Lors de la Fureur de lire à Waterloo les 13 et 14 octobre prochains, Claudine Clabots présentera son livre « Elisa Bonaparte et la Toscane » dont vous pouvez prendre connaissance du descriptif. La princesse Elisa Bonaparte (1770-1820) est la sœur de l’empereur Napoléon I. Epouse de Felix Baciocchi, elle devint princesse de Piombino puis grande-duchesse de Toscane en 1809.
Elisa Bonaparte s’est dévouée pendant 10 ans pour améliorer le sort de ses sujets. Elle a développé l’exploitation des marbres de Carrare, a ouvert des écoles pour filles, des hôpitaux, a lancé des artistes comme Canova ou Paganini. Sa fille s’est consacrée, en Bretagne, à améliorer le sort des agriculteurs et des pêcheurs.
L’auteure en tant que journaliste de tourisme, décrit les paysages somptueux en Toscane et en Bretagne.
Après la chute de Napoléon I, Elisa perdit la Toscane. Elle termina ses jours en tant que comtesse de Compignano à Cervignano.
kalistéa
19 septembre 2018 @ 09:00
Ainsi peut-être que, à la lecture de ce livre , certains ignorants réviseront leurs convictions que « les sœurs de Napoléon étaient des harpies », et que la ville de Lucques aurait eu à souffrir de la gestion d’Elisa Bonaparte-Bacciochi grande duchesse de Toscane !
Cosmo
19 septembre 2018 @ 10:36
Voilà pour les détracteurs des soeurs de Napoléon que l’on présente souvent comme idiotes et vindicatives.
DENIS
19 septembre 2018 @ 10:51
Elisa est née en 1777 , pas en 1770
LPJ
19 septembre 2018 @ 13:37
Elisa, à défaut d’être la plus jolie, etait sans contexte la plus intelligente des trois soeurs de Napoleon. Elle fut une grande administratrice de son royaume. Son époux, un officier corse sans grande envergure est resté dans l’ombre de son epouse. Le couple eut de mémoire deux fils décédés jeunes et une fille. Celle-ci, bonapartiste convaincue, essaya d’approcher à Vienne son cousin, l’Aiglon. Elle épousa un Comte italien et s’installa en France sous le Second Empire. Ayant perdu prématurément son unique fils, elle fit bénéficier d’importants subsides sa commune bretonne d’adoption, Colpo. Elle y fit construire d’ailleurs un château qui existe encore.
Avec elle disparut la lignée issue d’Elisa.
Clara
20 septembre 2018 @ 11:52
Le dernier enfant d’Elisa, un fils, mourut d’un accident de cheval, qqs années après Elle. L’unique enfant de Napoléone se suicida sous le second empire à cause de ses dettes de jeu… impériales, hélas. Elisa fut une féministe avant terme (!) : elle avait eu le projet, à la fin du Consulat d’une Académie féminine…
kalistéa
20 septembre 2018 @ 17:33
Exact LPJ, la comtesse Camerata (qui de traits ressemblait beaucoup à l’Empereur ) a laissé en Bretagne le souvenir d’une personne très charitable et bienfaisante car il y avait beaucouo de misère là où , curieusement , elle choisit de s’installer .Aucune princesse descendante des Bonaparte ne fut « harpie » ni sotte , ni encore moins « vindicative »! …
monica
21 septembre 2018 @ 07:04
Elisa eut 3 fils dont 2 moururent en bas âge et l autre à 14 ans le fils unique de sa fille se suicida par refus d épouser sa bien aimée
kalistéa
21 septembre 2018 @ 15:40
la mort du comte Camerata est une de ces morts dont le motif et même l’exécution resteront mystérieux .
Félix Bacciochi « officier Corse » fut associé au règne de son épouse en Toscane et est connu comme « le prince Félix ». Il y a même sa statue à Gènes .Mais il est vrai qu’il n’était pas très ambitieux et laissa volontiers la première place à sa femme . c’est comme çà que l’entendait Napoléon d’ailleurs ..