Nous sommes à Londres à la fin du XIXème siècle eu temps du règne de la reine Victoria, une journaliste américaine décide de mener un travail d’investigation sur les conditions de travail des domestiques.
Elle réussit à se faire embaucher (même si pour une courte durée). Elle endosse ensuite le rôle d’une lingère, d’une fleuriste et d’une riche héritière. Ses récits firent grand bruit et ne plurent pas à la reine Victoria !
« Dans la peau d’une domestique anglaise et autres immersions d’une journaliste américaine dans le Londres victorien », Elizabeth L.Banks, Payot, 2018, 240 p.
Bételgeuse70
29 janvier 2019 @ 11:13
Sûrement édifiant, à coup sûr. Maintenant, lesdites conditions de travail ont-elles beaucoup évolué pour certaines ?
framboiz 07
29 janvier 2019 @ 15:51
Certes , Bételgeuse , mais aux USA était-ce mieux, alors ?
Günther Wallraff (Tête de Turc ), Florence Aubenas ont utilisé le même principe … Maintenant ,on utilise les micros cachés …
Ce livre doit être intéressant .Merci de nous le signaler .Quand en fac ,on étudiait l’époque victorienne , on oubliait un peu trop le peuple ,il faut dire que le règne fut long et » copieux « .
Par contre , pour l’époque de Napoléon III , est-ce à cause du » paupérisme », étudié par l’empereur , les historiens se sont bien penchés sur la situation des classes pauvres .
Leonor
29 janvier 2019 @ 12:05
Voilà qui doit être intéressant.
Parmi les employeurs, il devait y avoir de tout, du meilleur et du pire.
Ici comme ailleurs, certains domestiques étaient bien traités. Ils ne devaient pas être bien nombreux.
» J’étais très considérée, et même invitée à la table des patrons. » ( Suzanne, Alsacienne à Paris).
D’autres , non :
« »Logée directement sous le toit, pas de chauffage, pas d’électricité, pas d’eau, mais par contre punaises et cafards. » ( Joséphine, d’ Alsace, bonne à Paris).
» Ma journée commençait à 7 heures et se terminait à 22 heures » ( Madeleine, à Paris).
Extraits du petit ouvrage » Jeunes filles alsaciennes en place à Paris, 1900-1960), de Jean Haubenestel, , 2002.
Cet ouvrage comporte aussi une bonne bibliographie, en tout cas sur la condition domestique en France.
Oscar
29 janvier 2019 @ 15:41
Un livre qui doit être très intéressant. Merci pour cette découverte.
Muscate-Valeska de Lisabé
29 janvier 2019 @ 16:16
Les conditions de vie des domestiques étaient excessivement dures.Ils ne vivaient pas du tout pour eux-mêmes,uniquement pour le travail. De l’esclavage. Ce n’était pas une vie du tout.
Sheiley
29 janvier 2019 @ 16:26
Reportons nous aussi à la série Downton Abbey pour avoir aussi un aperçu de la société victorienne. Le livre doit être intéressant et j’admire l’audace de cette journaliste ancêtre de nos journalistes d’investagaton actuelle.
Auberi
30 janvier 2019 @ 19:23
Oui Sheiley mais j’irais plus loin, en partie un plagiat sur Julian Fellowes scénariste de Dowton abbey
Olivier d'Abington
1 février 2019 @ 00:16
Heu Auberi,
Pouvez-vous m’expliquer comment la journaliste américaine née au XIXe siècle a pu « plagier » Julian Fellows??
Cela m’intéresserai de connaître un tel tour de prestidigitation!
J’aurais plutôt tendance à penser que ce serait l’inverse, en l’occurrence (et si vous souhaitez vraiment voir un plagiat quelque part!).
aggie
29 janvier 2019 @ 16:37
La vérité dérangeait sa « très gracieuse majesté » dirait-on
COLETTE C.
29 janvier 2019 @ 18:30
Certainement intéressant à lire !
Baboula
30 janvier 2019 @ 06:23
Des employées de maison m’ont décrit des conditions de travail et de vie honteuses. Employer des sans papiers permet l’exploitation en toute impunité.
Antoine
30 janvier 2019 @ 10:44
Sur le même sujet en France, un ouvrage très intéressant déjà ancien : « Jean et Yvonne, domestiques en 1900 » (chez les d’Harcourt) par Michel Chabot aux éditions 1900 (1988). On le trouve facilement d’occasion sur internet.
Philippe Gain d'Enquin
30 janvier 2019 @ 13:11
Il est certain que si la domestique est en glaise elle sera taillable à merci, sachant que l’Al Bion est perfide !!!
Auberi
2 février 2019 @ 10:49
Hahaha vous avez raison ! Merci Olivier ! Je m’incline, je mérite le fouet 😆