Biographie de l’infante Maria de la Paz, fille de la reine Isabelle II d’Espagne (1830-1904) et de l’infant Francisco (1822-1902), sœur du roi Alphonse XII. L’infante (Maria de la) Paz est le 7ème enfant de la reine Isabelle. Maria de la Paz, Juana, Amelia, Alberta, Francisca de Paula, Juana, Bautista, Isabel, Francisca de Asis voit le jour le 23 juin 1862 à Madrid.
Le 2 avril 1883, elle épouse à Madrid le prince Ludwig Ferdinand de Bavière, fils du prince Adalbert de Bavière et de l’infante Amalia. De cette union heureuse naîtront trois enfants : Ferdinand en 1884, qui renonça à ses titres bavarois en 1914 et fut créé « infant d’Espagne », Adalbert né à Nymphenburg en 1886 et Maria del Pilar né en 1891. Son fils aîné Ferdinand épousa en premières noces en 1906 sa cousine germaine l’infante Maria Theresa, fille du roi Alphonse XII (frère de l’infante Maria de la Paz ).
L’infante est décédée trois ans avant son époux à Nymphenburg en 1946 et est inhumée en l’église Saint Michael de Munich.
« la Infanta Paz de Borbon. La novela de la hermana desconocia de Alfonso XII », Maria Teresa Alvarez, Novela historica, 2015
7 janvier 2015 @ 06:26
J’ignorais tout de cette princesse, merci pour l’article. Et cela fait plaisir de lire que son mariage fut heureux.
7 janvier 2015 @ 07:13
Une biographie que j’aimerai beaucoup lire. Tout les lecteurs savent que je m’intéresse aux Bourbons et parmi les membres de notre Maison « multinationale et multiroyale » j’aime particulièrement l’histoire du roi Alphonse XII et sa famille.
7 janvier 2015 @ 08:17
Voilà une biographie sur un personnage mal connu, dont la traduction en français serait bienvenue…!
7 janvier 2015 @ 09:12
Interessante bio/roman de cette pcesse peu connue, mais qui a vécue une vie hors du commun .
Amitiés
Patricio
7 janvier 2015 @ 10:13
Beaucoup moins connue que sa sœur Eulalie dont l’autobiographie est intéressante.
7 janvier 2015 @ 12:56
Une biographie qui parait très intéressante mais mon espagnol n’est pas assez bon; je devrai attendre une traduction. FdC
7 janvier 2015 @ 13:32
Elle est l arriére grand mére du prince Léopold de Bavière né en 1943. Deux de ses enfants ont des prénoms espagnols Manuel et Maria del Pilar, la reine Sofia assistait au mariage de Manuel avec Anna de Sayn Wittgestein Berlebourg
8 janvier 2015 @ 06:37
Ahhh je ne savais que la Reine d’Espagne avait assisté au mariage. Serait-elle marraine du Prince Manuel?
7 janvier 2015 @ 20:43
J’apprécie ces biographies de personnes très peu connues. En français bientôt ?
7 janvier 2015 @ 21:22
Bonsoir,
Fille de la reine Isabelle II, cela ne fait pas de doute. Fille de son mari.. il en aurait été lui-même surpris !
La naissance des enfants de la reine faisait rager sa soeur et son beau-frère, les ducs de Montpellier, qui pensaient que le pauvre François de Paule (surnommé Paquita) aurait bien été en peine d’engendrer une descendance. Mais voilà.. la reine payait les dettes et il endossait les paternités …
L’infante Paz était bien plus discrète qu’Eulalie.
Bonne soirée
Rozenn
8 janvier 2015 @ 06:36
Rose
le Roi François d’Assise n’était pas surpris de devenir père (l’Infant François de Paule était son père), puisque, unis par les liens sacrés du mariage à la Reine Isabelle, il devait concevoir des enfants.
Sa vie ne se résume pas à des difficultés conjugales, bien sûr réelles. Il faut reconnaître au Roi la qualité d’ homme de devoir contre ses sentiments et ses opinions, qu’il a effacés pour plaire à ses parents. Il aidait sa femme (alors qu’il ne l’aimait pas et que sa conviction était que les rois légitimes d’Espagne étaient Charles VI puis Charles VII): il gérait les biens de la couronne et présidait le conseil privé, représentait sa femme dans de nombreuses cérémonies. Invité en France, Napoléon III et l’impératrice Eugénie ont donné une magnifique fête en son honneur dans le palais de ses ancêtres. Il était aimé de ses petits-enfants, particulièrement de l’Infant Ferdinand, Prince de Bavière et l’Infante Marie Thérèse auquel il a transmis son palais de Madrid.
Bien sûr leurs enfants on souffert de leurs mésentente. J’ai lu un jour un petit texte écrit par Alphonse dans lequel il exprimait sa tristesse et son souhait que ses parents se réconcilient. Souhait qui fut exaucé quand ils vivaient en France dans les dernières années de leur vie. François et Isabelle allèrent quelques fois à l’Opéra ou se promener ensemble et il lui offrait des pâtisseries. Il faudrait que je retrouve ces documents :)
Je vous souhaite une bonne journée
Jul.
8 janvier 2015 @ 12:22
Oui leur vieillesse fut beaucoup plus paisible même si en principe ils faisaient surtout château à part.
9 janvier 2015 @ 14:10
J’aime bien votre expression « château à part » ^^
Pour ce qui est de la chambre « à part » du temps de leur vie conjugale, je présume qu’en Espagne, c’était « appartements séparés » comme en France à la différence des personnes princières allemandes.
10 janvier 2015 @ 10:42
Et oui cher Jules le palais de Castille et le château d’Épinay.
8 janvier 2015 @ 14:55
Jul,
Il y a devoir, vouloir et pouvoir. Les trois ne sont pas équivalents. Et les liens sacrés du mariage ne peuvent rien face à l’absence des liens créés par le désir. La science à l’époque ne savait pas combler de telles carences.
Cosmo
9 janvier 2015 @ 14:15
Cosmo,
Le désir n’est pas toujours un obstacle pour les personnes princières ou pas. Sinon tant d’unions seraient demeurées stériles !
Le frère de Louis XIV a conçu des enfants, parce qu’il le devait, le pouvait même s’il ne le voulait pas. Il était pourtant plus attiré par les hommes.
Idem pour le Roi d’Espagne. Et à plus forte raison qu’il était autant, semble-t-il attiré par les hommes que par les femmes.
Je pense que la majorité des rois et des princes ne désiraient pas particulièrement les épouses qui avaient été choisies pour eux.
10 janvier 2015 @ 10:48
Le roi avait en outre semble-t-il des problèmes physiques nonobstant ses désirs et sa bonne volonté.
10 janvier 2015 @ 11:39
Jul,
Sur le fond vous avez raison mais la réalité des uns n’est pas celle des autres. J’ai des amis homosexuels absolument incapables d’un rapport hétérosexuel.
On ne connait pas la réalité de la vie sexuelle du couple royal espagnol. On ne sait que ce qu’eux-mêmes ont bien voulu dire, on connait leurs attitudes, leurs réflexions et leur manque de discrétion.
La rumeur est partie du clan carliste qui avait intérêt à ce que l’on considère comme illégitime la descendance d’Isabelle II. Le duc de Montpensier aurait bien vu également sa descendance sur le trône d’Espagne. Et il n’a certainement rien fait pour éteindre la rumeur.
Il devait y avoir une drôle d’ambiance à la Cour d’Espagne au XIXe siècle.
Le débat est clos sur le plan dynastique espagnol. Sur le plan dynastique français, il est sans objet.
Cosmo
10 janvier 2015 @ 18:14
Oh oui Cosmo une drôle d’ambiance :/
L’éternel triomphe d’un parti, qui fait la frustration d’un autre.
Le débat est sans objet sur le plan dynastique français puisqu’après tout ce sont les enfants sont légitimés par mariage. Quand le père reconnait, Dieu reconnait.
12 janvier 2015 @ 19:00
Jul,
Je pense que ce serait plus compliqué que cela s’il devait y avoir restauration en France.
Pour moi le débat est sans objet car il n’y aura jamais restauration. Dans mon esprit, la querelle est toute théorique et je n’en ai fait qu’une analyse historique. Quelques soient les droits reconnus à l’un ou à l’autre, par les uns ou par les autres, les Français, dans leur quasi-unanimité, ne veulent plus de la monarchie. Depuis Louis XVIII, aucun prince, aucun roi, dans aucune branche n’a été digne de sa fonction. Je dirais même mieux, aucun d’eux ne l’a comprise.
Et c’est bien pour cela que le peuple français n’en veut plus.
Les Espagnols ont eu de la chance avec Juan-Carlos et aujourd’hui, il semble avec le roi Felipe. Mais la France n’est pas l’Espagne, et même en Espagne, gare au faux pas.
Cosmo
13 janvier 2015 @ 20:38
Bonsoir Cosmo
Je suis assez d’accord avec vous même si pour moi Charles X fut un bon roi.
Les Français sont attachés pour plusieurs bonnes raisons à la République. Mais cela ne les empêche pas, pour certains, de voir avec bonheur leur Prince. :)
14 janvier 2015 @ 13:51
Jul,
Je serais heureux de savoir comment vous pouvez considérer Charles X comme un bon roi. Quelle est votre définition du bon roi ?
Cosmo
8 janvier 2015 @ 19:51
Pour connaître la vraie histoire de l’amour d’Isabelle II, lisez un livre récemment publié dénommé une « La Forja Del León » écrit par le docteur en Histoire médiévale, D. Ángel Nevernet Lancáster et D. Joseph de Clonard-Borbón, IXe Comte de Clonard. Dans l’un de ses chapitres, ils expliquent qu’Isabelle II a eu tous ses enfants du général Raymundo de Sotto, IVe Comte de Clonard. Cette liaison fut un secret d’État et de famille. Le père de Raymundo était lieutenant à l’époque et chef des Services Secrets de la Couronne.
http://www.suttonclonard.com/NotasAutor1.htm
http://www.bubok.es/libros/208010/La-Forja-Del-Leon
7 janvier 2015 @ 22:35
Merci pour l’info. Une simple petite remarque pour les prénoms : c’est Adalberta et non Alberta, et Juana Bautista et non Juana, Bautista, sinon elle serait deux fois prénommée Jeanne et le deuxième prénom Juana fait référence à saint Jean Baptiste.
8 janvier 2015 @ 06:16
Bonjour Gérard
Il arrive que les mêmes noms reviennent pour le même enfant (plusieurs François/Françoise, Marie, Jeanne d’après des références homonymes).
En étudiant les noms de cette fratrie, on se rend compte que la Reine Isabelle choisissait toujours un épithète marial : Marie de la Conception, Marie du Pilier, Marie de la Paix, Marie de la Piété… tandis que le Roi François plaçait toujours un nom médiéval
Alphonse, Bérengère, Jeanne…
Ensuite les noms des parrains et marraines (pour Marie de la Paix c’était le Prince et la Princesse Adalbert de Bavière,tante et oncle, futurs beaux-parents de la jeune Infante)
Puis un ou plusieurs saints qui étaient objets de la dévotion de ses parents.
8 janvier 2015 @ 12:29
Oui leur vieillesse fut beaucoup plus paisible même si en principe ils faisaient surtout château à part.
8 janvier 2015 @ 12:32
En effet Jul et on le voit ici avec deux Françoise mais évidemment il y a là une référence d’une part à saint François de Paule et d’autre part à saint François d’Assise, on aurait même pu avoir saint François Xavier par exemple ou sainte Françoise Romaine…
9 janvier 2015 @ 14:16
Tout à fait Gérard.
8 janvier 2015 @ 14:49
Tant que ce n’est pas Juanita Banana, cher Gérard, tout va bien !
9 janvier 2015 @ 19:11
Juanita Banana, je sais pas, cher Cosmo, si elle est sainte, mais elle est immortelle.
10 janvier 2015 @ 11:42
Et elle nous a bien fait rire en son temps. Et voici pour rire encore un peu :
https://www.youtube.com/watch?v=Dbe_DIv_Ja0
Amicalement
Cosmo
11 janvier 2015 @ 03:40
Hahahahaha! Merci pour ce grand éclat de rires Cosmo! Ciel que je l’ai ri celle-là; j’ai encore mal aux cotes. FdC
7 janvier 2015 @ 22:49
L’infante avait pour marraine sa tante l’infante Amalia de Bourbon, épouse du prince Adalbert de Bavière. Ils furent ses beaux-parents. Le prince Adalbert avait été prince héritier de Grèce.
8 janvier 2015 @ 09:13
Bonjour Gérard
J’avais l’intention de rechercher les liens de cousinage des unions de cette famille, mais je suis tellement triste depuis hier que je n’y arrive pas.
Au plaisir de vous lire. PM
8 janvier 2015 @ 12:28
Oui Meyer nous pleurons tous ces gentils anarchistes qui n’ont jamais vieilli et n’ont jamais été méchants même s’ils étaient parfois très irrévérencieux. Nous pleurons aussi l’humanisme, la liberté, le respect, les vies sacrifiées, les policiers, les dessinateurs, les journalistes, un grand philosophe et économiste, un grand gâchis et l’abêtissement d’une partie de la jeunesse.
9 janvier 2015 @ 18:04
Merci pour ces mots justes, ils me parlent et me touchent.
Respect. PM
7 janvier 2015 @ 22:53
Enfin,une princesse heureuse dans le Gotha espagnol!
8 janvier 2015 @ 10:35
Jul Je ne sais pas si la reine Sofia est la marraine du prince Manuel de Baviére, mais elle assistait a son mariage . Le prince Manuel est un descendant de la reine Isabelle II,..infante Paz, prince Adalbert, prince Konstantin, prince Léopold…
9 janvier 2015 @ 14:07
Oui tout à fait merci jo de st vic.
Je me suis posé la question. Ce genre de détails m’intéresse :)
13 janvier 2015 @ 00:21
Les liens de cousinage des aïeux de l’infante Maria de la Paz ne sont pas anodins à la fois du côté paternel et maternel.
Ses arrière-grands-pères paternels et maternels se composaient de 2 personnes et non 4 :
En effet, Charles IV roi d’Espagne (1748-1819) et François I roi des Deux-Siciles (1777-1830) étaient ses arrière-grands-pères, côté paternel et maternel.
Son grand-père maternel, le roi Ferdinand VII d’Espagne (1784-1833) était le frère de son grand-père paternel, François de Paule, infant d’Espagne, duc de Cadix (1794-1865).
Et sa grand-mère maternelle, Maria Christina de Bourbon, princesse des Deux-Siciles (1806-1878) était la soeur de sa grand-mère paternelle Luisa Carlotta de Bourbon, princesse des Deux-Siciles (1804-1844).
D’autre part, la mère du prince Ludwig de Bavière, Maria Amalia de Bourbon, infante d’Espagne (1834-1905), était la fille de l’infant François de Paule et de la princesse Luisa Carlotta des Deux-Siciles. Ce qui fait que les grands-parents paternels de Maria de la Paz étaient également les grands-parents maternels de son époux.
Le couple a eu 3 enfants :
– Fernando de Baviera y Borbon, infant d’Espagne (1884-1958), marié en premières noces avec l’infante Maria Teresa d’Espagne (1882-1912), fille d’Alphonse XII roi d’Espagne.
Maria de la Paz, sœur d’Alphonse XII, était à la fois la tante et la belle-mère de l’épouse de son fils.
– Prince Adalbert de Bavière (1886-1970), marié en premières noces avec la comtesse Augusta von Seefried und Buttenheim (1899-1978).
Le couple a eu 2 fils, l’aîné le prince Konstantin de Bavière (1920-1969), époux en premières noces de la princesse Maria Aldegundes de Hohenzollern (1921-2006) était le père du médiatique prince Léopold de Bavière (1943) : un de ses enfants Manuel (1972) est l’époux de la princesse Anna Natascha de Sayn-Wittgenstein-Berleburg (1978).
– Princesse Maria del Pilar de Bavière (1891-1987).
13 janvier 2015 @ 20:39
Merci Meyer pour ces précisions qui me fascinent !
Quelle belle histoire que cette alliance Bourbon/Bavière sur plusieurs générations.
22 janvier 2015 @ 00:50
It is not a biography, but a novel about the life of Paz.
NO es una biografía, sino una novela histórica sobre la vida de Paz de Borbón.