Parution le mois prochain de cette biographie de Dumont d’Urville par François Bellec. En voici le résumé : « La France lui doit une partie de l’Antarctique et la légendaire Vénus de Milo. Jules Dumont d’Urville, génie des mers ambitieux, incarne le zèle explorateur du début du XIXe siècle.
Les voyages intrépides de ce naturaliste animé par une curiosité sans bornes ont été l’occasion de découvertes entomologiques, zoologiques et botaniques. Commandant imperturbable, il sillonne le Pacifique et ses archipels et retrouve l’épave du navire de Lapérouse, échoué quarante ans plus tôt à Vanikoro.
De la mer Noire aux côtes de la Nouvelle-Guinée, de l’Océanie aux mers australes, François Bellec nous entraîne dans la traversée mouvementée d’un navigateur passionné de sciences qui nous a laissé un héritage impressionnant. »
« Dumont d’Urville », François Bellec, Tallandier, 219, 144 p.
Menthe
5 octobre 2019 @ 09:23
J’avais lu que la découverte de la Venus de Milo ne revenait pas à l’expédition de Dumont d’Urville; c’est un jeune pâtre grec qui découvrit la statue en labourant un champ et c’est M. Brest, Consul de France, qui en parla et la montra à Dumont d’Urville quand celui-ci débarqua sur l’île de Milos.
septentrion
5 octobre 2019 @ 11:11
J’ai hâte de lire les pages consacrées à la Vénus de Milo. Car je doute que l’inventeur soit Dumont d’Urville malgré toutes ses qualités et talents. L’inventeur est sans doute, plutôt, un grec nommé Andréas Kalokairinos, apprenti de Yorgos Kendrôtas, lui même propriétaire du champ dans lequel fût découverte la statue en plusieurs parties.( source pour les identités : Takis Théodoropoulos)
Concernant la Vénus de Milo, un article :
https://www.lejdd.fr/Chroniques/Bernard-Pivot/Le-rapt-de-la-Venus-de-Milo-9152
Olivier Voutier, repose à Hyères (Var) dans le domaine, qu’il a acquis, et sur lequel il a fait construire le castel Sainte Claire. Il a lui même écrit sur la Vénus.
« Olivier Voutier, « Découverte et acquisition de la Vénus de Milo », Hyères, 1874 »
Charlotte
5 octobre 2019 @ 12:56
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Gérard
7 octobre 2019 @ 11:40
Il est bien certain évidemment que ce n’est pas Dumont d’Urville qui a découvert la Vénus de Milo mais il a joué un rôle non négligeable dans son acquisition par la France ou pour le roi de France. C’est lui semble-t-il qui eut cette idée d’offrir la Vénus au roi.
Il ne fut pas le seul à jouer la carte de la France pour cette statue magnifique et il faut bien sûr penser à l’aspirant Olivier Voutier, c’est lui qui la baptisa Vénus alors qu’elle était Aphrodite, il faut bien entendu aussi songer au vice-consul Louis Brest, à l’ambassadeur de France le marquis de Rivière et au rôle important de son secrétaire le comte de Marcellus. Enfin il faut saluer le roi Louis XVIII lui-même qui décida immédiatement après l’avoir reçue d’en faire don à la France pour le Musée royal. C’est grâce à tous ces hommes que la statue ne fut pas emportée vers Constantinople comme l’aurait sans doute souhaité le moine plus ou moins défroqué Oiconomos Verghi ou Dimitri Oiconomos. Le prince Nicolaki Mourousi drogman de la flotte ottomane demanda et perçut une commission.
Celui qui découvrit cette magnifique statue alors en deux parties et un certain nombre d’autres éléments archéologiques était Yorgos (Giorgios) Kondrotas et nous étions le 15 avril 1820 dans le champ dont il était propriétaire et d’où il extrayait des pierres afin de le clôturer. Il y avait beaucoup de pierres dans ce champ car nous étions sur le site de la ville antique de Mélos près du stade et à un moment donné Yorgos tomba sur une cavité où se trouvait la statue notamment. Certains disent que l’inventeur était en réalité Theodoros Kondrotas son frère aîné. Le nom de Yorgos demeure pour la postérité bien qu’on ait également désigné l’inventeur comme étant Yorgos Bottinis accompagné de son fils Antonio et pour d’autres cependant le véritable découvreur fut l’apprenti de Yorgos, Andreas Kalokairinos.