Préfacé par le prince Albert de Monaco, le livre “Des Princes en Europe, les Grimaldi de Monaco » de Thomas Fouilleron, Directeur des archives et de la bibliothèque du Palais Princier de Monaco, revient sur les rapports entre haute noblesse et monarchie, les rituels politiques, les pratiques culturelles, à Monaco, en France et en Europe, du XVIIe au premier XIXe siècle. (Merci à Marie Françoise)
« Des princes en Europe, les Grimaldi de Monaco », Thomas Fouilleron, Editions Honoré Champion, 2012, 976 p.
*gustave
27 février 2012 @ 05:37
Justement je viens d’apercevoir le prince Albert aux Oscar qui chiquait du chewing-gum à l’américaine.
22H30
Caroline
27 février 2012 @ 09:34
Marie-Francoise,bien merci pour votre info sur ce livre interessant sur les princes de Monaco!
A.Lin
27 février 2012 @ 12:32
De la fin du XVIIIe siècle au milieu du XIXe siècle, de Honoré III (1720-1795) à Florestan Ier (1785-1856), en passant par Honoré IV (1758-1819) et Honoré V (1778-1841), perdurent, dans la culture et la politique des princes de Monaco, des éclats de Lumières. Promus éphémèrement princes étrangers à la cour en 1688, mais en mal de reconnaissance à la fin du XVIIIe siècle, les souverains de Monaco ne sont peut-être pas des pionniers de l’esprit nouveau, mais sans doute des marqueurs de la pénétration des idées du temps dans la haute aristocratie. De culture française de fraîche date, soucieux de compenser leur déficit de notoriété d’hommes nouveaux par un particulier investissement dans les signes de distinction et la sociabilité de leur rang, les Grimaldi ont la particularité d’un double statut et d’une triple résidence : à la fois grands seigneurs en France, à Paris, à la cour et sur leurs terres normandes ; et souverains d’une petite principauté entre France et Italie. Praticiens du despotisme éclairé à Monaco jusqu’à la sécession de Menton et de Roquebrune en 1848, les princes continuent, dans leurs États et dans leurs domaines, d’appliquer, en les adaptant à leur propre idéal du patronage aristocratique et à leurs propres intérêts, certaines idées et pratiques du XVIIIe siècle finissant, notamment la collectiomanie et l’anglomanie, l’agronomie et la philanthropie. Le traitement de la question du paupérisme et le recours à la terre leur paraissent alors devenir des nécessités face aux prémisses de l’industrialisation.
Thomas Fouilleron est docteur en histoire. Il est actuellement chargé de recherche au Palais princier de Monaco après avoir enseigné au Lycée Albert Ier de Monaco et à l’Université de Nice Sophia Antipolis comme chargé de cours.
Chercheur associé au Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine (EA 1193), ses travaux portent sur les rapports entre haute noblesse et monarchie, les rituels politiques, les pratiques culturelles, à Monaco, en France et en Europe, du XVIIe au premier XIXe siècle.
http://livre.fnac.com/a4057533/Thomas-Fouilleron-Des-princes-en-Europe
Caroline
27 février 2012 @ 13:17
Chère A.Lin,j’admire votre honneté parce que vous nous avez indiqué l’origine de votre commentaire intéressant avec ce lien!
A.Lin
27 février 2012 @ 14:14
Chère Caroline
Rendons à César ce qui est à César :)
Livia
28 février 2012 @ 01:43
Merci A.lin d’avoir pris la peine de ce commentaire qui nous donne envie de mieux connaître l’histoire de ces Princes.