Politiquement, en revanche, elle est restée assez frileuse. Par peur du changement, amalgamant république et désordres, elle s’est cramponnée à la monarchie. À de rares exceptions – les États-Unis, la Suisse, la France d’après 1870 –, chaque révolution, chaque changement de régime, chaque indépendance s’est soldé par la proclamation d’un nouveau roi et la fondation d’une nouvelle dynastie.
Napoléon ayant prouvé au monde qu’on pouvait aussi bien s’emparer d’un trône qu’en hériter, une foule de candidats ont tenté leur chance : cadets frustrés, généraux ambitieux ou aventuriers patentés.
En une soixantaine de portraits célèbres (Louis-Philippe, Napoléon III, Maximilien du Mexique, le dernier empereur de Chine) ou méconnus (Othon de Bavière, Faustin de Haïti ou Boris, roi d’Andorre), Pascal Dayez-Burgeon revient sur le parcours de ces candidats au trône, leurs illusions et leurs désillusions. Au-delà des anecdotes, cette «comédie princière» – qui dure de Napoléon à ibn Saoud – brosse le portrait d’une période où la monarchie était une évidence politique et où les têtes couronnées n’avaient pas encore laissé leur place aux comédiens, aux sportifs ou aux étoiles de la toile. »
« Chasseurs de trône. Une seule obsession : régner. De Napoléon à Ibn Saoud », Pascal Dayez-Burgeon, Tallandier, 2023, 368 p.
Jean Pierre
11 janvier 2023 @ 09:40
60 portraits en 368 pages, on est là dans l’esquisse.
Leonor
11 janvier 2023 @ 11:01
Idée intéressante.
de Francqueville
11 janvier 2023 @ 11:21
Louis-Philippe y figure en bonne place!
Cosmo
11 janvier 2023 @ 11:34
Peut-être très amusante cette comédie de la course au pouvoir ?
Passiflore
11 janvier 2023 @ 11:37
Lundi 9 janvier, a eu lieu à l’église Saint-Augustin à Paris une Messe solennelle pour les 150 ans de la mort de Napoléon III, organisée par l’association des Amis de Napoléon III. Parmi les personnalités présentes, Joachim et Yasmine Murat, Christian Estrosi, maire de Nice (qui doit beaucoup à Napoléon III, comme chacun sait), Arnaud Péricard, maire de Saint Germain en Laye (au titre des Villes Impériales), le Grand-Chancelier de la Légion d’Honneur, etc… La chorale étant animée par les jeunes filles de la Légion d’honneur. Il y avait sûrement des spécialistes de Napoléon III que je ne connais pas mais j’ai pu parler avec les historiens Eric Anceau et David Chanteranne. Je ne sais pas si les sites que vous fréquentez y ont fait allusion ?
Claude Patricia
11 janvier 2023 @ 19:40
Quand je pense que je devais intégrer la Légion d’Honneur et que mon père a refusé…
Leonor
13 janvier 2023 @ 14:55
Vous devriez le remercier !
Perlaine
12 janvier 2023 @ 15:08
Arnaud Pericard , fils de Michel Pericard ? Par ailleurs, les jeunes filles de la Légion d’Honneur sont appelées DEMOISELLES DE LA LEGION D’HONNEUR;
Passiflore
12 janvier 2023 @ 15:30
Perlaine, oui, Arnaud est le fils de Michel. J’ai hésité parce qu’il me semblait qu’on n’avait plus le droit d’employer le moi « mademoiselle » et « demoiselle », ça y ressemble tout de même !
Perlaine
14 janvier 2023 @ 16:00
C’est parce que je me suis faite reprendre quand j’étais en activité par la directrice d’une agence européenne qui était Demoiselle de la Légion d’Honneur donc comme c’était devant un aréopage de Messieurs importants , vexée , je ne l’ai pas oublié .
Passiflore
15 janvier 2023 @ 21:10
Je comprends ! (je n’avais pas lu votre 2e post). Mais aucune réponse à propos de Napoléon III. Quand je demandais si on avait prévu des commémorations pour le 150e anniversaire de sa mort, j’avais eu deux réponses (dont une ironique). Je ne me suis pas trompée !
Stigers
11 janvier 2023 @ 17:53
bokassa par exemple !
Brigitte - Anne
12 janvier 2023 @ 14:56
Livre qui doit être intéressant. Je note