Parution du livré « Charles Quint, l’indomptable« . En voici le descriptif : « Européen dans l’âme et par le sang, rarement souverain ne l’aura été autant que Charles Quint (1500-1558). Né Habsbourg, héritier de la Hollande, de la Belgique et du Luxembourg réunis, des royaumes d’Espagne. de Naples, de Sardaigne et de Sicile, il est, à vingt ans, élu Empereur du Saint-Empire romain germanique, au grand dam de François 1er, qui en convoitait le titre.
Leur rivalité est l’un des axes de cette biographie passionnante. Le roi français aurait-il accepté la main tendue que lui offrit à plusieurs reprises le petit-fils des Rois Catholiques, l’histoire européenne en aurait à coup sûr été changée. Car les défis à relever ne manquent pas en ce siècle de la Renaissance. Les passions religieuses enflamment les Européens, l’intransigeance du moine Luther et l’arrogance des papes achevant de diviser le continent. Le rêve de Charles Quint de réaliser une Europe unie ne résistera pas non plus aux poussées de l’Empire ottoman qui menace à ses frontières. Au fil des pages où l’on croise tour à tour Henri VIII, Mary Tudor, Erasme. Titien mais aussi Magellan, Hernàn Cortés, Francisco Pizarro et Barberousse.
Lindsay Armstrong dresse un portrait saisissant du premier et dernier Empereur des deux mondes. Curieux et vif, tour à tour drôle et piquant. fin gourmet et amateur d’art, mélancolique aussi, sa personnalité domine celles de ses contemporains et offre un modèle noble du Prince, qui revit ici dans toute sa splendeur.
« Charles Quint, l’indomptable », Lindsay Armstrong, Flammarion, 2014, 480 p.
Zeugma
2 janvier 2015 @ 09:39
Comme couverture, l’éditeur a choisi ce magnifique portrait du Titien où Charles Quint apparaît avec la virilité triomphante de son étui pénien.
Le thème est passionnant : l’homme, bien sûr et l’époque, quand l’Europe bascule dans la modernité.
Caroline
2 janvier 2015 @ 09:59
Zeugma,j’ai ri sous cape à la lecture de votre commentaire ‘descriptif’!!!
Trianon
2 janvier 2015 @ 16:14
ça me fait plaisir…je ne suis pas la seule à avoir l’esprit « mal tourné »….:):)
flabemont8
2 janvier 2015 @ 17:48
Zeugma, vous portez vos regards à l’endroit adéquat ! Je ne trouve pas, pour ma part, l’objet si triomphant que cela !
On m’a toujours présenté Charles-Quint comme un bigot atrabilaire, peu porté sur la gaudriole , tout à l’inverse du Roi François , mon préféré …sans doute suis-je formatée, comme on dit aujourd’hui .
Marie Paule Barco Florit
2 janvier 2015 @ 10:09
Merci pour cette information…
La vie de Charles Quint me passionne. J’ai déjà quantité de livres sur lui.
Quel personnage !
Il était le fils de « Jeanne la Folle » (folle d’amour…) et de « Philippe le Beau », le bien nommé, car paraît-il, Philippe était très beau, d’où la passion délirante de Jeanne pour lui.
Cet héritage explique sans doute la complexité, les bizarreries et les contradictions de son caractère bien trempé.
lorraine 1
2 janvier 2015 @ 12:42
Pour moi, le plus grand homme de la Renaissance.
Lady Chatturlante
2 janvier 2015 @ 14:08
Quelle belle ceinture de chasteté !
Shandila
2 janvier 2015 @ 18:04
Un livre passionnant, sans aucun doute, que je vais m’offrir. Le plus grand homme de la Renaissance ? Je suis plutôt d’accord, mais pour moi avec l’immense L de Vinci, un vrai génie.
val
2 janvier 2015 @ 18:31
Vous avez l’esprit bien tourné du moins une vue de l’esprit !!! mais , c’est bien môche !!
Bon weekend a tous ,
Val
DEB
3 janvier 2015 @ 08:45
Nous décrions souvent l’usage de Photoshop.
Sur ce tableau, Charles Quint a 33 ans et il avait exigé du Titien que ce tableau lui soit soumis, avant d’etre montré en public,afin d’y effectuer d’éventuelles retouches.
Il avait fallu retoucher le menton prognathe et changer le nez.
On a souvent dit que Charles Quint était le roi de la com.
Son empire était tellement vaste qu’il fallait faire savoir partout ses faits d’armes et il s’y employait.
Ce tableau y participe, le souverain a un air déterminé et majestueux.
Pour l’anecdote, certains historiens ont dit qu’il était très soucieux de son apparence et qu’il teignait ses cheveux blancs, apparus dès ses 35 ans.
Zeugma
3 janvier 2015 @ 10:58
C’est peut-être le moment de rappeler ce geste de Charles Quint ramassant un pinceau que Titien avait laissé tomber :
Au peintre qui lui dit :
« Sire, je ne mérite pas un tel honneur »
l’empereur répondit :
« le Titien mérite d’être servi par César ».
Est-ce vrai ou inventé ? En tout cas, c’est beau.