Parution du livre « Diane de Poitiers. Dame, Reine et maîtresse » par Mireille Lesage. En voici le descriptif : « Duchesse de Valentinois, comtesse de Brézé, dame de Saint-Vallier… Femme de tête, femme de coeur, intrigante et loyale, qui fut vraiment Diane de Poitiers, amie de François Ier et maîtresse du roi Henri II, dont elle était l’aînée de vingt ans ?
Protectrice des Lettres et des Arts, elle sut donner au château de Chenonceau toute sa splendeur et fit édifier le superbe et audacieux château d’Anet. Éclipsant Catherine de Médicis, déjouant les complots et balayant les jalousies,armée de sa légendaire beauté et de sa redoutable intelligence, elle régna dans l’ombre sur le coeur du souverain et les destinées de la France.
« Diane de Poitiers. Dame, reine et maîtresse », Mireille Lesage, Editions Télémaque, 2014, 256 p.
Lady Chatturlante
2 juillet 2014 @ 14:50
Reine ? Reine de quoi ?
Shandila
2 juillet 2014 @ 15:37
Elle fut une grande parmi les grandes favorites, et personnellement une des plus antipathiques à mes yeux (cela n’a donc aucune importance !). Antipathique car elle n’eut à cœur que ses intérêts personnels au travers de son influence politique – du moins c’est ce j’ai retenu de mes lectures sur ce personnage – mais je ne nie pas son attachement sincère envers un homme de vingt ans de moins qu’elle après un mariage où l’époux était plus âgé. Je retiens avant tout son insatiable appétit pour le matériel – biens immobiliers, argent, faveurs en tous genre pour elle et sa famille. Son rôle de protectrice des Lettres et des Arts n’est pas négligeable, je le reconnais, mais il est négligeable pour moi devant son avidité de puissance, son souci d’obtenir toujours plus…
Palatine
3 juillet 2014 @ 11:38
Oui, c’est sa vénalité, insatiable, qui en fait un personnage peu sympathique. En revanche, j’ai toujours admiré Catherine de Medicis de ne pas l’avoir envoyée finir ses jours dans un couvent. C’est ce que j’aurais fait à sa place.
Laurent F
3 juillet 2014 @ 14:59
Par un hasard dont l’histoire a le secret, elle étaient cousines (Jean III de Latour d’Auvergne, grand-père maternel de Catherine de Médicis était le frère Jeanne, grand-mère de Diane), la reine a du s’en souvenir lorsqu’ Henri II est mort !!!
Kalistéa
4 juillet 2014 @ 10:34
Bonjour chère Shandila , l’histoire se fait avec des documents.Diane de Poitiers était avant tout très discrète sur sa vie privée, elle prétendit même durant vingt ans donner le change sur sa relation avec le roi Henri II .(un ambassadeur de Venise s’est même laissé prendre car il dit dans sa relation à son Doge, en substance: »Le roi a beaucoup de sentiments pour mme de Poitiers, mais on croit que c’est une relation de mère à fils… »Dans ce dessein, Diane fit disparaitre tous les papiers « sentimentaux » et principalement la correspondance avec le roi et elle lui demandait instamment d’en faire autant. Il reste deux ou trois billets seulement de tous les billets qu’ils s’envoyaient tous les jours.Par contre on a ses comptes car cela était important pour la bonne marche de ses affaires et le contrôle de ses domaines.C’était une femme remarquable qui s’occupait avec beaucoup d’ordre de toutes ses affaires.Pour cette raison ,comme les seuls documents qui nous sont parvenus ne sont que tous les comptes d’une fortune considérable, on en a conclu un peu vite que c’était une femme uniquement intéressée.Il faut aussi considérer qu’une grande Dame de la cour à cette époque-là, gouvernante des enfants royaux (après l’avoir été du roi lui-même lorsqu’il était enfant et avant son départ en Espagne comme otage), parente de la reine, se devait de recevoir plusieurs fois par a n dans ses domaines non seulement la famille royale mais toute la cour: c’étaient des dépenses extraordinaires et il est compréhensible qu’elle eut souvent à faire des demandes d’argent….Et, ne nous sont parvenus que ces documents-là!
Marnie
4 juillet 2014 @ 14:16
Merci de remettre les choses à leur place Kallistéa… les gens fantasment déjà sur les royaux actuels (il n’y a qu’à voir comment ils interprètent leurs personnalité au vu de simples photos), alors sur les personnages historiques… l’imagination et les conclusions hâtives tirées de lectures plus ou moins sérieuses scientifiquement ont libre cours.
Kalistéa
5 juillet 2014 @ 22:39
Marnie,je trouve que vous avez raison quand vous dites qu’au vu de photos on imagine tout un roman.Après on est terriblement déçu lorsqu’une indiscrétion nous montre qui était réellement le personnage qui nous plaisait tant en photo!
Et puis il y a l’interprétation des journalistes qui nous mènent où ils veulent suivant la mode du moment.Bonne soirée. K
Caroline
2 juillet 2014 @ 17:25
Ayant lu un autre article daté du 17 Mai 2012 sur Diane de Poitiers dans ce site royal,j’espère que ce nouveau livre n’est pas trop romancé!
C. Savary
2 juillet 2014 @ 19:33
Personnage très intéressant. Il faudrait tout de même précisé qu’elle ne fut jamais comtesse de Brézé, terre qui n’appartient plus à la famille de son mari depuis plus de deux siècle déjà. Mais elle est comtesse de Maulevrier en Normandie.
Denis
3 juillet 2014 @ 11:23
Espérons qu’il y ait du nouveau à dire sur elle, sinon , je ne vois pas l’intérête d’une nouvelle biographie !
bianca
3 juillet 2014 @ 13:54
Je suis de l’avis de Denis, et, d’après mes précédentes lectures j’approuve le commentaire de Shandila ! bonne journée !
Marnie
4 juillet 2014 @ 14:14
Mais quelles lectures Bianca ? concernant des personnages historiques il vaut mieux se pencher sur des ouvrages d’historiens.
bianca
7 juillet 2014 @ 17:28
J’ai lu des livres qui concernaient Catherine de Médicis, en particulier un ouvrage de Jean Orieux dont l’auteur est reconnu « sérieux » d’après une personne diplômée en histoire très compétente. Les autres ouvrages relataient les mêmes faits, comme de nombreux titres concernant Marie-Antoinette pour ne citer qu’elle !
Si vous avez des titres fiables à me recommander concernant cette période royale de la Renaissance ou autres je serais heureuse d’essayer de me les procurer Marnie,
Très cordialement !
Gibbs
4 juillet 2014 @ 08:04
Il semble bien qu’elle n’ait pas été reine.
Elle fut l’épouse de ….. de Brézé de quarante ans son aîné à qui elle donna deux filles. Il ne semble pas avoir eu le titre de comte.
Diane de Poitiers (9 janvier 1500 en Dauphiné – 26 avril 1566 à Anet), comtesse de Saint-Vallier, duchesse de Valentinois, fut pendant plus de vingt ans la favorite d’Henri II, roi de France.
Dotée d’un sens aigu du pouvoir et de ses intérêts financiers, elle exerça une grande influence sur le roi, qui l’aima sincèrement, bien qu’elle fût de vingt ans plus âgée que lui. Sous son règne (1547-1559), elle bénéficia d’un grand nombre de dons et d’honneurs.
Marnie
4 juillet 2014 @ 14:13
Il ne s’agit pas là d’un livre d’historien(ne) donc je n’y accorderais pas trop de crédit…
Un livre est à contraire à recommander pour lire de l’histoire et non du roman fantasmé :
Ivan Cloulas, Diane de Poitiers, Fayard, Paris, février 1997, 500 p., (ISBN 2-213-59813-4)
bianca
7 juillet 2014 @ 17:33
Je n’avais pas lu les commentaires de Marnie et Kalistéa, je vais donc essayer de me procurer l’ouvrage de cet auteur, Yvan Clouas, merci à vous deux !
On aime ou pas Catherine de Médicis, mais cette femme a été outrageusement trompée pourtant elle a eu l’étoffe d’un grand roi car elle aimait la France sincèrement !
Kalistéa
5 juillet 2014 @ 22:43
Je suis encore de votre avis Marnie, Yvan Cloulas est un véritable historien sérieux qui ne s’en tient qu’à des documents a uthentiques.