Entre autres joyaux composant sa corbeille de mariage, il lui offre un bandeau de diamants d’une étonnante modernité, le Triple Soleil.
Après l’effondrement du régime tsariste en 1917, le couple princier doit fuir la Russie et s’exiler en France. Félix Youssoupoff a fait cacher sa collection de bijoux sous un des escaliers de son palais moscovite.
En 1925, il découvrira dans la presse une photographie des bolcheviks occupés à démanteler ce trésor. Le diadème Triple Soleil, encore intact, se trouve au centre de la table.
La scène illustre le contraste fascinant entre la splendeur des bijoux de haute joaillerie et leur destin commun : le plus souvent, ils disparaissent dans des conditions tragiques.
Véritables attributs du pouvoir, ils sont indissociables des soubresauts de l’histoire et des turpitudes des grands.
À partir des archives de la maison Chaumet, Laurence Cossé fait revivre des figures brillantes de l’Empire à nos jours dans un jeu de récits aussi documentés que romanesques ».
« Briller », Laurence Cossé, Gallimard, 2025, 352 p.
6 janvier 2025 @ 03:51
si je le trouve je l achete
6 janvier 2025 @ 05:36
Tentant, superbe bijou en couverture !
6 janvier 2025 @ 08:40
Je me demande si ces Youssoupoff ont vécu chichement en France ou s’ils avaient pu partir avec un certain viatique. Dommage qu’ils n’aient pas emmené ces bijoux, car ils savaient que leur départ était sans retour.
En tout cas je sais que le prince n’a pas dû comme certains de ses compatriotes faire le chauffeur de taxi.
6 janvier 2025 @ 08:57
Soyez sans crainte, la princesse Youssoupof avait encore de quoi briller en société.
https://www.pointdevue.fr/histoire/histoire-du-monde/felix-youssoupov-le-prince-exile
6 janvier 2025 @ 09:15
Merci Cara, les années après Raspoutine m’ont intéressé.
6 janvier 2025 @ 12:08
André de Fouquières écrivait : « On citait l’exemple des Russes, brutalement contraints de gagner leur vie ; le prince Youssoupoff oubliait dans les soucis de son état de courtier en meubles anciens le rôle que le destin lui avait assigné dans une tragédie ».
Le château de Keriolet, en Bretagne, a appartenu à une descendante des Youssoupov, non ?
6 janvier 2025 @ 17:51
Ce que ne laisse pas sous entendre cet article.
6 janvier 2025 @ 18:52
Merci pour le lien très intéressant sur l’histoire de cette famille. De plus, il est joliment illustré…
6 janvier 2025 @ 19:42
Ils ont eu des difficultés financières et beaucoup même !
6 janvier 2025 @ 10:10
https://agorha.inha.fr/detail/135
je n’ai pas retrouvé l’interview du prince à la fin de sa vie et que j’avais visionné sur l’INA , mais quelques détails par ce lien et une photo qui en dit long sur la richesse de ses collections d’art
6 janvier 2025 @ 19:45
Il avait découpé vite fait avant de partir 2 toiles de maître , roulées et emportées.
Stupide d’avoir laissé les bijoux. Ils pensaient revenir en fait.
6 janvier 2025 @ 23:02
J’ ignorais que Raspoutine était tué par un prince russe !
Raspoutine était presqu’immortel !
Ce livre me plairait bien !
6 janvier 2025 @ 10:45
On disait que les Youssoupoff étaient très fortunés et la plus riche famille de Russie.
Il n’y a qu’à visiter leur palais de St Petersbourg pour deviner leur train de vie.
J’ai pu voir la photo des bolcheviques ayant découvert leur trésor étalé sur une grande table: que des merveilles…..
6 janvier 2025 @ 11:05
Très beau bijou qui attirera les acheteurs pour ce livre.
6 janvier 2025 @ 12:10
La princesse Youssoupoff était née grande duchesse !
6 janvier 2025 @ 13:06
Le problème était surtout un rapport très complexe avec l’argent…
6 janvier 2025 @ 21:41
Magnifique, je ne l’avais jamais vu. Dommage que cette pièce d’exception ait disparue.
7 janvier 2025 @ 07:56
Sur ce site, on trouve une photo de la princesse avec ce diadème, mais la photo n’est pas datée. https://russify.wordpress.com/2020/10/18/prince-russe-felix-youssoupov-boulogne-billancourt/