Le dressage des tables pour les banquets royaux ne doit rien au hasard. A Buckingham, Windsor, Laeken ou Amalienborg, tout est scrupuleusement mesuré au millimètre près.
Cet ouvrage de Paul Nicoli qui se passionne pour l’art de la table, vous ferez rêver de ces tables éphémères garnies de vaisselle venant des quatre coins du monde.
C’est le photographe Guillaume de Laubier qui immortalise ces différentes scènes.
« Un art éphémère », Paul Nicoli, Editions du Regard, 2016, 200 pages et 150 illustrations
Muscate-Valeska de Lisabé
11 février 2017 @ 08:59
« Je n’aime que les magnificences qui durent »,disait Colette.
Les arts de la table sont trop éphémères pour moi…c’est ingrat.
Leonor
11 février 2017 @ 09:19
J’adore la belle vaisselle, les couverts anciens , les nappes anciennes. Disons que j’ai la chance d’en avoir un peu, soit de famille, soit brocanté. Mais le problème, c’est qu’il faut entreposer tout ça, et si possible le laisser accessible. Or, je n’ai pas un château, môa … ;-(
framboiz 07
11 février 2017 @ 11:11
Vive le pique-nique ! J’ai les mêmes problèmes que Vous, Léonor !
Danielle
11 février 2017 @ 11:28
Un ouvrage qui satisfera plusieurs d’entre nous.
Comme dit Leonor, il faut de la place pour entreposer tous ces objets et comme on ne s’en lasse pas, la tentation d’acheter doit être freinée…
l'Alsacienne
11 février 2017 @ 11:52
Comme Leonor et Framboiz 07, j’aime les arts de la table. J’apprécie le dressage d’une table : vaisselle, verrerie, nappe, serviettes (en tissu). J’aime également débarrasser la table et faire la vaisselle.
Hélas, non seulement les arts de la table changent, mais se perdent tout simplement.
Que de cristalleries, verreries, fabriques de porcelaine, de faïence ont disparu ou ont du mal à s’en sortir. Heureusement, il reste encore de beaux fleurons, classés Entreprise du Patrimoine Vivant. Dans l’est, je pense aux maisons Beauvillé, Le Jacquard Français, Garnier-Thiebault etc…. sans oublier les prestigieuses cristalleries.
Dresser une belle table, en accord avec le menu servi, est déjà une marque du « bien recevoir ».
Muscate-Valeska de Lisabé
12 février 2017 @ 14:45
Toutes beaucoup plus courageuses et hospitalières que moi,chères amies…mais ça,je m’en doutais déjà!
;-))
Leonor
13 février 2017 @ 23:30
Mais non, mais non, Muscate. La bonne franquette, c’est super aussi. Ou offrir un p’tit café, tout simplement, quand ça se présente, c’est souvent tout aussi sympa, voire plus, qu’un dîner avec les p’tits plats dans les grands .
Claude MARON
13 février 2017 @ 13:04
Je ne fais qu’un dîner chez moi, le 2 de l’An, mais j’y accorde beaucoup d’attention ( Limoges, cristaux, argenterie, centre de table, serviettes, candélabres, etc.) Je pense que c’est la moindre des choses quand on reçoit des amis chez soi dans certaines occasions.
Leonor
13 février 2017 @ 23:32
Ah , mais la bonne franquette, ou la fortune du pot, c’est pas mal aussi. Même vraiment très bien.
De toute façon, tout est bon, tout est beau, tout est bien, quand c’est fait avec coeur.
Ghislaine
11 février 2017 @ 19:22
Leonor , rien ne sublime plus un mets que le décor dans lequel on le pose , rien ne sublime autant un vin que le verre qui lui convient . Je considère que, nous français , nous avons un art de la table qui ne peut être confondu avec aucun autre et l’excellence de nos produits méritent la beauté d’une table élégante .
J’ai une soeur de 87 ans , chaque jour son déjeuner est une fête , un régal pour les yeux et les papilles .
l'Alsacienne
12 février 2017 @ 15:56
Ghislaine,
Votre sœur a bien raison de se faire plaisir en se dressant une jolie table.
Elle a l’impression d’être invitée chez elle, et les mets n’en paraissent que meilleurs.
Leonor
13 février 2017 @ 23:38
Oui oui, c’est vrai, Ghislaine, et votre soeur est merveilleusement courageuse, une vraie leçon de discipline bénéfique.
Mais le temps disponible n’est pas extensible, et souvent , il faut faire simple, voire très simple. Auquel cas, une table nette est bien sûr la base, et peut être jolie avec des couverts simplissimes . Cela aussi peut s’apprendre très tôt dans l’enfance.
Caroline
11 février 2017 @ 22:33
J’aimerais beaucoup recevoir ce beau livre !
Ghislaine
12 février 2017 @ 18:04
Oui l’alsacienne , je suis très admirative de mon aîné qui vit seule et pourrait se laisser aller à un plat sur un coin de table mais non , elle se concocte de très bons petits menus , avec préférence pour les poissons , les services sont raffinés , elle s’octroie son verre de Bordeaux tous les jours et change de crus régulièrement .
Elle sort encore , au théâtre , dans les festivités de sa jolie petite ville balnéaire du Sud Ouest .
Je ne suis pas certaine d’être ainsi à son âge .
Je ne dois pas l’appeler vers les 17 H car c’est le sacro-saint thé avec petites douceurs.
Parfois elle a des amis qui l’accompagnent .
C’est plaisant de voir nos aînés être ainsi .
Leonor
13 février 2017 @ 23:39
Bravo à elle, Ghislaine. Je ne suis pas certaine d’en faire autant ….
Cosmo
12 février 2017 @ 19:38
Une belle table est un plaisir des yeux préparant admirablement celui des papilles. Et on peut avoir une belle table tous les jours…et une table somptueuse de temps en temps, quand on a ce qu’il faut dans les placards. Je me souviens que dans la maison de mes parents, attenante à la salle-à-manger, il y avait une pièce de bonne dimension qui servait à ranger la vaisselle.
Leonor
13 février 2017 @ 23:52
Veinards, vos parents, Cosmo.
Vous savez comment j’ai appris à manger » comme il faut » ?
Seule; délibérément. Avec une glace posée devant moi. Et un livre de » savoir-vivre » à côté de moi. Ca m’a pris quelque temps ….
Mes parents étaient gens honnêtes , travailleurs, attentifs à l’éducation de leurs enfants. Les valeurs de morale, d’honnêteté, d’étude et de travail n’étaient pas de vains mots. Nous avons tous été poussés aux études, études musicales y compris. Il y avait piano, flûte et violon à la maison.
Mais les codes – j’ai bien dit » les codes » de la bourgeoisie nous étaient inconnus.
Car je tiens que » bonne éducation » et » codes « , ce n’est pas du tout pareil.
Différence que j’ai explicitée à mes fils :
» Ce truc-là ( exemple etc) , c’est un code, ce n’est pas une valeur .Il y a des gens qui possèdent ce(s) code(s) , mais qui n’ont pas de valeurs .
« Alors, vous, vous êtes priés-sommés de mettre en oeuvre les valeurs xxxx. Quant aux codes, vous les apprenez comme tels, comme ça vous les connaissez et savez en user. Mais vous els utilisez ou vous ne els utilisez pas, selon l’environnement dans lequel vous vous trouvez, et selon votre propre choix. »
En vertu de quoi, les fistons encore jeunots, un jour priés, en vacances, d’aller apprendre à jouer au bridge avec leur grand-mère ( paternelle) , m’ont défiée :
» – Tu veux vraiment qu’on aille jouer au bridge avec Mamy ?
» – Oui. Fissa. Exécution.
» – OK. Tu l’auras voulu. »
On pouvait s’attendre au pire.
Ils passèrent un deal avec leur grand-mère .
On les retrouva en train de lui apprendre à jouer au strip poker.
Carole 007
13 février 2017 @ 16:17
J’y attache beaucoup d’importance, que je reçoive ou non, que mon mari soit présent ou pas, jolis verres, argenterie, fleurs.
Il y a toujours des bougies, et je suis sensible aux luminaires de la pièce qui doivent être discrets et produirent une jolie lumiere douce.
Ma place à table est aussi étudiée pour que j’ai la vue sur un bel objet.
Bref, une vraie chochotte.
Leonor
13 février 2017 @ 23:54
Euh….. Un jour, j’ai offert un coquetier à mon mari.
C’était après une sévère empoignade conjugale.
Il comprit le message . :-))