Parution des mémoires de Charles de Rémusat (1797-1875), l’un des principaux penseurs et hommes politiques français du XIXe siècle. Il fut journaliste, député et ministre de la monarchie de Juillet, puis de la IIIe République naissante. Ses Mémoires de ma vie constituent un chef-d’oeuvre que François Furet éleva à la hauteur des écrits de Saint-Simon.
Ce libéral de conviction – orléaniste de coeur, devenu républicain de raison – y dépeint en maître la vie politique et sociale, dresse des portraits d’anthologie des contemporains capitaux et offre un récit enlevé des nombreuses révolutions et crises politiques qui ont scandé l’époque, des Cent-Jours au coup d’Etat du 2 décembre 1851, en passant par les Trois Glorieuses et la révolution de 1848. Jean Lebrun en propose la quintessence : une belle préface sur l’homme et l’oeuvre précède des extraits substantiels, tous introduits et reliés entre eux afin de rendre leur lecture à la fois limpide et accessible à tous. Grâce à son travail, cet immense ouvrage, seulement connu des spécialistes de la période, va pouvoir accéder au rang de classique qu’il mérite pleinement par sa finesse analytique et sa beauté littéraire » (Source : Perrin)
« Mémoires de ma vie », Charles de Rémusat, Perrin, 2017, 400 p
Kalistéa
3 mars 2017 @ 09:45
Alors elles sont plus valables et véridiques que celles , de parti-pris de sa femme!
Kalistéa
3 mars 2017 @ 16:08
Je voulais dire: »de sa mère « .sorry!.
Robespierre
3 mars 2017 @ 20:02
sa mère plutôt
Mogador
3 mars 2017 @ 09:59
Merci pour l’information, j’ai également lu les mémoires de Mme de Rémusat qui vécu sous le premier Empire proche de l’impératrice Joséphine, la mère de Charles (si ma mémoire est juste).
Jean Pierre
3 mars 2017 @ 11:54
Si François Furet le dit ! On peut lui faire confiance, lui qui passa du marxisme le plus dur au cabinet d’Edgar Faure et au soutien de Raymond Barre, l’homme avait, comme nous tous, le jugement variable.
Il n’empêche qu’il reste à ce jour le meilleur historien français de la Révolution Française.
HRC
3 mars 2017 @ 21:59
:)))
j’aime bien ce rappel.
Pierre-Yves
3 mars 2017 @ 12:09
Ce Monsieur a donné son nom à une rue de Paris où vécut et mourut la grande Arletty, ainsi qu’à une très belle chanson d’une autre grande: Barbara.
Cosmo
3 mars 2017 @ 21:59
Pierre-Yves,
Je pensais qu’Arletty avait habité rue Raynouard.
Amicalement
Cosmo
Pierre-Yves
4 mars 2017 @ 13:37
Cosmo
Arletty habita en effet rue Raynouard dans les années 50-60, avant de s’installer (à fin des années 60 ou au début des années 70) dans un appartement plus petit d’un immeuble moderne rue de Rémusat, face à la clinique du même nom. Elle était alors devenue presque totalement aveugle et y finit sa vie dans une solitude certaine, en 1992, à l’âge de 94 ans.
COLETTE C.
3 mars 2017 @ 16:40
Il me semble que Madame de Rémusat a aussi écrit ses mémoires.
Mary
4 mars 2017 @ 13:14
Ça n’a pas l’air mal.