En voici le résumé : « Commencée comme un conte de fées par un mariage d’amour, la vie de Charles et Zita de Habsbourg, derniers souverains d’Autriche et de Hongrie, devient tragédie : guerre, calomnies, trahisons, solitude, exil, mort prématurée de Charles…
Pourtant, chez eux, aucune amertume, aucune critique. Bien au contraire, le pardon nourrit leur coeur.
Quel est donc le secret de leur vie d’époux pour garder cette attitude humainement si difficile, voire impossible ? Ce livre dévoile ce mystère en parcourant leur vie de foi, de courage et d’abandon à la divine providence.
Une vie d’oblation pour leurs peuples dont le sommet est l’offrande ultime de sa vie pour Charles. Offrande à laquelle s’associe pleinement, mais douloureusement, Zita.
Une vie résumée par deux paroles de Charles : « Maintenant, nous devons nous aider mutuellement à aller au ciel », le matin de leur mariage, et « Je t’aime infiniment. Dans le coeur de Jésus, nous nous retrouverons », quelques instants avant de remettre sa vie entre les mains du Père.
Un exemple magnifique pour tous les couples en quête d’un chemin vers Dieu. »
« Charles et Zita de Habsbourg. Itinéraire spirituel d’un couple », Elizabeth Montfort, préface de l’archiduc Rudolf d’Autriche, Artège, 2021, 232 p.
Alice
22 avril 2021 @ 01:26
Un livre que je lirai avec grand intérêt. J’ai déjà lu plusieurs livres sur Charles et Zita et je suis toujours impressionnée par le courage et la très grande foi de ce couple lumineux.
Ghislaine LPB
22 avril 2021 @ 06:55
Moi aussi , j’ai en mémoire cette phrase de Zita à ses enfants alors que son mari s’éteignait à Madère : Venez voir comment meurt un roi catholique .
Karabakh
22 avril 2021 @ 10:44
Légende.
BEQUE
23 avril 2021 @ 08:23
Légende ne signifie pas « invention » mais « qui doit être lu », gérondif du verbe « legere », non ?
aubert
23 avril 2021 @ 11:12
Instituteur à la retraite ?
Karabakh
23 avril 2021 @ 14:04
En effet, d’ailleurs ces légendes (faites pour être lues) étaient souvent des hagiographies lues dans les monastères. Cela colle au thème. Cependant, le sens de ce mot a glissé depuis longtemps pour désigner des textes qui, s’ils sont fait pour être lus, doivent l’être avec la conscience que la réalité de fond est magnifiée, voire déformée – je ne déraperais pas sur le fait que cela puisse être inventé. Quoi qu’il en soit, quelle que soit la position que l’on adopte à l’égard de ce récit, toute légende doit être analysée et comprise à la lueur du contexte dans lequel elle est lue.
L’impératrice Zita n’a jamais dit expressément à ses enfants « venez voir comment meurt un roi catholique ». Elle n’a d’ailleurs jamais prononcé exactement cette phrase. Par contre, elle a dit avoir démontré à ses enfants en quoi, par son attitude, l’empereur Charles est mort en roi catholique.
Otto racontait souvent ces moments d’échanges avec sa mère. Il était beaucoup plus mesuré que ses parents sur les questions de religion, de fait beaucoup moins contemplatif que Rodolphe mais il expliquait lui-même très bien la dimension presque sainte de la mort de son père. Jamais il ne fut question que leur mère les ait fait venir au chevet de leur père pour leur montrer sa fin, avant tout celle d’un homme très malade dans sa chair.
aubert
23 avril 2021 @ 11:11
Comme il est arrivé de mourir à de nombreux rois non catholiques on espère qu’ils ont su le faire avec dignité.
Avoir Zita pour mère voila ce qui aura manqué à la duchesse de Cambridge elle en aurait appris à ne pas rire aux éclats.
Bambou
22 avril 2021 @ 06:42
Ils n’ont été mariés que 11 ans…
Philibert
22 avril 2021 @ 06:58
Cela a été suffisant pour avoir huit enfants.
Leonor
22 avril 2021 @ 07:52
Bon, allez, en avant l’hagiographie.
Bambou
22 avril 2021 @ 11:05
😀😀😀
HRC
23 avril 2021 @ 11:05
3 sourires aussi de ma part .
framboiz07
22 avril 2021 @ 12:27
Oui,Leonor , ça m’agace un peu…Etre chrétien, C agir , aussi ,pour les autres , rester en noir, toute sa vie, ne suffit pas …
GHislaine LPB
23 avril 2021 @ 09:18
mais fichez leur la paix aux chrétiens , la vie de cette reine est exemplaire et elle a élevé ses enfants dans une voie royale voir Otto de Hasbourg . Vous n’avez rien dit sur la reine Victoria et son deuil ou sur l’impératrice Eugénie .
aubert
23 avril 2021 @ 11:17
Tiens, vous passez de catholique à chrétien
D’après vous les rois protestants ou orthodoxes savent-ils mourir ?
aubert
23 avril 2021 @ 11:19
… et pourtant les fils d’Otto n’ont pas suivi la même voie
Trianon
23 avril 2021 @ 13:01
Oui, Ghislaine, de votre avis ! Et puis c’était une époque autre ,où le deuil se portait ,longtemps , plus que maintenant en tout cas .
Les Déménageurs Bretons
23 avril 2021 @ 22:16
Une impératrice veuve très chrétienne qui exigeait qu’on lui fasse la révérence quand on venait la voir. Nous ne faisons la révérence que devant le Saint Sacrement, mais pas devant une princesse avec ou sans couronne. Où est l’humilité chrétienne dans tout ça ?
Trianon
23 avril 2021 @ 13:02
Framboiz, il n’y a aucun rapport en le comportement et le choix vestimentaire , l’un n’empêche pas l’autre !
Jean Pierre
24 avril 2021 @ 10:18
Je ne suis pas d’accord. On ne s’habille pas impunément et cela vaut pour nous tous.
Karabakh
23 avril 2021 @ 14:10
L’extrême dévotion de l’impératrice ne m’a jamais beaucoup plu et j’ai toujours été (je demeure) critique à cet égard. Otto était lui-même assez critique sur ce point. Néanmoins, s’il est une chose que l’on ne peut enlever à Zita, c’est son service des autres. C’est vrai que finir sa vie en noir ne suffit pas, mais dans la mesure de ses moyens, elle a quand même été charitable, envers ses enfants d’abord puis envers les plus démunis, ensuite.
Jean Pierre
22 avril 2021 @ 08:05
Pas un seul de mes euros n’ira à cette dame.
Je veux bien soutenir la sainteté mais pas le pharisaïsme.
Karabakh
23 avril 2021 @ 14:24
De même.
Il y a quelques années, j’ai acheté LA biographie du couple.
Bien que critique envers l’extrême dévotion de Zita, j’avais envie de mieux connaître ce couple au destin, il faut le dire, particulier. Envie aussi de mieux percevoir l’impératrice. L’ouvrage aborde les deux personnalités, seules autant qu’ensemble, sous leurs angles historiques et j’y ai trouvé ce que je cherchais. Alors, je n’ai pas été plus loin, je ne suis pas entré dans la spiritualité du couple, car clairement, ça ne m’intéresse pas.
Je ne paye jamais pour ce qui ne m’intéresse pas.
Jean Pierre
24 avril 2021 @ 10:22
En fait c’est Mrs Montfort qui me sort par les trous de nez. L’austère mais néanmoins bienheureuse Zita n’étant pour elle qu’instrumentalisation édifiante.
Karabakh
25 avril 2021 @ 15:21
Mrs Montfort est comme la plupart des auteurs sur le sujet, elle a reniflé le filon, elle l’exploite… et le temps qu’il y aura des personnes (restons courtois) pour acheter de tels âneries, ces rigolos continuerons de salir du papier.
Cosmo
25 avril 2021 @ 16:25
Très bien vu !
Cosmo
22 avril 2021 @ 08:29
Elizabeth Montfort aura certainement pensé à me remercier de l’avoir introduite dans le cercle de la famille impériale en la présentant à l’archiduc Rodolphe, dernier fils des souverains.
Trianon
23 avril 2021 @ 13:03
J’espère que le le fera , ce serait la moindre des élégances.
Karabakh
23 avril 2021 @ 14:27
Bah, je n’en suis pas certain.
En revanche, moi je vous remercie, comme le feront sûrement beaucoup d’autres internautes de N&R, pour vos avis justes et fins sur les Habsbourg, sans prise de parti. C’est utile d’avoir ce recul, lorsque l’on est assailli par des ouvrages comme celui figurant ci-dessus.
Cosmo
24 avril 2021 @ 10:47
Je vous remercie pour votre appréciation. Il n’est pas toujours facile d’avoir du recul mais là que l’on reconnait le respect dû aux personnages pour leur réalité et non pour la fantaisie du public.
Karabakh
25 avril 2021 @ 15:22
Nos débuts ont été compliqués mais je dois vous reconnaître cette qualité, d’avoir du recul. Avec plaisir. 😉
Ludovina
22 avril 2021 @ 09:10
Parmi les 8 enfants du couple 2 filles n’ont pas eu de postérité :
Adelheid, célibataire, décédée à l’âge de 57 ans.
Charlotte (1921-1989), seconde épouse du duc Georg(1899-1963), comte von Carlow, duc de Mecklembourg (adopté en 1928 par son oncle Karl Michael grand-duc héritier de Mecklembourg-Strelitz (1863-1934), dernier descendant mâle dynaste de la branche, le désignant ainsi comme son successeur.
Le duc Georg, duc de Mecklembourg, titre reconnu en 1929 par le grand-duc Friedrich Franz IV (1882-1945) en 1929, confirmé en 1950 par Friedrich Franz (1910-2001), grand-duc héritier de la branche Mecklembourg-Schwerin, marié, divorcé, puis remarié avec son ex-épouse Karin von Schaper, sans enfant, dernier descendant mâle dynaste de cette branche (son frère puiné le duc Christian de Mecklembourg-Schwerin (1912-1996), également dynaste, marié à la princesse Barbara de Prusse (1920-1994) est décédé avant lui et n’avait que deux filles : les duchesses Donata (1956) et Edwina (1960).
Le fils aîné du duc Georg, issu de son premier mariage avec Irina Michaïlowna Raievsky (1892-1955) et prénommé comme lui, était le père de l’actuel duc titulaire (contesté) de leur maison, Borwin né le 10/06/1956.
BEQUE
23 avril 2021 @ 08:42
Ludovina,
J’ai mal compris votre tableau généalogique à moins que vous ayez voulu insister sur les ducs de Mecklembourg. Les 8 enfants de l’Empereur Charles et de l’Impératrice Zita sont : Otto (1912), Adelheid (1914), Robert (1915), Félix (1916), Charles-Louis (1917), Rodolf (1919), Charlotte (1921), Elisabeth (1922).
Ludovina
24 avril 2021 @ 12:42
Comme 6 des 8 enfants du couple sont plus connus, eu égard à leur descendance, j’ai mis l’accent sur les 2 filles qui n’ont pas eu de postérité et sur la descendance du 1er mariage de l’époux de Charlotte, qui a attiré mon attention.
Cordialement.
BEQUE
25 avril 2021 @ 12:58
Merci, Ludovina, vous avez eu raison. J’avais lu un peu vite votre commentaire. Bravo pour toutes vos études généalogiques !
Karabakh
22 avril 2021 @ 10:49
Allez, une hagiographie de plus et qui ne manquera pas de nous révéler quelques nouveaux propos légendaires, découverts à la lumière des cierges de Solesmes et d’un « don divinatoire », unique fil rouge des auteurs sur le sujet. Quoique. Rodolphe fait lui aussi un magnifique cordon entre tous ces barbouilleurs, et ses préfaces sont universelles… La main de Dieu. Sans doute.
Allez, je retourne à mon oblation des choses de la vie.
Charles aimait ces choses là et je crois que nous nous serions beaucoup appréciés lui et moi.
Robespierre
22 avril 2021 @ 11:02
Ayant lu le bon ouvrage que Patrick Germain a consacré à ce couple, je ne suis pas demandeur…
Karabakh
23 avril 2021 @ 14:27
En effet. :)
Jay
22 avril 2021 @ 12:35
Un mariage très court donc pas vraiment une exemple en soi.
Apres ils étaient de mauvais politiques et Charles a été incapable de fédérer autour de lui suffisamment d’allier. Il n était pas un leader d’homme et manquait beaucoup d’autorité naturelle.
Il aurait du être un peu moins « saint » et plus pragmatique pour prendre la tête de la Hongrie.
Philibert
23 avril 2021 @ 09:41
A partir de 1916, début de son règne, c’est Charles qui a fait ce qu’il a pu pour épargner la vie de ses soldats, en ne les lançant plus dans des attaques sans grand intérêt.
Il est aussi le seul à avoir répondu à l’appel du pape Benoît XV d’arrêter les combats de la Première Guerre et de rechercher la paix. Il a notamment voulu négocier une paix partielle avec la France, qui n’en a pas voulu. On ne fait pas la paix tout seul…
Karabakh
23 avril 2021 @ 14:37
Certes, un peu moins de sainteté et un peu plus de pragmatisme auraient servi la cause de cet homme mais, comme le rappelle Philibert, la paix ne se fait pas seul.
Dans ses états, beaucoup d’hommes politiques n’entendaient pas faire cesser les combats et rare étaient ceux qui envisageaient de tourner le dos à l’Allemagne. Et surtout, Clemenceau était lui-même animé d’une folie haineuse, ne l’encourageant pas à trouver une solution pacifique, du moins certainement pas avec l’Autriche ou l’Allemagne, lui qui détestait profondément les Habsbourg et pas mal aussi les Hohenzollern.
Bref. La dévotion occupe une place bien maigre dans tout ça.
Beji
22 avril 2021 @ 15:24
Un modèle de couple chrétien .
lila
22 avril 2021 @ 16:54
Alice ….auriez vous lu tout comme moi :Zita Impératrice courage 1892-1989 et Le dernier Empereur de Jean Sévillia . Deux livres passionnants .
lila
22 avril 2021 @ 16:59
Hé oui ! Ghislaine ….l’Empereur Charles est mort à l’âge de 34 ans …..très jeune ma foi !
solenn et donatien
22 avril 2021 @ 18:53
Un livre que nous lirons avec beaucoup d’intérêt . L’auteur Mme Elisabetn Montfort est très impliquée dans l’association pour la béatification de l’Impératrice, j’ai eu l’occasion de la rencontrer lors d’une assemblée générale à l’Abbaye de Solesmes Elle fait un travail remarquable . Nul doute que son livre soit écrit avec coeur, conviction et très documenté .
Comme ses conférences où elle captive son auditoire .
BEQUE
23 avril 2021 @ 08:27
Solenn et Donatien, je fais partie comme vous de cette association.
aubert
23 avril 2021 @ 11:22
Tout est dit.
BEQUE
24 avril 2021 @ 09:54
Aubert, au fait, c’est à moi que vous avez demandé si j’étais un « instituteur à la retraite » ? Figurez-vous que je viens du monde de la Presse (un grand hebdo).
Bocca della Verità
23 avril 2021 @ 11:25
Une bonne façon de se faire bien voir des archiducs et archiduchesses.
BEQUE
24 avril 2021 @ 09:44
Quel est l’intérêt de se « faire bien voir des archiducs et archiduchesses » ? Personnellement, je n’ai jamais assisté à une assemblée générale de cette association à Solesmes.
Bocca della Verità
25 avril 2021 @ 16:29
Ce n’est pas à vous ni aux membres de l’association en général mais à certains d’entre eux poussés par le snobisme. Eux y voient un grand intérêt.
Les Déménageurs Bretons
24 avril 2021 @ 20:16
Nous ne voyons pas d’autre explication à cette flagornerie imprégnée d’eau bénite.
aubert
23 avril 2021 @ 11:29
L’auditoire étant captivé et surtout convaincu à l’avance la conférencière a peu à faire pour le capturer.
Cosmo
23 avril 2021 @ 11:33
Ce n’est pas pour bientôt. La demande de béatification de l’impératrice Zita est une action de la partie la plus conservatrice de l’Eglise. J’ai refusé de m’y associer et d’en prendre la tête, comme il m’avait été demandé. J’ai conseillé à l’époque Madame Montfort et Monsieur Sevillia, car je savais que cela leur ferait un immense plaisir.
Je ne crois pas du tout à la béatification de l’impératrice car, si elle a été une bonne chrétienne, une bonne épouse et une bonne mère de famille, il manque à sa foi une dimension mystique. C’est un catholicisme de bon aloi.
Et si son mari, l’empereur Charles, pouvait être considérée comme pauvre parmi les pauvres, selon les termes des Béatitudes, il n’en était pas de même de l’impératrice, ayant en elle l’orgueil de sa naissance et de ses devoirs, malgré une véritable dimension sociale. Mais cela ne suffit pas à faire une sainte.
Les Déménageurs Bretons
24 avril 2021 @ 20:14
Nous estimons qu’une vie de sainteté exclut automatiquement l’injonction de faire la révérence. Une vie de sainteté baigne dans l’humilité. Au Paradis les premiers seront les derniers, dit l’Evangile, si nos souvenirs sont exacts.
BEQUE
26 avril 2021 @ 09:50
« nous » concerne un couple ou une famille entière ?
Vous avez écrit que vous faisiez la révérence devant le Saint-Sacrement ! On se met à genoux devant le Saint-Sacrement (ce qui n’est pas du tout le même mouvement) ou on s’incline si on ne peut pas s’agenouiller.
Leonor
23 avril 2021 @ 13:54
Je ne vois pas pourquoi on béatifierait l’impératrice Zita.
Elle a certes été une femme courageuse et une mère éducatrice remarquable, mais de là à la béatifier …
Elle a aussi été une épouse dévouée, acceptant de se laisser engrosser huit fois en dix ans.
A ce train, à quarante ans, elle aurait eu vingt enfants.
Pourquoi pas, chacun fait ce qu’il veut de ses abattis. Et, certes, le Vatican d’autrefois prônait la mise-bas à gogo , pourvu que ce soit » dans les liens sacrés du mariage ». Et peu importait que les femmes meurent en couches ( mourussent, oui, je sais, mais c’est ringard).
Et, comme disait mon cher vieux curé de ma chère vieille paroisse, , indigné des âneries macho-vaticanesques :
– Mais enfin, Madame, vous n’êtes pas une lapine !
– Non, Monsieur le Curé, que non. ;-)
– M’en vas leur dire, moi, à l’Evêché. Ils m’ont nommé chanoine. Chanoine ! Et ils croient que ça va me faire taire. Ils se foutent le doigt dans l’oeil ! » ( sic et texto etc , fin de citation. )
Et il partit dire. Ca fit des vagues . Pas le genre à se taire, not’ cher vieux curé de terrain. Et comme l’évêque de l’époque était fort en gueule aussi, paraît que ça fit trembler les murs du palais XVIIIe de l’Evêché. :-)))
La béatification de Charles et, pire, de Zita : ce genre de bondieuserie dix-neuvième-iste m’exaspère.
Comme la majeure partie du catalogue bondieusard de cette maison d’édition.
Ce n’est certes pas de cela qu’a besoin en ce moment le pape François, et encore moins l’Eglise dans la sale passe où elle se trouve . Et dans la sale passe où se trouve la planète : pandémie, réchauffement climatique, dictatures à gogo, extrémismes religieux et complotisme à gogo aussi.
On a largement d’autres choses à faire, de façon prioritaire ET urgente , que cette question Zita.
Ce qui n’enlève rien, absolument rien au mérite réel de ladite Zita.
Il en a déjà été largement débattu sur le site de N&R.
Caroline
22 avril 2021 @ 22:52
Je crois que ce beau livre historique ‘ moral ‘ n’influencerait pas beaucoup les couples de nos jours !
beji
23 avril 2021 @ 13:31
Ces donneurs et donneuses de leçon dès qu’il s’agit de catholiques sont un peu
lourds à la longue.
BEQUE
24 avril 2021 @ 08:16
Beji, carrément obèses, risque majeur en période de Covid, vaccinés ou pas.
beji
23 avril 2021 @ 13:37
Cosmo quand paraîtra votre livre sur l’archiduchesse Sophie ?
Cosmo
24 avril 2021 @ 09:27
J’y travaille toujours mais pas avec assez de constance.Il faut pour cela que je cesse de contribuer par mes articles à N&R, qui demandent tous un travail énorme. Mais je me suis promis de le finir avant la fin de l’année. Ensuite viendra la recherche de l’éditeur, ce qui n’est pas une mince affaire.
Mais je ne baisse pas les bras.
Merci de vous en inquiéter, c’est très gentil de votre part.
BEQUE
25 avril 2021 @ 13:01
En effet, Cosmo,
1) chercher un éditeur
2) avoir une couverture médiatique : cela, c’est une autre paire de manches. Dans mon hebdomadaire, le Service Culture reçoit 100 livres par semaine, alors là si on n’est pas édité par un des grands éditeurs…
BEQUE
25 avril 2021 @ 09:08
Je suis « tombée » par hasard sur une page du site N&R de décembre 2008 consacrée à la descendance de l’Impératrice Zita : aucune critique envers la souveraine et une parfaite courtoisie entre les internautes. Magnifique ! Et la page a continué à être alimentée jusqu’en 2016.
Cosmo
25 avril 2021 @ 16:33
Il n’y a aucune raison de critiquer l’impératrice Zita. On peut ne pas être d’accord avec certains de ses dires. On peut ne pas trouver d’intérêt à sa béatification. Mais elle a été un grand personnage en tout admirable. Et c’était un sacré caractère.
BEQUE
26 avril 2021 @ 08:09
Merci, votre réponse me fait plaisir.
Gauthier
25 avril 2021 @ 16:57
Eh oui, chère BEQUE, mais ça c’était avant, comme on dit! Vous remarquerez d’ailleurs que presque plus aucun des commentateurs de 2008 n’intervient sur le site, c’est assez parlant, car beaucoup le lisent encore néanmoins.
Maintenant, nous avons droit continuellement au genre de commentaires que nous pouvons lire ici: critique sempiternelle (et basée uniquement sur les sentiments du commentateur; pour l’impératrice Zita, comme elle portait le grand deuil et était catholique, elle ne pouvait donc qu’être bigote, voire intégriste) du sujet de l’article, puis mise en avant de relations personnelles du commentateur avec un familier du sujet de l’article (se mettre sous les feux des projecteurs est tellement agréable pour certains), et pour terminer on cherche noise à un autre commentateur, et, si d’autres s’en mêlent, on aboutit à la joie suprême d’un pugilat verbal en règle.
BEQUE
26 avril 2021 @ 08:12
Formidable, Gauthier, votre réponse qui me « met du baume au coeur ».