Pour ses confidents, il est bien au contraire un stratège qui, toute sa vie durant, œuvrera dans un seul but : l’indépendance de son pays, quels que soient les moyens employés et les interlocuteurs avec lesquels il devait frayer.
Nonchalant et brillant, il échappe à toute tentative de le comprendre comme de l’utiliser puisqu’il n’hésitera pas à se rapprocher successivement des Français, des Japonais, puis un temps, d’Hô Chi Minh.
Daniel Grandclément, intime du fils de Bao Daï et fort de sources familiales en partie inédites, livre ici la première biographie, écrite d’une plume fluide, de ce personnage au double visage, empereur du Vietnam de 1926 à 1945, avant de revenir au pouvoir sous la protection de la France de 1949 à 1955″.
« Bao Daï. Le dernier empereur du Vietnam », Daniel Grandclément, Perrin, 2025, 384 p.
19 février 2025 @ 09:01
Ce livre semble très intéressant, effectivement ce souverain, comme tant d’autres dans la tourmente, avait une personnalité et des convictions plus complexes que la presse consacrée aux royautés, assimilées au people et au glamour après la guerre, ne pouvait ou ne voulait saisir.
19 février 2025 @ 09:36
Cet article donne envie d’essayer de mieux connaître cet autre ‘dernier empereur’.
19 février 2025 @ 09:56
C’est à l’ambassade du Zaïre que Monique Baudot, une Française originaire de Pont-à-Mousson, chargée du service de presse, avait rencontré l’empereur Bảo Đại du Vietnam, en 1969. Elle avait 23 ans, lui 56. Ils se marièrent à Paris à la mairie du XVIe arrondissement. Appelée princesse Monique ou princesse Vinh Thuy (nom de naissance et civil de son époux), elle est à l’origine de la conversion de l’empereur Bao Dai au catholicisme, en 1988. Il fut baptisé à l’église Saint Pierre de Chaillot sous le prénom de Jean-Robert. L’ancien empereur est mort en 1997 à Paris. La princesse Vinh Thuy se fera, alors, appeler l’impératrice Thai Phuong. Très pieuse, elle vénérait la Couronne d’épines, les vendredis, à Notre-Dame de Paris. Elle est décédée en 2021.
19 février 2025 @ 10:02
Soigné à l’hôpital du Val-de Grâce, il y mourut en 1997 et repose au cimetière de Passy.
Sa dernière épouse, une normande, le fit se convertir au catholicisme et fit dire une messe à sa mémoire chaque année à Saint-Louis des Invalides jusqu’à sa propre mort en 2021.
D’après une source familiale, le Vietnam communiste fit envoyer une gerbe de fleurs lors de ses funérailles.
Certainement intéressant si l’auteur, proche comme il est dit de la famille de Bao Daï; réussit à déméler le vrai du faux et dresse un portrait le plus réel possible de cette personnalité extêmement complexe.
Amicalement à tous du Sud-Est, pas très ensoleillé mais qui embaume le mimosa.
19 février 2025 @ 10:39
Ses descendants vivent en région parisienne, dans la plus grande simplicité.
19 février 2025 @ 12:23
J’ai eu le plaisir et l’honneur de connaître la princesse Phương Mai, fille de l’empereur Bao Daï, et son époux, Pietro Badoglio, 2nd duc d’Assis-Abbeba.
Outre sa distinction et sa beauté, le couple avait une grande intelligence et un véritable sens de l’humour. Ils m’avaient raconté combien leurs noms respectifs posaient problème à la traversée des frontières.
19 février 2025 @ 13:36
Si j’ai bien compris il collectionnait les épouses.
19 février 2025 @ 13:50
Il a eu 2 épouse / 2 mariages, et un enfant d’une longue relation avec une française.
19 février 2025 @ 21:13
Fiches wikipédia de la famille , très intéressantes, (Surtout celle de Nam Phong , épouse , qui permet de voir comment on vivait au » Vietnam « , alors ) je n’ai pas encore tout lu !
Livre ,qui doit être intéressant !