Ainsi Marc Roche décrit-il son dîner à Buckingham avec sa voisine de table : Elizabeth II. C’est la femme la plus célèbre du monde. Devenue reine par accident, après la disparition prématurée de son père, elle a réussi à surmonter toutes les crises.
Au prix de concessions à l’air du temps ? En fait, la souveraine, âgée de 94 ans, n’a jamais donné d’interview à la presse ! Même à ses plus proches collaborateurs, elle ne se livre jamais. Son langage est codé : un « En quoi cela peut-il aider ? » veut dire « Voilà une idée totalement saugrenue. » Elle parle français et aime le pays qui lui a donné une préceptrice, un chef en cuisine et des présidents qu’elle a presque toujours appréciés.
Ce document passionnant, servi par une écriture romanesque, nous dévoile une femme exceptionnelle, que l’auteur a eu la chance de rencontrer à bon nombre de reprises en tant que journaliste installé à Londres depuis plus de trois décennies. Longtemps correspondant du Monde à Londres, Marc Roche l’est aujourd’hui pour Le Point. » (Merci à Alberto)
« Elle ne voulait pas être reine ! », Marc Roche, Albin Michel, 2020, 352 p.
Gisèle
6 juillet 2020 @ 07:26
La mort de son père prématurée ou non l’aurait faite reine . l’accident n’est donc pas là mais du fait du renoncement au trône de son oncle.
Philibert
6 juillet 2020 @ 12:44
Moi aussi, j’ai tiqué au même endroit que vous.
La future reine Elisabeth était princesse héritière depuis fin 1936. Donc, à la mort de son père en 1952, elle avait eu quinze ans pour se faire à l’idée de monter sr le trône…
Artistocrate
7 juillet 2020 @ 16:45
Certes mais la mort prématurée de son père la quand même propulsée dans un avenir qu’elle aurait souhaité plus éloigné. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle n’a pas souhaité célébrer son record de longévité sur le trône britannique en 2015 car cela était pour elle un douloureux rappel que son père était parti trop tôt. Ce n’est pas uniquement la question d’avoir été prête ou non pour monter sur le trône mais bien la douleur de la perte d’un être cher.
bételgeuse70
6 juillet 2020 @ 07:32
Un livre de plus pour l’été et, peut-être un futur best-seller…
Enfin, toute plaisanterie à part, une question à poser à Régine si elle le permet : je voulais insérer un article dans la rubrique « contact » mais après avoir rempli toutes les lignes et activé le code indiqué en bas de page, la validation ne s’est jamais terminée. Y a-t-il une manipulation qui m’échappe ? Sinon, il s’agit là aussi d’un livre sorti récemment et dont on m’a parlé ; il pourrait bien plaire aux intervenants du site quand on en voit le résumé.
Merci d’avance pour la réponse.
Albane
6 juillet 2020 @ 13:23
bételgeuse70, j’ai eu le même problème que vous au sujet de la validation. Je me souviens que Régine a donné une adresse mail il y a quelques jours à un(e) lecteur(trice).
bételgeuse70
7 juillet 2020 @ 13:09
Merci beaucoup pour la réponse. Je suis en train de chercher mais pour l’instant, chou blanc. Si vous avez un ou deux éléments de plus, je prends.
bételgeuse70
7 juillet 2020 @ 13:19
Je crois que cette fois j’ai trouvé. il y a bien l’adresse dans le sujet des cartes postales. Je vais l’essayer pour voir si ça réussi. Sinon, je vous passerai l’information poru vous remercier de votre intérêt.
Karabakh
7 juillet 2020 @ 21:12
Le formulaire a parfois des faiblesse.
Vous pouvez envoyer vos idées d’articles à info@noblesseetroyautes.com
Robespierre
6 juillet 2020 @ 07:33
Rencontrer ne veut pas dire « s’épancher » , donc l’auteur ne saura pas grand chose de plus que cette escouade d’observateurs royaux qui écrivent dans les journaux anglais, interrogent les proches de la Reine, supposent et supputent. La Reine ne donne pas d’interview, point barre. En général, j’aime bien les livres de journalistes mais j’aime aussi apprendre des choses quand je lis un livre et ici, j’aurai une rétrospective de ce que je sais déjà.
Auberi
6 juillet 2020 @ 08:36
Alors si je résume Alberto, Marc Roche a souvent rencontrée lors d’événements mondains la reine qu’il connaît bien malgré le fait qu’elle n’accorde jamais d’interviews, ne se confie pas à ses proches et encore moins à ses collaborateurs, il est fort Marc Roche !
Fiction pure que ce livre donc… ou l’art de la paraphrase autour de quelques habitudes dévoilées par exemple par son ancien majordome Paul Burrell dans son best seller sur Lady Di qui doit toujours ne pas être digéré par la famille royale
Auberi
7 juillet 2020 @ 12:36
´rencontré’
François
6 juillet 2020 @ 08:51
Je lis régulièrement les articles de Roche dans le journal Le Soir, à propos des Royals ou du Brexit, et je les trouve approximatifs, subjectifs et truffés d’erreur. Ce livre est certainement sa version invérifiable et fantaisiste du mystère Elizabeth
Vitabel
6 juillet 2020 @ 13:56
Alors pourquoi les lire ?
Gatienne
6 juillet 2020 @ 09:08
Reine par accident…programmé ! Car dès l’instant où son oncle David renonça à la couronne , Elizabeth pouvait considérer comme un fait acquis qu’elle serait souveraine.
Elle le fut, peut-être trot tôt à son goût, mais indubitablement avec délectation par la suite. Surtout: elle le sera jusqu’au bout de sa longue vie et cela, même si le Royaume-Uni s’apprête à entrer dans une ère de régence due aux derniers événements qui ont simplement précipité les choses. On en revient toujours aux fameuses « circonstances » indépendantes de la volonté , même de celle des plus puissants !
Robespierre
6 juillet 2020 @ 11:21
« avec délectation »…. Tout est dit.
Cosmo
6 juillet 2020 @ 17:20
En effet, dear Rob, la reine a aimé son rôle à la passion. Beaucoup d’honneur, beaucoup d’argent, pas de responsabilités. Une vie tranquille ! Il y a eu quelques orages mais quelle vie n’en traverse pas?
Nous serions beaucoup à signer.
Isa C
7 juillet 2020 @ 06:53
Tout à fait juste… on n’a pas du tout l’impression qu’Elizabeth ait subi son règne ! Bien au contraire, elle adore… et la preuve, c’est qu’elle tient à rester jusqu’au bout quitte à laisser un héritier qui devrait être retraité depuis longtemps ! Elle ne peut imaginer une seconde de ne plus être la première partout où elle va
limaya
9 juillet 2020 @ 06:56
Tout juste Isa C c’est mon impression ,elle s’y accroche ferme ,s’encorde m^m à la parois c’en est pathétique alors que la relève est assurée . Pour moi aucune admiration pour ses performances à cheval ,au volant , ds la gestion de son entourage familial et ailleurs
Menthe
6 juillet 2020 @ 09:45
Elle ne « voulait » ou elle ne « devait » pas être reine ?!
ciboulette
6 juillet 2020 @ 09:55
Elle ne voulait peut-être pas être reine , mais elle s’accroche bien à la fonction !
Actarus
7 juillet 2020 @ 18:18
Rectificatif : elle s’accroche à la vie, car nul n’a envie de mourir.
Il n’y a que dans les monarchies secondaires que l’abdication est entrée dans les moeurs. Au Royaume-Uni, l’abdication est un traumatisme, un tabou.
Ce job est à vie, pas en CDD.
Philibert
11 juillet 2020 @ 20:38
L’abdication de la reine Elisabeth est même inconcevable : le couronnement (cérémonie inconnue dans le Bénélux) est vécu en Grande-Bretagne comme un sacrement, donc c’est une fonction à vie.
Si la reine venait à ne plus être en état de régner, seule une régence est envisageable. Cela s’est d’ailleurs déjà produit, au début du XIXème siècle.
Actarus
6 juillet 2020 @ 11:27
L’auteur a déjà commis « La dernière reine ». Elisabeth II serait-Elle son fonds de commerce ? ;-)
Il y anguille sous Marc Roche ! ^^
Philibert
11 juillet 2020 @ 20:43
Les trois prochains rois d’Angleterre sont, en principe, déjà connus : Charles, William et George. Pour qu’il y ait peut-être une reine sur le trône de Grande-Bretagne, il faut attendre la mort de l’actuel prince Georges de Cambridge, c’est-à-dire la fin du XXIème siècle ou le début du XXIIème siècle. Et qui peut dire ce que sera le monde à cette époque lointaine ?
Miléna K
6 juillet 2020 @ 11:32
Un livre qui ,à mon sens,n’apportera rien de plus que ce qu’on sait déjà au sujet de cette monarque.
Bambou
6 juillet 2020 @ 11:45
Supputations….!!!
Mary
6 juillet 2020 @ 12:55
La reine a toujours dégagé un sentiment d’inamovibilité, à mes yeux du moins, c’est pour cela qu’elle ne m’a jamais intéréssée. Articles et sujets sur elle sont convenus, on les devine avant de les avoir lus. Devoir, impassibilité, contente de régner, n’a bougé que contrainte et forcée ( après la mort de Diana), ne rit et ne s’agite que quand ses chevaux gagnent ou que les écossais s’étalent sur le gazon lors des jeux de Braemar… Elle imite bien les gens ? Elle est donc moqueuse …
Quand elle était fillette, ado, jeune femme, elle était sûrement plus intéressante, elle était en devenir. Je n’ai pas connu cette époque. Je ne connais que cette statue du commandeur qui ne veut pas quitter son siège et je ne la trouve ni sympathique, ni chaleureuse,mais convenue, juste convenue. Elle est assommante .
Lionel
6 juillet 2020 @ 13:43
Même avis que les autres intervenants. Son interview dans l’émission « Quotidien » il y a une dizaine de jours m’a confirmé dans ce que je pensais en lisant ses articles sur les sujets royaux du « Monde » : il ne connaît rien et exploite un ramassis de clichés et de poncifs hallucinant. Je n’ai jamais rencontré la reine Elizabeth II, je ne la rencontrerai jamais et je n’habite pas au Royaume-Uni mais j’en sais, de par mes lecture, plus que Marc Roche. Quant à la tête fascinée de l’équipe de l’émission qui l’écoutait raconter erreur après erreur, c’était navrant.
Elisabeth-Louise
6 juillet 2020 @ 15:01
Je viens de le télécharger, on va voir ce que j’en pense……
Pierre-Yves
6 juillet 2020 @ 16:32
Il faut toujours tout deviner :)) Elle n’avait qu’à le dire qu’elle ne voulait pas, on aurait pris Margaret !
Mer déchaînée 🌊
6 juillet 2020 @ 19:34
En attendant elle a bien honorer la couronne, son feu-père ( a de quoi en être fier, heureusement qu’elle n’a pas hérité de sa faiblesse . Pour celui qui crois que de l’au-delà, nos défunts nous voient ? )
Par contre sa feue-mère l’a été .
Si elle est comme moi , quand je dis une chose , je n’y reviens plu jamais dessus !
Elle a juré qu’elle garderait la couronne jusqu’à sa mort !
Elle s’y tient .
( même si quelque fois c’est dur , plu rien ne peu me faire changer d’avis )
Ô ! Pas bien . Lol .
Mer déchaînée 🌊
6 juillet 2020 @ 19:36
@Menthe , bien dit .
framboiz07
6 juillet 2020 @ 19:43
C’est sa théorie , la reine voulait vivre à la campagne entre ses chevaux et ses chiens, comme une lady anglaise , mais elle est assez féministe , elle a le sens du devoir chevillé au corps ,elle ne devait pas se dire « Je ne veux pas de cela « , car à l’époque ,on assumait son ou ses devoirs et on ne pensait pas à soi d’abord !
Lionel
8 juillet 2020 @ 13:03
La reine n’est vraiment en rien une féministe.
louise louise
6 juillet 2020 @ 20:07
J’y suis j’y reste ! Vous m’avez voulue, vous m’aurez jusqu’au bout …
Olivier Kell
6 juillet 2020 @ 20:23
Un livre pour rien !!
Je suppute tu supputes…..
Caroline
6 juillet 2020 @ 22:23
Elle n’ a pas voulu devenir trop tôt reine car elle désirait profiter de sa vie de jeune épouse et de mère de famille. On sait la suite…..!
framboiz07
7 juillet 2020 @ 01:51
Le Point , en couverture , signale un article sur les sens politique de la reine …
framboiz07
7 juillet 2020 @ 11:25
Pardon = LE sens politique …
Artistocrate
7 juillet 2020 @ 08:54
Shocking!
L'Européen
7 juillet 2020 @ 11:27
Titre ridicule s’il en est ! Si elle en avait assez d’être reine, elle pourrait se retirer et nommer son fils Prince Régent. Elle aurait toutes les cartes en main pour faire ça, vu son âge. Mais la carte de l’arrogance est prépondérante, et elle reste à la barre, avec tout le faste que cela implique. Les courbettes, le tapis rouge et … la protection pour son fils préféré . Elle sait que si elle n’était pas là, Charles ne ferait pas de quartiers.
Dommage, car ça nous aurait changés de voir pour la première fois, un roi instruit et cultivé en Angleterre. Et aussi pour la dernière fois, vu la succession incontournable.
Karabakh
7 juillet 2020 @ 21:23
Livre fantaisiste.
Lors de la renonciation de son oncle et jusqu’au décès de son père, Elizabeth of York a eu tout le temps de se préparer à la fonction royale et se décider à être reine. En vérité, s’il est vrai qu’elle ne s’attendait pas à monter si rapidement sur le trône, elle ne voulait et n’attendait que cela! Cette femme a toujours été profondément jalouse de son destin, animée d’une volonté de précéder tout le monde, en tout occasion ; elle n’aura jamais renoncé au trône, même si elle le pouvait (et le peut encore) contrairement aux idées reçues. Non non non. Cette femme voulait régner. Point.
Dans tous les cas, Marc Roche nous enfume car la reine Elizabeth n’accorde jamais d’entretien. Il fait comme les autres, il fouille les abords et récupère ce qu’il peut, même la mauvaise herbe.
Au pilon.
Lionel
9 juillet 2020 @ 14:26
A vous aussi, elle a fait des confidences ?
Karabakh
10 juillet 2020 @ 16:34
Laissez tomber Point de Vue et Voici, et vous verrez que vous serez aussi dans la confidence. Sinon, présentez-vous à elle sous votre véritable identité, peut-être qu’elle fera un geste de sa main gantée… 😂
Lionel
13 juillet 2020 @ 15:02
Vous êtes d’une bêtise affligeante !
Karabakh
14 juillet 2020 @ 17:08
Sans doute mais vous restez mon maître. 😉
Pascal🍄
12 octobre 2020 @ 20:25
Marc Roche ne me paraît pas nous enfumer car il relate très exactement les 5 entrevues extrêmement brèves que lui a accordées la Reine et il en tire même argument pour définir son royal personnage .
Mais il a sans doute beaucoup lu , écouté et discuté à son propos .
Il écrit lui même : ” ceux qui parlent ne savent rien et ceux qui savent ne parlent pas”.
Et pourtant sa sensibilité politique est sans doute assez éloignée de la mienne, mais je pense que c’est un bon journaliste.
Pascal🍄
12 octobre 2020 @ 20:20
Je viens de lire ce livre ,je l’ai beaucoup apprécié.
Ce n’est pas une biographie , plutôt un portrait , une synthèse, qui ne se veut sans doute pas un panégyrique mais qui par son détachement montre la Reine avec ses défauts et ses qualités et selon moi lui rend plutôt hommage , sans flagornerie .
D’autres trouveront qu’il la critique ,affaire de sensibilité, de tempérament plus que de raison.
J’ai aussi lu ” une enfance sicilienne ” de Fulco di Verdure parce qu’Elisabeth Louise nous l’avait conseillé, je suis un fervent admirateur du ” Guépard ” mais j’ai presque préféré le premier.
Le Guépard est une épopée façon ”Guerre et Paix” magistralement composée et écrite mais ”une enfance sicilienne” est un précieux témoignage.