L’aristocratie n’est pas une classe sociale mais l’objet de tous les fantasmes. Mais que signifie être aristocrate en 2013? Valentine de Ganay dont la mère est Marie-Madeleine de Noailles de Mouchy de Poix, appartient à l’une de ces familles dont les noms sont mêlés à l’histoire de France et dont les codes sont inscrits dans l’ADN de chaque membre. Dès lors, comment vivre avec cet héritage ? « Aristo » est une tentative de sociologie subjective qui explore la sensation d’inconfort au sein du clan comme au-dehors. Née en 1962, Valentine de Ganay se consacre corps et âme au parc du château familial près de Milly-la-Forêt et fait ici ses premiers pas d’écrivain.
« Aristo », Valentine de Ganay, Editions Jean-Claude Lattès, 2013, 275 p.
Valeska
9 avril 2013 @ 07:47
J’aime le titre de ce livre dont l’intelligence première réside dans…Le point d’interrogation…Bien pensé et bien trouvé.
flabemont8
10 avril 2013 @ 11:07
J’aurais évidemment préféré les aristo…chats !!
Valeska
11 avril 2013 @ 09:33
…Evidemment,moi aussi,chère flabemont8!! ;)…D’autant plus que sur ceux-là,de critiques possibles,il n’y a pas!! ;)
Très amicalement à vous.
Freya
9 avril 2013 @ 10:20
C’est un peu malheureux d’avoir intitulé son livre « Aristo » lorsqu’on appartient à la noblesse, et que l’on prétend maitriser la culture classique. L’aristocratie n’est en aucun cas la noblesse, bien que l’on confonde souvent les deux termes. L’aristocratie signifie « le pouvoir aux meilleurs », aristos étant « le meilleur ». Certes, en monarchie, les nobles étaient considérés comme les meilleurs, d’où l’aristocratie du clergé (évêques etc), formé par les fils de grandes familles. Néanmoins, aujourd’hui, dans notre société, l’aristocratie serait tout de même plus formée par les grands industriels et banquiers. Il aurait peut-être été plus judicieux d’intituler le livre « Noble » ou quelque chose de ce genre. Mme de Ganay me semble surfer sur la vague bobo-socio destinée au grand public.
Jean Pierre
9 avril 2013 @ 16:54
et encore il ne s’agit que du cas français !
Martine Rose
9 avril 2013 @ 19:44
Les titres sont parfois (souvent…) choisis par les éditeurs et les pauvres auteurs n’ont que le droit de se taire. Je ne sais pas si c’est le cas pour le présent livre mais je ne serais pas surprise que ce soit le choix de l’éditeur, pensant qu’il serait plus « vendeur ».
aubert
10 avril 2013 @ 11:26
En effet Freya aristocratie et noblesse ne sont pas obligatoirement synonyme.
Ce qui choque, quand on est Noailles, c’est d’ajouter à cet illustre patronyme celui de la branche cadette. Si l’on y tient c’est sous la forme » Noailles, des ducs de Mouchy ». Poix est superflu.
Aligner trois patronymes fait fausse noblesse!!
lola
9 avril 2013 @ 10:56
Je me vois bien en duchesse de quelque chose; voir même impératrice :D
Caroline
9 avril 2013 @ 22:28
Lola,loool!comme ma belle-mère éduquée à la prusse!
Valeska
10 avril 2013 @ 08:28
Hihi,chère Lola et Caroline…Le titre de « Marquise »,c’est joli et ça en jette!! :)…L’une de nos amies ici l’a bien compris…Amitiés à elle au passage,et excellente journée à vous trois!!
Esquiline
9 avril 2013 @ 17:10
L’acquis ne s’inscrit pas dans L’ADN, permettez à une scientifique de rectifier!
Une chienne savante ne donne pas de chiots savants, l’apprentissage ne crée pas de gènes, ne modifie pas le patrimoine génétique. Un chiot pourra devenir savant par imitation, pas par hérédité.
Trianon
10 avril 2013 @ 18:41
comparaison un peu hasardeuse et contestable…
Valeska
11 avril 2013 @ 09:36
La Science et le bon sens,il n’y a que ça de vrai,chère Esquiline!…
Parole de superstitieuse,mais qui pourtant,pense comme vous à fond!(comme quoi,on peut être aussi un étrange mélange de deux genres parfaitement opposés! ;))
Bien cordialement à vous!
Arielle
10 avril 2013 @ 14:28
Ce livre vaut-il quelque chose ? Ou bien n’est-il que platement anecdotique ?
Perseigne3
11 avril 2013 @ 15:45
La quatrieme de couverture indique qu’il s’agit de sociologie subjective …. le projet du livre est, me semble-t-il, de répondre à la questions suivante : comment les autres me voient-ils en tant qu’aristo ? c’est le récit d’une expérience humaine
pour ma part j’ai bien aimé ce livre plein d’humour dont le style est aussi vif qu’acéré jamais ni ennuyeux ni pompeux. Il y a quelque chose de Colette dans cet ouvrage.
Renée
17 avril 2013 @ 17:21
J’espère que ce livre sera moins stupide que le film du même nom de Charlotte de T