Cette publication, disponible en librairies, accompagne l’exposition Napoléon. Art et vie de cour au Palais impérial organisée et mise en tournée par le Musée des beaux-arts de Montréal du 3 février au 6 mai 2018, avec la participation du château de Fontainebleau et le soutien exceptionnel du Mobilier national (Paris). Après Montréal, cette exposition sera présentée au Virginia Museum of Fine Arts de Richmond du 9 juin au 3 septembre 2018, puis au Nelson-Atkins Museum of Art de Kansas City du 19 octobre 2018 au 3 mars 2019 et terminera sa tournée au Musée national du château de Fontainebleau du 5 avril au 15 juillet 2019.
Cette exposition et le catalogue qui l’accompagne proposent au public de ressusciter l’esprit et les ambiances de la cour impériale, organisée autour de la personnalité de Napoléon 1er afin d’assurer la propagande de son régime.
Héritière à la fois de l’embryon de cour républicaine du Consulat et de l’ancienne étiquette royale de Versailles, à l’heure où se reconstitue autour de Napoléon le cadre somptueux des réflexes monarchiques la Maison de l’Empereur est le cercle de dignitaires et de serviteurs fidèles qui organise au quotidien la vie politique et privée de Napoléon et de ses proches.
Elle se déploie comme un instrument politique et idéologique de l’Empire, assurant le spectacle du pouvoir et contribuant à construire la légitimité du régime et de la dynastie des Bonaparte. En marge du gouvernement et de l’armée, elle regroupe autour du nouvel empereur les dignitaires, le personnel et les artistes qui composent la mise en scène d’une monarchie pensée pour durer. Elle régit par son protocole et ses règlements la vaste collection des palais impériaux, résidences des rois de jadis, au premier rang desquelles les Tuileries, Saint-Cloud et Fontainebleau.
A la tête de cette Maison de l’Empereur, six Grands officiers civils de la Couronne : Grand aumônier, Grand maréchal du palais, Grand maître des cérémonies, Grand chambellan, Grand écuyer et Grand veneur se partagent un vaste champ de responsabilités. Un intendant général contrôle leurs dépenses tandis que les secondent chambellans, préfets du palais, pages et écuyers. Autant de figures passionnantes pour voir s’incarner sous un angle nouveau l’aventure napoléonienne, à l’aune de la vie de cour et du service rendu au jour le jour à l’une des grandes figures de l’histoire occidentale. Un homme que la légende nous présente souvent seul face au destin. Un homme et un souverain qui fut en réalité particulièrement et splendidement entouré.
Cet ouvrage propose ainsi de faire revivre l’ambiance et de comprendre l’esprit de la cour de France au temps du Premier Empire. Une sélection d’oeuvres et d’objets d’art révèle le rôle de la Maison dans le façonnage d’une identité monarchique pour le nouvel empereur, sa famille et son entourage.
« Napoléon, la Maison de l’Empereur », sous la direction de Sylvain Cordier, Hazan, 2018, 352 p. et 380 illustrations
Philippe
23 février 2018 @ 07:09
Ah, Bonaparte! … le créateur du bling-bling, le seul « monarque » à avoir rendu plus petit le territoire de la France,
et le premier monstre de l’histoire moderne …
J’espère que les anglais nous ont joué une bonne blague et qu’ils nous ont refilé les restes d’un quidam. Cela conclurait
idéalement cette lamentable histoire.
Et contrairement à lui, j’adore les anglais !
Gérard
23 février 2018 @ 13:21
Lettre de Napoléon au prince régent d’Angleterre le 13 juillet 1815 : « […] Je viens, comme Thémistocle, m’asseoir au foyer du peuple britannique. Je me mets sous la protection de ses lois, que je réclame de Votre Altesse Royale comme celle du plus constant, du plus généreux de mes ennemis […]. »
Philippe
24 février 2018 @ 20:39
Bah oui, forcément … à ce moment-là, le corse ne pouvait plus rien espérer d’autre que la clémence de l’Angleterre !
Cosmo
26 février 2018 @ 20:09
Alors, Philippe, soulagé ?
En écrivant « le corse », vous rendez-vous compte de ce que vous écrivez ?
J’aimerais en matière de bling et de morts que vous nous parliez de Louis XIV. Un ange qui s’est constitué un petit nid douillet, pas cher, en titillant les Protestants et les Allemands du Palatinat, s’offrant une petite récréation avec la Guerre de Succession d’Espagne.
Quant à vos amis anglais – dont je suis probablement plus proche que vous – ils ont bien rigolé en fourguant tout leur opium aux Chinois et en tuant quelques Cipayes.
Et je ne parlerai pas des coalitions, organisées comme des surprises-parties, histoire de faire des niches à Bonaparte mais sans jamais penser à rétablir un ordre ancien bousculé par la Révolution française. Vous en pouvez donc que les remercier d’avoir tenté de rétablir par chance l’ordre ancien en 1814.
Oui, vous avez raison, Bonaparte est bien le seul tyran sanguinaire de l’humanité. Qu’il soit voué aux gémonies grâce à vos incantations.
Cosmo
Kalistéa
25 février 2018 @ 19:00
Il s’était bien trompé cher Gérard sur ce coup_là! Jamais l’Angleterre ne s’est montrée aussi « perfide Albion » qu’à ce moment-là …Mais contre Napoléon , Hudson Lowe et ses maitres n’étaient pas de force .A partir de sa misérable prison l’Empereur a forgé patiemment sa légende et il est sorti vainqueur là où un autre eût sombré dans la déchéance et l’oubli .Sa grande trouvaille fut cette phrase dans son testament. « le peuple Anglais vengera ma mémoire » …
On sait que Hudson Lowe finit par se suicider tellement sa vie était devenue impossible en Angleterre où le peuple lui reprochait d’avoir été le bourreau de Napoléon!
philippe
5 mars 2018 @ 14:54
ha mon pauvre philippe votre argumentaire est plutot assez pitoyable et contrairement à vous je n’aime pas les anglais
Caroline
23 février 2018 @ 10:41
Cet article plaira aux fans de Bonaparte Napoleon !
Maria
23 février 2018 @ 21:39
A me piace:-)
aubert
23 février 2018 @ 11:26
Tous ceux qui a un moment détiennent le pouvoir, quel que soit le régime, sont particulièrement entourés, aujourd’hui au moins par les journalistes !,
De 1804 à 1814 le règne de l’empereur pas plus long que deux mandats d’un président de la République a bouleversé l’Europe, causé beaucoup de morts, laissé la France à genoux et ses ducs et ses princes à ceux de Louis XVIII. Ses admirateurs pourront toujours me rétorquer qu’il a réglementé la Comédie Française…( là, j’exagère un peu).
Gatienne
23 février 2018 @ 18:11
…A peine:
Création de la Cour des Comptes, du baccalauréat suivi de la re-création des universités, promulgation du Code pénal…Des broutilles, dont notre société n’a conservé aucune trace :)))
Gérard
24 février 2018 @ 13:46
Napoléon a certes codifié pour éviter la disparité entre les provinces mais rien n’a été tiré du néant, simplement il fallait aussi après les affres de la Révolution remettre de l’ordre mais peu ou prou tout ce qui a recréé existait déjà sous des formes diverses, par exemple le baccalauréat et bien entendu les universités. Mais il restait un gros travail à faire qui a été fait par les grands juristes dont il a su s’entourer et qui aurait pris beaucoup plus de temps sans doute sous l’Ancien Régime.
Il existait des chambres des comptes, pour le code pénal le premier date de la fin du règne de Louis XVI en 1791 car effectivement il fallait réunir tous les textes.
Kalistéa
2 mars 2018 @ 16:53
si vous allez par là Gérard , la religion aussi existait avant Napoléon ;Après les excès révolutionnaires , Napoléon a réformé l’église à sa façon . Il a codifié l’exercice du culte en somme . avec le concordat il a donné à la France le moyen de vivre sa religion mais sans les abus des grands dignitaires de l’église qui nommés à cause de leur nom et de leur famille n’avaient aucune vocation à diriger l’église . Il ne rendit pas les biens confisqués aux grandes abbayes ce qui rendit le pape récalcitrant mais il fit des choses nécessaires par exemple depuis , un mariage ne peut être entériné par l’église que s’il est d’abord enregistré civilement …
LPJ
23 février 2018 @ 12:29
Je ne rentrerai pas aujourd’hui dans le débat pro ou anti Napoleon. Tenter de convaincre les détracteurs serait une perte de temps !!!
Mais quelque soit son sentiment sur Napoleon, sa famille et leur épopée, nul ne peut contester qu’il demeure un personnage historique pour lequel l’intérêt ne se dément pas. Livres, expositions, colloques, etc sont la pour le prouver à tous. Et cela est vrai en France mais tout autant dans le reste du monde.
Alors réjouissons nous……
aux
23 février 2018 @ 13:06
Moi aussi, je ne suis pas un fan de Napoléon en tant que dictateur couronné, véritable boucher avec toutes les victimes de ses folies expansionnistes (« J’ai 100.000 hommes de revenu par an »… et quand on voit ceux qui sont revenus de la campagne de Russie). Par contre, j’admire son sens de l’organisation de la cour impériale (qui ramène tout à lui quand même) et tout ce qu’il a inspiré au niveau artistique.
Kalistéa
23 février 2018 @ 15:00
Lpj vous avez tout à fait raison , pas la peine de répondre à des provoc sottes , la réalité est là » elle brille comme le soleil », comme aurait dit l’Empereur lui_même : Napoléon est un grand homme , une célébrité , son charme a passé les frontières et les siècles et il EST A NOUS .La France peut en être fière, et , sauf exception , elle l’est !
Muscate-Valeska de Lisabé
25 février 2018 @ 10:46
Oui…c’est vrai.
ciboulette
23 février 2018 @ 18:26
C’est une exposition que j’irai voir volontiers .
Muscate-Valeska de Lisabé
23 février 2018 @ 18:47
J’aime Napoléon.Sa démesure à sa mesure et…tellement supérieure à ses mensurations. ..;-)).
Carole 007
24 février 2018 @ 19:44
Ne vous emballez pas Muscate :-))
Muscate-Valeska de Lisabé
25 février 2018 @ 10:45
Pour Napoléon?Le mord aux dents et à bride abattue! ;-))
Baboula
24 février 2018 @ 12:29
Une polémique de plus :Napoléon avait-il les yeux clairs comme sur ce portrait ?
Muscate-Valeska de Lisabé
25 février 2018 @ 10:44
Bruns dorés.
Kalistéa
25 février 2018 @ 12:39
Oui , Baboula , on imagine Napoléon avec de fulgurants yeux foncés, bruns ou noirs .En réalité il avait des yeux grands et très expressifs de couleur grise parfois un peu teintée de bleu .Sa physionomie était fort agréable et son sourire enchanteur .Il fascinait .Sa voix était claire et sonore jamais criarde. Ses colères terrorisaient avec des expressions très imagées .Il s’en rendait compte et elles étaient le plus souvent feintes , ce qui le fit traiter par le doux pape Pie VII de « comediante » et de « tragediante » !
Baboula
25 février 2018 @ 19:05
Merci Kalistea,vous êtes une admiratrice experte et charmée .
Muscate-Valeska de Lisabé
26 février 2018 @ 18:57
Je maintiens le brun doré, mais je peux me tromper.
Goélette
27 février 2018 @ 18:02
vous vous trompez souvent Muscate et cette fois sûrement!
Kalistéa
24 février 2018 @ 20:46
Napoléon pour son époque n’était pas petit : 1m69 . encore de nos jours les hommes de cette taille sont légion et on ne se retourne pas sur leur passage .
Muscate-Valeska de Lisabé
25 février 2018 @ 10:47
Il était comme il était.
Kalistéa
26 février 2018 @ 10:24
Votre prochain pseudo sera sans doute: » La Palicette » , chère Muscate?