Depuis 500 ans, la renommée de Catherine de Médicis est livrée aux jugements les plus opposés. Dénoncée par les uns, exaltée par les autres, son nom est entaché de la violence des massacres de la Saint-Barthélémy. Sa réputation masque pourtant une personnalité complexe. Femme de réflexion et d’action, d’une indomptable énergie, soucieuse de préserver la monarchie, elle s’est engagée dans une politique intraitable en intervenant sans relâche auprès de ses fils, au nom desquels elle a régné pendant près de trente ans.
Il fallait le talent d’un spécialiste des Médicis, Henri Pigaillem, pour raconter toutes les facettes de cette femme étonnante. Son livre se lit d’une traite et la diabolique vous semblera souvent parfois sympathique.
« Catherine de Medicis », Henri Pigaillem, Belin, 2018, 380 p.
nozzari
3 juillet 2018 @ 06:12
Le terme diabolique décrédibilise ce livre d’entrée de jeu.
Naucratis
3 juillet 2018 @ 11:48
Parfaitement d’accord avec vous.
Jacqueline
4 juillet 2018 @ 09:03
Absolument Nozzari. Cela part mal…
Val
3 juillet 2018 @ 06:19
Une femme incroyable qui a géré la France ces imbéciles de fils en étant incapable, elle a fait un tour de France qui a duré 2 année, pour faire découvrir au pauvre Charles ix son pays et oui elle était catholique mais n’est pas à l’origine de la Saint Barthélémy, bref ce livre est pour moi !
Naucratis
3 juillet 2018 @ 11:49
Henri III était tout sauf un imbécile !
Alexandre-Edouart
3 juillet 2018 @ 15:52
Henri III n’était pas imbécile !
Il est l’un des rares rois de France à avoir été un aussi grand intellectuel.
Aucun des rois suivants n’a été aussi instruit et cultivé que lui.
Henri III a évité que la France se scinde en de multi-états.
Catherine de Médicis a été une régente malgré elle, mais son idée de la paix à tout prix a prolongé les guerres de religions.
Henri III a fini par la congédier et c’est à partir de ce moment tardif qu’il est redevenu estimé par les siens.
Une femme castratrice qu’Henri III a du calmer, hélas trop tard.
Mais une grande reine (rusée) par tous ses actes en faveur de la paix.
Informez-vous sur Henri III, tout le mal qui a été écrit sur lui est faux. Tout cela n’est tiré que des pamphlets.
Jacqueline
4 juillet 2018 @ 09:04
Votre message n’est pas très clair.
Val
3 juillet 2018 @ 06:20
2 années ! Avec toute la cour au bas mot 8 000 personnes !
Robespierre
3 juillet 2018 @ 06:32
J’en suis resté à la biographie, excellente, de Jean Orieux. C. de Medicis a été une femme calomniée par l’Histoire. Moi je l’aime bien. Elle a dû toute sa vie se battre contre l’adversité. Supporter un menage à trois et une rivale toute-puissante, et après la mort de son mari se battre contre les Protestants et tous ceux qui voulaient prendre le pouvoir à la place de ses enfants. Jamais un jour de repos. Elle a fait tout ce qu’elle a pu pour que ses fils règnent en paix. Je suis content qu’elle soit morte avant l’assassinat de Henri III car c’était le dernier de tous ses fils morts trop jeunes.
bianca
3 juillet 2018 @ 11:42
J’ai lu la biographie de cet auteur et je l’ai beaucoup appréciée aussi. Cette femme force l’admiration malgré tout !
kalistéa
4 juillet 2018 @ 08:41
Vous avez tout-à-fait raison , cher Robespierre .je suis de votre avis pour avoir lu des biographies autrement plus sérieuses que les romans « de gare » de Michel Zévaco , Paul Féval , ou surtout Alexandre Dumas.C’était une femme supérieurement intelligente, fine , diplomate , lettrée dans un monde de femmes ignorantes .Pas très jolie dans une cour de femmes belles que François 1e avait encouragé à mettre en avant , elle porta le fardeau d’accusations sans fondement le plus souvent.Son gendre Henri IV lui rendit justice en essayant de parler d’elle en faisant ressortir ses qualités .Elle maintint le royaume à bout de bras contre vents et marées et l’époque n’était pas facile!
Robespierre
4 juillet 2018 @ 12:19
Oui,c’est ça : « elle maintint le royaume à bout de bras contre vents et marées ».
William
3 juillet 2018 @ 07:51
Huuum ! Je doute que la diabolique me devienne sympathique avec tout ce que je connais de cette femme.
Donc ce livre m’intéresse fortement. J’aimerai être étonné.
Muscate-Valeska de Lisabé
4 juillet 2018 @ 11:07
Jolie tournure,Will….
Baboula
3 juillet 2018 @ 07:57
Le livre de Jean Orieux sur Catherine de Médicis était déjà pationnant et m’avait fait mieux connaître la femme et apprécier la reine . La fin justifie les moyens aurait pu être sa devise .
Baboula
3 juillet 2018 @ 09:03
Je suis dans mon patio alors évidemment …
Leonor
3 juillet 2018 @ 09:08
Je suis curieuse de lire cela. En tout cas, le sujet m’intéresse.
Catherine de Médicis : C’EST une Médicis. Elle ne peut donc être ni bête, ni simple. Ni une douce agnelle.
Pierre-Yves
3 juillet 2018 @ 11:00
J’ai lu il y a de nombreuses années un livre sur Catherine de Medicis qui m’avait passionné, et dont l’auteur était Jean Orieux (Ed Flammarion). J’ai découvert cette femme, à la force de caractère hors du commun, et son oeuvre dans ce livre formidable. Je ne sais ce que vaut celui-ci, mais Je pourrais recommander celui d’Orieux à tout ceux qui ont envie de si’ntéresser à Catherine de Medicis.
Jean Pierre
3 juillet 2018 @ 12:09
Avant d’être Médicis, c’était surtout une auvergnate.
clement
3 juillet 2018 @ 13:33
« Ce fut un grand roi » dit Henri IV en parlant d’elle au lendemain de sa mort ! par ailleurs ses fils n’étaient pas des imbéciles comme certains le disent un peu hâtivement …..les deux premiers étaient jeunes ,sans expérience quant au troisième , le roi Henri III , il fut un exemple de diplomatie et d’intelligence , malheureusement venu dans un monde perturbé tant à l’intérieur qu’à l’extérieur !
Pierre-Yves , comme vous ,j’ai aimé l’ouvrage de Jean Orieux qui présentait la reine au plus proche de la réalité !
Mary
3 juillet 2018 @ 16:55
Catherine de Médicis…la lady Di de la Renaissance… En moins jolie,en meilleure cavalière et… en bien plus maligne !
:-))
Baboula
4 juillet 2018 @ 12:55
Mary,si vous permettez ,j’aurais mieux vu Diane de Poitiers dans ce rôle . Catherine de Médicis n’était pas une coquette
bianca
5 juillet 2018 @ 08:43
Pour moi, aucune comparaison avec le vécu de cette malheureuse Lady Di… Regrets que cette dernière n’ait pas eu sa force de caractère et son pouvoir !!!
Mary
5 juillet 2018 @ 14:10
Trompée toute sa vie : son mari n’aimait que Diane de Poitiers qui avait une vingtaine d’années de plus que lui.
Baboula
7 juillet 2018 @ 22:05
Si Diana avait eu les qualités de Catherine de Médicis elle aurait su ce qu’est la raison d’Etat . Ce n’etait qu’une midinette qui se disait « l’état s’est moi d’abord «
Caroline
3 juillet 2018 @ 22:05
Un nouveau bouquin sur Catherine de Medicis pour lire tranquillement en vacances !
framboiz 07
3 juillet 2018 @ 23:57
Alice Sapritch l’a interprétée , je crois , à la TV …
Mère de trois rois, dont un qui fur Roi de Pologne , aussi !
Zorro
4 juillet 2018 @ 17:02
Exact: une mini-série pour la télévision tournée peu avant sa mort (1989).
Personellement je la recommande chaudement.
Le DVD est disponible sur Amazon !
bianca
5 juillet 2018 @ 08:40
Oui, elle fût l’interprète de Catherine de Médecis, l’excellence pour moi…
Baboula
5 juillet 2018 @ 13:26
Alice Sapritch plus crédible que Virna Lisi (la reine Margot )mais qui elle avait le bon accent .
Francois
4 juillet 2018 @ 22:06
Une femme d’état qui a fait passer la France en premier
À ce moment là on ne s’encombrait pas de scrupules
pour gouverner
val
6 juillet 2018 @ 13:09
Lire l’excellent CATHERINE DE MEDICIS de Ivan Cloulas chez Fayard