Parution le 14 janvier prochain d’une biographie « Eugène de Beauharnais. Fils et Vice-Roi de Napoléon » par Michel Kerautret.
La rencontre de sa mère avec Bonaparte détermine son existence. Napoléon voue à Eugène une grande affection, l’éduque, le forme à la guerre et à la politique, le marie à la fille du roi de Bavière et l’adopte solennellement en 1806.
Il le prépare à lui succéder en lui déléguant le gouvernement de l’Italie comme vice-roi et en lui confiant des armées. Eugène fait alors ses preuves et paraît appelé à gouverner un jour l’Empire ou à en assurer la régence pour le roi de Rome. Le destin en décida autrement après le divorce de Napoléon, son remariage avec Marie-Louise et la naissance de l’Aiglon.
Eugène de Beauharnais fut le seul de la famille impériale à répondre parfaitement à l’idéal napoléonien de fusion sociale et d’intégration européenne.
Très populaire, il laisse une image associant le sérieux de l’homme d’État en Italie et la bravoure du soldat français en Russie, à la gaieté, la jeunesse, l’amour aussi, très romanesque, avec sa jeune épouse. Sa descendance nombreuse a fait d’Eugène l’ancêtre de presque tous les souverains européens. »
« Eugène de Beauharnais. Fils et Vice-Roi de Napoléon Ier », Michel Kerautret, Tallandier, 2021, 400 p.
Pierre-Yves
28 décembre 2020 @ 09:53
Place de la République, à Paris, la caserne des Gardes Républicains, édifiée sous Napoleon III, s’appelait autrefois Caserne du Prince Eugène. Et notre boulevard Voltaire actuel s’appelait, à son ouverture par Haussmann, boulevard du Prince Eugène. L’une et l’autre ont été débaptisés après la chute de l’Empire en 1870.
bambina
28 décembre 2020 @ 19:43
Merci pour l’info !
Ciboulette
28 décembre 2020 @ 10:56
Un destin hors du commun , pour lui aussi . Un peu méconnu , c’est vrai .
Jean Pierre
28 décembre 2020 @ 11:25
Il ne passa qu’une année à Strasbourg comme collégien mais à cette époque celle qui deviendra sa femme avait quitté la ville. Elle fût je crois la dernière princesse à naître à Strasbourg.
Leonor
29 décembre 2020 @ 10:58
Ah ? J’ignorais tout cela, Jean Pierre, et à vrai dire de toute façon, je ne connaissais que vaguement l’existence de cet Eugène-là. Avez-vous une idée du collège dans lequel il a passé ?
Jean Pierre
29 décembre 2020 @ 12:20
Aujourd’hui Fustel.
Leonor
29 décembre 2020 @ 18:34
M’en doutais, Merci Jean Pierre.
Kalistéa
28 décembre 2020 @ 11:29
Peut-être le personnage le plus sympathique de l’entourage de Napoléon .Celui ci appréciait particulièrement son beau-fils et fils adoptif .(« si je passe un fossé , il est le seul à me préter sa main ! »)IL le fit vice-roi d’Italie ( le roi couronné c’était lui ) et lui fit faire un beau mariage avec une princesse de conte de fée , un mariage qui devint un mariage d’amour et fut une réussite.
Robespierre
28 décembre 2020 @ 15:22
Oui, c’était un homme de valeur. Respecté par son beau-père, le roi de Bavière, après la chute de Napoleon . Sans doute parce qu’il n’avait jamais trahi son empereur. Même dans le camp des adversaires, on respecte la loyauté. Il obtint le duché de Leuchtenberg et c’est sous ce nom que sa descendance est connue. La seule chose qui me choque chez Eugène, c’est l’âge de sa mort. Mourir a 42 ans est horrible. Cela a dû être terrible pour la famille qu’il avait fondée.
Kalistéa
28 décembre 2020 @ 16:59
Son mariage dura quinze seulement , cher Roby . La princesse Auguste , sa femme écrivit à sa belle-soeur la reine Hortense : » ce furent quinze ans de bonheur »!Qui dit mieux pour un mariage « arrangé »?Napoléon lui écrivit qu’il avait arrangé son mariage avec la fille du roi de Bavière « dont vous trouverez le portrait sur cette tasse , mais tout le monde me dit qu’elle est beaucoup mieux. » Eugène ne se rebella pas comme le frère Lucien qui rejeta avec dégôut la fille du roi d’Espagne, et se mit en voyage pour faire la connaissance de sa fiancée. Ils se virent en Allemagne lors d’une grande réception .. La princesse était belle ; ils s’avancèrent l’un vers l’autre et… reçurent le coup de foudre! Je n’ai jamais compris pourquoi une histoire aussi romantique n’avait jamais été portée à l’écran ..
Muscate-Valeska de Lisabé
28 décembre 2020 @ 17:06
J’ai lu plusieurs biographies sur Hortense et sur lui,ils étaient deux personnes au caractère adorable,noble,sensible et droit,plus encore que leur mère.
Bambou
28 décembre 2020 @ 13:14
Il adopte le fils de Joséphine puis répudie celle ci car elle ne peux plus avoir d’enfant….. chercbez l’erreur !
Muscate-Valeska de Lisabé
28 décembre 2020 @ 17:09
Pas d’erreur,c’était juste l’idée de fobder une dynastie qui primait sur le reste.Napoleon a toujours aimé Joséphine,il ne l’a jamais abandonnée…je pense même qu’il était resté plus que son ami…il la traitait,et ce jusqu’à la fin,comme sa femme.
LPJ
28 décembre 2020 @ 18:49
Napoléon avait de l’affection pour son beau-fils. Mais dans ces époques troublées, la pensée dominante était que pour assurer la continuité dynastique, seul le lien du sang importait. C’est pour cela que Napoléon a voulu avoir un fils (et rappelons nous que durant longtemps il pensait être stérile).
De toutes façons Eugène n’était pas envisagé comme héritier dynastique. Avant la naissance du Roi de Rome, c’était plutôt le fils ainé de Louis Bonaparte et d’Hortense de Beauharnais (et donc neveu de Napoléon 1er et d’Eugène !).
Quant à l’adoption, Eugène ne fut pas le seul. En effet Napoléon adopta aussi une autre Beauharnais lors de son mariage avec l’héritier du Duché de Bade ; et également une nièce de Murat.
Robespierre
29 décembre 2020 @ 17:49
J’ignorais pour la nièce de Murat, de qui s’agissait-il ?
Kalistéa
30 décembre 2020 @ 22:55
Roby ,napoléon se trouva à court de personnes à marier à des princes et princesses dans sa famille , une fois mariés Jérôme et Eugène. Alors il se rabattit sur des nièces de Joséphine , Tasher ou Beauharnais. Le margrave de Bade ne pensa pas trop que son fils faisait une mésalliance car la dot de Stéphanie était importante et la famille de Beauharnais était d’authentique noblesse ancienne et d’extraction . Pour faire bonne mesure Napoléon adopta la demoiselle , ainsi elle devenait fille d’Empereur…Après Stephanie de TAtsher, la famille Bonaparte manquait singulièrement de princesses et il fallut se rabattre sur une nièce de Murat , ANtoinette (si mon souvenir est bon), fille du frère du roi de Naples resté » sur ses terres du Quercy » et titré » comte Murat »… là , la noblesse était plus contestable , aussi Napoléon y alla t il encore d’une adoption .Mademoiselle Murat-Bonaparte épousa elle aussi un prince. .Quant au « bras droit » de Napoléon , Berthier prince de Wagram , Napoléon lui fit épouser également une nièce du roi de Bavière.
Gérard
31 décembre 2020 @ 17:33
Antoinette Murat n’a pas été adoptée par l’empereur.
Elle fut baptisée du nom de Toinette qui était celui de sa marraine.
Elle était fille de Pierre Murat et de Louise Dastorg ou d’Astorg mais elle perdit son père très jeune et elle fut élevée par son oncle et tuteur Joachim Murat et par Madame Campan.
Elle se maria à moins de 15 ans.
L’impératrice Joséphine était très amie du très parisien prince de Salm et de la princesse Amélie de Hohenzollern et le grand-duc de Bade souhaitait demander pour son fils et héritier le duc de Zähringen une princesse française et l’on songea à Antoinette.
Amélie, princesse de Hohenzollern était la sœur du prince de Salm-Kyrboug celui qui à Paris construisit l’hôtel de Salm aujourd’hui Grande Chancellerie de la Légion d’honneur, c’est ce prince qui devait quitter Paris donc normalement pendant la Révolution avec les enfants de Joséphine de Beauharnais pour l’Angleterre mais leur père s’y opposa. Le général de Beauharnais et le prince de Salm furent guillotinés le même jour.
Le grand-duc écrivait donc à Murat qui lui aussi était un souverain allemand pour lui demander la main de sa pupille et il demanda également l’accord de l’empereur.
L’empereur n’adopta donc pas Antoinette mais le 28 janvier 1808 il la titra par décret princesse française avec semble-t-il le prédicat d’altesse ou d’altesse impériale. On lui écrivait : Son Altesse Madame la Princesse Antoinette Murat.
Murat et l’empereur accordèrent donc leur consentement.
Un contrat de mariage et de constitution de dot fut signé avec le prince héréditaire de Bade, Charles, en 1810 et il est conservé aux Archives Murat des Archives nationales à Paris.
La dot comprenait 500 000 francs donnés par l’empereur ainsi que l’hôtel de Breteuil rue de Rivoli face au jardin des Tuileries. Murat lui donnait 180 000 francs de dot, une rente annuelle de 10 000 francs et une terre dans le grand-duché de Berg d’une valeur de 300 000 francs.
Antoinette eut quatre enfants et une très illustre et nombreuse descendance.
Le prince de Hohenzollern-Sigmaringen écrivit le 25 janvier 1847 au comte Gaëtan Murat :
« J’ai une bien triste nouvelle à vous annoncer, Monsieur le comte, la mort de votre cousine, ma bien-aimée Antoinette, qui a succombé à une maladie de quatre mois, le 19 du courant. Vous serez bien persuadé combien je suis malheureux. Ma femme était un ange de bonté, une bien fidèle compagne de ma vie ; cette perte dans mes vieux jours, m’offre à présent un vide bien sensible… Que Dieu vous épargne le plus longtemps possible de pareilles pertes ! »
Le roi Albert Ier de Belgique évoquait souvent son ancêtre Antoinette Murat qui était l’ancêtre de tant de princes et de rois rappelait sa fille la reine Marie-José.
Voir Cavalier et Roi, numéro 6, octobre 1974 : par Jean Vanel : Antoinette Murat, Princesse de Hohenzollern-Sigmaringen (1793-1847), Ses origines, Sa vie, Sa postérité.
Robespierre
1 janvier 2021 @ 17:39
super intéressant, Gérard. On ne peut s’empêcher de penser que ces prestigieux mariages ne se seraient jamais conclus après 1814 ou 1815.
J’ignorais tout de cette Antoinette mariée à un prince allemand. Et aussi qu’elle fût une ancêtre de la famille royale de Belgique. Et aussi de Luxembourg.
Kalistéa
3 janvier 2021 @ 16:24
Cher Gérard , vous êtes une vraie merveille : Le plus beau fleuron de la couronne de Noblesse et Royauté :Merci mille fois pour tous ces intéressants détails .
Lady de Seine
28 décembre 2020 @ 13:28
Le daily mail vient de faire des excuses au Prince Harry.
Pourrait – on en faire un article? Bah oui parce que ici les trolls et les haters suivant les tabloids ont jacté ici que Harry était un Peince défroqué qui avait abandonné l’armée.
Honte à vous.
Heureusement qu’il a porté plainte pour défendre son honneur..Et les haters ici ne voulaient pas qu’il le fasse puisque cela les arrangeait
Vous vous nourrissez des mensonges, de la calomnie, des rumeurs infondées.
Si Harry est un Pringr défroqué, lui qui ne régnera pas, alors comment appellerons nous les Rois Juan Carlos, Albert, le Prince Andrew.
Le daily mail confus et honteux, presente ses excuses et reconnaît que ses informations étaient fausses et infondées. Honte à vous.
Vous aussi devriez présenter des excuses au Prince Harry.
Salir un homme par haine juste parce qu’il veut travailler.
Travailler et gagner sa vie comme de nombreux citoyens.
Travailler, se constituer un patrimoine et laisser un héritage à ses enfants.
Quoi de plus normal.
Avec le sang noir qu’ils ont, on les traitera ds paresseux, d’assistés..Alors qu’on le tolère pour d’autres d’etre des assistés.
Quelle joie avec cette victoire du Prince Harry sur le daily mail
Honte à eux
Honte à vous
Vive le Prince Harry
gabrielle
28 décembre 2020 @ 16:58
Quel rapport avec le Prince Eugène?
Comprends pas.
Muscate-Valeska de Lisabé
29 décembre 2020 @ 19:43
Tout la ramène aux mêmes 🙄.
Manon M.
2 janvier 2021 @ 03:39
Elle n’a pas pris ses pilules encore… ça recommence…
bambina
28 décembre 2020 @ 19:46
Ravie pour vous Lady de S ! ;)
Denis
29 décembre 2020 @ 00:43
Quel rapport avec Eugène de Beauharnais ?
Lionel
29 décembre 2020 @ 10:04
Je n’ai pas tout compris : Eugène de Beauharnais a présenté ses excuses à Meghan et Harry ? Il a trempé dans l’affaire Epstein ? Eté arrosé par Juan Carlos ?
Hâte d’entendre vos éclaircissements !
Phil de Sarthe
29 décembre 2020 @ 12:19
Vous avez bien compris Lionel 👏
Après une semaine au moins de libations, vient le temps du delirium….pas très mince…
Robespierre
29 décembre 2020 @ 17:51
Joli jeu de mots !
Muscate-Valeska de Lisabé
29 décembre 2020 @ 19:42
Ohhhh….joliiii !👏👏
Ciboulette
29 décembre 2020 @ 19:55
👍👍👍
Leonor
29 décembre 2020 @ 18:38
C’est ça, vous y êtes, Lionel. D’une manière générale, lorsque débarquent les scriptura de Lady de Seine, vous mettez le tout dans un pot, vous secouez bien, et vous avez le résultat.
Si c’est un jour où vous êtes fatigué, vous passez simplement votre tour.
Ciboulette
31 décembre 2020 @ 23:04
Vous vous souvenez du gros cratère qui était à vendre récemment ? Nous aurions dû nous cotiser et l’offrir à lady de Seine pour ses libations , elle aurait bu tout son content , et nous aurions été bien tranquilles !
Olivier AM de Tokyo
28 décembre 2020 @ 15:34
« Sa descendance nombreuse a fait d’Eugène l’ancêtre de presque tous les souverains européens.”
Ah tiens?
Moi j’en étais resté à Victoria et Christian de Danemark…
Ce serait intéressant que quelqu’un nous raconte cette descendance de Eugène…
Kalistéa
28 décembre 2020 @ 17:02
Notre ami , Cosmo va le faire cherOlivier , il est imbattable sur le sujet , n’est ce pas cher Cosmo?
Quant à lady de seine , buvez un bon coup et fichez nous la paix avec le troll Harry et sa trollesse !
Ciboulette
29 décembre 2020 @ 19:56
👍👍👍
Jocelyne Lecomte
28 décembre 2020 @ 18:19
Olivier AM de Tokyo
Sa fille Joséphine de Leuchtenberg a épousé en 1823 le roi Oscar de Suède et de Norvège, et dans la descendance de ce couple il y a tous les rois de Suède, la reine de Danemark (par sa mère Ingrid de Suède), les souverains de Belgique et du Luxembourg par la princesse Astrid de Suède. Ainsi que les rois de Norvège par la princesse Martha de Suède. Ces deux soeurs (Astrid et Martha) sont les arrière petites filles du roi Oscar II de Suède qui lui est le petit-fils d’Eugène de Beauharnais.
Lionel
29 décembre 2020 @ 20:05
Les souverains danois et norvégiens étaient déjà issus d’Eugène de Beauharnais depuis le mariage de son arrière-petite-fille Louise de Suède (1851-1926) avec celui qui allait devenir Frédéric VIII de Danemark (1843-1912). D’où Christian X et Haakon VII.
LPJ
28 décembre 2020 @ 18:41
Eugène eut en effet plusieurs enfants qui firent des mariages prestigieux :une fille épousa l’empereur du Brésil, un fils la reine du Portugal et un autre la fille du tsar Nicolas 1er. A part le mariage russe (dont descendent entre autres les Margraves de Bade), il y eut peu de descendance dans ces mariages royaux. Celle qui permet de dire que le sang des Beauharnais se trouve dans plusieurs dynasties européennes est la fille ainée d’Eugène, la Princesse Joséphine. Elle fut mariée au fils unique de Bernadotte devenu roi de Suède. Dans sa descendance on retrouve en autre les rois de Suède, de Danemark, de Norvège et de Belgique ainsi que le Grand Duc du Luxembourg. .Alors effectivement, alors qu’il ne reste que dix monarchies en Europe, la moitié ont pour ancêtres un fils adoptif de Napoléon 1er et descendent donc de la première impératrice des Français. C’est un petit clin d’oeil amusant de la généalogie associée à l’histoire européenne.
Robespierre
29 décembre 2020 @ 17:55
Ce qui est amusant, c’est que Madame Mère et les soeurs de Napoléon regardaient la veuve Beauharnais de haut, déjà parce qu’elle était stérile. Elles doivent faire une tête dans l’au-delà quand elles voient que Joséphine est l’ancêtre de toutes les monarchies que vous citez. Belle revanche posthume.
Jean Pierre
28 décembre 2020 @ 18:57
La fille d’Eugène épousa le roi de Suède Oscar d’où descendance Suède, Danemark, Norvège.
Une petite fille Romanovsky épousa un Bade d’où descendance Bade, Hesse, Mountbatten…
bambina
28 décembre 2020 @ 20:59
J’ai regardé sur wiki, il est, par exemple grand-père de 2 rois de Suède, une de ses filles impératrice du Brésil …
Lionel
29 décembre 2020 @ 10:01
Deux clics, c’est à la portée de tout le monde : https://www.genealogics.org/descendtext.php?personID=I00015240&tree=LEO&display=block&generations=8
aubert
29 décembre 2020 @ 13:00
La plupart des habitués de N&R ne se prennent pas pour tout le monde.
La preuve ? Ils fréquentent le grand monde… par internet !!
Gérard
29 décembre 2020 @ 17:23
Oui travail remarquable de Leo van de Pas continué par Ian Fettes, mais qu’il faudrait actualiser. Voir aussi notamment La descendance de Joséphine impératrice des Français par Gérald Gouyé Martignac et Michel Sementéry, avec la collaboration de Daniel Manach, Éditions Christian, 2015.
Leonor
29 décembre 2020 @ 18:47
Fortiche , le Lionel.
En effet, y’a là-dedans toute les Saintes Familles, + quelques autres, comme des Wulff ( Loup), Schöppl ( Biberon,Chopine), Schneidewind ( Coupe-le-vent), par exemple.
Olivier AM de Tokyo
30 décembre 2020 @ 15:23
En l’occurrence ce vers quoi vous renvoyez c’est un listing de noms! Avec quelques bouts d’informations rapides.
J’ai précisé dans mon post « raconter »…
Parce qu’ici, on s’intéresse à l’Histoire… enfin ce me semblait… J’imaginais donc que le détail de cette descendance pouvait intéresser pas mal de monde…
L’idée de départ, était donc celle d’un partage avec la communauté de N&R…
Mais, bon vu le ton chaleureux de certaines réponses, la prochaine fois je ferai ça dans mon coin, et tant pis pour celles et ceux que cela aurait pu intéresser d’en lire davantage…
Pascal
30 décembre 2020 @ 17:23
C’était je pense une bonne idée .
Un listing de noms me paraît plus qu’indigeste et surtout peu « parlant » , pour moi en tout cas .
Il faut des fioritures , des détails qui nous aident à mettre les choses en place dans notre (petite) tête .
Lionel
30 décembre 2020 @ 19:21
Ce que vous appelez un listing de noms est, en l’occurrence, une généalogie. Pour ce qui est de raconter cette descendance, on le fait tous les jours ici : Margrethe II et ses vieux visons, Maria-Olympia et son œil bovin devant les caméras, les foucades de Laurent de Belgique, la naissance de la princesse Delphine, le mariage de la fille-mère Gabriella de Habsbourg-Lorraine, la sainteté de Baudoin, etc…
Severina
28 décembre 2020 @ 15:37
Le véritable prince de Venise!
Gérard
29 décembre 2020 @ 17:56
Quand Venise a été réunie au royaume d’Italie, le 30 mars 1806, le titre de prince de Venise fut créé et réservé à l’héritier présomptif du royaume d’Italie (article 9). Une loi du 5 juin 1805 fit d’Eugène de Beauharnais (1781-1824), le vice-roi d’Italie.
Le prince Eugène fut adopté le 12 janvier 1806, sans droits à la succession française, mais avec des droits présomptifs au trône d’Italie (Statut constitutionnel du 16 février 1806), et obtint le titre de prince de Venise le 17 décembre 1807.
Le statut stipule :
1. Nous adoptons pour fils le prince Eugène Napoléon, archichancelier d’état de notre empire de France, et vice-roi de notre couronne d’Italie.
2. La couronne d’Italie sera après nous et à défaut de nos enfans, descendans mâles légitimes et naturels, héréditaire dans la personne du prince Eugène et de ses descendans directs, légitimes et naturels de mâle en mâle par ordre de primogéniture, à l’exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance.
3. À défaut de nos fils et descendans mâles et légitimes et naturels et des fils et descendans mâles légitimes et naturels du prince Eugène, la couronne d’Italie sera dévolue au fils ou au parent le plus proche de celui des princes de notre sang qui régnera alors en France.
4. Le prince Eugène, notre fils, jouira de tous les honneurs attachés à notre adoption.
5. Le droit que lui donne notre adoption à la couronne d’Italie ne pourra jamais, en aucun cas et dans aucune circonstance, autoriser, ni lui ni ses descendans, à élever aucune prétention à la couronne de France, dont la succession est irrévocablement réglée par les constitutions de l’empire.
Le Statut impérial, Portant réunion des états vénitiens au royaume d’Italie ; et érection en duchés, grands fiefs de l’empire de la Dalmatie, etc. du 30 mars 1806 stipule :
9. L’héritier présomptif du royaume d’Italie portera le titre de prince de Venise.
Donné en notre palais des Tuileries, le 30 mars de l’année 1806.
Signé Napoléon.
Eugène fut prince français (12 pluviôse an XIII, 1er février 1805), altesse impériale,
vice-roi d’Italie (7 juillet 1805-20 avril 1814),
prince de Venise (17 décembre 1807),
grand-duc héréditaire de Francfort (1er mars 1810),
duc de Leuchtenberg (14 novembre 1817),
prince d’Eichstätt (14 novembre 1817).
COLETTE C.
28 décembre 2020 @ 16:13
Il me semble me souvenir d’avoir vu sa sépulture dans une église de Munich.
Germain
28 décembre 2020 @ 19:24
Vous avez raison Colette, le prince Eugène repose en la crypte de l’église Saint-Michel à Munich.
Mikaelie
28 décembre 2020 @ 20:50
Convient ne s’en inquiéter.
Les excroissances de la République Napoléonienne ont même laissé des traces à Spire (Speyer) et un unique roi de Germanie risque aucunement s’en plaindre et les suites du royaume de Westphalie non plus.
Leonor
29 décembre 2020 @ 18:49
Euh… Vous écrivez dans quelle langue, là ? Je suis plutôt, polyglotte et ai l’habitude de la soupe aux langues comme l’écrirait le Routard ; mais là, j’avoue que votre galimatias me laisse dubitative quant au sens à lui donner.
Gérard
28 décembre 2020 @ 16:53
Eugène de Beauharnais, devenu apathique depuis 1822 d’après le capitaine Nicolas-Louis Planat de La Faye (1784-1864), eut deux accidents vasculaires cérébraux en 1823. Il mourut le 21 février 1824 à Munich, d’une attaque d’apoplexie, à l’âge de quarante-deux ans.
Ses funérailles furent grandioses, devant une foule immense, le deuil était conduit par son beau-père, le roi de Bavière. Il fut inhumé le 25 février 1824 à côté de sa fille Carolina Clotilde (née le 15 janvier 1816 à Munich, et morte le 25 janvier 1816 à Munich), dont on voit le cercueil, dans la crypte royale de Saint-Michel où son cœur a également été placé.
Son tombeau, conçu par Bertel Thorwaldsen, Pietro Tenerani et Ernst Mayer d’après un dessin de Leo von Klenze (1830), est situé dans cette ancienne église de la cour.
Hortense dit de lui : « Brave, loyal, franc, généreux, incapable de manquer à sa parole, préférant l’honneur à l’éclat du rang, une noble obscurité à un pouvoir mal acquis et un devoir à une jouissance… »
Kalistéa
28 décembre 2020 @ 17:05
OUi Colette , le prince Eugène n’a pas rejoint son père adoptif aux cent jours car il était malade .Il mourut pleuré par toute la famille royale Bavaroise peu après la chute de Napoléon .
ghislaine LPB
28 décembre 2020 @ 20:01
Vous avez parfaitement raison Colette C.
Dans le doute , je suis allée vérifier le fait car je le pensais inhumé comme sa mère Joséphine et sa soeur Hortense à Rueil Malmaison .
Merci pour l’info car j’étais dans l’erreur .
Manon M.
29 décembre 2020 @ 03:13
la moustache en moins, il est très bien de sa personne. Quand on veut cacher sa calvitie, on peigne vers la gauche comme Donald Trump, on ne se peigne pas du tout comme Boris Johnson, on peigne par devant comme Eugène ou on rase le tout comme Bruce Willis ou on assume comme le Prince William…
Robespierre
29 décembre 2020 @ 18:03
Je confirme. Et vois que ses belles boucles blondes ayant disparu, et le restant tendant à diminuer, Macron se coiffe vers l’avant.
Manon M.
2 janvier 2021 @ 03:45
trop drôle! À chacun son truc… J’oubliais la perruque comme John Travolta la portait avant de se raser le crâne! ;-)
Baboula
29 décembre 2020 @ 19:42
Ou comme Giscard avec sa mèche enveloppante qu’il a mis longtemps à abandonner .
Cosmo
29 décembre 2020 @ 17:15
Le prince Eugène avait été mis dans l’obligation d’épouser la fille du nouveau roi de Bavière. Le 31 décembre 1805, il avait reçu de Napoléon Ier le billet suivant : « Mon cousin, je suis arrivé à Munich. J’ai arrangé votre mariage avec la princesse Augusta. Il a été publié. Ce matin, cette princesse m’a fait une visite et le l’ai entretenue fort longuement. Elle est très jolie. Vous trouverez ci-joint son portrait sur une tasse, mais elle est beaucoup mieux. ». Il n’avait qu’à s’incliner. Et le 14 février 1806, en présence des familles de Bavière et de France, leur mariage avait été célébré.
La reine de Bavière, contrairement à son mari et à ses enfants, n’avait jamais aimé son gendre. Elle n’avait rien d’autre à lui reprocher que d’être le beau-fils de Napoléon et bien qu’Eugène fut de vieille et bonne noblesse française, cela ne pouvait justifier en rien une union avec une princesse de Bavière. Pour elle, seule la volonté du « tyran français » avait imposé ce mariage.
Mais l’honnêteté devait faire reconnaître les qualités personnelles d’Eugène et la reine de Bavière ne pouvait qu’en rendre hommage à son gendre.
Peu de jours avaient suffi à Eugène pour conquérir le cœur d’Augusta. Et leur union avait été heureuse, comme en témoigne cette lettre écrite de Vienne le 30 décembre 1814 : “Ma Chère Auguste, nous voici à la veille d’une nouvelle année ; s’il est pénible d’être séparés dans un semblable moment, quand on s’aime, il est consolant de penser toutefois à notre union et à notre bonheur. Je dis avec orgueil et avec bonheur qu’il m’est impossible d’être plus heureux que je ne le suis par toi depuis 8 ans, il en sera de même les années suivantes, aussi n’ai-je pas à redouter le passage d’une année à l’autre. Nos petits enfants grandissent, ils nous rendent heureux, jouissent d’une bonne santé : que de motifs pour rendre grâce à Dieu de tout ce bonheur qui nous est tombé en partage. » ( Albert PULITZER – Le roman du Prince Eugène – Librairie Firmin-Didot Paris 1894)
A sa mort le 21 février 1824, le chagrin d’Auguste et de ses enfants était partagé par tous. Le jeune vicomte de Beauharnais, vice-roi d’Italie, par la volonté de
Napoléon, avait été accueilli à Munich comme un fils et comme un frère. A la chute de l’Empire, le Congrès de Vienne, à la demande expresse de Maximilien-Joseph, son beau-père, accepta que lui fussent reconnus les titres de duc de Leuchtenberg et prince d’Eichstaett. Leuchtenberg était un ancien landgraviat de Bavière, dont le titulaire avait comme prince de l’Empire, siège et voix à l’ancienne diète. Il était passé par héritage dans la maison de Bavière. Il fut décidé que la famille d’Eugène aurait le premier rang après la famille royale, et qu’en cas d’extinction de la ligne mâle dans celle-ci les princes d’Eichstaett arriveraient à la couronne par la ligne féminine. Eugène lui-même reçut pour lui et ses successeurs par ordre de primogéniture, le titre d’Altesse Royale, et ses autres enfants, celui d’Altesse Sérénissime.
Eugène, désormais membre de la famille royale de Bavière, n’en avait pas moins conservé toute son affection à Napoléon, dont il n’avait cessé de se proclamer « le fils reconnaissant ». Cette fidélité avait plu au peuple de Bavière et ne lui avait en rien enlevé l’estime de sa nouvelle famille, bien au contraire. Maximilien Joseph savait, lui aussi, tout ce qu’il devait à Napoléon.
A la disparition du Saint Empire, en 1806, seule son alliance avec l’Empereur des Français lui avait valu de devenir le premier roi de Bavière. Certes, l’antiquité de sa maison – les Wittelsbach devinrent ducs de Bavière en 1180 – et l’illustration de leurs alliances, en faisaient l’égale des Bourbons, des Habsbourg, les premières des dynasties européennes. L’étendue de leurs territoires leur donnait la primauté sur les autres souverains allemands, Wurtemberg ou Hanovre. Mais le titre royal, celui qui donnait seul le droit à être appelé « Majesté », c’est à Napoléon qu’il le devait. Maximilien- Joseph et ses enfants vouaient un véritable culte à son souvenir. La future archiduchesse Sophie n’échappait pas à l’admiration familiale. Elle n’avait pas non plus échappé à leur chagrin à tous lors de la mort d’Eugène.
Un an auparavant, le 30 mars 1823, lors d’une messe à laquelle assistait la famille Royale, entourée de la Cour, Eugène avait été pris d’un malaise. Quelques jours après, son état avait empiré, jetant dans l’inquiétude, non seulement sa famille, mais aussi l’aristocratie et tout le peuple de Bavière. Quand, rétabli, le 22 mai, il avait pu assister au mariage de sa fille aînée, avec le prince héritier de Suède1, et chacun se prit alors à espérer que ce n’était qu’une fausse alerte. Mais à l’approche de Noël, son état empira, il fut à demi paralysé.
Le deuil fut général dans toute la Monarchie. La noblesse, la population entière de Munich et de ses environs, suivirent sa dépouille avec un grand recueillement. La décence interdisant à une jeune princesse de trop montrer ses sentiments, même en ces temps romantiques, Sophie, Marie et Louise durent garder en elles leur chagrin, du moins en public. Il n’en fut pas de même pour leur frère, le prince Charles de Bavière. Il pleurait à chaudes larmes, non seulement le beau-frère, mais celui dont il avait été l’ami, dès son arrivée à Munich en 1806.
La descendance d’Eugène de Beauharnais et d’Augusta de Bavière fit de brillantes alliances.
– Joséphine Maximilienne Eugénie Napoléone, princesse de Bologne, née le 14 mars 1807, épouse le 19 juin 1823, Oscar Ier de Suède, veuve le 8 juillet 1859- descendance dans l’actuelle famille royale de Suède.
– Eugénie, née le 23 décembre 1808, mariée le 22 mai 1826 à Frédéric prince régnant de Hohenzollern-Hechingen, décédée le 1er septembre 1847.
– Auguste Charles Eugène Napoléon de Beauharnais, né le 9 décembre 1810 épousa le 26 janvier 1835 Dona maria de Gloria, reine de Portugal, mourut le 28 mars suivant.
– Amélie Auguste Eugénie Napoléone née le 31 juillet 1812, épouse le 17 octobre 1829 Don Pedro, Empereur du Brésil.
– Théolinde Louise Eugénie Auguste Napoléone, née le 13 avril 1814 épouse le 8 février 1841 le comte Guillaume de Wurtemberg, décédée le 1er avril 1857.
– Maximilien-Joseph Auguste Eugène Napoléon, né le 2 octobre 1817 et décédé le 20 octobre 1852 épousa le 2 (14) juillet 1849 la grande-duchesse Marie de Russie, fille du Tsar Nicolas Ier. Ses descendants furent membres de la Famille Impériale de Russie, avec le titre de Prince Romanewsly, branche éteinte en 1974.
Mikaelie
30 décembre 2020 @ 15:25
Quarante deux ans sans le champ de bataille ni épreuve de duel, convient croire qu’il aurait été mal restauré.
Est connu que casques de jupiter sont toxiques, mais comme pour ergot de seigle convient avoir éprouvé pour le savoir.
Sous progrès depuis l’affaire Vetsera, je croyais les anticoagulants participatifs des modernes luttes contre les atteintes respiratoires graves.
Funérailles grandioses, avec la famille une fête des pontes se congratulant du grand départ …
Robespierre
31 décembre 2020 @ 11:25
Vous êtes étrangère ?
Muscate-Valeska de Lisabé
31 décembre 2020 @ 17:37
Je ne sais pas,mais Tonton Soupic est battu ;-).
Robespierre
1 janvier 2021 @ 13:05
Et Tonton Google est c..u.
Muscate-Valeska de Lisabé
1 janvier 2021 @ 17:48
😁😄👌
Cosmo
31 décembre 2020 @ 14:02
Mais encore ?
Muscate-Valeska de Lisabé
31 décembre 2020 @ 17:38
Pourquoi,Cosmo?…Pour vous c’est pas clair? ;-))
Manon M.
2 janvier 2021 @ 03:47
C’est quoi ce charabia???? DE KE SÉ???
Maria
29 décembre 2020 @ 23:27
Sembrerebbe dai vostri commenti una persona per bene ,già mi incuriosiva ora la curiosità è aumentata! Traduco con google:Il semblerait d’après vos commentaires une bonne personne, m’intriguait déjà maintenant la curiosité a augmenté! Je traduis avec Google
Kalistéa
30 décembre 2020 @ 23:07
Merci cher Cosmo pour tous ces détails , fort intéressants.qui viennent copléter mes propres souvenirs .
Robespierre
31 décembre 2020 @ 11:26
Il a très bien résumé et expliqué.
BEQUE
3 janvier 2021 @ 13:49
S’il est encore temps de réagir, Antoinette Murat, princesse de Hohenzollern, fut la mère d’une reine du Portugal, d’un roi de Roumanie et d’une comtesse de Flandres, mère du futur Albert 1er des Belges.
Kalistéa
8 janvier 2021 @ 19:40
Beque , vous me faites réaliser que Antoinette Murat fut la mère de Carol 1e de Roumanie.