Promenade sensible à travers le monde, ce Dictionnaire amoureux ouvre la réflexion sur ce que notre monde veut transmettre aux générations futures.
Musées de beaux-arts, musées d’histoire ou d’archéologie, musées de sciences, ou de techniques, musées d’histoire naturelle ou d’ethnologie : il s’en créée tous les jours à travers le monde ! Mais pourquoi va-ton dans les musées ? Qu’allons-nous y chercher ? Pourquoi les musées sont-ils aussi présents dans notre imaginaire ?
En nous entraînant dans les coulisses des musées, ce Dictionnaire Amoureux fait partager la passion de l’auteure pour ces lieux fascinants et indispensables qui ont su se moderniser, se réinventer pour toucher toujours plus de publics. A travers mille anecdotes, on y flâne d’un continent à l’autre, du Louvre au musée Edo-Tokyo, du Louvre Abu Dhabi au British Museum, de l’Ermitage à la glyptothèque de Copenhague. On y découvre des musées insolites ou inconnus, des musées-ateliers, des maisons d’artistes. Champollion y côtoie Beyoncé, Tintin ou Dark Vador.
On y rencontre des artistes torturés, des collectionneurs un peu fous, des architectes inspirés et des conservateurs hors du temps. On y entrevoit les coulisses des acquisitions, des restaurations, des réserves de musée, sans oublier celles des vols célèbres ou des faux. Confrontés aujourd’hui à de nouveaux défis, comme les enjeux de marque, de diversité, de développement durable, de post-colonialisme, ou de numérique, les musées nous interrogent sur notre rapport aux objets, mais aussi au passé, à la mémoire, et à la transmission.
Promenade sensible à travers le monde, ce Dictionnaire amoureux ouvre la réflexion sur ce que notre monde veut transmettre aux générations futures. »
« Dictionnaire amoureux des musées », Anne-Laure Beatrix, Plon, 2022, 608 p.
Roxane
25 octobre 2022 @ 06:02
Oh ! Magnifique ! Je vais me le procurer.
Baboula
25 octobre 2022 @ 07:39
Les quatrièmes de couverture ne sont que des pages publicitaires écrites par les maisons d’édition ,c’est incitatif sans plus .
Katellen🐈
25 octobre 2022 @ 08:11
Je connais cette collection avec notamment le Dictionnaire amoureux des mathématiques.
JAusten
25 octobre 2022 @ 09:29
et moi celui de l’Inde de Jean-Claude Carrière, j’adore !
Caroline
25 octobre 2022 @ 10:02
Ce livre doit être intéressant, mais c’ est tellement mieux de flâner dans d’autres musées à admirer.
Baboula
25 octobre 2022 @ 11:58
Oui Caroline ,pourquoi faire des musées si c’est pour se contenter de les lire. ? Se souvenir ,peut-être .
Kamila
25 octobre 2022 @ 13:46
Avec Noël qui approche, la publication de ce genre de livre va foisonner.
Eva
25 octobre 2022 @ 13:58
Ce livre semble intéressant mais tous ces musées finissent par se ressembler avec ces impératifs de ‘se moderniser’, ‘se réinventer’ et surtout de toujours faire intervenir ‘l’interactivité’ qui passe forcément par la machine. Pour moi le musée idéal est un lieu saint et silencieux, à part les commentaires émis discrètement par les visiteurs. Le musée Marmottan était ainsi il y a plusieurs décennies, je ne sais pas comment il est maintenant. J’avais un musée préféré, le Delaware Art Museum où je passais souvent avant de me rendre au travail, il était toujours vide, ses immenses tableaux Pre-Raphaélites dominaient les salles comme des présences mystérieuses qui voulaient communiquer avec, j’allais dire, les pèlerins. C’est comme s’ils rendaient l’invisible visible ou le visible invisible, en tout cas on restait imprégné par l’ineffable. Le musée pour moi devrait être, et je sais que ce n’est pas démocratique et moderne de dire ça, comme les hymnes chantés par les carmélites derrière les barreaux lors de la messe ouverte au public à 6 heures du matin. On ne les voit pas, on les entend seulement, et on ne se joint pas à elles, on entre au plus profond de soi, on sent le souffle du sacré et on ressort ré-animés ou ré-âminés pour affronter la journée. Avez-vous des musées préférés?
Gatsby
26 octobre 2022 @ 22:34
Je rentre de Naples où j’ai pu ressentir ce sentiment au musée de Capodimonte quasi déserté. Et en effet quelle proximité avec les œuvres, quel silence quasi religieux et quelle émotion quand au détour des salles je suis tombé sur la flagellation du Christ du Caravage.
Mon musée cher à mon cœur
le musée Horne à Florence où j’ai découvert pour la première fois les œuvres de Filipino Lippi.
Eva
27 octobre 2022 @ 14:24
Merci pour votre réponse, Gatsby, et j’ajoute le musée de San Marco pour les oeuvres de Fra Angelico, parcours qui suscite un respect quasiment religieux chez les visiteurs, en grand contraste avec les foules toujours plus denses et mercantiles de Florence. Mais mon préféré à Florence n’est pas un musée mais la chapelle Pazzi à la basilique de Santa Croce, pour cette harmonie quasi surnaturelle entre l’architecture rationnelle et l’élan spirituel, sa luminosité céleste, une impression à la fois de calme et de vertige quand on lève les yeux sur un entrelas de cerceaux de haute voltige. Le syndrome de Stendhal a, dit-on, son origine dans la visite de cette basilique, mais pas de cette chapelle. Pour moi, cela sufiirait!
Votre pseudo, j’imagine, est tiré du roman de Fitzgerald?
Gatsby
31 octobre 2022 @ 14:01
Ah Florence ! La plus belle entre toutes. La chapelle Pazzi bien sûr et aussi la superbe église San Spirito où l’on peut voir le Christ nu de Michel-Ange.
Exact Eva, Gatsby en hommage à Fitzgerald et à Zelda.
Eva
1 novembre 2022 @ 15:40
Cher Gatsby, je vous remercie pour votre commentaire. Ce sujet des musées n’a pas semblé intéresser grand-monde, cela me surprend. En ce qui concerne Florence, je suis de tout coeur avec vous, c’est une ville qui m’a harponnée, captivée, et je lis vos souvenirs avec nostalgie. Je n’y retournerai jamais, ni nulle part en Europe sans doute, mais les émotions n’ont rien perdu de leur intensité.
Quant à The Great Gatsby, il reste mon roman préféré: il se lit comme de la poésie et j’en connais des passages par coeur. Zelda avait la fulgurance de Nadja, elle incarnait « la beauté sera convulsive ou ne sera pas », le « Etonne-moi » de Diaghilev à Cocteau, on la disait iridescente, incandescente, quel personnage!
Merci pour les bons souvenirs, cher Gatsby,
Eva