Parution ce 16 novembre 2017 de ce livre « Bulgari, les trésors de Rome » sous la plume de Vincent Meylan et qui compte plus de 300 illustrations. En voici le descriptif : « Il était une fois un jeune orfèvre grec qui décida de quitter Corfou pour venir tenter sa chance en Italie. Tout commence à Rome en 1881 pour Sotirio Bulgari. Au cours de ses premières années dans la Cité Éternelle, le jeune Grec va surtout travailler l’argent et l’or. Il vend l’après-midi à de riches touristes ce qu’il a créé le matin même.
Son second fils, Giorgio, est à l’origine du fabuleux développement de Bulgari en haute joaillerie. Son extraordinaire amitié avec Dorothy di Frasso, l’une des femmes les plus célèbres de la première moitié du xxe siècle, lui ouvre les portes de la haute société et de Hollywood.
Dorothy a épousé un aristocrate romain. Elle sera la maîtresse de Gary Cooper et la meilleure amie de Marlene Dietrich. À Rome, elle donne les fêtes les plus fabuleuses dans la Villa Madama, dessinée par Raphaël. Sa nièce, Mary, épousera le producteur de Quo Vadis et Ben Hur, deux films qui marquent la renaissance de Cinecittà et le début de l’ère des péplums.
Audrey Hepburn, Tyrone Power, Kirk Douglas et bien sûr, Richard Burton et Elizabeth Taylor franchissent à leur tour le seuil de la boutique Bulgari. Le gotha n’est pas en reste avec les maisons royales d’Espagne, d’Italie, de Grèce, les princes Torlonia, Colonna, Pallavicini…
Andy Warhol, Barbara Hutton, Frank Sinatra et nombre de milliardaires américains succombent à leur tour au charme des créations de Bulgari. Et la légende se poursuit à Rome et dans le monde depuis près de 150 ans.
Dans ce quatrième volume de la saga des joailliers européens entreprise il y a six ans (Boucheron, Van Cleef & Arpels, Mellerio), Vincent Meylan explore les secrets et dévoile les trésors du plus grand joaillier italien. Pendant deux ans, il a rencontré les membres de la famille Bulgari et les clients les plus discrets. Il a exploré les archives et poussé les portes des palais de Rome. »
« Bulgari, les trésors de Rome », Vincent Meylan, Télémaque, 2017, 352 p, 29 €
framboiz 07
14 novembre 2017 @ 05:38
Bulgari , Burton disait que c’était le seul mot italien connu par Liz Taylor !
Très belle idée de Vincent Meylan, cette saga des joailliers européens , même si Bulgari n’est pas mon préféré …
Muscate-Valeska de Lisabé
14 novembre 2017 @ 15:13
Coucou Framboiz…il disait aussi qu’il avait appris la bière à Liz,et qu’elle lui avait appris Bulgari…;-))
Sylvie-Laure
14 novembre 2017 @ 06:26
A s’y méprendre, le mannequin ici photographié est le sosie de Silvia Sommerlath, à l’exception notable, que la belle hotesse des JO de Munich n’a jamais maquillé ses yeux à l’orientale.
Cette légende de Bulgari parue sous la plume de Vincent Meylan devrait plaire à bien du monde, une excellente idée pour faire un présent pour les fêtes.
jane
14 novembre 2017 @ 13:16
C’est Claudia Cardinale !
bianca
14 novembre 2017 @ 13:20
Il me semblait bien aussi…
framboiz 07
14 novembre 2017 @ 13:43
Je lui trouvais un air de BB et de CC , Claudia Cardinale …
Muscate-Valeska de Lisabé
14 novembre 2017 @ 15:15
Sylvie-Laure,vous n’aviez pas reconnue Claudia Cardinale?
Marcel
14 novembre 2017 @ 07:00
Bulgari est une société italienne fondée en 1884 par l’orfèvre grec Sotírios Voúlgaris, active dans le domaine du luxe, principalement de la bijouterie, mais également de l’horlogerie, des parfums et des accessoires haut de gamme. Elle appartient depuis 2011 au groupe français LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton.
En 2015, la société était le troisième joaillier du monde, précédée de Cartier (n°1), et Tiffany.3
Le nom de la marque provient du nom de famille du fondateur grec de l’entreprise, Sotírios Voúlgaris (1857–1932). En grec, il s’écrit : Σωτήριος Βούλγαρης et se prononce grecque : |soˈtirjos ˈvulɣaris], italianisé en Sotirio Bulgari.
Sotírios Voúlgaris était un orfèvre grec originaire de Paramythiá, un village de la région d’Épire (Empire ottoman) où il y a ouvert sa première boutique toujours visible de nos jours. En 1877, il part à Corfou puis Naples. En 1881, il arrive à Rome et ouvre plusieurs boutiques d’orfèvrerie et d’antiquité dont une en 1884, dans le quartier de Via Sistina4.
En 1905, la boutique de Via Sistina est remplacée par l’actuel magasin amiral au 10 Via Condotti, devenu depuis « monument historique ». Sotírios Voúlgaris l’ouvre avec l’aide de ses deux fils : Costantino (1889–1973) et Giorgio (1890–1966)5. À cette époque, la boutique s’appelle « Old Curiosity Shop » dans le but d’attirer une clientèle anglo-saxonne venue des États-Unis ou de Grande-Bretagne.
Ce n’est qu’après 1910 qu’il commence à se spécialiser dans la joaillerie avec des créations inspirées par l’école parisienne ou américaine.
En 1932 ses fils reprennent la direction de l’entreprise. Sotírios Voúlgaris meurt en 1934. La même année, ils agrandissent la boutique de Via Condotti. Elle est inaugurée le 9 avril 1934.
Avec l’installation des studios de Cinecitta à Rome, la boutique romaine voit alors défiler des personnalités du 7e art : Elizabeth Taylor, Marlene Dietrich, Clark Gable, Gary Cooper, Audrey Hepburn, Sophia Loren, Romy Schneider ou Gina Lollobrigida. Les années 70-00 : l’expansion internationale et la diversification de l’activité de Bulgari
Bulgari a ouvert ses premières boutiques à New York, Paris, Genève et Monte-Carlo dans les années 1970. Pendant plusieurs années, l’entreprise a conservé un showroom à l’hôtel Pierre à New-York.
En 1984, les petits fils de Sotirio, Paolo et Nicola Bulgari ont été nommés Président et Vice-Président de l’entreprise et son neveu Francesco Trapani a été désigné Directeur Géneral. Le projet de Trapani de diversifier l’entreprise a débuté dans les années 1990 avec la sortie d’une ligne de parfums Bvlgari marquant ainsi l’entrée du Groupe sur le marché des parfums haut de gamme. En 1993, le premier parfum baptisé « Eau parfumée au Thé Vert » est lancé. Cette fragrance révolutionnera alors le secteur grâce à ses notes asiatiques encore jamais exploitées. Durant le mandat de Trapani, l’entreprise s’est imposée en tant que marque de luxe reconnue dans le monde entier.
En 1995, l’entreprise entre à la bourse italienne. Elle a vu ses revenus augmenter de 150% entre 1997 et 2003.
En 1997, Bulgari lance sa première collection de foulards en soie haut de gamme, et l’année suivante les premiers articles en cuir et les lunettes apparaissent au catalogue de la marque italienne.
En 2000, le groupe acquiert Daniel Roth SA et Gérald Genta SA, prestigieux fabricants de montres suisses.
En 2001, Bulgari et Mariott International annoncent la création d’une société en participation : Bulgari Hotels & Resorts. Cette société ouvrira un nombre limité d’hôtels dans des villes de passage, et des villes touristiques à travers le monde. L’hôtel Bvlgari de Milan ouvre ses portes en 2004, et celui de Bali en 2006. En 2011, Bulgari Bali a été élu par les lecteurs du magazine Smart Travel Asia magazine à la deuxième place du classement des meilleurs lieux d’hébergement en Asie.
Du 10 décembre 2010 au 12 janvier 2011, une exposition au Grand Palais a retracé les 125 ans d’existence de la maison. Les années 2010 : l’acquisition de Bulgari par LVMH
Le 7 mars 2011, le groupe LVMH annonce avoir acquis 51 % du capital du groupe et envisage de procéder à une Offre publique d’achat amicale. Dans la journée, l’action prend près de 60 % à la bourse de Milan. La part de LVMH monte finalement à 98,09 % en septembre de la même année18. En février 2012, la famille Bulgari revend des parts de LVMH pour 236,7 millions d’euros. L’ancien directeur de Bulgari intègre le pôle « montres et joaillerie » du groupe, tandis que l’ancien directeur de Fendi, issu du pôle « Mode et maroquinerie », prend la direction du joaillier italien. LVMH, propriétaire pour finalement 3,7 milliards d’euros au total, appuie le développement de la marque : celui-ci augmente les investissements publicitaires, crée une centrale d’achat pour toutes les marques de joaillerie du groupe, et annonce alors vouloir installer la marque italienne sur la place Vendôme dès 2015, en remplacement du joaillier Buccellati. En 2012, Bvlgari compte, dans le monde 180 points de vente en propre : le développement international est accéléré, ainsi que le rachat des franchises de la marque.
Les bijoux dessinés au début des années 1920-30 s’inscrivent dans le style art déco avec des formes épurées et une stylisation géométrique, toujours alliés à l’utilisation du platine. Les années 1930 sont marquées par des créations plus imposantes avec des motifs en diamants de tailles variables combinés à une pierre de couleur : saphir, émeraude ou rubis. Certaines parures étaient « convertibles » et pouvaient être portés aussi bien en collier qu’en bracelet, de même, les broches pouvaient être transformées en pendentif
Contrainte par les restrictions liées à la seconde guerre mondiale, la maison Bulgari échange le platine serti de diamants pour de l’or utilisé avec un plus petit nombre de pierres. Le design devient plus doux et d’inspiration naturelle. Bulgari s’éloigne ainsi des règles strictes de l ‘école française et crée un style unique inspiré par le classicisme gréco-romain, la renaissance italienne et l’école romaine d’orfèvrerie du XIXe siècle.
Le boom économique d’après-guerre a permis le retour de créations en métal blanc serti de pierre précieuses et notamment de diamants. À la fin des années 50, Bulgari préfère au design pointu des formes plus douces. Par ailleurs, l’utilisation des cabochons de grandes tailles se généralise et devient sa marque de fabrique. Le style Bulgari s’affirme également par ses formes en or structurées, symétriques et compactes et le résultat coloré de ses associations multiples de pierres précieuses.
Les créations des années 70 se distinguent par leur diversité. Elles s’inspirent des feux d’artifices, de l’art oriental avec notamment l’utilisation de motifs serpents, ou bien encore du pop-art avec la collection « stars and stripes » saluée par Andy Warhol. À cette époque l’or jaune figure parmi les matériaux privilégiés et l’utilisation d’éléments ovales sertis de cabochons entourés d’or et de diamants devient la marque de fabrique de Bulgari, ainsi que l’épaisse chaine en or.
Les années 80 se caractérisent par les volumes, les couleurs vives, les formes simples et les motifs décoratifs stylisés. Dans les années 90, l’utilisation de l’or jaune subsiste mais le style Bulgari est moins structuré.
La filiale suisse de la société, Bulgari Haute Horlogerie SA, est chargée de la production des montres Bulgari. Elle a été fondée en 1980 et est basée à Neuchâtel. Bulgari Haute Horlogerie SA emploie près de 500 personnes. Bulgari développe ses propres calibres et ses propres pièces alliant des mécanismes les plus complexes aux calibres classiques. La collection de montres Bulgari comprend les lignes suivantes : Bulgari-Bulgari, Sotirio-Bulgari, Assioma, Astrale, Serpenti, B.Zero1, Daniel Roth, Rettangolo, Ergon, Diagono et Octo.
Bulgari repose sur un réseau de distribution de près de 300 boutiques, situées dans les plus prestigieux endroits commerciaux. La plus grande boutique Bulgari au monde se trouve à Tokyo dans la « Bvlgari Ginza Towers », 940 mètres carrés de surface de vente, incluant un restaurant et un bar.
Les boutiques Bulgari nord-américaines ainsi que ses distributeurs sont situés à Atlanta, Beverly Hills, Bal Harbour, Boca Raton, Bethesda – (Chevy Chase), Chicago, Costa Mesa, Dallas, Honolulu, Houston, New York, Las Vegas, Los Angeles, Mexico City, Montréal, Palm Beach, San Francisco, Short Hills, Waikiki, et Scottsdale, Arizona.
Amérique du Sud
Les boutiques Bulgari sud-américaines ainsi que ses distributeurs se situent à Lima, Bogotá, São Paulo, Margarita island et Quito.
Président de la société : Jean-Christophe Babin
Siège de la direction : Rome sur la Via Condotti et Paris au 21 boulevard de la Madeleine
Baboula .
14 novembre 2017 @ 13:29
Marcel ,vous avez omis celles de Panama City au Multi Plazza Pacific ou au Soho Mall .
JAusten
14 novembre 2017 @ 23:45
Merci Marcel
DEB
16 novembre 2017 @ 07:58
Merci pour toutes ces informations, Marcel.
Marcel
14 novembre 2017 @ 07:02
Countess di Frasso, l’héritière américaine Dorothy Taylor, dans sa jeunesse
19 décembre 2013 / Jon Ponder / 0 Commentaires
C’est l’héritière américaine Dorothy Taylor dans une série de photographies probablement prises en 1912, au moment de son mariage avec l’aviateur britannique Claude Grahame-White. Le couple a divorcé en 1916, la même année, elle a hérité d’environ 12 millions de dollars, une fortune de 250 millions de dollars aujourd’hui.
En 1923, elle épousa le comte Carlo Dentice di Frasso. Le couple a rarement passé du temps ensemble et dans les années 1930, en tant que Countess di Frasso, Dorothy vivait à Hollywood, y compris un bref séjour au Jardin d’Allah, où elle a mené une histoire d’amour avec Gary Cooper. Quelques années plus tard, elle a eu une longue liaison avec Benjamin « Bugsy » Siegel, le patron du East Coast Syndicate en Californie du Sud.
Elise
14 novembre 2017 @ 08:03
<> affirmait Richard Burton , son époux .
Elise
14 novembre 2017 @ 08:06
Le seul mot d’italien qu’Elizabeth connaisse , c’est Bvlgari !!
Alinéas
14 novembre 2017 @ 08:51
Un livre absolument à acheter pour nous faire rêver..!
Erato
14 novembre 2017 @ 10:31
Claudia Cardinale, la « dolce vita » romaine, Bulgari … un plongeon dans l’Italie des années 50.
J’ai connu, pour y avoir vecu, Rome, après cette époque, dont le charme et les illusions ont perduré des années et on ne saurait immaginer ( et c’est peut être mieux!) , de nos jours, pareil faste et pareil désinvulture de la vie.
Ceci dit je reconnais à Bulgari de créer des bijoux qui sont parfois de ouevres d’art à part entière.
Pierre-Yves
14 novembre 2017 @ 10:44
Je tiens Vincent Meylan pour un journaliste sérieux et de qualité. J’avais trouvé vraiment très intéressante sa contre-enquête sur le comte et la comtesse de Paris. Mais étant assez indifférent aux joyaux, je ne puis que regretter qu’il semble désormais se spécialiser en ce domaine.
Esquiline
14 novembre 2017 @ 13:18
Titre plutôt prétentieux et un brin ridicule.
Si les trésors de Rome se limitaient à Bulgari, Fendi, Valentino et autres, autant aller visiter Dubai!
Néanmoins très intéressante l’histoire de la famille présentée par Marcel, merci.
Corsica,
14 novembre 2017 @ 14:17
:):)…
Muscate-Valeska de Lisabé
14 novembre 2017 @ 15:16
Bien pensé, Esquiline. Vous avez raison.
Olivier Kell
15 novembre 2017 @ 16:15
Nul doute que l’ouvrage soit intéressant En revanche effectivement Titre très prétentieux
Laurent F
14 novembre 2017 @ 15:22
Ce n’est pas mon joaillier préféré
Caroline
14 novembre 2017 @ 23:00
Bravo pour le talent de Vincent Meylan pour la publication de son livre consacré aux bijoux Bulgari! Ce livre serait une bonne idée pour l’offrir à Noel.
petillante
15 novembre 2017 @ 16:38
Exact sylvie laure .Sylvia est le sosie de claudia Cardinale.Sylvia etait splendide et remarquablement brillante et polyglotte.Cela a ete un atout majeur dans la vie de Carl Gustav.Elle a sauve la royaute;a encaisse des couleuvres sans arreter de sourire surtout que ce n est pas evident quand on vit sous le regard des gens,c’est un exemple a suivre,une intelligence incroyable
Leonor :
15 novembre 2017 @ 18:19
Claudia Cardinale, la très belle …
Cosmo
17 novembre 2017 @ 21:07
Ah Angelica ! Mais où est Tancrède ?