L’auteure Stéphanie des Horts publie une passionnante biographie consacrée à Doris Delevingne (1900-1942), courtisane qui devint vicomtesse, fut la reine des Années folles, côtoya une myriade de personnalités, subjuguant au passage Winston Churchill alors qu’il était dans le creux de la vague politique et qui s’éteignit en 1942 alors que le monde, son monde avait diamétralement changé.
Stéphanie des Horts est déjà l’auteur de précédentes biographies toujours finement ficelées sur Pamela Harriman qui fut la belle-fille de Sir Winston Churchill, les sœurs Lee et Jackie Bouvier ou encore sur les sœurs Livanos.
Difficile exercice de résumer et d’évoquer cet ouvrage « Doris. Le secret de Churchill » tellement on se retrouve face à l’envie de faire part de toute une série de détails sur le train de vie, les lieux visités ou les amitiés mondaines de Doris et ne pas trop en divulguer non plus pour ne pas lever le voile sur le fil conducteur du roman au style vif, enlevé, aux scènes et détails ciselés à la perfection.
Doris Delevingne grandit à Brixton dans un milieu modeste avec un père importateur de beurre, très liée à ses frères et bien décidée à se forger un destin à la hauteur de ses ambitions. La jeune fille n’a pas froid aux yeux, elle est loin d’être une écervelée et surtout elle est belle, très belle. Devenue adulte, elle est définie comme étant un mélange de Marlene Dietrich et Greta Garbo. Un port altier, un corps de mannequin, une assurance à toute épreuve et un goût sans limite pour le luxe de l’époque.
Son ascension sociale, elle la doit à son attractivité et à ses liaisons successives. Doris ne se pose pas de question, elle vise toujours plus haut. Après un officiel de cavalerie qui fait ensuite fortune dans les clubs privés, elle devient la maîtresse de Stephen Sanford dit Laddie un joueur de polo, immensément riche. C’est sa grande période. Doris commande 250 paires de chaussures à Milan, des bas de soie à Paris qu’elle ne met qu’une fois, des parures « uniquement Cartier », des tenues sur mesure chez les couturiers parisiens en vogue du moment comme Patou, Poiret et Vionnet.
Lors de ses dîners, caviar et champagne sont les standards de base. Mais Laddie la quitte, la laissant réellement meurtrie, elle qui ne pensait jamais s’attacher à quelqu’un.
Laddie était riche mais n’avait pas de titre, cerise sur le gâteau. Doris arrive à mettre le grappin sur Valentine Browne, vicomte Castelrosse, futur comte de Kenmare, à la tête d’une importante fortune issue de ses terres irlandaises. Avec lui, elle a l’aisance financière souhaitée et elle entre dans le cercle de l’aristocratie.
Le couple marié en 1928 à la mairie d’Hammersmith sans l’assentiment des parents du vicomte, ne tarde pas à se déchirer sur toile de fonds de jalousie car Doris multiplie les aventures afin de maintenir son train de vie, le vicomte se ruinant progressivement. Le futur célèbre photographe de la Cour Cecil Beaton, Tom Mitford (fils unique du 2ème baron de Resadale) et Randolph Churchill, fils de Winston figurent à son tableau de chasse.
Les colères, les disputes du couple sont étalées au grand jour. Une pièce de théâtre « Les amants terribles » est même jouée, inspirée par leur vie tumultueuse. On se croirait dans un sketch à la lecture de leur vie quotidienne : Castelrosse faisant suivre sa femme, arrivant pour la surprendre avec son amant, débarquant chez des amis sur la Riviera pour la surveiller,… Une vie qui usera aussi bien le portefeuille que la santé mentale de Castelrosse.
Au cours de l’été 1933, Doris est invitée sur la Riviera à Valauris au bord du golfe de Saint Juan au château de L’Horizon (aujourd’hui résidence d’été de la famille royale d’Arabie-Saoudite) dans la vaste propriété de l’actrice Maxine Elliot. Tous les convives connaissent le parcours de vie de la vicomtesse Castelrosse.
Certains s’en méfient, d’autres tiennent leurs distances avec celle qui se qualifie volontiers d’être « un aimant à mecs » mais Winston Churchill qui a perdu son siège de député, tombe sous le charme.
Il est fidèlement marié à Clémentine, mère de ses enfants mais le courant passe clairement avec Doris. Winston Churchill s‘adonne alors à sa passion pour la peinture (ses toiles ont aujourd’hui une cotation importante). Il demande à Doris de lui servir de modèle et peint quatre toiles d’elle, ce qui est une première en nombre par rapport aux portraits qu’il a exécutés.
Ils se revoient l’année suivant. Toujours la même connivence, des moments à eux deux à part du reste du groupe et une sincère amitié amoureuse. Pressé par ses parents et ses créanciers, le vicomte Castelrosse obtient le divorce en 1938 même s’il ne peut se passer de Doris. La jeune femme qui garde son nom de Doris Castelrosse tourne la page et s’installe à Venise où elle se refait une vie mondaine grâce à l’argent de sa maîtresse Margot Hofman. Elle devient la propriétaire du palais Venier dei Leoni dans le quartier de Dorsoduro avec vue sur le Grand Canal. C’est là qu’est donné le dernier grand bal avant l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale et l’accord entre Mussolini et Hitler.
Le monde est en train de basculer mais Doris reste dans le sien. En Angleterre, Churchill est de retour au pouvoir. Doris fuit aux Etats-Unis où progressivement n’ayant plus personne pour l’entretenir, elle doit mettre en gage ses bijoux. Elle active les canaux qui lui restent pour revenir au pays et reconquérir Castelrosse afin de se relancer financièrement. Elle use du chantage avec Churchill, elle qui possède des toiles qui pourraient être compromettantes pour l’homme politique en vue qu’il est désormais.
Sans éventer davantage la trame, Doris revient à Londres mais elle est devenue une paria pour s’être exilée alors que les Londoniens font face aux bombardements allemands. Ses « amis » d’antan lui ont tous tourné le dos. Doris Castelrosse ne se reconnaît plus dans cette vie. Où sont passées l’insouciance, les fêtes somptueuses ? Cela en est trop pour elle. Elle est retrouvée inanimée à son hôtel. Accident en ayant pris trop de somnifères ? Suicide qui lui semblait la seule issue ? Ou bien assassinat ?
Doris Castelrosse tira sa révérence à 42 ans, sa beauté autrefois légendaire fanée. Dans les hautes sphères mondaines, les codes avaient évolué, changé. Celle qui en fut l’égérie, n’était plus rien. Doris est la grand-tante des mannequins Poppy et Cara Delevingne.
« Doris, le secret de Churchill », Stéphanie des Horts, Albin Michel, 2022, 290 p.
MilleSabords
10 août 2022 @ 04:58
Merci de ce long article passionnant. On n’a qu’une envie, c’est de se procurer cet ouvrage qui va certainement égayer la fin de cette période estivale…
Menthe
10 août 2022 @ 12:37
Euh, non merci, MilleSabords !
Une courtisane de plus, sans plus. Le sous-titre est suffisamment explicite.
MilleSabords
11 août 2022 @ 09:20
Tout ce qui touche à Sir Winston est passionnant ; y compris les courtisanes ; encore plus lorsqu’elles sont belles.
Menthe
12 août 2022 @ 16:27
Si vous le dites ! Mais je crains que Winston ne soit qu’un tout petit épisode dans cette bio.
Val
10 août 2022 @ 05:27
Clap de fin minable et pitoyable sur une vie non moins minable !
MilleSabords
10 août 2022 @ 07:18
Jugement sévère si je puis me permettre. Nul ne sait ce que vous avez fait de la vôtre et surtout comment vous la terminerez.
Jean Pierre
10 août 2022 @ 09:16
Ma chère, il y fort à penser que vous finissiez centenaire.
L’acrimonie et la bile conservent, surtout quand on les répand dés potron-minet.
carmina burana
10 août 2022 @ 13:15
Votre critique est dure,et fait tres police des moeurs.
Ce qui fait la richesse de notre monde est sa diversite,sinon si tout le monde etait prude,mais quel ennui.
Cette tres photogenique personne a mene la vie qu elle aimait,ensuite cela ne lui convenait plus elle est partie.
Pour moi cela denote un sacre caractere et je la salue,car on ne tape jamais sur des morts.
Katellen🐈
11 août 2022 @ 08:46
En total accord avec votre réponse Carmina.
Marianne
10 août 2022 @ 14:51
Minable est un mot bien fort! J’ai toujours eu de l’admiration pour ces femmes qui ont vécu leur vie à contre-courant et contre les moeurs de leur époque! Ça prenait du caractère et du courage!
Menthe
11 août 2022 @ 13:00
Admiration pour des croqueuses de diamant?! pour rester soft !
Ciboulette
10 août 2022 @ 15:10
Stéphanie des Horts ? Bien que de valeur inégale,, la,plupart de ses livres se lisent avec bonheur .Inoubliable Paméla !
Domin
10 août 2022 @ 15:19
Les avis divergent apparemment!
Cosmo
10 août 2022 @ 06:24
Et sa petite nièce, Cara, continue sa vie de tapage luxueux et dissolu.
Universelle relokée
11 août 2022 @ 11:28
😄😄😄. Quelle mauvaise langue . Sa petite nièce est tout simplement mannequin ,avec tout ce que ça peut impliquer .
Cosmo
12 août 2022 @ 09:27
Sauf qu’elle affiche sa propension aux addictions, comme sa copine Kate Moss. Peut-être ont-elles changé de style de vie…😄😄😄
Pascal Hervé 🍄
10 août 2022 @ 06:27
https://m.youtube.com/watch?v=R2d2spnXyL
C’est une photo de l’infortuné vicomte Castelrosse avec ses chiens …
Je me demande si cette famille a survécu à cette dangereuse créature ?
Pascal Hervé 🍄
10 août 2022 @ 06:31
Ah le lien ne fonctionne pas ,et bien cherchez si vous voulez…
Pascal Hervé 🍄
10 août 2022 @ 07:58
Le comte de Kenmare qui fut marié à cette dangereuse créature se remaria dans son milieu à une dame déjà deux fois veuve et mourut peu après en 1943.
Il y a après lui un septième comte de 5 ans son cadet (donc possiblement un cousin?)mort en 1952 .
Après lui le titre est éteint.
Les Browne ne semblent pas avoir été de mauvaises gens , ils ont participé au développement de Killarney ,ont reçu Victoria ,Édouard VII et Georges V ainsi que Leopold II . Les biens restant seraient passés à une honorable (?) Béatrice Grosvenor petite fille d’un duc de Westminster puis pfffuittt…
La dangereuse créature fut certainement la fin des Kenmare .
” Plus amer que la mort est l’amour de la femme ” …
JAusten
11 août 2022 @ 12:53
son successeur fut son petit frère qui mourut célibataire et sans enfant. Tous ses titres sont aujourd’hui éteints.
Pascal Hervé 🍄
11 août 2022 @ 15:08
Merci !
On trouve assez peu de choses sur cette famille ou je n’ai pas su chercher .
Je regrette de n’avoir pu mettre correctement le lien vers la photo du 6ème comte avec ses épagneul à elle seule elle est presque une morale de l’histoire.
C’est vrai qu’il n’était pas un Apollon …
Robespierre
10 août 2022 @ 06:37
Quel vilain visage, pour quelqu’un comme moi qui croit à la morphopsychologie.
Tout y est écrit. Le côté « mean » de la personne surtout. Les fils de famille qu’on met en garde contre ce genre de femme n’écoutent pas les conseils et s’en mordent les doigts. Cette femme devait vraiment aimer l’argent, car virer de bord au gré des comptes en banque de ses admirateurs/trices c’est révélateur.
Elle ne fut pas la maîtresse de Churchill, alors pourquoi allécher le chaland avec nom prestigieux ? J’espère que quand il la peignit, elle n’avait pas ce regard qui fait froid dans le dos.
Universelle relokée
11 août 2022 @ 11:31
D’accord avec votre commentaire Robespierre .
Bambou
10 août 2022 @ 06:50
Quelle triste vie et si jeune pour mourir.
Elle avait la beauté et elle n’a voulu que l’argent, l’argent, l’argent……
Vie vraiment pas enviable à tous point de vue !
Pétillante
10 août 2022 @ 06:55
pour une fois je n ai pas aimé ce livre de stéphanie des hoorts. ce sont des suppositions à partir d une photo. on ne sait pas si c est vrai. j ai eu du mal à le finir.
Ghislaine
10 août 2022 @ 06:57
Je viens de terminer un livre sur Churchill et le couple formé par Churchill et sa femme y paraît exemplaire ! Article bien intéressant – Merci
Robespierre
11 août 2022 @ 10:46
Justement, Churchill fut un mari fidèle et il se maria par amour avec une jeune fille de bonne famille mais sans dot. Il aurait pu faire un mariage plus avantageux mais préféra le mariage d’inclination. C’est moche d’insinuer dans un sous-titre racoleur que Churchill, peut-être…
DEB
10 août 2022 @ 07:14
Une amie m’a offert ce livre, il y a quelques jours.
Je le lis et cette femme est détestable, vénale et perverse.
Le livre est un bon livre de plage, style léger et décors bien campés .
Perso, je ne l’aurais pas acheté mais puisque je l’ai, je le lis.
Beque
10 août 2022 @ 08:02
Le Palazzo Venier dei Leoni a été commandé par la famille Venier en 1749 à l’architecte Lorenzo Boschetti mais des événements liés à la famille et à la ville ont empêché l’achèvement du palais. Seul le premier de ses cinq étages initialement prévus a été construit.
À la fin du XIXe siècle, le palais a été acquis par la famille Levi. Des années 1910 à 1924, il fut loué par la marquise Luisa Casati Amman, une riche héritière qui fut la muse et le modèle de nombreux artistes. En 1924, il a été acheté par l’homme d’affaires et collectionneur d’art hongrois, le baron Marzcell de Nemes, qui a tenté en vain de gérer la propriété. En 1936, il est acquis par la vicomtesse Doris Castlerosse à condition que les autorités lui accordent l’autorisation de le restaurer. C’est en juillet 1949 que Peggy Guggenheim achète le palais et le jardin qui l’entoure et en fait sa demeure pendant les trente années suivantes. Après quelques rénovations intérieures la collection est installée, en 1951, et ouverte au public, en 1980, après la mort de Peggy Guggenheim.
Dinora
10 août 2022 @ 09:21
Celui qui blesse par l’épée périt ! Voici une femme belle mais peu scrupuleuse et une « sangsue ». Personnage discutable mais idéal pour raconter son histoire même en guise d’avertissement !
Gatienne
10 août 2022 @ 09:26
« Au cours de l’été 1933, Doris est invitée sur la Riviera à Valauris au bord du golfe de Saint Juan au château de L’Horizon… »
J’avoue avoir cherché où pouvait bien se situer ce lieu mystérieux et puis tel le commissaire Bourrel se frappant le front « Mon Dieu, mais c’est bien sûr ! »
j’ai réalisé qu’il s’agissait d’un séjour en France, sur la Côte d’Azur, à Vallauris précisément, dans le golfe Juan et non pas dans quelque contrée italo-sud américaine imaginaire que la grande horizontale Doris aurait fréquenté dans ses rêves…😉
Clarisse
11 août 2022 @ 12:42
Le château de l’Horizon, il me semble…fût le lieu de la célébration du mariage de Ali Khan et de Rita Hayworth
Antoine
10 août 2022 @ 09:27
Livre lu il y a 2 mois
Sans grand intérêt dans lequel Churchill est décrit à la fois comme un Casanova et un goujat
Aristocrate
10 août 2022 @ 09:41
Une vie bien remplie.
Jean Pierre
10 août 2022 @ 09:54
Avec ce style de vie, soit on se suicide, soit on se réfugie dans la religion comme Liane de Pougy.
Robespierre
11 août 2022 @ 13:53
Vous avez oublié « finir dans la misère ».
l'Alsacienne
11 août 2022 @ 19:00
Et on finit « proche de la sainteté ».
Cosmo
12 août 2022 @ 09:30
Comme Cécile Sorel, comtesse Guillaume de Ségur, finissant Tertiaire Franciscaine !
Robespierre
12 août 2022 @ 17:19
Et Eve Lavallière; comédienne qui a fini franciscaine. Les voies du Seigneur sont impénétrables. Evidemment « Lavallière » était un nom de scène, ou de guerre comme on dit.
particule
10 août 2022 @ 10:58
Vous trouvez minable la vie d’une courtisane ? moi je trouve toutes ces vies au lit passionnantes.
DEB
11 août 2022 @ 08:44
Ici, elle est perverse ex proposant à un amant, qui n’avait rien demandé, une prostituée pour la fouetter.
L’amant s’est d’ailleurs enfuit.
DEB
11 août 2022 @ 08:45
enfui
particule
11 août 2022 @ 21:02
Si l’anecdote que vous relatez est exacte et je ne mets pas votre source en doute … elle n’a rien perdu à voir s’enfuir cet amant ! quand on fréquente une courtisane on sait à quoi s’en tenir et tous les fantasmes sont permis . Un homme qui fuit, est à mon avis, plus méprisable qu’une demi mondaine qui assume son métier !
DEB
12 août 2022 @ 08:42
L’anecdote vient de Stéphanie Des Horts.
Quant au gars, je comprends qu’il se soit éloigné très vite de cette femme dépravée.
Rien de joyeux ou de léger dans sa vie, courtisane ou pas !
particule
12 août 2022 @ 10:24
Il pensait à quoi en venant auprès d’une courtisane : à lire son bréviaire !
JAusten
10 août 2022 @ 11:01
J’imagine qu’il me faudra lire le livre pour connaitre exactement quel est le secret qui lie Churchill à Doris et ce bien avant les 3 dernières pages j’espère.
Pierre-Yves
10 août 2022 @ 11:21
L’aventurière dans toute sa splendeur, avec ce que ça comporte de fascinant et de désolant.
Mayg
10 août 2022 @ 12:13
Une femme de petite vertu, une croqueuse de diamants cette Doris.
Bambou
11 août 2022 @ 10:40
Tant qu’il y aura des hommes assez sots pour se laisser piéger par ce genre de personnes…..!
Mimine
10 août 2022 @ 12:52
Elle me fait un peu penser à la comtesse de Castiglione, qui a fait l’objet d’une rubrique de N et R (en décembre dernier je crois).
Les deux dames ont eu beaucoup de succès sans être très belles à mon avis (pas laides mais ordinaires).
Ce n’est sûrement pas en raison uniquement de leur talent au lit, car bon elles n’en avaient pas l’exclusivité et j’imagine qu’un homme en fait le tour et passe à autre chose si c’est leur seul atout .
Non, ce qui devait accrocher c’est un certain charme et un art de la conversation, un art de vivre…en plus du reste. C’est difficile de constater cela avec une photo.
Baboula
11 août 2022 @ 15:24
C’était le style de Greta Garbo ,visage blafard ,œil vide .
Mimine
12 août 2022 @ 12:09
Oui
Clarisse
10 août 2022 @ 16:46
Il me semble que ce livre a déjà été proposé ici, non ?
May Plas
10 août 2022 @ 17:10
Je trouve que le sous titre de ce livre manque de respect envers les femmes anglaises. Quelle idée de faire une généralité d’un cas particulier !
Cette dame fut une horizontale ? Mais quelle triste vie..
JAusten
11 août 2022 @ 13:01
Entre le « name dropping » Churchill et cette phrase, ça donne l’impression de faire du racolage anti britannique, très d’actualité. Il me semblait que habituellement cette auteure n’avait pas besoin de ça pour vendre ses livres.
Kamila
12 août 2022 @ 15:46
Oui, mais si vous demandez à l’auteure pourquoi, elle vous dira, comme beaucoup le font, que c’est le choix de l’éditeur, bla bla tout ça…
Katellen🐈
13 août 2022 @ 12:03
C’est effectivement le choix de l’éditeur. L’auteur n’a pas son mot à dire et cela même si le titre ne lui plaît pas. J’en ai discuté avec un auteur publié chez Gallimard et il avait confirmé. Les auteurs qui choisissent le titre de leur livre sont des personnes qui publient à titre d’auteur donc sans passer par les grandes maisons d’édition.
Kamila
16 août 2022 @ 18:37
Merci pour l’info, Katellen, les éditeurs ont beaucoup de pouvoir, il faut dire aussi que des gros sous sont en jeu!
Caroline
10 août 2022 @ 22:57
Ce livre est donc destiné au public féminin !
Hélas, ‘ no happy end ‘ !
Auberi
11 août 2022 @ 14:26
Absolument May Plas. Ce sous-titre est indigne, ça dénote d’un état d’esprit étriqué et méprisant de l’auteure, je ne risque pas d’acheter ce livre.
Gérard
13 août 2022 @ 16:22
Fut-elle la maîtresse de Winston Churchill ou non ? Pour tout vous dire je m’en fiche un peu.