Parution de cette biographie consacrée à Ferdinand d’Autriche (1793-1875) qui fut empereur de 1835 à 1848, date de son abdication et de la montée sur le trône de son neveu François Joseph. Fils de l’empereur François II et de la princesse Marie Thérèse de Bourbon-Deux-Siciles, Ferdinand d’Autriche subit les conséquences génétiques des mariages au sein de la famille Habsbourg.
En voici le descriptif : « Vienne, 1793, le palais de la Hofburg, la naissance de l’héritier de l’Empire austro-hongrois. En principe… Ferdinand a de l’eau dans la tête, il est rachitique, il souffre d’épilepsie, il est un peu attardé… La consanguinité ! Survivra-t-il suffisamment de temps pour accéder au trône des Habsbourg-Lorraine.
Monter ou descendre un escalier, se servir d’une carafe, signer de son nom… Autant d’épreuves ! Durant des mois, sa laideur doit rivaliser avec la beauté de l’Aiglon.
Son père Sa Majesté François hésite. Lui succédera-t-il ? Le Prince de Metternich veut sa marionnette ! Avec Ferdinand, il la tient… Il le forme, le modèle, le marie à la princesse Marie-Anne de Sardaigne. Nuit de noces mouvementée !
Ferdinand s’intéresse peu aux choses de la politique. Ses seules passions : le jardinage, les sciences… On le prend pour un débile !
Le peuple l’aime. Il le surnomme Ferdinand le Bon. Le peuple le méprise. Il l’appelle du sobriquet de Ferdinand le Fini…
La période est troublée. Le puzzle de l’Empire austro-hongrois menace de se disloquer. La femme de son frère, l’archiduchesse Sophie avide de pouvoir manœuvre pour que la couronne des Habsbourg revienne à son fils François-Joseph, qui deviendra l’époux de Sissi ! Vous croyez tout connaître des Habsbourg ? »
« Ferdinand le débile », Jean-Luc Dousset, Editions Jeanne d’Arc, 2016, 298 p
Damien B.
20 avril 2016 @ 05:45
Je ne doute pas de l’intérêt de cette biographie que je vais acquérir sans hésiter, même si le style de la présentation sans doute rédigé par l’éditeur est pour le moins curieux.
L’empereur Ferdinand faisait l’objet des moqueries de ses neveux François-Joseph et Maximilien lesquels feignaient d’éternuer de nombreuses fois afin d’entendre leur oncle répéter sentencieusement : « Dieu vous bénisse ».
Ferdinand possédait des grenouilles baromètres et parmi ses bizarreries on peut également noter sa propension à tenter de se vautrer dans les corbeilles à papier …
J’aime les choix éditoriaux qui s’écartent des figures incontournables et lassantes.
Félicitations à l’auteur qui choisit de nous présenter un personnage inattendu qui ne laissera pas indifférent.
jul
20 avril 2016 @ 05:48
Quel titre et quel point de vue peu Chrétiens ou peu bienveillants !
J’espère que l’objet de l’auteur est de démontrer le contraire de ce titre au fil des pages de son livre !
Mary
20 avril 2016 @ 08:18
De votre avis Jui !
Gérard
20 avril 2016 @ 14:14
Oui vous avez raison, le titre ne me plaît guère et quand bien même il aurait été débile le titre ne me plairait guère non plus.
Jean luc Dousset
25 avril 2016 @ 17:26
L’objet de l’auteur??? Qui sait???
Xantya
20 avril 2016 @ 07:11
J’ai eu l’occasion sur un autre site (pardon Régine) de citer une anecdote que je vais réitérer ici :
Ferdinand en exil à Prague après son abdication interroge un ancien ministre venu lui rendre visite.
« Comment vont nos affaires d’Italie, Monsieur ? »
« Sire, nous avons perdu l’Italie »
« Et nos affaires d’Allemagne ? »
« Sire, nous avons également perdu l’Allemagne »
Ce à quoi, Ferdinand aurait répondu :
« Eh bien je ne vois pas pourquoi on m’a contraint à abdiquer, s’il suffisait de perdre des batailles et céder des pays, j’aurais tout aussi bien fait que mon neveu »
Gérard
20 avril 2016 @ 14:15
Fine mouche finalement.
kalistéa
22 avril 2016 @ 21:44
Pas si débile ! François Joseph , un grand travailleur et « la conscience sur le trône » , a tout perdu , c’est vrai …même l’honneur ! (au contraire de François 1 à Pavie!)
DEB
20 avril 2016 @ 07:33
Je pense que je vais le lire car j’apprendrai certainement plus dans ce livre qu’en parcourant un énième livre sur un personnage célèbre.
Philippe Gain d'Enquin
20 avril 2016 @ 07:54
Grand Dieu, encore un ouvrage attentatoire à l’excellence des derniers Habsbourg. choquant ? Non, laissons aller, ce doit être une valse…
Pierre-Yves
20 avril 2016 @ 08:51
Un homme qui s’intéresse au jardinage et aux sciences ne saurait être tout à fait mauvais. Plus que la débilité, son problème était peut-être qu’il n’était pas à sa place sur le trône. Il avait visiblement des compétences, mais pas celles que réclamait la direction de l’Empire.
jul
20 avril 2016 @ 12:08
Tout à fait d’accord Pierre-Yves.
Leonor
26 avril 2016 @ 17:55
Il y en eut d’autres, justifiables de votre dernière phrase, Pierre-Yves. Je pense à Louis XVI, et à Nicolas II de Russie. D’autres encore, certainement.
Hélène A
20 avril 2016 @ 11:07
L’ empereur Ferdinand a laissé son immense fortune à son neveu François-Joseph.Grace à cette fortune François-Joseph a pu payer les excentricités de son épouse Elisabeth.
Le père de Francois-Joseph, l’ archiduc François-Charles était aussi un peu attardé.
Leur soeur, l’impératrice Marie-Louise a échappé à la consanguinité.
Leur mère Marie-Thérèse de Bourbon-Sicile, étant la fille de Marie-Caroline de Hasbourg -Lorraine, soeur de Marie-Antoinette.
Marie du Béarn
20 avril 2016 @ 11:17
Monsieur Dousset, bonne chance pour votre livre !
framboiz 07
20 avril 2016 @ 13:00
Il devrait trouver son public, sujet intéressant & on n’est pas très loin de Sissi, qui a toujours son public .
Philippe Gain d'Enquin
20 avril 2016 @ 18:10
Allez vous le lire « tout doussetement » ?
Jean luc Dousset
25 avril 2016 @ 17:25
Bonsoir Marie
Merci énormément pour vos encouragements!!
A bientôt
val
20 avril 2016 @ 13:38
Sur cette page la photo de ce roi ressemble beaucoup au roi Alphonse XIII et Alphonse XII qui ne passaient t pas pour êtres des prix nobel :) :)
Gérard
20 avril 2016 @ 14:46
Une très belle exposition, ou plutôt deux, lui fut consacrée dans sa chère ville de Prague sous le titre plus flatteur : « Ferdinand V le Bon et les arts de son époque » en 2012 et que j’ai eu la joie de visiter. Les Tchèques sont restés attachés à la figure de cet empereur et de son épouse Marie Anne de Savoie et ce fut aussi le dernier couronnement d’un roi de Bohême. Couronné à Prague en 1836 Ferdinand fut couronné roi de Hongrie en 1830 et de Lombardie (le dernier couronné là encore) en 1838. L’exposition était présentée au pavillon de la reine Anne et dans les écuries du château.
On se souvient que c’est pour faire de la place en vue du couronnement de Prague que Charles X dût quitter le château royal.
Claude MARON
21 avril 2016 @ 11:51
Couronné roi de Bohème en 1830 ? Alors qu’il est devenu empereur en 1836…
Gérard
23 avril 2016 @ 09:28
En effet l’empereur François avait décidé de laisser le trône de Hongrie à son fils aîné de son vivant. Et c’est pourquoi Ferdinand fut sacré et couronné roi de Hongrie et de Bohême avec son épouse dans la cathédrale Saint-Martin de Presbourg, aujourd’hui Bratislava, le 28 septembre 1830. Dix rois, une reine et huit épouses de roi de Hongrie y furent couronnés.
Mais il fut plus roi associé que seul roi et sous le nom de Ferdinand V, roi de Hongrie et de Bohême, archiduc d’Autriche.
Gérard
24 avril 2016 @ 19:24
L’empereur François avait jugé prudent à l’exemple de ce que firent certains de ses prédécesseurs de faire couronner son fils de son vivant en Hongrie en présence de la Diète hongroise et de lui faire prendre le titre de rex junior (jungerer koenig) de Hongrie. En effet il y avait à faire face à l’opposition des magnats hongrois contre les empiétements autrichiens et les violations de la constitution hongroise.
Le jeune roi fut Ferdinand V parce que Ferdinand IV, frère aîné de Léopold Ier, était mort avant son père Ferdinand III.
Il fut considéré comme roi de Hongrie par la Diète jusqu’à la proclamation de l’éphémère république hongroise le 14 avril 1849.
Plus tard donc après la mort de son père, Ferdinand fut couronné roi de Bohême en 1836 en présence dit-on du roi de Prusse et de l’empereur de Russie au couronnement duquel il avait en 1830 représenté son père.
Ce prince qui souffrit toute sa vie et violemment d’épilepsie était cependant d’un naturel poli et gentil mais avec parfois de vifs accès de colère et d’impatience.
Comme on l’a dit, il n’était pas dénué de qualités intellectuelles bien que son éducation ait été complexe. Il parlait en définitive six langues, l’allemand, le hongrois, le tchèque, l’italien, le français et le croate. Avec son épouse il parlait essentiellement l’italien et elle eut du mal à apprendre l’allemand.
Ses passions étaient donc la botanique et l’héraldique mais aussi la technologie. Il était également musicien jouant du piano et de la trompette et il appréciait beaucoup la musique. Il embaucha comme professeur de piano Smetana qu’il rétribua largement. Il avait des talents pour le dessin. Il avait également appris la danse, l’escrime et il montait à cheval.
Il géra judicieusement avec son épouse ses domaines de Moravie.
Il faut ajouter que le neveu de la reine Marie-Amélie avait été un jeune prince populaire après ses visites dans l’empire ce qui avait, dit-on, indisposé le chancelier Metternich et cette indisposition durera toujours.
Il fut aussi très généreux ainsi en 1809 à la suite des inondations dans les faubourgs de Vienne où il se rendit sur place et fit des dons importants. Il fut très généreux pour les pauvres un peu partout aussi et en particulier à Prague et comme roi de Hongrie. Avec les dons reçus à son avènement des Viennois il fit construire à Vienne l’aqueduc Ferdinand.
Mais Vienne évoqua toujours pour lui les troubles de 1848 et il préféra toujours Prague. Il ne se rendit plus à Vienne après son abdication même pas pour le mariage de François-Joseph invoquant une crise d’épilepsie plus sévère que d’habitude.
À Prague il marchait volontiers dans les rues toujours vêtu sobrement et en civil sauf le jour de son anniversaire où il apparaissait au balcon pour saluer la foule le 19 avril.
Il parlait volontiers à tout un chacun dans la rue.
L’été il se rendait dans ses résidences du nord de la Bohême avec l’impératrice lorsque celle-ci ne partait pas en Italie. Il partageait alors son temps entre ses châteaux de Ploskovice et de Zákupy. Le premier fut plus tard après sa mort hérité par François-Joseph et encore plus tard par Charles Ier. Le second était aussi appelé Reichstadt. C’était le centre du duché qui avait été constitué pour le fils de Napoléon et qui était revenu à la Couronne. Ce château qui fut le lieu du mariage de l’archiduc François-Ferdinand avait été entièrement redécoré par l’empereur Ferdinand et l’impératrice Marie-Anne.
À sa mort en 1875 Ferdinand fut surtout pleuré à Prague et des milliers de Pragois accompagnèrent son cercueil jusqu’à la gare d’où il partit enfin pour Vienne.
Gérard
26 avril 2016 @ 12:33
Instruire le jeune archiduc Ferdinand avait été une longue affaire, douloureuse pour ses professeurs et pour lui-même. Il avait en effet des difficultés pour tout et notamment pour coordonner ses gestes. Il subit en effet assez jeune des crises d’épilepsie comme beaucoup de descendants de Marie-Thérèse, et l’endogamie accroissait le risque, et en outre une hydrocéphalie. Il avait du mal à coordonner ses mouvements pour manger, pour boire, pour marcher, par la suite il lui resta parfois sous le coup de l’émotion, un bégaiement. Comme il connaissait ses limites il n’avait aucune arrogance.
Son éducation avait été d’autant plus difficile que sa mère tenait à le garder caché et qu’il fallut la mort de celle-ci, Marie-Thérèse de Bourbon des Deux-Siciles, quand il avait 14 ans, et une nouvelle belle-mère Maria Ludovica de Modène pour qu’il ait des professeurs qui l’aidèrent à mener une vie plus indépendante. Marie-Thérèse était aussi froide avec ses enfants que sa sœur Marie-Amélie d’Orléans était maternelle. Marie-Louise d’Autriche-Modène fut la meilleure des belles-mères pour tous.
On arriva à inculquer à Ferdinand beaucoup de langues y compris le latin et pour son couronnement comme roi de Hongrie en 1830, qui fut une cérémonie fort longue et difficile qui dura de 7 heures du matin à deux heures de l’après-midi, il fut épargné par une crise d’épilepsie. Il put prononcer un long discours en hongrois, il y parvint non sans mal. Les magnats ne se seraient pas permis de se moquer de leur roi et même dès qu’il commençait à bégayer ils poussaient des hourras, des vivats, qui étaient autant d’encouragements qui lui permettaient de reprendre son souffle et de se décontracter. Ce fut une cérémonie splendide avec des uniformes magnifiques, malgré les pluies épouvantables des jours précédents.
Et le jeune roi put accomplir le rite du Königsberg en dirigeant, couronné et à cheval, l’épée de saint Étienne vers les directions cardinales.
L’empereur François tenait aussi à ce couronnement parce qu’il avait peur qu’après sa mort on tente quelque chose pour éloigner son propre fils du trône et il voulut qu’il soit de son vivant appelé majesté comme lui. Une fois le roi de Hongrie installé il serait forcément empereur d’Autriche.
Au demeurant Metternich n’était pas opposé à ce système et préférait un empereur faible qui lui permettrait d’exercer son pouvoir. Il fut cependant prévu un organe consultatif, la conférence d’État secrète (Geheimen Staatskonferenz) qui après le décès de l’empereur François serait chargé de soumettre à la signature de son successeur les décisions à prendre, cet organe tenu secret avaient été composé par François et Metternich et comprenait le frère de l’empereur, l’archiduc Ludwig, le frère de Ferdinand, l’archiduc François-Charles qui était lui-même un peu diminué, le comte Kolowrat (Franz Anton), en qui l’empereur avait toute confiance et Metternich.
Le poète et dramaturge viennois Franz Grillparzer avait utilisé un jour à propos de l’archiduc héritier la phrase de Jean-Baptiste : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un
autre ? ». L’empereur voulait résoudre le problème et qu’il y ait plus d’ambiguïté, Ferdinand était et demeurait bien son héritier. Il n’était pas question de lui préférer un collatéral.
On fit frapper des monnaies et notamment une pièce d’or portant les deux effigies de l’empereur François et du roi Ferdinand. On donna pour le couronnement à tous à manger à Presbourg et à boire mais de grands panneaux recommandaient de ne pas se saouler. À l’occasion du couronnement Ferdinand reçut en cadeau la somme de 50 000 ducats et il en fit don aux pauvres de Hongrie.
En septembre dernier Bratislava a commémoré le 185e anniversaire de ce couronnement. À l’époque Ferdinand n’était pas encore marié, il n’épousa la princesse Marie-Anne de Sardaigne que l’année suivante, elle ne fut donc pas couronnée avec lui reine de Hongrie.
http://www.wolfgangreitzi.eu/historische-studien/zwei-koenige-fuer-ungarn/
Guyard
20 avril 2016 @ 16:29
Sur l’ascendance de l’empereur, on remarque qu’il n’a que 4 bisaïeux au lieu de 8.
http://geneanjou.blog.lemonde.fr/2016/02/12/ferdinand-1er-un-habsbourg-cache/
Caroline
20 avril 2016 @ 23:16
Guyard, est-ce a cause des mariages consanguins entre ses bisaieux? Merci d’avance!
Mr Dousset, ‘re-merci’ pour votre article que j’ai lu dans un autre site royal! Je crois qu’on appelait Ferdinand d’Autriche,’ Ferdinand le Débonnaire’.
Jean luc Dousset
25 avril 2016 @ 17:19
Fidèle lectrice des sites royaux, je vois!
Oui, je me souviens vous avoir répondu sur l’autre site
Bonjour alors..;
J’espère que Ferdinand vous plaira!!!
J’attends vos commentaires (surtout s’ils sont favorables)
C’est une biographie que j’ai voulu « vivante »
Leonor
26 avril 2016 @ 19:34
Zut, raté, faute de frappe, msg parti sans prévenir, egt en plus, j’avais de toute façon tout faux. . Veuillez m’excuser. On recommence .
Oui, Caroline.
Les bisaïeux sont les arrière-grands-parents. On en a normalement 8 , en effet.
Pour m’y retrouver, j’ai fait un p’tit croquis.
D’où il ressort qu’il y a eu DEUX unions consanguines à l’échelon arrière-grands-parents, mais il y a franchement de quoi s’emmêler les pinceaux.
1.
– le père (François Ier d’Autriche) de Ferdinand avait pour grands-parents MATERNELS :
+ Charles III d’Espagne, également roi de Naples et Deux-Siciles sous le nom de Charles VII
+ Marie-Amélie de Saxe, reine consort de Naples;
– la mère ( M.Thérèse de Bourbon-Naples) de Ferdinand avait les mêmes pour grands-parents PATERNELS :
……..+ Charles III d’Espagne etc, cf. supra
+ Marie-Amélie de Saxe, etc, cf. supra.
Donc, les deux époux ont eu , déjà, CETTE paire -là de grands-parents en commun , sauf que elle, c’était par papa ( Ferdinand 1er des Deux-Siciles) , et lui par maman (Marie-Caroline d’Autriche) .
Ca fait déjà une déperdition de 2 ancêtres, là où il devrait y en avoir 4.
2.
On prend les mêmes et on recommence, mais dans l’autre sens !
– le (même) père de Ferdinand avait donc, non seulement une maman ( cf. ci-dessus) mais aussi un papa .
— faut préciser, parce que, par les temps qui courent, ça ne va plus de soi, bon courage aux généalogistes à venir — .
Le père de Ferdinand avait pour grands-parents PATERNELS cette fois :
+ François de Habsbourg -Lorraine, empereur du Saint-Empire
+ Marie-Thérèse d’Autriche ( la grande Marie-Thérèse), impératrice consort du Saint-Empire;
– la (même) mère de Ferdinand avait elle aussi, non seulement un papa, mais aussi une maman .
La mère de Ferdinand avait pour grands-parents MATERNELS cette fois :
+ François de Habsbourg-Lorraine, etc
+ Marie-Thérèse d’Autriche, etc, cf. supra.
Donc, les deux époux , parents de notre Ferdinand , avaient non seulement en commun LA PAIRE SUS-DITE TOUT LA-HAUT de grands-parents, mais ENCORE UNE DEUXIEME PAIRE de grands-parents communs.
Ils étaient, autrement dit, tous deux issus de germains.
Donc, ce couple , au lieu d’afficher à deux 8 grands-parents, ne pouvait en afficher que 4 en tout.
Ca ne devait pas être top pour les cadeaux de Noël.
Déperdition d’ancêtres : 4 sur 8 = 50%.
Ca fait beaucoup.
Bon, je ne sais pas si vous avez compris, parce que c’est un vrai sac de noeuds, mais moi je me suis bien amusée.
Pouvez retourner à une vie normale, comme disait je ne sais plus qui.
HéléneA
3 mai 2016 @ 10:44
Les parents de Ferdinand étaient doublement cousins germains par :
Son père : Léopold II d’Autriche et Marie-Louise d’Espagne, soeur de Ferdinand 1er des Deux-Siciles.
Sa mère : Ferdinand 1er Des Deux Siciles et Marie-Caroline de Habsbourg, soeur de Léopold II d’Autriche.
Merci Monsieur Dousset d’avoir établi votre tableau
+
26 avril 2016 @ 18:49
Oui, Caroline.
Les bisaïeux sont les arrière-grands-parents. On en a normalement 8 , en effet.
Pour m’y retrouver, j’ai fait un p’tit croquis. D’où il ressort que :
– le père de Ferdinand 1er ( notre sujet) avait pour grands-parents :
Leonor
26 avril 2016 @ 19:04
Zuuut, j’ai tout faux. Je recommence. Attendez-moi…! ;-)
Jean luc Dousset
15 mai 2016 @ 19:57
Bonjour Léonor
Si vous avez vu le tableau, sans doute avez-vous lu Ferdinand???
Avez-vous aimé???
Bonne soirée
Jean luc Dousset
15 mai 2016 @ 19:59
Bonjour Hélène
Si vous avez vu le tableau, sans doute avez-vous lu Ferdinand???
Avez-vous aimé???
Bonne soirée
Leonor
21 avril 2016 @ 16:57
En termes d’élevage d’animaux, on appelle cela » déperdition d’ancêtres », et on calcule le pourcentage de cette déperdition à chaque niveau de génération.
Le pourcentage ici cité est énorme, et dissuaderait tous les éleveurs sérieux d’apparier les animaux concernés. Sauf à vouloir utiliser consciemment la consanguinité pour renforcer des qualités détectées et recherchées, mais avec un risque tout aussi grand de faire apparaître des tares ou maladies non encore détectées. Et en ce cas, un éleveur sérieux a un devoir, cruel.
Les Habsbourg ont vraiment joué avec ça; d’autres aussi.
COLETTE C.
20 avril 2016 @ 20:44
Ce livre devrait m’intéresser, car j’ignore tout de ce roi.
Jean luc Dousset
27 avril 2016 @ 20:17
Merci Colette
J’espère que vous aimerez!!!
Bonne soirée
COLETTE C.
20 avril 2016 @ 20:46
De cet empereur.
Cosmo
21 avril 2016 @ 08:25
Ferdinand le débonnaire avait une grande affection pour son neveu Reichstadt et quand il le voyait triste, éloigné de ses parents, il s’ingéniait à l’amuser en faisant des pitreries.
L’empereur François aurait souhaité le voir écarté du trône. Metternich l’en dissuada au nom de la « légitimité ». La réalité était que Metternich voulait conserver la haute main sur la politique autrichienne. Ce qu’il fit pendant 13 années supplémentaires. La montée sur le trône de l’archiduc François-Charles aurait permis à l’archiduchesse Sophie, la tête pensante de la famille, avec l’archiduc Jean, d’écarter Metternich et d’exercer le pouvoir. Sophie n’aimait pas dut tout Metternich et le voir fuir sous les quolibets de la foule en 1848 a du lui être un grand plaisir. Avec sa belle-mère et soeur l’impératrice Caroline Augusta, et sa belle-soeur l’impératrice Maria Anna, elle organisa « le complot des dames », visant à écarter Ferdinand du trône, puis demander à François-Charles de renoncer afin de les remplacer tous les deux par le jeune François-Joseph. Pour le meilleur et pour le pire !
Ferdinand conserva l’affection de ses sujets jusqu’à sa mort. Il faut dire qu’il n’avait jamais fait de mal à personne.
kalistéa
22 avril 2016 @ 21:48
Le fait qu’il avait de l’affection pour « Astyanax » me le fait aimer Cosmo : Merci pour ce détail.
Jean luc Dousset
25 avril 2016 @ 17:23
Bonjour à toutes et à tous…
J’espère que « Ferdinand le débile » vous intéressera!
J’ai voulu cette biographie vivante et non figée comme parfois.
Alors si vous aimez, dites le moi (si vous n’aimez aps dites le aussi, mais moins fort…)
Bonne lecture
Disponible sur le site des éditions, Amazon (les stocks arrivent), la Fnac ou chez son libraire (mais en commande malheureusement)
Leonor
26 avril 2016 @ 19:45
Dans ce que je lis ici ( Gérard, merci, mais où trouvez-vous tout cela ….?) et là sur Internet, en attendant de lire le livre de M. Dousset, une chose me frappe : cet homme ne semble pas avoir été véritablement » débile ».
Je ne suis ni médecin ni psychiâtre, mais ne pourrait-ce pas avoir été été ce qu’on nommerait aujourd’hui un dyslexique, voire un dyspraxique ( cf. précédents articles sur l’action de Maria-Teresa de Luxembourg, par exemple).
On ne savait pas grand-chose à l’époque sur ce type de difficultés, ni sur l’épilepsie, et on cataloguait vite les gens comme débiles, fous, aliénés, etc.
Car enfin, cet homme paraît avoir fait pas mal de choses intéressantes. Et on ne peut quand même pas connaître six langues, savoir à la fois faire de l’escrime, du cheval et d ‘autres choses, si on est handicapé mental. Je sais, je sais, on peut discuter en détail ( autisme, pratique des sports par les handicapés mentaux, etc). Mais tout de même, tout cela à la fois, et bien gérer ses biens en plus …. Même pour un homme juste moyennement doué, ça ferait beaucoup.
Jean luc Dousset
28 avril 2016 @ 09:00
Enfin du stock chez Amazon…….
https://www.amazon.fr/Ferdinand-Debile-Jean-Luc-Dousset/dp/2362620573/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1461530861&sr=8-1&keywords=ferdinand+le+d%C3%A9bile
Elsi
13 mai 2016 @ 17:20
Merci beaucoup … j’avais commandé ce livre auprès d’une grande librairie luxembourgeoise le 20 avril (!!!) …. j’ai été réclamer à plusieurs reprises … pas plus tard qu’avant-hier on m’informée que je devais encore patienter 10 jours …et je poirote … maintenant la librairie vient de me prévenir que le livre est vendu à 17 Eur en France, si je veux le recevoir au Luxembourg, il faudra payer 7 Eur de frais d’envoi, il s’agit d’une petite maison d’édition qui normalement ne livre pas hors France…. Ferdinand pourra continuer à être débile en France … dommage ….. je vais tenter ma chance chez Amazon.
Jean luc Dousset
14 mai 2016 @ 11:05
Bonjour Elsi
Merci de l’intérêt que vous portez à mon livre et j’espère qu’il vous intéressera.
Oui, je sais la diffusion est un problème. Mais sur Amazon, cela fonctionne bien!
Pouvez-vous me dire si ca a marché.
Excusez-moi pour ces contre-temps, mais je préérerais bien évidemment que tout ceci soit plus facile.
S’il vous plaît, n’hésitez pas quand même à faire un peu de pub pour Ferdinand!
Bon week-end de Pentecôte
Donnez-moi des nouvelles
Elsi
19 mai 2016 @ 08:20
Bonjour Jean-Luc,
Un grand merci pour votre commentaire. Et, effectivement, cela a fonctionné. J’ai commandé le livre via Amazon samedi dernier et je l’ai reçu hier apm, sans frais de port. Hier soir j’ai plongé dans l’histoire de Ferdinand …. et je dois dire que j’ai éteint ma lampe de chevet beaucoup plus tard que d’habitude …. un grand bravo !
Jean luc Dousset
21 mai 2016 @ 11:31
Bonjour Elsi
Merci beaucoup pour ce commentaire, j’espère que Ferdinand vous aura plu jusqu’au bout!!!
Livrez moi vos impressions.
Si vous avez aimé, je peux vous adresser par mail le texte présentant Ferdinand ainsi que la couverture pour que vous puissiez le transférer à vos connaissances, amis….
Bonne journée et merci encore !!!!
Jean luc Dousset
5 mai 2016 @ 09:29
Bonjour à toutes et à tous…
Si vous avez lu Ferdinand le débile, donnez-moi vos impressions…
(J’accepte les critiques mais…surtout si elels sont bonnes…)
Gérard
5 mai 2016 @ 18:12
Oui on va acheter votre livre car son titre nous a intrigué. Et l’on verra si je n’ai pas écrit plus haut trop de sottises malgré l’aimable appréciation de Léonor.
Gérard
5 mai 2016 @ 18:14
Mais ces expos de Prague m’avaient passionné et un amoureux de Prague ne peut être que sympathique.
Jean luc Dousset
6 mai 2016 @ 09:58
Merci Gérard, je sens bien que vous aimez Ferdinand, c’est vrai qu’il est attachant. J’espère ne pas vous décevoir à la lecture. Peut-être la forme vous surprendra-t-elle mais j’ai voulu que cela soit différent des bios traditionnelels…
Le journaliste du Soir Mag en Belgique a beaucoup aimé mlm’a-t-il dit le personnage, il en a parlé dans le numéro d’il y a une dizaine de jours.
Elsi
19 mai 2016 @ 17:08
Une anecdote qui prouve qu’il n’était peut-être pas si « débile » que cela : un jour, en visitant une institution (je crois que c’était une caserne) dont il avait pu voir les factures pour la consommation d’encre, il ne cessa de contempler les murs. Questionné pourquoi il fixait ces murs, il répondit « Mais je suis vraiment étonné de voir qu’ils ne sont pas repeints à l’encre, vu les montants ayant été facturés pour l’encre je me suis dit, s’ils ont besoin de telles quantités d’entre, ce ne peut être que pour peindre les murs ».
Jean luc Dousset
23 mai 2016 @ 19:03
Bonsoir à toutes et à tous !!!
Un petit coup de pouce pour Ferdinand?
Pouvez-vous reposter cette superbe page sur vos facebook, G+….
Merciiiiiiiiii