Parution de ce livre « Femmes dans l’Histoire. Princesses de France. Reines en Europe » par Laurence Catinot-Crost. 50 portraits allant de Béatrice de Provence à Louise-Elisabeth d’Orléans en passant par Catherine de Valois. En voici le descriptif : « La perspective d’une extinction dynastique, faute de descendance, fut la principale angoisse des familles princières. Mourir sans enfant pour un souverain s’apparentait à l’une des pires tortures morales car cette situation engageait l’avenir du pays.
Le monarque ne pouvait ignorer qu’à son décès des troubles intérieurs diviseraient ses sujets, engendreraient des rapports de force, occasionneraient peut-être des combats, des pertes en vies humaines, des destructions, des famines et favoriseraient sans nul doute l’arrivée au pouvoir d’étrangers. Lorsque l’enfant mâle paraissait, la joie était à son comble. Une interrogation subsistait cependant : survivrait-il ? Atteindrait-il l’âge de la majorité royale ? Frayeurs et inquiétudes s’estompaient d’année en année jusqu’à temps qu’il fut en âge de recueillir la succession.
L’héritier passé par les eaux du baptême, s’engageaient déjà des pourparlers entre grandes familles princières pour convenir de pactes, recueillir des promesses de fiançailles, ou signer une paix avantageuse. On choisira plutôt pour lui une épouse étrangère, politique internationale oblige. La princesse capable d’assumer en son temps des grossesses successives et fructueuses était recherchée par ministres et ambassadeurs au sein d’un réseau complexe de relations européennes. Car la fonction primordiale d’une princesse était d’assurer la continuité dynastique, de mettre au monde des enfants sur lesquels aucun soupçon de bâtardise ne devrait peser.
La mortalité infantile contraignait la jeune femme à donner naissance à autant d’enfants que possible. La princesse demeurée entre les mains des gouvernantes jusqu’à son mariage était livrée son autre façon à son époux. Elle subissait tout à la fois un déracinement familial et un exil forcé par la raison d’Etat. Mariée, il revenait à toute souveraine le rôle délicat de concevoir celui promis à la Couronne. Là était la tâche essentielle exigée d’elle. »
« Femmes dans l’Histoire. Princesses en France. Reines en Europe », Laurence Catinot-Crost, Edition Sutton, 2018, 216 p.
HélèneA
19 septembre 2018 @ 09:38
De ses 3 princesses citées, je connais mieux la vie de Catherine de Valois, fille de Charles VI et d’Isabeau de Bavière. Elle est à l’origine de la guerre des Deux-Roses par son mariage avec Henri V d’Angleterre et mère d’Henri VI, dont l’héritier mourra sans descendance.
De son 2ème mariage avec Owen Tudor, elle sera la grand mère du roi Henri VII, qui ouvrira la dynastie des Tudor.
Juba
19 septembre 2018 @ 16:30
Les princesses françaises, comme celles issues de la maison d’Autriche, ont souvent été décriées dans leur pays d’adoption.
Leonor
19 septembre 2018 @ 16:53
Tout ça dans un même bouquin ? Ca me laisse a priori un peu sceptique.
Qui trop embrasse mal étreint.
Bon, faut voir.
Muscate-Valeska de Lisabé
19 septembre 2018 @ 20:16
J’aime bien tous ces prénoms classiques et français. C’est simple et joli.
Brigitte et Christian
20 septembre 2018 @ 15:50
bonjour à tous
Voici in livre qui va nous passionner et que nous allons chercher dans nos librairies dracenoises : 50 biographies dans un seul livre, superbe et merci à l’auteure !!
amitiés de Dracénie sous le soleil
CATINOT CROST
21 septembre 2018 @ 10:39
Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à mon travail. Cordialement. LCC.