt avec le reste de sa famille, assassiné par les révolutionnaires russes. De l’au-delà, le jeune tsarévitch s’adresse au lecteur et lui raconte son enfance marquée par la maladie, son éducation avec son précepteur français Pierre Guillard, et cette fameuse nuit destructrice… Sous ses airs de témoignage, ce roman historique magnifiquement mené relate avec une proximité déconcertante la vie du jeune Romanov. Un roman accrocheur qui éveillera la curiosité du lecteur sur cette dynastie mémorable.
« Un ange approche », Christian Belloir, Publibook, 130 p.
bernadette
16 janvier 2018 @ 11:20
Le petit « Louis XVII » russe ! Pauvre enfant viciime de la barbarie humaine !
stugers1954
16 janvier 2018 @ 12:18
il ya une erreur dans la présentation du livre « son éducation avec son précepteur français Pierre Guillard » . Il n’était pas français mais suisse !
Damien B.
16 janvier 2018 @ 12:53
Pierre Gilliard est né dans le canton de Vaud et est mort à Lausanne. Il est volontairement resté captif à Tobolsk pour demeurer auprès du Tsarévitch auquel il a apporté un soutien moral considérable.
Le 20 mai 1918, Gilliard a été séparé de la famille impériale en route vers Ekaterinbourg et l’on ne connaît que trop la suite …
Nicolette
16 janvier 2018 @ 15:49
Pierre Gilliard et non Guillard !
Claude-Patricia
16 janvier 2018 @ 14:26
L’Histoire et ses tragédies humaines me feront toujours autant frémir.
Muscate-Valeska de Lisabé
16 janvier 2018 @ 14:49
Présenté à la première personne,ça tient du sentimentalisme, en jouant sur une corde forcément sensible,la mort d’un petit.Pas joli.
Bernadette
17 janvier 2018 @ 15:54
Beaucoup de biographies sont présentées à la 1ère personne ! Je ne vois pas ce qu’il y a de « pas joli » la dedans !
Muscate-Valeska de Lisabé
17 janvier 2018 @ 17:34
Parce que c’est un enfant, Bernadette,et qu’on se sent,en tant qu’adulte,toujours responsable d’un enfant. Un peu comme le journal d’Anne Franck.Pour eux,on connait déjà l’horrible épilogue,et nous sommes des témoins impuissants. ..c’est ainsi que je le ressens.
Mary
18 janvier 2018 @ 23:24
Tous ces auteurs ont piqué l’idée de la biographie à la 1 ère personne aux » Mémoires d’ Hadrien » , de Marguerite Yourcenar.
Pour le talent , ils sont loin,loin,loin derrière .
LEROUX
28 mars 2018 @ 12:26
Je vous conseille de lire l’article de Monsieur Deckers, qui est certainement plus avisé que vous sur le sujet. (SOIR MAG) De plus, il a un gros avantage….il a pris la peine de le lire! Bien à vous Madame « Pas joli(e) »!!
Antoine
16 janvier 2018 @ 15:04
Je trouve la couverture racoleuse et d’un goût douteux.
Bernadette
17 janvier 2018 @ 15:56
Oui il y a peut être trop de « sang », mais le reste est bien…
clement
17 janvier 2018 @ 15:05
Quel besoin de faire une énième bio de cette famille martyre ,tout a été dit et ce récit de la vie d’un pauvre enfant raconté à la première personne larmoyante à souhaits n’apporte qu’un mélo de plus !
Muscate-Valeska de Lisabé
17 janvier 2018 @ 17:35
Voilà. Bernadette comprendra peut être mieux dit comme ça. ..merci Clément.
JAusten
17 janvier 2018 @ 18:35
« Moi, c’est Alexis. J’ai treize ans. Vous ne me voyez pas mais moi, je vous regarde. Enfin, certains jours. Pas tout le temps. […] » cette entrée en matière me fait penser à « La voleuse de livre ».
La couverture me rebute un peu quand même.
LEROUX
28 mars 2018 @ 12:29
Vous ma très chère Mary, vous n’êtes pas loin loin loin derrière, mais loin loin loin en dessous.