Biographie de Carmen Ruiz Moragas (1898-1936) qui eut une relation sentimentale avec le roi Alphonse XIII d’Espagne d’où naquirent deux enfants Maria Teresa (1935-1965) et Leandro (1929-2016). Pour l’auteur Pilar Eyre, l’actrice Carme, Ruiz Moragas fut le grand amour du roi Alphonse XIII marié à la reine Victoria Eugénie.
Il envisagea même de divorcer avant l’exil pour épouser la mère de ses deux enfants. Ceux-ci orphelins de mère dès 1936, connurent une amélioration de leurs conditions de vie lorsque par l’intermédiaire de la Maison du duc d’Albe, le roi Alphonse XIII leur fit parvenir des ressources, ce qui leur permit d’accéder aux études dans les meilleures écoles.
Leandro et sa soeur Maria Teresa reçurent leur part de l’héritage de la fortune privée du roi Alphonse XIII. Carmen Ruiz Moragas connut son succès sur les planches au théâtre. Considérée comme une femme très indépendante, elle refusa la proposition du souverain de régulariser leur relation sentimentale.(Merci à Alberto)
« Carmen, la rebelde », Pilar Eyre, Planeta, 2018, 432 p.
Robespierre
26 février 2018 @ 08:23
Elle est morte jeune.
monica
2 mars 2018 @ 09:58
En effet elle est morte d un cancer à 36a
patricio
26 février 2018 @ 10:29
Pilar Eyre est assez controversée, ses biographies sont souvent très approximatives, et les faits relatés ne sont pas toujours vraies. Il semblerait qu’elle prenne beaucoup de liberté avec la vérité.
amitiés
patricio
mariejeanne
27 février 2018 @ 15:35
C’est ce que j’ai entendu dire aussi sur Pilar Eyre… Y a t-il d’autres bio sur Carmen ?
Pierre21
27 février 2018 @ 15:51
C’est ce que je pense aussi Patricio… bien à vous.
Régine
28 février 2018 @ 12:58
(de la part d’Alberto) : Je suis le premier à reconnaître que mon amie Pilar Eyre a une imagination très fertile… Mais ce livre ci a reçu des éloges du très sérieux et orthodoxe journal online Monarquia Confidencial.
mariejeanne
28 février 2018 @ 16:02
Merci Régine pour cette précision.
Robespierre
26 février 2018 @ 10:58
Je ne vois pas où est la rébellion. La rébellion ça aurait été dire « va te faire voir chez les Grecs » au roi espagnol. Il était tellement moche ce roi, que je trouve la dame bien conformiste, et de celles qui estiment qu’un prince est toujours beau.
Michèle Lobre
26 février 2018 @ 11:36
Un gentilhomme ce roi certainement plus que le prince Albert ou le roi de Belgique du même prénom et deuxième.
Muscate-Valeska de Lisabé
26 février 2018 @ 17:36
Ce genre d’histoires d’Amour inspirées de la réalité fait partie de mes préférés, encore plus mêlés à l’histoire.
COLETTE C.
26 février 2018 @ 18:12
J’ignorais cette relation.
Qu’ont fait leurs deux enfants, se sont-ils mariés, y-a-t-il une descendance ?
Alienor
27 février 2018 @ 16:23
Nombreuse descendance !
Jean Pierre
26 février 2018 @ 19:05
Comme Monpezat qui aurait aimé être roi, Leandro de Bourbon rêvait tant d’être infant d’Espagne.
Sa mère avait l’air moins attaché à tout ça.
Sylvia2
27 février 2018 @ 21:50
Bien sûr elle bénéficiait des largesses du roi ! Elle est morte 2ans après la fuite d’Alfonso. Peut être l’ a t’elle regretté.
Son fils à vécu longtemps. Il a vu son neveu devenir roi en 1975, sans trop d’argent il a réclamé sa part de gloire. Il ressemblait physiquement tellement aux Bourbon d’Espagne.
Juan Carlos et ses soeurs l’appelait tio (oncle) Leandro.
mariejeanne
28 février 2018 @ 16:05
Juan Carlos, était son « petit » neveu !
patricio
2 mars 2018 @ 16:41
non mariejeanne, le roi eteit bien son neveux
amitiés
patricio
Alinéas
26 février 2018 @ 19:57
Merci à Alberto pour les quelques lignes de cet article qui peuvent nous inciter à acheter ce livre mais pourra-t-on le lire en français ?
JAY
27 février 2018 @ 09:45
Le roi eu ainsi d autre enfin illégitime d ailleurs.
Certains eurent droit à leur part d héritage.
Gérard
27 février 2018 @ 18:40
Leandro épousa en 1952 María del Rosario Vidal y de Bárnola (1928-1991), fille du docteur Eduardo Vidal y Martínez de Cervero et de Luisa María de Bárnola y Escrivá de Romani. Ils eurent six enfants :
1. María Cristina de Borbón y Vidal (1953), épouse de José Manuel Tejón Borrajo (1951), d’où :
a. Juan Tejón y Borbón (1977), époux de Leticia Iglesias García,
b. Javier Tejón y Borbón (1981),
c. María del Pilar Tejón y Borbón (1984),
2. Alfonso Javier de Borbón y Vidal (1955), époux de María Teresa de Santiago (1955), sans postérité,
3. Blanca Isabel de Borbón y Vidal (1956), épouse de Jesús María Mateos y Morillo, d’où :
a. Pablo Mateos y Borbón (2000),
4. Eduardo Leandro de Borbón y Vidal (1956), époux de Rosa María Garde Lemana, puis après divorce d’Ana Espinosa de los Monteros, d’où du premier mariage :
a. Almudena Julia de Borbón y Garde (1985),
b. Eduardo de Borbón y Garde (1992),
5. Luisa María de Borbón y Vidal (1958-1961),
6. María de las Mercedes de Borbón y Vidal (1960), épouse de Luis María Sautu Apellániz, d’où :
a. Elena Cristina Sautu y Borbón (1989),
b. Isabel Sautu y Borbón (1991),
c. Luis Alfonso Sautu y Borbón (1993),
d. María de las Mercedes Sautu y Borbón (1995),
e. Carlos David Sautu y Borbón (1997),
Leandro divorça en 1981 et se remaria en 1982 avec María de la Concepción de Mora y Ruiz (1940), dont il a eu un fils :
7. Leandro Julio de Borbón y de Mora (1973), époux de Belén García Madrid, sans postérité actuelle.
Le nom de de Borbón au lieu de Ruiz fut accepté par la maison royale en mai 2003.
La sœur de Leandro, María Teresa Ruiz Moragas (1925-1965) se maria en 1957 avec un italien Arnaldo Bürgisser Hufenus (1927-1993) dont elle eut :
1. Leandro Bürgisser (1958-2010) époux en 1997 de la génoise Maria Sancristoforo Cattaneo della Volta (1961), fille de Mario Sancristoforo Schiafino et Simonetta Cattaneo della Volta, d’où :
a. Christopher Bürgisser (1999),
b. Tea Bürgisser (2001),
2. Carmen Bürgisser (1959), épouse en 1988 du florentin comte Antonio (1951), fils de Peter Mazzarossa Devincenzi Prini Aulla marquis Mazzarossa Devincenzi et de Carla Placidi, d’où :
a. Maria Mazzarossa Devincenzi Prini Aulla (1990),
b. Lucrezia Mazzarossa Devincenzi Prini Aulla (1991),
c. Giuseppe Mazzarossa Devincenzi Prini Aulla (1995).
Je complète en reprenant ce que j’avais écrit à propos de la sœur de Leandro.
Anna María Teresa de Borbón y Ruíz Moragas, née à Florence le 9 octobre 1925, est décédée à Florence le 6 septembre 1965 à 39 ans.
Elle avait épousé à Madrid le 26 octobre 1957 un italien, Arnaldo Bürgisser Hufenus, né à Florence le 9 janvier 1927 et mort à Florence le 21 décembre 1993, fils de Luigi Antonio et d’Agnèse Hufenus (Saint-Gall, Suisse, 1894-1982, mariée en 1918) dont il a eu deux enfants : Leandro et Carmen Bürgisser.
Les Bürgisser étaient des chapeliers suisses catholiques et Arnaldo Rodolfo (1856-1922), intellectuel originaire de Lucerne, s’établit à Florence et joua un rôle à Rome dans la promotion du laïcat et le catholicisme social dans l’Église sous Léon XIII. Il cofonda en 1902 la Librairie éditrice florentine. Il fut aussi le premier président du Piccolo Credito Toscano, banque fondée en 1904, d’inspiration catholique, qui est devenue par la suite la Banca Toscana.
Son arrière-petit-fils Leandro, homme artiste et sympathique, dirigeait une entreprise (Vicano) de matériaux pour la maison près de Florence.
Leandro, né à Florence le 25 décembre 1958, est décédé d’un cancer le 20 septembre 2010 à Florence, ses obsèques ont été célébrées le lendemain en l’église San Domenico de Fiesole ; il avait épousé à Nervi (Gênes) le 21 juin 1997 Maria Teresa Sancristoforo Cattaneo della Volta, née à Gênes le 13 octobre 1961, décoratrice, fille de Mario Sancristoforo Schiafino et de Simonetta Cattaneo della Volta et il a eu deux enfants, Cristoforo Bürgisser le 29 octobre 1999, né à Florence, et Tea Bürgisser née à Florence le 8 octobre 2001.
Carmen, née à Florence le 15 octobre 1959, a épousé à Florence le 15 octobre 1988 le docteur Antonio Mazzarossa Devincezi Prini Aulla, chevalier de justice de l’Ordre Constantinien, né le 15 janvier 1951 à Florence, fils du docteur Pietro Mazzarossa
Devincezi Prini Aulla, marquis Mazzarossa Devincezi, et de Carla Placidi, patricienne de Sienne. Le marquis né en 1922, est mort en juin 2015, il était chevalier d’honneur et de dévotion de l’Ordre de Malte, chevalier de justice de l’Ordre Constantinien de Saint-Georges et vice délégué émérite de la délégation de Toscane (de la branche dite espagnole), chevalier de l’Ordre de Saint-Étienne de Toscane. Il était fils de Guiseppe (1888-1949) et de Maria Laura, des comtes Rosselminia Ricciardi, patricienne de Florence et de Pise, morte en 1964, et il était petit-fils d’Antonio.
Les Mazzarossa s’occupent de la gestion de leurs grands domaines en Italie et en Suisse mais sont également fréquemment pour la chasse dans la région de Tolède.
Carmen a donc eu trois enfants, Maria Teresa, née le 3 avril 1990 à Pise, Lucrezia, née le 7 juillet 1991 à Pise, et Giuseppe Mazzarossa Devincezi Prini Aulla, né le 11 janvier 1995 à Pise.
La famille Mazzarossa est originaire de Massarosa, près de Lucques en Toscane. Sa filiation est suivie depuis le XIVe siècle avec Bartolomeo da Massarosa dont les descendants furent inscrits en 1628 au Livre d’or de la république de Lucques avec le titre de noble patricien pour les hommes et pour les femmes. Elle obtint la citoyenneté de Lucques en 1525 et accéda cinq fois à la magistrature suprême. Elle obtint la concession du titre de marquis et la confirmation de la noblesse patricienne, par décret du 27 juin 1824, avec confirmation par décret ministériel de reconnaissance du 7 juillet 1906. Le nom de Prini Aulla fut ajouté par mariage et le nom de Devincezi par décret du 26 janvier 1905. Les membres de cette famille ont le traitement de don ou donna.
Les armes familiales sont un parti, au premier coupé d’argent à la rose de gueules et de gueules à trois sangliers d’or, à deux bâtons écotés de sinople (ou rameaux) posés en sautoir sur le tout ; au deuxième, écartelé : a/ d’argent à la colombe au naturel tenant un rameau d’olivier de sinople dans son bec, b/ d’azur à l’aigle bicéphale d’or surmontée d’une couronne ouverte du même, c/ d’azur plein, d/ d’argent à un sanglier de sable posé sur une terrasse d’or.
La famille Cattaneo della Volta est suivie à Gênes depuis 1080 et a donné cinq doges à la république. La branche dont il est ici question est celle des marquis de Belforte, patriciens de Gênes. Une branche passée à Naples au XVIIe siècle, a donné les princes de San Nicandro, titrés par Philippe IV d’Espagne le 4 février 1650, devenus aussi en 1709 ducs de Casalmaggiore et grands Espagne et par mariage en 1717 ducs de Termoli et comtes d’Anversa, patriciens napolitains.
Muscate-Valeska de Lisabé
28 février 2018 @ 20:20
Comme notre Gérard il sait touuuuut! ;-))
Gérard
1 mars 2018 @ 21:40
Oh non et d’ailleurs il y a peut-être eu depuis des mariages, des naissances…