Ce livre « La captivité et la mort de Marie-Antoinette » se lit avec beaucoup d’émotion à travers divers témoignages de personnes ayant vécu dans l’entourage de la reine pendant sa captivité. Une reine qui plongée dans l’oisiveté forcée, avait trouvé sa paix intérieure dans sa foi.
Ces récits relatent parfaitement les heures les plus sombres de la Terreur lors de la Révolution. Que dire des derniers mois de captivité de la reine, privée de ses enfants, avec des gardes dans sa chambre, espérant malgré tout un salut venu de l’extérieur, tellement tourmentée au moment du procès qu’elle en eut de violentes hémorragies qui rendaient encore plus pénibles ses apparitions au tribunal, un manque d’intimité total dans sa cellule et sa terrible détresse de quitter ce monde en y laissant ses enfants.
« La captivité et la mort de Marie-Antoinette », G. Lenotre, Perrin, 2016, 384 p.
Robespierre
10 octobre 2016 @ 06:50
J’ai trouvé ce livre il y a des années chez un bouquiniste et il était devenu très rare . Perrin a bien fait de le rééditer. G. Lenôtre avait fait des tas de recherches pour retrouver les témoignages de ceux qui avaient côtoyé la Reine pendant sa captivité, notamment la jeune fille qui s’occupait d’elle . Je ne peux que conseiller ce livre. De nombreux écrivains se sont inspirés de G. Lenôtre pour leurs romans historiques.
AnneLise
10 octobre 2016 @ 21:50
La jeune fille s’appelait Rose ou Rosalie, je crois.
Suivant vos conseils je vais acquérir ce livre
Bonne soirée
Robespierre
11 octobre 2016 @ 09:03
Elle s’appelait Rosalie et avait beaucoup de chagrin. Elle a insisté pour donner un bouillon à le Reine qui venait d’apprendre qu’elle allait être exécutée et celle-ci par gentillesse l’a accepté.
grannydc
10 octobre 2016 @ 06:51
Encore !! Il me semble qu’on en a déjà fait le tour !!!
Robespierre
10 octobre 2016 @ 12:09
Dans l’absolu, vous avez raison, mais tous ces ouvrages qui souvent sont du rabâchage trouvent leur origines dans des livres comme celui de G. Lenôtre. Alors autant aller à la source. Ici, c’est presque du reportage, et on ne peut qu’aimer Marie-Antoinette si grande dans l’adversité.
Muscate-Valeska de Lisabé
10 octobre 2016 @ 13:18
Mais oui,Grannydc,vous avez raison!…les vivants sont si peu intéressants qu’on se croit obligé d’aller déterrer les morts. ..:'((
Alain Golliot
10 octobre 2016 @ 12:43
La reine aurait du arreter d’abuser de la villageoise, cause de couperose.
Robespierre
11 octobre 2016 @ 09:04
Vous êtes abject.
AnneLise
11 octobre 2016 @ 14:03
A vous lire, on comprend que rien ne change de siècle en siècle on véhicule des horreurs, pour le simple plaisir de faire « un bon mot, » on peut anéantir des vies pas seulement physiquement mais aussi socialement.
Francois
11 octobre 2016 @ 02:04
C’est une réédition intéressante
Pénible à lire quand on aime M Antoinette
L’indicible calvaire de la Reine privée d’intimité
Peut on imaginer vraiment une telle ignominie ?
Mais Heureusement qu’on avait publié les droits de l’homme
Sinon qu’eût été son chemin de croix ?
Antinéa
11 octobre 2016 @ 21:48
Je vais acheter ce livre sur les précieux conseils de Robespierre. De plus , je suis complètement ok avec vous concernant le commentaire d’ ALAIN Golliot ! Beurkkk