C’est là je pense une page du calendrier du livre d’heure, qui mentionne la liste des saints à fêter. En illustration, une représentation traditionnelle pour ce type de livre :
la taille de la vigne. On voit , entre autre, un paysan armé d’une serpe, un autre qui transporte des sarments coupés qui serviront pour le feu domestique. Un autre encore remue la terre avec une bêche pour améliorer la croissance du cep et aussi le débarrasser de ses parasites. Enfin une femme dispose le nécessaire pour la collation. C’est une page d’un mois de printemps.
Parce que les Livres d’Heures manuscrits sont des oeuvres/objets d’art comme les autres et ont changé de mains au fil de l’Histoire (héritages, achats, ventes), quand ils ont eu la chance d’être préservés de ses aléas et de parvenir jusqu’à nous. On peut en trouver aujourd’hui en mains privées ou en institutions publiques comme les bibliothèques ou les musées. De toutes façons, les manuscrits enluminés, en raison de leur fragilité, sont rarement exposés et le plus souvent lors d’expositions temporaires.
A l’Institut National du Patrimoine, on nous montrait des trésors du patrimoine écrit, en partenariat avec la Bibliothèque Nationale et les Archives nationales mais je ne suis pas sûre que les conférences du mardi soir aient été maintenues. Nous avions pu voir le livre d’heures de Marie de Médicis, Les Grandes Heures de Jean de Berry, le Livre d’heures de Jeanne de France, offert à la jeune princesse à l’occasion de son mariage avec l’héritier de la famille de Bourbon, Jean, comte de Clermont…
Je vois que les conférences sur les Trésors de Richelieu ont repris, rue Vivienne : il ne s’agit pas d’enluminures mais de sujets divers : le 17 mai, « L’imprimeur et le roi : le nouveau Testament grec (1550) » et le 7 juin : « Londres 1830 : Le carnet de voyage de l’architecte Charles de Fleury (1801-1875) ». Les conférences sont remarquables animées par deux conservateurs qui commentent l’objet zoomé sur écran par un photographe.
Pastelin
28 mars 2022 @ 06:52
C’est là je pense une page du calendrier du livre d’heure, qui mentionne la liste des saints à fêter. En illustration, une représentation traditionnelle pour ce type de livre :
la taille de la vigne. On voit , entre autre, un paysan armé d’une serpe, un autre qui transporte des sarments coupés qui serviront pour le feu domestique. Un autre encore remue la terre avec une bêche pour améliorer la croissance du cep et aussi le débarrasser de ses parasites. Enfin une femme dispose le nécessaire pour la collation. C’est une page d’un mois de printemps.
Caroline
28 mars 2022 @ 09:35
Joliment enluminé avec des dessins significatifs !
Comment cela se fait- il que ce livre flamand ne soit pas exposé aux Pays- Bas ou en Belgique ?
Marnie
28 mars 2022 @ 10:12
Parce que les Livres d’Heures manuscrits sont des oeuvres/objets d’art comme les autres et ont changé de mains au fil de l’Histoire (héritages, achats, ventes), quand ils ont eu la chance d’être préservés de ses aléas et de parvenir jusqu’à nous. On peut en trouver aujourd’hui en mains privées ou en institutions publiques comme les bibliothèques ou les musées. De toutes façons, les manuscrits enluminés, en raison de leur fragilité, sont rarement exposés et le plus souvent lors d’expositions temporaires.
Caroline
28 mars 2022 @ 12:27
Marnie,
Merci pour votre réponse explicative ! 😊
Ciboulette
28 mars 2022 @ 17:04
Merci pour toutes vos précisions , il est magnifique !
Marnie
29 mars 2022 @ 09:47
De rien Caroline et Ciboulette, avec plaisir !
Beque
28 mars 2022 @ 11:35
A l’Institut National du Patrimoine, on nous montrait des trésors du patrimoine écrit, en partenariat avec la Bibliothèque Nationale et les Archives nationales mais je ne suis pas sûre que les conférences du mardi soir aient été maintenues. Nous avions pu voir le livre d’heures de Marie de Médicis, Les Grandes Heures de Jean de Berry, le Livre d’heures de Jeanne de France, offert à la jeune princesse à l’occasion de son mariage avec l’héritier de la famille de Bourbon, Jean, comte de Clermont…
Beque
28 mars 2022 @ 12:23
Je vois que les conférences sur les Trésors de Richelieu ont repris, rue Vivienne : il ne s’agit pas d’enluminures mais de sujets divers : le 17 mai, « L’imprimeur et le roi : le nouveau Testament grec (1550) » et le 7 juin : « Londres 1830 : Le carnet de voyage de l’architecte Charles de Fleury (1801-1875) ». Les conférences sont remarquables animées par deux conservateurs qui commentent l’objet zoomé sur écran par un photographe.