Parution de ce livre « Les Arenberg. le Gotha à l’heure des nations 1820-1919 » par Bertrand Goujon. En voici le descriptif : « Maison souveraine du Saint-Empire dont les différentes branches s’établissent en Belgique, en Allemagne, en France et en Autriche, la famille Arenberg est un observatoire du gotha au XIXe siècle. Confrontée à la fragilisation de la propriété foncière, aux concurrences bourgeoises, aux défis de la sécularisation et à la démocratisation de la vie politique, l’aristocratie doit de toute urgence réinventer ses modèles économiques, idéologiques et socioculturels. Elle engage ainsi de nouvelles stratégies qui s’inscrivent dans des contextes nationaux et régionaux supposant une adaptation permanente.
La dimension transnationale de cette histoire exemplaire est particulièrement cruciale, car les Arenberg attestent une maîtrise singulière et précoce de l’espace et du temps qui, sans être dénuée d’ambiguïtés et au risque de susciter des crispations, est le gage pour cette grande famille européenne d’une perpétuation de sa position élitaire au fil d’un long XIXe siècle en tout point révolutionnaire ».
« Les Arenberg. Le Gotha à l’heure des nations 1820-1919 », Bertrand Goujon, PUF, 2017
Damien B.
20 février 2017 @ 07:44
Les Arenberg étaient très liés à Bruxelles. Ils possédaient notamment l’immense hôtel particulier connu aujourd’hui sous le nom de palais d’Egmont qu’ils vendirent en 1918 à l’État belge.
Cette famille était assez liée à la famille royale belge.
Ce livre me paraît fort intéressant !
Un petit Belge
20 février 2017 @ 16:09
La famille royale belge a ensuite pris ses distances avec les Arenberg autour desquels il y a eu polémique durant la première guerre mondiale. Concernant leur palais, ont-ils vraiment eu le choix en 1918?
J’ignore s’il existe encore des Arenberg aujourd’hui en Belgique. Leur crypte est toujours à Enghien (province du Hainaut) mais je ne sais pas s’ils s’y font encore inhumer.
Quelqu’un sait-il qui est la dame de la couverture?
framboiz 07
20 février 2017 @ 10:58
Reste -t-il des Arenberg en France , actuellement ?
AnneLise
20 février 2017 @ 16:11
A Menetou-Salon dans le Cher.
Gérard
20 février 2017 @ 21:11
Il y a Pierre (et sa famille) le chef de la branche française et représentant du titre ducal français. Il est bien connu des médias et vit comme il sied à un duc et prince.
Nathetvoila
20 février 2017 @ 11:26
Ne devrait-on pas dire plutôt les d’Arenberg ou le fait que ce soit une famille étrangère, la règle française ne s’impose pas ?
Damien B.
20 février 2017 @ 12:55
On dit bien les Arenberg.
alienor
20 février 2017 @ 22:48
Merci de m’expliquer car ceci contredit pleinement ce qui m’a été enseigné et toujours pratiqué…
Le nom propre est polysyllabique et il commence par une voyelle ou par un h dit muet. La particule est conservée dans tous les cas : d’Ornano, d’Aubigné, d’Indy, d’Estrée, d’Harcourt.
Arenberg correspond bien à cette règle…
Le nom propre commence par une consonne ou par un h dit aspiré. Le nom propre a plus d’une syllabe. On écrit et dit alors si le nom n’est pas précédé d’un autre terme pour le préciser : Vigny, Sévigné, Turenne, Richelieu, Habsbourg. .
Royauté-News
22 février 2017 @ 19:56
Pour les noms, cela varie selon les cas. Il existe des règles, qui comportent des exceptions… Le titre du livre est exact.
Robespierre
20 février 2017 @ 11:52
Je pense que le dernier paragraphe de cette rubrique aurait pu être écrit d’une façon plus simple. Et sans cette phrase à la Proust, qui aurait pu être coupée en deux.
AnneLise
20 février 2017 @ 16:10
Voire en trois !
Caroline
20 février 2017 @ 23:45
Robespierre,
J’ai bien souri à la lecture de votre commentaire!
Existet-il une descendance chez les Arenberg? Au Luxembourg chez la tante du duc du Luxembourg si je ne me trompe pas?
COLETTE C.
20 février 2017 @ 15:42
J’achèterai ce livre qui doit être passionnant. Merci.
COLETTE C.
20 février 2017 @ 15:44
Qui peut me dire quelle est la personne sur la couverture de ce livre. Merci.
Gérard
20 février 2017 @ 21:14
Le livre est sans doute de grand intérêt mais pour le style mieux vaut Proust non ?
Gérard
23 février 2017 @ 16:21
Il s’agit sur la couverture de la princesse Eléonore Ursula d’Arenberg,
née le 19 février 1845 à Vienne, Autriche, décédée le 28 novembre 1919 à Montreux, canton de Vaud, Suisse, fille du prince et duc Ernest Engelbert d’Arenberg, et de la princesse Sophie von Auersperg, et épouse, depuis le 27 mai 1868 à Vienne, d’Engelbert, 8e prince et duc d’Arenberg, 14e duc d’Arschot, 3e duc de Meppen, 3e prince et comte de Recklinghausen, prince du Saint-Empire, grand d’Espagne de la première classe (1824-1875), fils de Prosper Louis d’Arenberg, 7e duc souverain d’Arenberg, et de la princesse Ludmilla von Lobkowicz.
Sur une médaille : http://www.ebay.fr/itm/L50-Eleonore-Ursula-Herzogin-von-Arenberg-gr-Pracht-Medaille-mit-Wappen-/182130170958
Elle fut la mère de :
Marie Ludmilla (1870-1953), épouse de Karl Alfred (1859-1906), 12e duc de Croÿ,
Sophie Aloïse (1871-1961), épouse du prince et duc Jean Baptiste d’Arenberg (1850-1914
Engelbert, 9e duc d’Arenberg (1872-1949), époux de la princesse Hedwige de Ligne (1877-1938),
Marie-Salvatrix (1874-1956), épouse du prince Stefan de Cröy-Solre (1872-1932),
Charles-Prosper (1875-1948), époux d’Emily Willner (1885-) puis d’Anka Baric (1893-1981).
Gérard
23 février 2017 @ 17:29
Le chef de la branche aînée de cette famille est Léopold, 13e duc d’Arenberg, 19e duc d’Aerschot, etc., né en 1956 à Tervuren, qui a épousé en 1995 à Pully, canton de Vaud, Suisse et à Funchal, Madère, la comtesse Isabel zu Stolberg-Stolberg, née en 1963 à Aix-la-Chapelle, fille du comte Wilhelm et de la princesse Irene von Isenburg.
Il est le fils de Jean, 12e duc d’Arenberg, 18e duc d’Aerscot, etc., reconnu sous le titre de duc d’Arenberg en Belgique le 16 décembre 1993, né à La Haye en 1921 et mort à Lausanne en 2011, et de la princesse Sophie de Bavière née en 1935, dernier enfant du kronprinz Ruprecht.
Il a trois enfants : Natasha, née à Bruxelles en 1996, Philippe-Léopold, né à Lausanne en 1999 et Alexandre né à Lausanne en 2001.
PB
15 novembre 2017 @ 18:04
A noter que la comtesse Isabel-Juliane Helene Theres Maria Annunciata zu
Stolberg-Stolberg appartient à la noblesse des Pays-Bas, suivant l’incorporation de son père (1927-2011) dans la noblesse néerlandaise en 1980, lui habitant dans le château de Puth à Limbourg néerlandais; ce château venait dans la famille zu Stolberg par mariage avec la néerlandaise Marie Antoinette Frédérique Pauline Hubertine comtesse de Marchant d’Ansembourg (1847-1922). Isabel zu Stolberg-Stolberg a fait ses études de marketing à Bruxelles.