Parution aux éditions Perrin sous la plume de Jean-Paul Clément de « Charles X, le dernier Bourbon » dont voici le résumé : « Monté sur le trône en 1824 à la mort de son frère Louis XVIII, Charles X appartenait à un autre siècle. En se faisant sacrer en 1825, il voulut rétablir une monarchie absolue fondée sur le droit divin, l’Eglise et l’aristocratie foncière, alors que s’affirmaient face à lui la bourgeoisie libérale, la presse et le régime parlementaire. Survint la révolution de 1830 qui lui fut fatale.
L’ouvrage, qui embrasse l’ensemble de sa vie : le prince, l’émigré, le roi, le proscrit, éclaire les facettes de ce personnage qui n’était pas appelé à régner et donne toute leur place aux recherches les plus récentes. Il montre comment ce frère de Louis XVI a compris la Révolution, interprété la Charte octroyée par son devancier, s’est engagé avec fougue en plein romantisme au service de la chrétienté, renouant avec le succès, après son aïeul Saint Louis, lors des expéditions en Grèce et à Alger.
Si Charles X a fait des erreurs incontestables, notamment chercher à ressusciter un monde et un système de pouvoir que la Révolution et Napoléon à sa suite avaient abolis, il s’est passionné pour les problèmes du temps et a tenté de les résoudre : faut-il limiter la liberté d’expression ? Quels doivent être les rapports entre l’Eglise et l’Etat ? Quel est le rôle de la France en Europe et dans le monde ?
Roi mal-aimé dans une période oubliée – celle de la Restauration –, Charles X, « chevalier troubadour », grand mécène, sut redonner à la France tout son lustre. Son règne fut une période d’intense activité intellectuelle et a paradoxalement esquissé les premières formes de la France d’aujourd’hui. »
jul
31 août 2015 @ 06:25
La vie de Charles X (jeunesse à Versailles, émigration) et sa chute en 1830 sont bien connus mais ses années de règne, ses chantiers dans différents domaines, les relations aux autres acteurs de la société n’ont pas été souvent abordés à cause d’une historiographie libérale hostile qui appuyait les orléanistes puis les républicains.
J’ai en tête une superbe étude racontant la visite du roi à Mulhouse et qui pourrait intéresser les lecteurs.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hes_0752-5702_1998_num_17_2_1986
Damien B.
31 août 2015 @ 11:45
Bonjour Jul, je vais lire cela de suite merci !
Cosmo
1 septembre 2015 @ 12:07
Jul,
Ne croyez vous pas que si aucune biographie positive n’a été publiée jusqu’à présent, c’est peut-être qu’il n’y avait pas beaucoup de lauriers à tresser pour ce monarque ?
Je serais intéressé de savoir ce que vous trouvez de positif au règne de Charles X.
Cela dit, je vais lire ce livre.
Bonne journée
Cosmo
jul
3 septembre 2015 @ 05:59
Bonjour Cosmo,
La connaissance progresse parfois lentement. Il faut dire que les libéraux ont rendu suspect tout effort d’évaluation positive de ce qui n’était pas assez libéral à leurs yeux.
Oui, lisez cette étude, vous y découvrirez un roi chrétien, tolérant, affable ; ouverts aux innovations et aux progrès économiques de la France et de tous les arts qui font sa grandeur qu’il contemple dans ses voyages, soucieux de les encourager.
Thibaut le Chartrain
1 septembre 2015 @ 13:58
Merci Jul pour cette très intéressante étude.
Cosmo
31 août 2015 @ 09:46
1824-1830 : période d’intense activité intellectuelle et esquisse des réformes de la France d’aujourd’hui ! Voilà qui est asséné.
Il est vrai que l’auteur est spécialiste de Chateaubriand, dont chacun sait qu’il se rêva l’Homme qui devait sauver la France et la monarchie de droit divin.
Et comme je suis curieux, et ne veux pas mourir idiot, je vais acheter ce livre pour en savoir plus sur le « Chevalier-Troubadour », même si j’ai déjà lu un certain nombre d’ouvrages le concernant.
Cela n’est pas sans rappeler un certain ouvrage écrit au siècle d’or de l’Espagne. Mais attendons de lire avant de juger.
Stella
2 septembre 2015 @ 17:50
Sage décision!
(Il serait navrant de mourir idiot…)
Philippe gaind'enquin
3 septembre 2015 @ 12:31
De qui se moque t’on, lors même qu’il est reconnu que Louis-Philippe puis Napoléon III ont jeté les bases de notre société contemporaine ? Quant à en appeler à Chateaubriand, personnification de l’opportunisme politique; le rève devient cauchemar ! Je file demander à ma BM d’acheter cette hagiographie et ferai tout comme vous, cher Cosmo : je la lirai avec attention et intérêt. J’ai noté, ce qui ne vous a naturellement pas échappé que : Charles X est : « le dernier Bourbon »… Pourquoi, Diable, nous bassine t’on alors avec Chambord et les autres de l’Outre-Pyrénées ??? Gageons que la réponse nous en sera donnée!
Louis de Lauban
3 septembre 2015 @ 23:10
Personnification de l’opportunisme politique Chateaubriant ? C’est vous qui vous moquez de nous ! Sans doute comptez vous sur l’ignorance ou la complaisance de quelques groupies pour faire l’éloge du très opportuniste Louis-Philippe.
Enfin, il est évident que Charles X est le dernier Bourbon a avoir effectivement régné sur la France, il est donc parfaitement ridicule et hypocrite de soulever ce point.
« Quant à moi, qui suis républicain par nature, monarchiste par raison, et bourbonniste par honneur, je me serais beaucoup mieux arrangé d’une démocratie, si je n’avais pu conserver la monarchie légitime, que de la monarchie bâtarde octroyée de je ne sais qui. »
— Chateaubriand, De la nouvelle proposition relative au bannissement de Charles X et de sa famille, 1831
Pierre-Yves
31 août 2015 @ 10:15
S’il existait un classement des rois qui ont régné en France, Charles X occuperait sans doute une des dernières places.
Jusque là, personne n’a démontré que c’était immérité. Et ce livre aura beau faire, il ne devrait pas pouvoir masquer que le dernier roi Bourbon n’a pas été une flèche.
Cosmo
31 août 2015 @ 13:02
Pierre-Yves,
Je me réjouis à l’idée de lire comment la bêtise érigée en principe de gouvernement peut être défendue…Et comme certains font flèche de tout bois, il risque d’y avoir des surprises.
Cosmo
Stella
2 septembre 2015 @ 17:52
( Excellent, la référence à Guillaume TELL!)
Lady Chatturlante
1 septembre 2015 @ 00:02
C’est normal, il fut le dernier.
Zegma
31 août 2015 @ 10:41
Momsieur Boudet dit « de Montplaisir » est toujours amusant.
Cosmo
31 août 2015 @ 12:59
En l’occurrence, Zeugma, il ne faut pas bouder Montplaisir car il a peut-être quelques nouveautés, sorties de la couronne de Charles X, à nous offrir.
Jean Pierre
31 août 2015 @ 12:17
La principale mission d’un roi est de nommer un premier ministre (ou président du conseil). On ne leur demande pas grand chose d’autre.
Charles X en nommant Polignac au poste a montré que même cette mission il ne sût l’accomplir autrement qu’en troubadour (sic) : en se tirant une balle dans le pied.
Vincent
1 septembre 2015 @ 08:36
Le problème est que le roi n’était pas obligé de prendre comme Président du Conseil, un homme issu de la majorité parlementaire. C’est son attachement pour les Ultras qui l’a perdu.
Vincent
1 septembre 2015 @ 08:45
J’ajouterais qu’en forçant son fils ainé, le Duc d’Angoulême a signé les ordonnances et à abdiquer; le Roi s’est tiré deux autres balles dans le pieds. Car ce dernier avait des idées libérales similaires à ceux de Louis-Philippe et aurait lui aussi devenir Roi des Français.
Sigismond
2 septembre 2015 @ 08:23
Bien d’accord avec vous, quitte à abdiquer, Charles X n’aurait pas dû demander au dauphin (et non duc d’Angoulême qu’il n’était plus depuis 1824) de « renoncer à ses droits » et de contresigner l’abdication. Louis-Antoine, le vainqueur du Trocadero, qui n’avait peur de personne sinon de son père, aurait été un bon roi qui aurait su réconcilier les deux France, la France capétienne et la France révolutionnaire. Hélas, il ne sera roi qu’à Gorizia, étant en plus « bien résolu » à remettre la couronne au duc de Bordeaux en cas de restauration ! Le tort de Louis XIX fut d’être un « fils soumis » et un « sujet », comme il se définit lui-même. Après 1836, il resta sous l’autorité d’un père défunt, au lieu de faire taire les henriquinquistes et de rallier l’Europe contre Louis-Philippe. Il faudra attendre 1887 et le duc de Madrid pour retrouver un roi botté et volontaire. Entretemps, la très longue parenthèse Chambord (alias « après-moi-le-déluge ») transformera le légitimisme en chambordisme, sauf pour quelques héros admirablissimes comme du Bourg, d’Andigné, le général de Cathelineau…
Cosmo
2 septembre 2015 @ 12:29
Sigismond,
« quelques héros admirablissimes comme du Bourg, d’Andigné, le général de Cathelineau… » Voilà du sublime…comme « duc de Madrid pour retrouver un roi botté et volontaire »…
Ne sentez-vous pas un peu le ridicule de telles affirmations ?
Car on pourrait dire également un quarteron de nostalgiques et un criminel contre son peuple en lançant la troisième guerre carliste.
Cosmo
Sigismond
2 septembre 2015 @ 16:30
C’est le fils du duc de Cadix qui a déclenché la guerre en se maintenant à Madrid. Charles VII avait le devoir de défendre la couronne contre l’usurpateur.
Quant aux nostalgiques, tous les monarchistes le sont, ce n’est pas péjoratif d’être nostalgique des lys. Mieux vaut être nostalgique des lys que des abeilles ou du lambel. Du Bourg et les légitimistes défendaient la loi salique contre les truqueurs fusionnistes.
jul
3 septembre 2015 @ 05:53
Bonjour Sigismond
Bien d’accord avec vous concernant Louis XIX. Il aurait fait un bon roi de France s’il s’était davantage affirmé. J’apprécie beaucoup la figure de ce prince.
Cosmo,
Ne prenez pas d’air supérieur et ne balayez pas les avis différents des vôtres avec les mots « ridicule ».
« Criminel contre son peuple en lançant la troisième guerre carliste »
Charles VII était soutenu par de nombreux habitants du nord de l’Espagne (Catalogne, Aragon, Navarre, Pays-Basque).
Ce sont surtout les libéraux espagnols et leurs soutiens britanniques qui craignaient l’avènement Duc de Madrid. Il ne fallait pas que l’Espagne retrouve sa grandeur et redevienne une menace.
Il est vrai. Il fallait s’enrichir à ses dépens. Et en cela Isabelle avait plutôt leur complaisance. Charles VII était, comme le dit justement Sigismond, trop « botté et volontaire » pour eux.
Selon vous, Napoléon Bonaparte était-il aussi criminel contre son peuple en revenant de l’Ile d’Elbe, en sachant que les armées européennes se coaliseraient contre lui ?
Je crois qu’un peu de mesure s’impose.
Vincent
3 septembre 2015 @ 10:11
Sigismond, Ferdinand VII n’a fait que rétablir la loi semi-salique aboli par Philippe V. Après c’est posé la question de la capacité à régner. Isabelle II passait pour être d’après ses précepteurs une femme immature, incompétente sur les questions politiques.
Cosmo
3 septembre 2015 @ 18:38
Jul
Le retour à la grandeur n’était pas un grand risque avec Ferdinand VII, puis Isabelle II sur le trône, et les princes carlistes en face. Ni Alphonse XII, ni Alphonse XIII n’ont ajouté à la grandeur espagnole. Il était difficile de s’enrichir aux dépens d’un pays ruiné par ses princes, quasiment mis à l’encan.
Il a fallu attendre la main de fer de Franco pour que les choses se rétablissent, après une guerre civile épouvantable, et la montée sur le trône de Juan Carlos, le plus brillant des Bourbons depuis Louis XIV. Rien n’était gagné à leur évènement et ils ont su, chacun avec l’esprit de son temps, s’imposer, stabiliser leur pays et lui redonner sa gloire.
L’empereur Napoléon, s’il a eu raison pour sa gloire de quitter l’Ile d’Elbe, n’aurait pas du chercher à reprendre le pouvoir. Mais il est difficile de comparer les Cent-Jours aux 70 ans qui ont ensanglanté l’Espagne et l’ont réduite à la pauvreté.
Cosmo
Cosmo
3 septembre 2015 @ 18:45
Sigismond,
Les abeilles et le lambel valent bien les lys. De toute façon, il n’est de légitimité que du peuple, et ce même sous l’Ancien Régime.
Et si les lys ont disparu, la faute à qui ? Louis XV puis son petit-fils Charles X en furent les fossoyeurs. Chambord jeta la dernière pelletée.
Cosmo
Gérard
6 septembre 2015 @ 21:23
Bien sûr Cher Cosmo.
Vincent
2 septembre 2015 @ 14:26
L’engagement des troupes françaises en Espagne divisa beaucoup les Français car elle a permis au roi Ferdinand VII de rétablir l’absolutisme de façon brutal. Les dix dernières années de son règne furent appelées « Décennie abominable ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cennie_abominable
Cosmo
3 septembre 2015 @ 18:51
Vincent,
Le duc d’Angoulême, lui-même, avait conscience du pauvre rôle qu’on lui faisait jouer.
Rétablir un imbécile, despotique et sanguinaire, sur le trône fut le résultat de ce que les légitimistes présentent comme une brillante campagne.
Pas de quoi pavoiser !
Cosmo
aramis
31 août 2015 @ 13:40
Il n’y a plus de Bourbon après lui puisque c’est le dernier…d’après le titre… dont acte, voilà de quoi mettre fin à la querelle !
aubert
31 août 2015 @ 16:27
Réjouissons-nous aramis de votre commentaire.
La vieille baderne que l’auteur nous présente comme une « flèche » n’a atteint qu’une cible, l’exil.
Si sa vie s’était arrêtée à Bagatelle sa réputation serait meilleure.
Cosmo
31 août 2015 @ 20:44
Cher Aramis,
Voilà qui est bien pensé et bien dit !
Amicalement
Cosmo
Nemausus
31 août 2015 @ 21:39
En effet, il fut le dernier Bourbon à régner…. on peut aussi l’entendre comme le dernier capétien à régner excluant donc les Orléans comme des Bourbons (puisque les orléanistes et leurs princes clament pourtant cette origine) et donc des capétiens ! Car Louis Philippe, qui a pourtant régné après, n’est donc pas considéré comme un Bourbon et donc à fortiori comme un capétien ! selon vos propres interprétations !
will34
1 septembre 2015 @ 15:08
Bonjour,
Je n’ai jamais bien compris pourquoi les Orléans ne portaient pas le nom de Bourbon. Monsieur, frère de Louis XIV, était bien le fils de Louis XIII, un Bourbon… Cela a certainement nui à leur cause….
De plus, d’autres branches cadettes de la famille royale, éteintes au XIX° siècle, portaient eux le nom de Bourbon, comme les Condé et les Conti….
Gérard
1 septembre 2015 @ 18:00
Ce qui est écrit ici est très civil sibyllin. Nos amis ne sont pas responsables du titre de l’ouvrage qui évoque le dernier des Bourbons mais il est vrai qu’il fut le dernier des Bourbons français de la branche aînée, les Orléans constituant à l’évidence la première branche cadette des Bourbons français légitimes et la seule subsistante après l’extinction des Conti et des Condé. Mais il est vrai que pour le public non averti le titre de l’ouvrage prête à confusion et que l’on pourrait croire qu’au lieu d’une seule race capétienne il y a eu des dynasties successives indépendantes qui auraient été les Capétiens, les Valois, des Bourbons, les Orléans…
Comme le rappelle opportunément Cosmo Jean-Paul Clément est évidemment un grand spécialiste de Chateaubriand.
aubert
31 août 2015 @ 16:31
Lorsqu’on lit les passages de certains textes de présentation retenus par madame Salens on se dit qu’elle est la reine de l’humour et la plus fine d’entre nous
Francine du Canada
2 septembre 2015 @ 04:16
Vous dites « la reine de l’humour » mais moi je dis « la reine de la vérité « ; moi je dis ça ne va pas faire votre affaire, c’est certain hahahahaha!! Mais, vous allez devoir fait avec! FdC
aubert
2 septembre 2015 @ 12:39
ce à quoi je me fais et pour rester poli c’est bien de savoir que vous ne serez jamais la reine de quoi que ce soit.
Stella
3 septembre 2015 @ 13:29
Ah:
Alors Aubert, je range dans leurs écrins les diadèmes que je m’apprêtais à léguer à Francine…
Francine du Canada
3 septembre 2015 @ 17:16
Merci Stella mais… il m’en reste encore un, vous savez? (j’en ai portés moi aussi) mais je ne l’aime pas; c’est bien connu que les reines n’aiment jamais leurs diadèmes; elles préfèrent toujours ceux de leurs voisines ;-))) FdC
Stella
3 septembre 2015 @ 17:22
( Ou celui qu’elles convoitent: Soit en vue d’un nouveau royaume, soit en cadeau de leur « prince charmant!…)
Francine du Canada
3 septembre 2015 @ 17:11
Vous m’avez pourtant proclamée la « reinette du Canada » ;-)
Viridiana
31 août 2015 @ 18:49
en effet, le dernier Bourbon….était bel et bien dénué de tout sens politique, ses seuls talents auront été de dilapider le travail de son frère Louis XVIII et de braquer les français contre lui, pour le reste, on a vu le résultat: dégouter les français de la monarchie à tout jamais, Louis philippe tentant , mais en vain, d’ en retricoter les fils….
M. Boudet dit de Montplaisir n’enthousiasmera pas les chaumières avec le lamentable rappel du « programme » du pire Roi de France
COLETTE C.
31 août 2015 @ 20:09
Il est inhumé à l’étranger, avec beaucoup de personnes de sa famille. Pourquoi ne pas les rapatrier ?
Cosmo
1 septembre 2015 @ 12:27
Colette C,
Il n’y a personne pour prendre cette décision, qui, au final relèverait d’une décision de l’Etat français et d’un accord avec l’Etat slovène. Je crois que nos gouvernants ont bien d’autres soucis que de rapatrier les dépouilles des derniers Bourbons.
Bonne journée
Cosmo
Gérard
2 septembre 2015 @ 15:23
Je crois aussi que comme pour Napoléon III les moines qui veillent sur les cercueils souhaitent qu’ils restent à leur place, ils sont attachés à la mémoire de ces princes qui en outre représente un certain intérêt touristique. Pour le reste l’accord de l’État français serait sans doute donné et les héritiers seront majoritairement d’accord. Pour Napoléon III c’est essentiellement la famille impériale et je crois qu’elle n’a pas encore arrêté définitivement sa position pour les raisons évoquées au début.
JACQUES
1 septembre 2015 @ 12:31
Sans doute l’un des plus imbéciles de nos Rois après l’un des plus intelligents qui avait une vrai tête politique. Louis-Philippe n’a eu qu’à ramasser une Couronne tombée de la tête de Charles X par sa seule incompétence.
clement
1 septembre 2015 @ 13:28
Roi peut-être peu connu ,mais qui a abandonné sans le moindre scrupule, alors qu’il était encore Comte d’Artois , les Vendéens et leurs chefs ( dont le chevalier de Charette qui comptait sur son aide et l’a attendu désespérément sur la plage vendéenne ) …Peut-être que si les deux frères (le futur Louis XVIII et Charles X ) avaient été plus actifs dans leur courageuse retraite à l’étranger ,le malheureux Louis XVI et sa famille auraient eu la vie sauve !
Cosmo
2 septembre 2015 @ 08:59
Très juste, Clément !
will34
1 septembre 2015 @ 15:17
Pour « camoufler » le grand manque de sens politique de Charles X, on peut mettre en avant certaines de ses qualités de cœur…