Samedi 8 février 2014 à partir de 17 heures à l’hôtel Jolly de Caserte, présentation du livre “Le roi Alfonso de Bourbon, comte de Caserte” par Giuseppe Maurizio Catenacci et Francesco Di Giovine. La princesse Béatrice de Bourbon-Deux-Siciles, soeur du duc de Castro sera également présente.
On commémore cette année les 80 ans de la disparition d’Alfonso de Bourbon-Deux-Siciles, comte de Caserte. Né Alfonso, Maria, Giuseppe, Alberto à Caserte le 28 mars 1841, il est le fils du roi Ferdinand II des Deux-Siciles et de sa deuxième épouse l’archiduchesse Therese d’Autriche. Il est le demi-frère du roi François II, marié avec la duchesse Marie Sophie en Bavière, soeur de l’impératrice Sissi.
Alfonso a épousé à Rome en 1868 la princesse Antonietta de Bourbon-Deux-Siciles. De cette union sont nés : Ferdinando (1869-1960) duc de Calabre qui épousa la princesse Marie de Bavière; Carlo (1870-1949) qui épousa en premières noces l’infante Maria de las Mercedes puis la princesse Louise d’Orléans et qui est le père de la comtesse de Barcelone et le grand-père de l’actuel duc de Calabre; Francesco (1873- 1876), Maria Immacolata (1874-1947) qui épousa le prince Johann Georg de Saxe, Maria Cristina (1877-1947) qui épousa le prince Pierre Ferdinand de Toscane, Maria Pia (1878-1973) qui épousé le prince Luiz d’Orléans-Bragance, Maria Giuseppina (1880-1971), Gennaro (1882-1944) qui épousa la comtesse Beatrice di Villa Colli; Ranieri, duc de Castro (1883-1973) qui épousa la comtesse Caroline Zamoyska et qui est le grand-père de l’actuel duc de Castro; Philippe (1885-1949) qui épousa la princesse Marie Louise d’Orléans, fille du duc de Vendôme et de la princesse Joséphine de Belgique; Francesco d’Assisi (1888-1914) et Gabriele (1897-1975) qui épousa la princesse Malgorzata Czartoryski puis la princesse Cecilia Lubomirska.
A la mort du roi François II, il est devenu le chef de la famille des Deux-Siciles. Il est décédé en 1934 à Cannes. (Merci à Alberto – Source Casertanews)
« Il Re, Alfonso di Borbone Conte di Caserta », D’Amico Editore, 112 p.
LPJ
4 février 2014 @ 09:55
Une descendance nombreuse pour ce Prince. On y retrouve bien sû les différentes branches actuelles de la famille royale des Deux-Siciles, mais également l’actuel souverain d’Espagne, le chefs des maisons impériales brésiliennes et française….
Parmi les enfants du Comte de Caserte, la plupart firent des alliances gotha. On y trouve aussi les grandes familles polonaises. A noter que l’épouse du Duc de Castro était aussi sa cousine puisque la Comtesse Caroline Zamoyska était la fille d’une Princesse de Bourbon-Siciles.
Lionel
5 février 2014 @ 00:10
Il est aussi l’ancêtre de l’actuel prétendant au trône de Toscane, de la famille royale de Wurtemberg, et des descendants de l’actuel Henri d’Orléans.
Quinquin2000
4 février 2014 @ 10:36
Mérite aucun commentaire…
Lady Chatturlante
4 février 2014 @ 23:15
Dans ce cas, pourquoi en faire un ?
AUDOUIN
4 février 2014 @ 10:40
Précision:
L’épouse du Prince Gennaro (Janvier en français) est née Béatrice Bordessa. Elle fut créée comtesse de Villa Colli en 1923, un an après son mariage le 22 juin 1922 à Londres. Elle n’a pas donné de postérité au prince Gennaro. Celui-ci, naturalisé espagnol en 1927, servit dans la marine royale.
AUDOUIN
4 février 2014 @ 11:11
D’après les manuscrits du CEDRE, c’est le prince Gennaro qui fut créé comte de Villa Colli par collation de son père le 9 janvier 1923. Le mariage ne fut pas reconnu par le Comte de Caserte. Naturalisé espagnol le 15 juillet 1924 (et non en 1927), le prince fut capitaine de corvette de la Marine royale espagnole.
AUDOUIN
Damien B.
4 février 2014 @ 13:22
Il avait été question de marier le comte de Caserte avec l’une des filles de l’empereur Pedro du Brésil. Cependant à la vue de la photographie des princesses le comte de Caserte a opposé un refus ferme !
Dame Tartine
4 février 2014 @ 13:57
MDR !
Damien B.
4 février 2014 @ 14:10
L’empereur Pedro du Brésil avait lui-même été quelque peu abusé par une lithographie flatteuse de la princesse Thérèse qu’il avait épousée sans jamais l’avoir vue …
Livia
4 février 2014 @ 17:47
Les pauvres! Quels temps heureusement révolus en Occident du moins!
Laurent F
4 février 2014 @ 16:36
Comme on le comprend, les malheureuses princesses du Brésil étaient loin d’être des canons de beauté ! Elles ont malgré tout trouvé chaussures à leur pied ! Il faut dire que le Brésil a des atouts bien attrayant et contre la perspective de régner un jour sur cet immense empire, le comte d’Eu ne s’y est pas fait prier à deux fois !
Pierre-Yves
4 février 2014 @ 23:51
La laideur des princesses brésiliennes est surprenante quand on y songe, car nombre de Brésiliennes (et de Brésiliens d’ailleurs) sont des bombes atomiques.
Damien B.
5 février 2014 @ 08:32
Les deux princesses étaient davantage portugaises et napolitaines que brésiliennes.
Laurent F
5 février 2014 @ 13:21
Les canons de beauté n’étaient pas les mêmes au XIXe et les brésiliens n’avaient surement pas le culte du corps (et de la chirurgie esthétique !) qu’ils ont aujourd’hui.
Cosmo
4 février 2014 @ 14:05
Etonnants ces mariages avec des princesses polonaises, certes bien nées mais pas dans le Gotha, comparés à l’endogamie Bourbon-Siciles/Orléans !
aubert
4 février 2014 @ 14:28
Cosmo, les princes polonais n’entrent-ils pas au moins dans la 3° partie du Gotha ? Je ne sais pas.
Cosmo
4 février 2014 @ 23:18
Cher Aubert,
Oui, ces princes polonais sont dans le Gotha, dans la deuxième partie, je pense. Cela suffisait pour déclarer l’union égale. Mais peu de familles polonaises, aussi illustres qu’elles aient été, ont été admises sur le plan matrimonial au sein des familles souveraines. Et gare aux familles qui n’étaient que dans la troisième partie du Gotha, pas de salut pour elles !
Cordialement
Cosmo
AUDOUIN
4 février 2014 @ 14:55
@cosmo
Pour votre gouverne, sachez que les familles princières Czartoryski et Lubomirski appartiennent à la deuxième partie du Gotha et que leurs membres sont altesses sérénissimes.
AUDOUIN
Cosmo
4 février 2014 @ 23:05
Audouin,
Je le sais mais pour les familles royales, cela ne compte pas. Seule la première partie était éligible sur le plan matrimonial.
Cosmo
Cosmo
4 février 2014 @ 23:20
Pardonnez-moi, Audoin ! Vous avez raison. La deuxième partie du Gotha permettait de considérer l’union avec un membre de la première comme égale. Mais les mariages avec les grandes famille polonaises n’ont pas été très nombreux me semble-t-il.
Cosmo
AUDOUIN
5 février 2014 @ 11:02
Peut-être pas très nombreux….Mais l’un d’eux au moins est entré dans l’Histoire: c’est celui de Maria Leszczynska avec notre roi Louis XV. Certes, son père avait été élu roi de Pologne avant d’être déchu, mais elle n’était issue que d’une famille aristocratique non princière, qui n’aurait même pas figuré dans la 3ème partie de l’Almanach de Gotha, lequel n’existait pas encore au moment du mariage!
AUDOUIN
Cosmo
5 février 2014 @ 19:30
Audouin,
Vous savez encore mieux que moi que la notion d’inégalité n’existait pas pour les rois de France. Le mariage en question fit couler bien d’encre et suscita quelques rancoeurs, notamment en Espagne.
Il y eut également un mariage polonais avec Maximilien II Emmanuel, Electeur de Bavière qui épousa Thérèse Sobieska, fille de Jean III Sobieski, Roi de Pologne, le sauveur de Vienne.
Je crois que les règles matrimoniales étaient plus strictes au XIXème siècle qu’auparavant.
Cosmo
chevau léger
4 février 2014 @ 15:51
POUR COSMO
LES CZARTORYSKI ET LES LUBOMIRSKI PAS DANS LE GOTHA ?
NON MAIS JE REVE…ELLES Y SONT !
LE ROI ALPHONSE XIII ET LE COMTE DE CASERTE ONT TOUJOURS
CONSIDERE LES 2 UNIONS DU PRINCE GABRIEL COMME EGALES
EN NAISSANCE.
QUANT A L’ENDOGAMIE,LA PRINCESSE MARGUERITE 1ére EPOUSE
DU PRINCE GABRIEL AVAIT UNE GRAND-MERE ORLEANS FILLE DU
DUC DE NEMOURS.
DE L’AVANTAGE DE VERIFIER AVANT D’ECRIRE M. COSMO
Cosmo
4 février 2014 @ 23:07
Chevau Léger,
Je le sais aussi bien que vous.
Alphonse XIII faisait comme il voulait, comme chacun souverain, mais il n’empêche que pour l’ensemble des familles royales européennes, seule la première partie du Gotha comptait pour chercher une épouse.
Inutile de vous exciter !
Cosmo
Livia
5 février 2014 @ 17:01
Chevau léger quand vous êtes au galop vous êtes très lourd :)
jul
4 février 2014 @ 15:56
Voilà un livre que je me réjouis de lire :) !!!
COLETTE C.
4 février 2014 @ 21:48
Il me semble qu’il est enterré à Cannes.
Merci pour cette descendance.
Encore un livre que nous ne pourrons pas lire !
Caroline
5 février 2014 @ 00:27
Dommage pour ce livre historique écrit en italien!
Désolée de vous dire que la couverture du livre me parait d’un jaune poussiéreux!lol!
J.J.
5 février 2014 @ 00:48
Marie-Louise d’Orléans, première épouse de Philippe de Bourbon des Deux-Siciles n’était pas fille de Joséphine mais de son aînée, Henriette de Belgique, épouse d’Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme.
Charles
5 février 2014 @ 13:37
La plupart de ces princes reposent aujourd’hui dans une chapelle du cimetière de Cannes.
J’avais consacré un sujet ici il y a quelques temps déjà.
Marnie
6 février 2014 @ 10:56
Et je viens d’apprendre, dans un article de Paris-Match consacré à l’histoire de la famille d’Emmanuel Martinez, fondateur du palace Martinez à
Cannes, que ce dernier a été construit sur le terrain de la Villa Marie-Thérèse, villa d’Alfonso, vendue et donc détruite pour ce faire… le monde est petit…
AUDOUIN
7 février 2014 @ 16:43
Marnie
Voici le texte que j’ai laissé sur N&R le 1er août 2010. Mais peut-être, ne fréquentiez-vous pas le site à cette époque…
CHARLES (message n°27)nous annonce qu’il va préparer un sujet sur le « château Henri IV », résidence, affirme-t-il des princes de Deux-Siciles, notamment du Comte de Caserte. Je crois savoir que ce dernier résidait, non pas à la villa Henri IV, mais à la villa Marie Thérèse, route d’Antibes. Quand il dut quitter le Palais Farnèse à Rome à l’arrivée des Piémontais en 1870, il racheta cette villa qui s’ appelait alors « La Coquette » qu’il rebaptisa « Marie Thérèse » du prénom de sa mère, l’archiduchesse Marie Thérèse, seconde épouse du roi Ferdinand II des Deux-Siciles. Villa Marie Thérèse qu’il ne faut surtout pas confondre avec la Villa Rothschild qui porte aussi ce nom. Celle-ci fut édifiée dans le quartier des Anglais en 1881 par la baronne James de Rothschild. Elle existe toujours et a été acquise par la ville de Cannes en 1947.
En revanche, la villa du comte de Caserte a été vendue après sa mort en 1934. Elle faisait partie d’un ensemble de terrains compris dans la pointe du triangle formée par le boulevard de la Croisette et la route d’Antibes, aujourd’hui boulevard Général Vautrin, comprenant des parcelles dont la villa Henri IV dont parle Charles, acquises à partir de 1927 par Emile Martinez pour y édifier les spt étages du palace qui porte son nom…
AUDOUIN