Très intéressant ouvrage de Bertrand Goujon, spécialiste de l’histoire du XIX ème siècle et maître de conférences à l’université de Reims Champagne Ardenne. « Du sang bleu dans les tranchées » brosse la situation dans un contexte à la fois sociologique et historique de l’aristocratie française au cours de la Première Guerre Mondiale. Les différences de classes sociales qui rendent difficile la camaraderie en marge des tranchées, la découverte pour ces membres de l’élite qui était en train déjà de vivre ses dernières heures de gloire, de la désillusion de la guerre et du dépassement de soi peu commun aux autres classes sociales engagées dans la grande guerre mais aussi de leur petit monde qui continue à vivre selon ses normes au loin des lignes de front.
Près d’un quart des membres de la noblesse française périront au combat. L’auteur a pu avoir accès aux archives du duc de Gramont, du prince Murat, du prince Pierre d’Arenberg, du marquis de Vogüe et du comte Renaud de Laguiche.
« Du sang bleu dans les tranchées », Bertrand Goujon, Editions Vendémiaire, 2015, 651 p.
Philippe gain d'enquin
6 juillet 2015 @ 07:33
Je l’ai lu, passionnante étude.
Lisabé
6 juillet 2015 @ 08:21
Le sang de mon grand-père alsacien,19 ans en 1914,était rouge,et il a beaucoup coulé dans les tranchées de Verdun,deux jours et deux nuits,avant que l’on vienne le secourir…le temps dans ces conditions doit sembler bien long. 17 éclats d’obus,qui le mutilèrent à vie…Bien sûr,oui,décoré,médaillé…Au moins,même incomplet,s’en était-il sorti,lui !
A l’époque,on décorait les sacrifices,pour les atténuer ou bien pour faire plus joli?Pour les récompenser,sans doute,ce qui ne compensait rien,ni les souvenirs affreux qui leur ôtaient le sommeil,ni la chair tourmentée offerte en holocauste.(Du latin « holocaustum :sacrifice brûlé »)…Horriblement mais parfaitement imagé.
NOBLESSE OBLIGE,la défense de la Patrie concerne tout le monde,sinon,quelle terrible injustice ce serait,là aussi !Je concède le sang bleu aux schtroumphs,et à nuls autres, celui qui coule est toujours rouge,et donné en Liberté,avec Egalité,dans la Fraternité!
Corsica
6 juillet 2015 @ 18:06
Lisabé, je partage entièrement votre propos . Face aux horreurs et à la souffrance il n’y a pas des nobles et des poilus, il y a uniquement des hommes ! Je ne sais si ce livre est mal présenté mais ce résumé a tendance à me hérisser le poil . J’avoue que comme Flabemont ou Joséphine, le « dépassement de soi peu commun aux autres classes sociales » me reste en travers de la gorge ! Je pense que les vertus et le don de soi se retrouvent dans toutes les classes sociales et que prétendre le contraire est quasiment discriminatoire et particulièrement insultant pour tous ces paysans, ouvriers ou petits bourgeois qui ont connu, et les horreurs des tranchées, et le choc psychologique de constater lors de permissions que le monde de l’arrière continuait de tourner presque comme si rien ne se passait , Bref, je n’ai pas vraiment envie de lire ce livre qui pourtant doit être intéressant . Bonne soirée .
Caroline
6 juillet 2015 @ 22:48
Lisabé,Corsica et Flabemont,entièrement d’accord avec vous!
Mes deux grand-parents alsaciens se sont battus héroiquement dans les tranchées à Verdun!L’un d’eux a été gazé et grièvement blessé,il a meme envoyé une lettre de pardon et d’adieu à ses parents,ayant cru voir sa dernière heure arriver!Mais,par miracle,cette lettre n’est jamais arrivée à destination!
On avait deux cousins morts en pleine jeunesse pour la patrie!
flabemont8
6 juillet 2015 @ 08:49
Dépassement de soi peu commun aux autres classes sociales ? Ah bon !
Normal que les aristocrates , qui sont des Français comme les autres et dont les ancêtres se sont battus , sinon pour la patrie , du moins pour le roi , participent à l’effort national .Bien sûr , je suppose , comme officier .Ce qui n’enlève rien à leur mérite .
C’est bien dommage que les différences sociales aient été un obstacle à la fraternité face à la souffrance et à la mort communes à tous . Peut-être la guerre a-t-elle ouvert les yeux de certains .
La deuxième guerre mondiale a regroupé aussi des aristocrates autour du Général de Gaulle , mais la guerre des ombres a été menée aussi par des gens « ordinaires » , connus ou non , et les bombes n’ont pas de fait de distinction . En camp de concentration se sont retrouvés aussi des héros anonymes .
Mary
6 juillet 2015 @ 21:37
D’accord avec vous Lisabé,Flabemont,Corsica !
JOSEPHINE
6 juillet 2015 @ 11:24
Je n’aime pas du tout le titre de ce livre. Cela pourrait dire que le sang bleu perdu dans les tranchées est plus précieux que celui qui n’est pas bleu !
Guyard
6 juillet 2015 @ 19:28
Vous interprétez il s’agit du sang bleu (la noblesse) durant la Grande Guerre, il n’est fait aucune mention de la valeur de ce sang comme supérieur. La noblesse qui devait seule payer l’impôt du sang à la guerre du roi durant des siècles, comment s’était-elle comportée quand cet impôt fut payer par tous ? Avait-elle fait montre d’autres qualités que la majorité des paysans qui avaient été arrachés à leurs terres ou des ouvriers à leurs usines ? Le livre doit répondre à ces questions. Le vitrail de la victoire en l’église du Sablon (si je me souviens bien) à Bruxelles montre tout ce sang bleu versé.
Elisabeth
6 juillet 2015 @ 19:49
Oui, je pense également que le titre et la présentation du livre ( quatrième de couverture ?) peuvent être interprétés de façon condescendante à l’égard des combattants non titrés; alors qu’en fait, il s’agit d’une analyse sociologique objective sans doute;
A lire, il est question encore de commémoration et en voilà un aspect;
Philippe gain d'enquin
6 juillet 2015 @ 20:21
Et les monuments aux morts sont communs « à ces frères de sang » morts pour la France, voir selon les lieux, pour la Patrie (la Terre des Pères) ! Cette glose stupide suscitée par un ouvrage qu’aucune de ces dames n’a manifestement lu fait honte et à l’auteur et au thème même de sa recherche. Quant aux héros de cet effroyable ordinaire en quelque endroit qu’ils fussent, « Peuples, races et langues » (St Paul cit.), de quelque conditions et religions qu’il furent, de tels propos les tuent une seconde fois!
Francine du Canada
7 juillet 2015 @ 12:07
Je ne suis pas particulièrement républicaine mais il me semble que la devise « Liberté, Égalité, Fraternité » devrait s’appliquer à tous, en temps de guerre comme en temps de paix. Un soldat est un soldat, peu importe la couleur de son sang. FdC
flabemont8
7 juillet 2015 @ 17:46
Vous vous trompez, PGE. Le titre est mal choisi et certaines phrases de la présentation font bondir .
Cette glose stupide , comme vous dites, n’est pas à imputer aux lectrices de ce blog .
Corsica
8 juillet 2015 @ 10:55
Flabemont, j’endosse entièrement votre commentaire très pertinent .
ML
9 juillet 2015 @ 21:12
Le titre n’est pas mal choisi puisqu’il s’agit d’une étude sur une partie de la population ,on pourrait faire le même type d’étude pour la paysannerie ou les artisans ou même les prêtres .
Quant au commentaire qui fait frémir d’horreur certains ,est-il extrait du livre ? Avant de juger ,il faut lire . Et,je crois qu’il serait bon de voir ou revoir la Grande Illusion !
Trianon
8 juillet 2015 @ 10:08
je veux bien croire que le fond soit de valeur, mais en ce qui concerne la forme, cet extrait est pour le moins maladroit.
Comparer « le dépassement de soi » des uns et des autres selon leur classe sociale a quelque chose de déplaisant…
n’êtes vous pas d’accord?
amicalement
aubert
8 juillet 2015 @ 12:08
Cher PGE, ils ont même été tués trois fois, la première en 1789, puisque depuis ils n’existent plus.
La question que je me pose concerne plutôt l’enthousiasme(!) que mettraient les jeunes français d’aujourd’hui, d’ici depuis toujours ou venus d’ailleurs, à rejoindre « les drapeaux » si un conflit devait intervenir.
Pour être de la génération qui a passé deux ans de sa vie en Algérie je ne sais si je leur donnerais tort s’ils en manquaient.
Lisabé
9 juillet 2015 @ 09:58
C’est à méditer,Aubert…C’est à méditer,en effet.
ML
9 juillet 2015 @ 20:59
Et moi,je me demande depuis bien longtemps pourquoi des jeunes gens sont allés en 44 se faire tuer sur les pentes du mont Cassin ou sur les plages de Provence pour un pays que la plupart ne connaissait pas ,pays, qui ,moins de 20 ans plus tard ,les a reniés !
JAusten
7 juillet 2015 @ 18:23
oui c’est un peu comme ça que je le voyais Gérard, je pensais à Azincourt. Merci d’avoir mis les mots.
COLETTE C.
6 juillet 2015 @ 12:01
Je le lirai. Merci.
clement
6 juillet 2015 @ 16:31
mon oncle avait un sang bien rouge , il l’a donné à 26 ans pour la patrie !
aubert
6 juillet 2015 @ 16:32
la foi et la patrie. Bien sûr et la littérature « nobiliaire » ne manque jamais de le rappeler.
Les monuments aux morts et la liste des saints sont heureusement là pour rappeler que dans ces domaines tout le monde donne.
HRC
6 juillet 2015 @ 17:33
on peut espérer que ce titre snob cache une étude sociale sur une catégorie de population spécifique sans mépris pour les autres.
Les éditeurs mettent souvent leur marque commerciale sur les condensés de thèses qu’ils publient grand public
Gérard
7 juillet 2015 @ 14:13
Oui le titre doit venir de l’éditeur. La noblesse avait beaucoup de militaires de carrière et eut plus de morts sans doute en proportion que d’autres classes sociales. Mais je pense que ceux qui sont rentrés avaient connu l’enfer et eurent désormais l’horreur de la guerre. Mon grand-père qui y perdit la jambe à 26 ans ne voulut jamais parler de la guerre à son petit-fils. Ils venaient de la grande épreuve.
Maguelone
8 juillet 2015 @ 20:10
Beaucoup de témoignages lus ou entendus tendent à penser que la majorité des hommes ayant connu/fait la guerre reviennent du front pacifistes. On peut les comprendre. Perdre sa jambe en pleine jeunesse à 26 ans doit être terriblement éprouvant, quel traumatisme, sans compter l’horreur de voir ses frères d’armes mourir sur le champ de bataille.
Elisabeth
7 juillet 2015 @ 14:39
Oui, tout à fait;
Pour ma part, et je réponds ici à Ph. gain d’ enquin également, en relisant titre et résumé, je crois déceler qu’il y a là NON une « hagiographie » de l’aristocratie, mais plutôt une RÉHABILITATION de cette classe sociale; donc en fait, le sens à comprendre est = eux AUSSI ont donné leur sang pour la Patrie; et il me semble bien ( tout ce que j’ai lu jusqu’à présent le démontre) qu’il y avait une fraternité dans les tranchées, justement ENTRE TOUTES les classes sociales;
Fraternité ( lisez des romans du terroir, vous verrez) qui se retrouve à l’arrière dans les campagnes entre les gens tous confondus, aristocrates et paysans, lors des deuils;
Gérard
8 juillet 2015 @ 13:07
Tout à fait Élisabeth.
Maguelone
8 juillet 2015 @ 20:18
Il y eut même des actes de fraternité entre français et allemand (guerre 14/18) mais l’état major a empêché et réduit au silence toutes les tentatives de fraternisation de peur qu’elles prennent de l’ampleur et compromettent leurs plans.
Maguelone
8 juillet 2015 @ 20:42
oups :
allemandS
Philippe gain d'enquin
9 juillet 2015 @ 08:21
Il n’y a qu’ « un sang impur » celui qui… »abreuve nos sillons »…
Moonbeam
6 juillet 2015 @ 17:50
Un noble est l’héritier d’un mâle alpha qui a un moment donné a mené la horde et bien sûr pour l’humanité l’épée à la main. Rien de plus normal que ceux qui s’en réclament périssent aussi au combat. Je n’aime pas ce titre non plus !
Gérard
9 juillet 2015 @ 20:45
Les militaires d’origine aristocratique n’appartiennent pas tous à la noblesse d’épée…
Maguelone
6 juillet 2015 @ 22:15
De même que beaucoup d’internautes, j’ai été éberluée et trouvé méprisante cette phrase : »et du dépassement de soi peu commun aux autres classes sociales engagées dans la grande guerre »…
J’au beaucoup lu sur la guerre de 14/18 qui fût une vraie boucherie et où toute une génération de jeunes gens a péri. Paix à leurs âmes.
Trianon
7 juillet 2015 @ 19:25
alors là, je partage votre réprobation!
ces propos sont choquants
moi qui ai habité 10 ans en Alsace ( Haguenau), et qui ai toute ma famille maternelle en Alsace, je peux vous dire que sur les monuments aux Morts ou dans les églises, on peut lire des familles entières décimées,…et ce sont des familles paysannes.
D’ailleurs, sur les monuments alsaciens il n’est pas inscrit « morts pour la France », mais » à nos morts », compte tenu de la complexité de l’Histoire alsacienne.
je conseille vivement le livre et/ou le film « les Alsaciens ou les deux Mathilde », petit chef d’œuvre qui facilite largement l’accès à la connaissance de cette période ‘ de la guerre de 70 à la deuxième guerre mondiale »
Maguelone
8 juillet 2015 @ 20:28
Merci Trianon pour vos informations. J’ai noté le titre du film « Les alsaciens ou les deux Mathilde ». Bonne soirée à vous.
Philippe gain d'enquin
9 juillet 2015 @ 08:06
Le terme de chef d’oeuvre que vous employez est pertinent s’agissant de ce film qui est tant dans la forme que dans le fond ce que vous en dites. L’effarement demeure face suicide européen débuté en 14 et conclu en 45 et, ce, quelque soit la couleur que l’on prête au sang de tels ou tels. Concernant les monuments aux morts, je me souviens en une autre rubrique avoir souligné qu’il n’en existe pas (sauf exceptions que je ne connaîtrais pas) qui portent (eraient) la mention ; « Morts pour la République ». Pour 14/18, il est plus qu’évident que tous ne sont pas morts pour elle, tant s’en faut. Chacun a vu sa vie lui être enlevée pour que vive la France et non le régime politique la dirigeant. C’est entre autre ce que cet ouvrage permet de comprendre à défaut – et je le conçois sans réserve – de l’admettre. A vous, PGE
Trianon
9 juillet 2015 @ 12:58
tout à fait de votre avis;
de plus, je crois pouvoir affirmer que c’est une des rares fois où le film m’a enthousiasmée autant que le livre dont il s’inspire..
quant à l’Alsace, si on faisait un referendum auprès des Alsaciens sur la nationalité souhaitée ( allemande ou française), je serais curieuse de voir le résultat…
Philippe gain d'enquin
10 juillet 2015 @ 07:58
Si nous avions une vraie nationalité européenne, la question même ne se poserait pas!
Trianon
10 juillet 2015 @ 12:07
vrai! mais est ce réalisable,?
Philippe gain d'enquin
11 juillet 2015 @ 07:56
Il eût été judicieux de l’associer à la monnaie unique, voire qu’elle précédât ladite monnaie. cela n’a pas été fait…
bibi07
7 juillet 2015 @ 08:34
Mon oncle, paysan d’Ardèche, qui ne savait ni lire ni écrire, qui était plein d’espoir en la vie, et qui pensait revenir à travailler la terre, est mort à cette guerre et repose au cimetière de Notre Dame de Lorette. Ce n’était pas un noble bien sûr…
jo de st vic
7 juillet 2015 @ 10:00
Lisabe, notre grand pére a ete tué dans l aisne dés 1914….notre grand mére alsacienne a donc elevé ses fils de 2 et 3 ans a la Forge Walbach…vous connaissez peut etre….
Lisabé
7 juillet 2015 @ 15:18
Bonjour,Jo de st vic,non,je connais peu l’Alsace,car mon Papé (que je n’ai pas connu) était d’Hattstatt et avait migré tôt après la guerre au Sud de la région parisienne pour y travailler,toute sa vie…50 ans dans la même entreprise,médaille d’Or du Travail,aussi…Que de décorations pour maintenant aller visiter une tombe quasi-abandonnée,ornée du bronze de la Palme de laurier…
En tout cas,Jo,Bibi 07 et tous ceux qui ici ont laissé un témoignage,je trouve la fidélité de vos-de nos-souvenirs,très émouvants et ce,jusqu’aux larmes…de sang.
Votre grand-mère a payé elle aussi le prix de cette guerre jusque dans la chair de sa chair,Jo de st vic.
Mais d’être issus de tant de courage et de sacrifices,nous ne pouvons qu’être fiers.
Avec vous en sincère communion de pensées et de sentiments.
Claudia
7 juillet 2015 @ 15:30
On est bien d’accord que le sans versé reste du sang versé, qu’il soit bleu ou pas. Mais je n’ai pas pu m’empêcher en lisant les commentaires au film d’Eric Von Stroheim « La Grande Illusion » ou les ennemis français et allemands se « reconnaissent » entre aristocrates, comme si être noble dépassait les frontières….
Robespierre
7 juillet 2015 @ 18:13
je crois que ce monsieur Goujon a lu trop de contes de fées et de chansons de geste du Moyen-Age. et en est resté à Roland qui sonne du cor, à Guillaume d’Orange et les Aliscamps et ses héros sont figés dans les vitraux des cathédrales.
Les sans sang bleu bien sûr ne connaissaient pas le dépassement de soi : ils voulaient tout simplement défendre leur patrie contre ses ennemis, et ils se sont si peu dépassés que souvent ils sont morts dans les tranchées et la boue. Et puis c’est quoi « le dépassement de soi » ? On voit déja une douairière avec la bouche en cul de poule qui énonce sentencieusement ce genre de conneries et ça me donne de l’urticaire.
Lisabé
8 juillet 2015 @ 09:27
L’indignation et l’urticaire vous vont très bien,Robespierre!!
Bravo,Ami,j’applaudis!
jo de st vic
8 juillet 2015 @ 17:17
bien sur je pense qu il ne sagit que d un livre d etudes comme nous en avons ici Les Bretons dans la Grande Guerre ou Les paysans dans les tranchées…etc…Le sang est le même, le courage et l abnegation aussi sauf pour qq « planqués » de tous bords….Relisons ceux qui y étaient…Appolinaire,Dorgeles, Genevoix mais aussi des etrangers Zweig, Rilke….
Lisabé
10 juillet 2015 @ 09:53
Pour finir,on peut constater une chose:Elle avait bonne mine, »la DER DES DER »….
En Bleu-Blanc-Rouge!
Philippe gain d'enquin
11 juillet 2015 @ 07:57
Certas mais comptez bien chère Lisabé, 1914-1918 / 1939-1945, voila qui ne fait que deux, ajoutons y huit autres et nous aurons enfin « Le dix de der »!