1828, il réalise son rêve et part pour l’Egypte prouver sa théorie. C’est son journal, le récit de cette épopée, la découverte d’un pays encore mystérieux que raconte ce roman vrai.
Une prouesse littéraire, un périple enchanteur, un bonheur. Voici le roman vrai de Champollion, du voyage en Egypte, du mystère des Pharaons, des révélations sur leurs temples et leurs tombes.
Le grand récit d’une passion orientale dévorante et d’une aventure scientifique époustouflante. L’épopée d’un homme qui fut le seul à décrypter l’histoire d’une civilisation vieille de 5 000 ans.
En 1828, six ans après avoir percé le secret des hiéroglyphes, Champollion se rend enfin sur les bords du Nil pour vérifier sa théorie. Puisant dans ses lettres et ses journaux, mais aussi de ceux de ses compagnons de voyage, Rosellini, L’Hôte, Lenormant, Claudine Le Tourneur d’Ison nous raconte ce périple initiatique.
C’est en écrivaine qu’elle nous décrit la folle chevauchée d’un homme qui, le crayon à la main, croquant et rédigeant sur le vif ce qu’il voit, dévoile aux générations futures un passé énigmatique, révolu, mais éternellement fascinant. Une fresque colorée qui nous entraîne, d’un pas allègre, sur les traces de l’immense savant français sans lequel l’Egypte, comme le Sphinx, nous serait restée muette. »
« Champollion. Le dernier voyage », Claudine Le Tourneur d’Ison, Cerf, 2022
plume
14 août 2022 @ 07:04
Je m’empresse d’acquérir ce livre.
Caroline
14 août 2022 @ 23:18
Plume,
Je ne suis guère tentée de lire ce livre parce que je ne suis pas fan de la culture égyptienne.
Qui est l’ auteure du livre ? Est- elle issue de la noblesse française ou belge ?
Gérald
15 août 2022 @ 19:26
@Caroline
« Le Tourneur d’Ison, Le Tourneur du Breuil
Bourgeoisie normande. Une branche demanda en vain en 1878 à ajouter à son nom celui de « d’Ison » qu’elle porte toutefois aujourd’hui à l’état-civil. »
(Dictionnaire de la fausse noblesse, Tallandier 2008, page 268)
Caroline
16 août 2022 @ 09:37
Gérald,
Merci !!! Intéressant sur la ‘ fausse noblesse ‘ !
Ghislaine
16 août 2022 @ 18:01
Tiens Caroline moi non plus ! Il y a bien d’autres civilisations intéressantes mises sous le boisseau à cause de l’engouement pour cette civilisation.
Val
14 août 2022 @ 07:57
Son frère est enterré dans le Cimetière de Fontainebleau, c’est lui qui a poussé son frère vers les études…
Robespierre
14 août 2022 @ 10:20
Quand on a lu « Champollion , une vie de lumières » de Jean Lacouture, un ouvrage magistral, et épais, on en connait suffisamment. J’ai ce livre quelque part et je crois me rappeler que ce voyage altéra gravement sa santé . Il mourut 4 ans plus tard.
Champollion était un de ces enfants qui de leur propre volonté décident d’apprendre des choses qui le fascinent, en l’occurrence les langues mortes. Dans ces langues, il y avait le copte. Il eut l’intuition que les hiéroglyphes étaient basés sur la langue copte.
Il fit tout avant tout le monde, et à 18 ans pouvait déja enseigner à l’université . Il mourut trop jeune mais ayant quand même percé le mystère des hiéroglypes.
Mimine
16 août 2022 @ 12:58
Merci Robespierre pour votre suggestion de livre, je suis toujours partante pour une bonne biographie.
Mimine
16 août 2022 @ 23:09
Robespierre l’ouvrage de J. Lacouture est difficile à trouver dans mon coin semi-rural québécois. Il semble épuisé et n’est pas disponible en version électronique (kobo) ni dans les librairies / bibliothèques régionales. Sur Amazon.ca j’ai repéré des exemplaires usagés mais autour de $100 plus taxes et transport!
Un exemplaire à la BNQ à Montréal, je vais essayer de le faire venir en prêts-entre-bibliothèques. Mais c’est frustrant, c’est le genre de bouquin que j’aimerais posséder et savourer, non pas emprunter pour un temps limité.
Dire que par ailleurs nous sommes abreuvés de livres genre Arlequin. Bon, pour me calmer je vais aller faire une balade en vélo.
Marina
14 août 2022 @ 19:09
Bonjour Plume,
Passionnée d’Egypte ancienne, je m’offrirai cet ouvrage, moi aussi.
Marina
Robespierre
15 août 2022 @ 09:52
Pourquoi vous contenter d’un dessert quand vous pouvez avoir tout le menu ? La vie de Champollion est tellement étonnante qu’elle mérite son récit complet (cf l’ouvrage de Jean Lacouture dont mention ci-dessus)
Michelle R.
15 août 2022 @ 04:08
Et Plume, empressez vous d en parler et de nous dire s ilmest vraiement interessant
Sigismond
15 août 2022 @ 11:42
Je me demande si l’auteure a un lien de parenté avec Mme Le Tourneur d’Ison, dont le cardinal Baudrillart écrivait dans ses carnets : « Mme Le Tourneur d’Ison, royaliste, mais détachée de l’AF, ne craint pas de prétendre que l’AF tient le duc et la duchesse de Guise par la menace de dévoiler publiquement l’inconduite de la duchesse de Guise, si longtemps la maîtresse du comte de Bernis » (« Les carnets du cardinal Baudrillart » de 1925 à 1928, volume 7, pages 824-825, parus en 2002 aux éditions du Cerf).
Beque
16 août 2022 @ 11:24
Sigismond, je découvre que nous avons au moins une lecture en commun : quelle mine que ces Carnets du Cardinal Baudrillart ! Surtout d’un point de vue géo-politique. Il recevait le monde entier dans son bureau de l’Institut Catholique dont les étudiants actuels ignorent tout de sa personnalité (y compris leurs enseignants).
Sigismond
16 août 2022 @ 14:34
Oui Beque, mais le prélat est fort décevant. Surtout sa si grossière appréciation à propos du duc d’Anjou et de Madrid (chef des Maison royales de France et d’Espagne de 1909 à 1931) que Baudrillart va jusqu’à qualifier de « guère sympathique » en prétendant que le Prince, je cite, « manque totalement de noblesse dans la physionomie » !
D’ailleurs, malgré un mépris affiché pour les d’Orléans, le cardinal reste idéologiquement orléaniste, au moins jusqu’aux années 40 : en 1941, il hésite à se rallier aux Bourbons, au moment des obsèques d’Alphonse XIII (lire page 879 : « je serais plutôt pour les Bourbons », écrit-il).
Ghislaine
16 août 2022 @ 18:04
Vous Sigismond écrire les « d’Orléans » aie aie !
Sigismond
18 août 2022 @ 14:37
On dit les d’Orléans, Ghislaine, en bon français on conserve la particule quand le nom commence par une voyelle (ou ne comporte qu’une seule syllable non muette : d’Artagnan, de Thou). Même si une certaine habitude a été prise de dire aussi les Orléans.
Mary🐇
16 août 2022 @ 20:17
Celui-là me tente : Champollion m’a toujours fascinée !