Sortie de ce livre pas comme les autres intitulé « Bérézina. En side-car avec Napoléon », des fulgurances littéraires sur fond d’histoire et d’autodérision, un grand texte sur la retraite de Russie, Napoléon, l’hiver, l’aventure, l’amitié et « la vie qui ne suffit pas ». En voici le descriptif : « En octobre 1812, littéralement piégé dans Moscou en flammes, Napoléon replie la Grande Armée vers la France. Commence la retraite de Russie, l’une des plus tragiques épopées de l’histoire humaine. La retraite est une course à la mort, une marche des fous, une échappée d’enfer.
Deux cents ans plus tard, je décide de répéter l’itinéraire de l’armée agonisante, de ces cavaliers désarçonnés, de ces fantassins squelettiques, de ces hommes à plumets qui avaient préjugé de l’invincibilité de l’Aigle. Le géographe Cédric Gras, le photographe Thomas Goisque et deux amis russes, Vassili et Vitaly, sont de la partie. Pour l’aventure, nous enfourchons des side-cars soviétiques de marque Oural. Au long de quatre mille kilomètres, en plein hiver, nous allons dérouler le fil de la mémoire entre Moscou et Paris où l’Empereur arrivera le 15 XII 1812, laissant derrière lui son armée en lambeaux. Le jour, les mains luisantes de cambouis, nous lisons les Mémoires du général de Caulaincourt. Le soir, nous nous assommons de vodka pour éloigner les fantômes.
Napoléon était-il un antéchrist qui précipita l’Europe dans l’abîme ou bien un visionnaire génial dont le seul tort fut de croire qu’il suffisait de vouloir pour triompher et que les contingences se pliaient toujours aux rêves?
Mais très vite, nous devons abandonner ces questions méta- physiques car un cylindre vient de rendre l’âme, la nuit tombe sur la Biélorussie et trois foutus camions polonais sont déjà en travers de la route. » (Merci à Anne P.)
« Bérézina. En side-car avec Napoléon », Sylvain Tesson, Editions Guérin, 2015, 400 p.
Caroline
9 janvier 2015 @ 11:56
Avis aux collectionneurs de livres sur Napoleon 1er!
HRC
9 janvier 2015 @ 22:45
non, Caroline, ceux qui ont déjà lu Sylvain Tesson, et qui vont se précipiter, comme moi.
Marie Paule Barco Florit
9 janvier 2015 @ 13:31
Dilemme !
J’aime beaucoup l’écriture de Sylvain Tesson, mais … je n’apprécie pas Napoléon !
aubert
9 janvier 2015 @ 14:44
Sylvain Tesson délire autant que son père qui, lui, a l’excuse de l’âge.
HRC
10 janvier 2015 @ 09:14
Sylvain Tesson me fait un peu penser… à Antoine Blondin. Dans l’envie de s’amuser !
Haut-Landaise
9 janvier 2015 @ 18:32
Souvenir d’un poème de Victor Hugo appris à l’école primaire.Cette tranche d’histoire fait froid dans le dos. Une retraite réussie vaut mieux qu’une retraite de Russie.
JAusten
9 janvier 2015 @ 19:39
plein de petites idées à poser sous le sapin de noël de Zeugma en ce moment :)
Lina
9 janvier 2015 @ 23:58
Merci, ça me donne très envie de le lire!
agnes
4 juillet 2015 @ 07:46
Je suis en train de le lire, c’est top, j’adore cet auteur que je découvre.
Ce livre est au programme du Bac de l’année prochaine, je ne sais pas si c’est que pour Moscou, ou la France aussi.
Juliette
4 juillet 2015 @ 08:13
A quel niveau (1ère, Tale?) et dans quelle section (L, S?) du Baccalauréat?
agnes
4 juillet 2015 @ 08:53
mon fils va en section ES et a ce livre dans sa liste.
Il est aussi dans la liste des futurs seconde du lycée de Moscou.
agnes
4 juillet 2015 @ 08:57
je viens de regarder, toutes les 1eres de Moscou l’ont dans leur liste.