27 octobre 1957, en l’église Saint-Honoré d’Eylau sont célébrées les obsèques de Christian Dior. Parmi les centaines de personne qui se pressent dans l’assistance, on retrouve la duchesse de Windsor, l’une de ses plus fidèles clientes, venue avec lady Pamela Churchill. Hélène Rochas, Charles de Besteigui, Hubert de Givenchy, Cristobal Balenciaga, Marie-Laure de Noailles, les princes de Faucigny-Lucinge ou encore Pierre Cardin, tous sont présents.
60 ans après sa disparition et en cette année où l’on célèbre les 70 ans du « new look », la plume de Bertrand Meyer-Stabley vous emmène sur le parcours de vie de ce couturier entré dans la légende de la mode de son vivant.
Dior est encore à ce jour un nom qui symbolise l’élégance à la française et tout un style. Vous découvrirez au gré de cette biographie très fouillée le destin de cet enfant de Granville où se trouve aujourd’hui le musée Christian Dior installé dans l’ancienne résidence familiale la ville « Les Rhumbs » où se tient chaque année une exposition.
Une enfance entre Granville et Paris, des études en dilettante à l’école des Sciences politiques, galeriste d’art, dessinateur se costumes pour le théâtre puis pour le cinéma à partir de 1942 notamment pour Leslie Caron et puis naissance de sa maison de couture en 1946 grâce à l’appui financier de Marcel Boussac, président du Comptoir de l’industrie cotonnière.
30, avenue Montaigne l’adresse emblématique de la maison Dior où toutes les élégantes se pressent. Lancement aussi de produits dérivés comme les parfums.
En 1947, la ligne Corolle est un énorme succès. Carmel Snow, de Harper’s Bazaar qualifie avec enthousiasme ce style de « New look ». L’ère Dior vient de s’ouvrir dans le très select monde de la mode parisienne.
Christian Dior (1905-1957) ne reste en définitive que 10 années à la tête de sa maison de couture. Il meurt inopinément lors d’une cure à Montecatini en Italie.
Lui succédèrent Yves Saint-Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano, Raf Simons puis une femme Maria Grazia Chiuri.
La reine Silvia de Suède portait une création de Dior le jour de son mariage, la princesse Caroline de Monaco ne jurait que par les tenues de Dior au temps de Marc Bohan, la princesse Marie Christine de Kent de même lorsque Gianfranco Ferré lui succéda, de même que la reine Mathilde et la princesse Charlène de Monaco avec Raf Simons.
Cet ouvrage vous permettra de mieux cerner toute la magie qui entoure encore aujourd’hui la célèbre maison en vous plongeant dans l’envers du décor de Dior.
« Christian Dior. Sous toutes les coutures », Bertrand Meyer-Stabley, City, 2017, 320 p.
clementine1
6 février 2017 @ 07:11
que de souvenirs d’une période heureuse mais révolue. Merci Bertrand Meyer Stabley.
Carole 007
6 février 2017 @ 12:18
Dior était une de mes maisons préférées dans les années Marc Bohan et Gianfranco Ferré, mais quel choc à l’arrivée de Galliano, je n’ai jamais pu m’y faire.
Raf Simons a calmé le jeu heureusement, j’ai beaucoup apprécié les modèles portés par Charlene, et le premier défilé de haute couture de Maria Grazia Chiuri qui vient d’avoir lieu est très prometteur.
Carole 007
6 février 2017 @ 12:19
J’ajouterai que ce livre m’intéresse et que je vais l’acheter.
Leonor
6 février 2017 @ 12:42
Bernard Arnault a viré Galliano, après la sortie anti-sémite de l’énergumène , qui se lâchait en public sous l’effet de l’alcool.
Une bonne chose de faite, à tous égards.
Ceci dit, Arnault a lui aussi tué Dior. Arnault est un faiseur de fric ( to make money), même si, après avoir démoli la beauté au profit … du profit, il se pare de l’auréole du mécène.
Juliette d
6 février 2017 @ 15:29
Vous savez qu’Arnault a rendu visite, en catimini il me semble, à Trump? Dans sa tour à New-York, quelques jours avant son investiture. On l’a bien vu à un journal télėvisé américain.
Leonor
7 février 2017 @ 11:26
Oui, j’ai vu ça. Certes, les affaires sont les affaires. Certes, certes ….
Mais ça veut tout dire, merci de le rappeler , Juliette d .
L’entretien du roi Abdallah de Jordanie avec Trump était, lui, certainement motivé par des soucis et des objectifs d’une tout autre teneur .
Baboula
6 février 2017 @ 15:41
Dior retrouve un peu de lustre,la laideur ayant migré chez Vuitton.
Pierre-Yves
6 février 2017 @ 12:37
C’est vrai que John Galliano a fichu la révolution dans ce temple du bon goût et du chic qu’était la Maison Dior. Les belles dames des années 50 n’y retrouveraient plus leurs petits. Heureusement, les choses sont quelque peu rentrées dans l’ordre par la suite !
beji
6 février 2017 @ 14:03
Après Gianfranco Ferré,c’est devenu du mauvais goût.Saint Laurent avait crée pour la
Maison Dior la robe de mariée de Diane d’Orléans,duchesse de Wurtemberg qui,d’ailleurs,ne lui plaisait pas.
Ah Pamela Churchill,d’après les extraits de sa biographie parus dans la presse il ressort
que la dame ne s’embarrassait pas avec la morale et elle a fini ambassadeur des U.S.A.
en France,comme quoi…
Leonor
7 février 2017 @ 11:31
Ah oui, Pamela Churchill ou Harriman… La morale ? Kézekça ?
Sans vouloir vous offenser, Beji, c’est connu depuis longtemps. La dame était une mangeuse d’hommes et une prédatrice de première. Mais, tant que ces hommes-là voulaient bien se laisser manger…
Je ne suis bien sûr pas ds les confidences de Bill Clinton – qui l’avait nommée ambassadrice à Paris-. Mais on peut supposer que, s’il l’a nommée ambassadrice , sans qu’elle ait aucune compétence universitaire, ou d’autre formation, c’est probablement en raison de son fabuleux carnet d’adresses – adresses en tous genres, bien sûr – , de son entregent (!) avéré, et de sa compétence à manipuler le monde. Et quand je dis le monde …. Bill en connaissait un rayon sur ce sujet-là.
Danyelle33
6 février 2017 @ 16:34
Galliano est passé chez Dior il y a maintenant quelques années… Mr Arnault maintient la maison heureusement… et tant mieux sans quoi cela n’existerait plus comme d’autres grandes maisons.
Leonor
7 février 2017 @ 11:36
La maison Dior n’existe plus que pour vendre urbi et orbi ce qu’on appelle des produits dérivés. C’est ça qui fait rentrer le pognon – j’ai bien dit et écrit » le pognon », mot qui ici correspond exactement à ce dont il est question, et tant pis si vous faites une bouche en cul de poule , aucune importance.
Arnault se fiche comme de ses premiers boutons de manchette de la Couture et de ses beautés passées. Ce qui l’intéresse , c’est l’argent. Il a le droit.
Et moi le droit d’en penser ce que j’en pense.
A part ça, ça donne du travail à des gens. D’accord pour ça . A condition que la production ne soit pas délocalisée …
ciboulette
6 février 2017 @ 17:18
Une grande différence entre le physique de Christian Dior et l’aura de son nom encore maintenant .
Comme vous , je n’ai pas aimé les années Galliano .
Mon préféré : Gianfranco Ferré .
Je suis intéressée par le livre et je pense l’acheter .
Dernière remarque : les gens faisaient plus que leur âge …
Lili.M
6 février 2017 @ 17:59
Le petit tailleur de la première photo est très chic et très portable actuellement.
Sur la troisième photo il me semble sauf erreur qu’il s’agit de la princesse Margaret.
Erato
6 février 2017 @ 19:09
Monsieur Dior, le Raphaël de la mode.
Armelle
6 février 2017 @ 20:17
J’ai toujours beaucoup apprécié les livres-biographies de Bertrand Meyer Stabley, je vais m’empresser d’aller en acheter un exemplaire surtout qu’en fin de compte on parle toujours de Christian Dior mais à titre personnel je ne sais rien sur ce monsieur
Caroline
6 février 2017 @ 22:47
Merci pour cet article sur la biographie de Christian Dior que je ne connaissais pas, ayant été bébé à son décès!
Dans la première photo, j’ai cru voir le cinéaste Alfred Hitchcoock à coté d’une actrice ‘ racée’ !