C’est en 1996 que Marie-Hélène de Taillac a créé sa première collection de bijoux. Comme elle l’indique sur son site internet, à la veille de passer son bac, à l’heure où les lycéennes contestaient les décors de leur chambre d’enfants à coups de posters et de stickers, Marie-Hélène de Taillac voguait depuis longtemps sur un immense lit drapé de velours rose corail, entourée de consoles chargées de couronnes et de tiares dorées, de cabochons multicolores, de bracelets de strass et de bagues enchâssées de cailloux éclatants.
Un rêve des « Mille et Une Nuits » sans doute inspiré des incessants voyages entre une vieille demeure crénelée dans le Gers, l’Hôtel de la Reine Zenobi à Palmyre, les souks de Beyrouth, les villas italiennes de la côte libyenne, où l’entraînaient les périples de son père, gentleman pétrolier…
A 18 ans, elle s’envole seule pour Londres et quelques semaines plus tard trouve à s’employer comme vendeuse puis chargée des relations publiques de Butler & Wilson, l’une des adresses alors les plus courues pour les bijoux fantaisie et faux diamants de la Couronne. Mieux que des années d’études, les heures passées à manipuler les parures, à les présenter aux amateurs les plus excentriques de la planète, forment l’œil de Marie-Hélène, accroissent et affinent sa préhension des pierres, des sertissages, des techniques.
Ses pierres aux mille couleurs sont rapidement identifiables. Cette monographie aux éditions Rizzoli est un plaisir pour les amateurs de belles pierres.
milou
1 décembre 2019 @ 08:45
De bien magnifiques et colorés bijoux…j’apprécie les bagues surtout un peu à l’image de certaines de chez Pomellato!!!
Talentueuse créatrice!
pit
1 décembre 2019 @ 08:59
Nonobstant la matière, elle travaille certains de ses bijoux à la façon de Line VAUTRIN ou Irena JAWORSKA