Car si le patrimoine mérovingien est déterminant pour comprendre certains traits caractéristiques de notre pays (comme la centralité parisienne, jusqu’alors inconnue), il est un fait que cette période s’est effacée de notre mémoire collective, longtemps réduite à un « âge obscur », aux mains des mythiques « rois fainéants ».
Cet ouvrage réhabilite brillamment ces quatre siècles de règnes mérovingiens en nous en montrant l’originalité, la richesse et le poids (politique, culturel, sociétal, religieux) qu’ils ont eu dans l’histoire de la France. Il met en lumière de grandes figures tels Clovis, le roi Dagobert, saint Martin de Tours ou encore les « femmes puissantes » que sont Brunehaut, sainte Geneviève ou Frédégonde ».
« Ce que nous devons aux Mérovingiens », Michel Fauquier, Armand Colin, 2024, 304 p.