Ce recueil explore le monde de la mode tel qu’elle l’a observé et analysé, avec son regard affûté et son style littéraire inimitable.
Colette, qui a collaboré avec de nombreux journaux et magazines, a souvent traité de sujets liés à l’élégance, aux tendances vestimentaires, et à l’évolution du style à travers les époques.
Le livre propose une plongée dans ces textes, qui révèlent autant son amour pour la mode que ses observations critiques et souvent pleines d’esprit sur les habitudes vestimentaires de son temps.
Cette œuvre s’adresse à la fois aux passionnés de mode, aux amateurs de littérature, et à tous ceux qui souhaitent découvrir une facette moins connue de l’écrivaine. Avec un style littéraire riche et un regard perspicace, Colette offre une vision unique de la mode, à la fois comme art de vivre et reflet des évolutions sociales.
« Colette, écrits sur la mode. L’art de surprendre », Bartillat, 2025, 300 p.
framboiz08
13 janvier 2025 @ 03:08
Aspect de Colette,que j’ignorais !
milou
13 janvier 2025 @ 08:17
Merci, Colette est pleine d’humour souvent!
Menthe
13 janvier 2025 @ 10:40
Regard perspicace, assurément.
J’aime beaucoup cette autrice qui a su s’affranchir des jougs de son époque et de sa famille pour mener une vie libre comme elle l’entendait.
aubert
13 janvier 2025 @ 12:41
Pour s’affranchir des jougs madame Colette n’a pas eu besoin d’être appelée « autrice « . Je me demande comment aurait réagit madame Colette appelée « autrice » ? une satisfaction, rouler les « r ».
Katellen 🐈
13 janvier 2025 @ 12:53
J’aime aussi et particulièrement « Le blé en herbe » que j’ai lu et relu.
Passiflore
13 janvier 2025 @ 10:59
L’actrice Polaire avait obtenu, en 1902 au théâtre le rôle de Claudine dans Claudine à Paris aux Bouffes-Parisiens. On dit qu’elle a imaginé son costume de scène, en adaptant, au féminin, le costume de poulbot, c’est-à-dire un sarrau noir, des bottes et ce col banc qu’on va appeler le col Claudine.
Colette a été habillée par Jean Patou et Lucien Lelong. De Jean Patou elle disait : « Un aventurier couturier apporte en France une demi-douzaine de mannequins américains qui ne vont pas arranger vos affaires : doubles ponettes françaises, Latines râblées, dures à la fatigue, rebelles à la maladie ». Elle admirait le travail de Gabrielle Chanel et de Christian Dior.
Colette ouvrit, en 1932, un institut de beauté rue Miromesnil, à Paris, subventionné entre autres par son amie Winnaretta Singer, Princesse de Polignac. Elle y proposait ses propres cosmétiques et parfums, maquillait elle-même ses clientes.
Marnie
13 janvier 2025 @ 11:18
Un grand merci pour cette information qui me permet de trouver un beau cadeau pour l’anniversaire d’une amie le mois prochain 😉 !
Robin des Bois
13 janvier 2025 @ 11:55
Je n’aime pas Colette. La plume est excellente, mais je n’aime pas le contenu. Son second mari Henry de Jouvenel disait la même chose en d’autres mots.
Robin des Bois
13 janvier 2025 @ 14:00
Non, son deuxième mari. Car il ne fut pas le dernier.
Robin des Bois
13 janvier 2025 @ 21:12
On me connait, je ne suis pas Monsieur Prud’homme avec son bonnet de nuit, ni le pudibond de service, mais il y a chez Colette quelque chose de malsain, qui m’avait déjà saisi quand j’étais très jeune et que j’avais du mal à exprimer.
Par la suite quand j’ai lu sa biographie j’ai mieux compris.
May Plas
14 janvier 2025 @ 11:19
J’ai adoré Colette que j’avais découverte quand j’étais adolescente.Puis, peu à peu, elle m’a déçue. Beaucoup de talent, un style inimitable et une vraie personnalité mais une personne souvent impitoyable, intéressée, se détournant des êtres aimés d’un seul mouvement, faisant feu de tout bois.Je vous rejoins donc Cher Robin des Bois.
Nivolet la vraie🙈🙉🙊
13 janvier 2025 @ 12:04
Je suis comme framboiz08. Je me demande qu’elle serait son regard et surtout quel jugement elle porterait sur ces trois dernières décennies où des mannequins faisant la gueule et des princesses souriantes au regard pétillant d’intelligence exhibent des hardes hors de prix. Guenilles qui auraient fait le bonheur de nos paysans d’autrefois en en parant leurs épouvantails.🤔
PS
Cette très belle huile sur toile d’une étonnante modernité est l’œuvre René Carrère.
particule
13 janvier 2025 @ 16:18
Nous sommes 2 et peut être + … qu’on lève le doigt….
Mivonne
13 janvier 2025 @ 20:24
J’adore Colette, elle écrit si bien !
Caroline
13 janvier 2025 @ 23:41
Ayant lu les extraits de ses livres, je n’ ai pas aimé le style de vie de Claudette. Par contre, j’admire son style littéraire.
Iris Iris
14 janvier 2025 @ 10:31
Rob,
Et pour cause! Colette a entretenu une liaison avec le fils d’ Henry.
Robin des Bois
14 janvier 2025 @ 19:15
Ca et d’autres choses. Je comprends que son 2e mari se soit détaché d’elle.
GIHA
14 janvier 2025 @ 14:10
ah Colette, j’ai dévoré ses « Claudine » et adoré les films qui retraçaient sa vie…
Robin des Bois
16 janvier 2025 @ 19:37
J’aurais aimé l’opinion de Charlotte de Brie.
Lucia 😻
18 janvier 2025 @ 15:23
Elle est plongée dans ses copies d’élèves où peut être une Colette sommeille .
Lucia 😻
18 janvier 2025 @ 16:48
Je vais lui faire part de votre demande .
Charlotte (de Brie)
19 janvier 2025 @ 09:24
Vous êtes gentil, cher Robin, bien que je doute que mon avis apporte beaucoup…
Colette l’auteure : ses livres de jeunesse qui à l’époque étaient scandaleux, ne l’étaient plus lorsque je les ai lus, je préfère ceux qui sentent le terroir.
Colette la femme : anti-conformiste jusqu’au bout des ongles, touche à tout, amoureuse des plaisirs de la chair et de la bonne chère. Ses recettes de cuisine sont hautes en couleurs et en saveurs.
Trois maris et des amantes dont la célèbre Missy, un jeune amant qu’elle « déniaisa » au château de Castel Novel, à Varetz en Corrèze, près de Brive la Gaillarde. Château appartenant à la famille de Jouvenel des Ursins depuis le XVIè.
J’ai pu parler de Colette avec une briviste nonagénaire qui avait travaillé comme « fille de cuisine » à Castel Novel pendant le séjour de Colette et Bertrand de Jouvenel : » c’était pas bien, c’était pas bien » répétait-elle, » tout le monde en parlait et mon père m’a interdit d’y retourner »
Cela dit, Henri de Jouvenel était aussi un homme à femmes et Colette qui voulait bien papillonner mais goûtait peu qu’on lui rendit la pareille, après la liaison de son mari avec la princesse Bibesco, fit la réponse du berger à la bergère en écrivant » Le Pur et l’Impur »…
Avec sa fille Bel-Gazou elle était maternelle en écrit et indifférente en présence.
A la mort de Colette en 1952, Colette de Jouvenel découvrit qu’elle avait été fortement désavantagée au profit du troisième et dernier mari de l’écrivaine : Maurice Goudeket, lui léguant notamment l’appartement de la rue de Beaujolais. A la mort de son beau-père Colette de Jouvenel tenta de le récupérer pour en faire un musée avec l’appui de Malraux alors ministre de la Culture et qui avait séjourné à Castel Novel pendant l’Occupation, mais elle mourut sans y parvenir.
A la question d’un journaliste » Qu’est-ce que cela représente d’avoir une mère célèbre ? » elle répondit : » Il faut toute une vie pour s’en remettre »…
Robin des Bois
19 janvier 2025 @ 15:27
Merci Charlotte, c’était bien expliqué et argumenté. Je ne connaissais pas cette réflexion de Bel Gazou. Mais elle ne dit que la vérité.
Mon impression d’une femme sulfureuse est confortée avec votre commentaire.
Hervé J. VOLTO
23 janvier 2025 @ 16:12
Deuxième femme à être élue membre de l’académie Goncourt en 1945, elle en devient la présidente entre 1949 et 1954. Elle sera la première femme en France à recevoir des funérailles nationales.