A la vue de cet ouvrage, on serait tenté de se dire que cet un enième livre consacré aux destins tragiques de la princesse de Galles, de la princesse Grace de Monaco et de l’impératrice Elisabeth d’Autriche. Et pourtant, la plume narrative alerte de Bertrand Meyer nous replonge certes dans un contexte connu mais nous livre aussi de nombreux détails de vie jusqu’ici méconnus.
On se retrouve transporté au début des années 80 lorsque la presse britannique s’enflamme pour une jeune lady qui a été vue à Balmoral au cours de l’été. On se remémore la frénésie que furent ces mois avant l’annonce officielle des fiançailles du prince de Galles et de lady Diana Spencer. Ce que l’on pensait être un conte de fées et qui faisait alors tant rêver : une jeune lady de 19 ans qui est puéricultrice, va épouser le futur roi d’Angleterre.
Les préparatifs de la noce diffusée en mondiovision, la lune de miel qui fut en définitive un agréable moment en tête à tête pour le couple, son installation ensuite à Kensington, les débuts de leur vie commune, leurs habitudes alimentaires (pas de viande et beaucoup de légumes), l’achat du domaine de Highgrove, la naissance de William et Harry et puis deux caractères fort différents, des incompatibilités et le besoin pour Charles d’être en contact avec Camilla son âme sœur puis de renouer avec elle.
Un livre entre nostalgie et réalité, un meilleur éclairage aussi sur des faits et situations jusqu’à la disparition tragique de ses trois femmes définitivement liées à l’Histoire royale, qui ravivera des moments clés de l’histoire des trois monarchies et nos propres souvenirs.
« Foudroyées par le destin ! », Bertrand Meyer-Stabley, Pygmalion, 2015, 600 p.
Caroline
7 mai 2015 @ 08:41
A se détendre en lisant le livre écrit par Bertrand Meyer-Stabley,l’auteur bien connu pour ses articles dans le site royal de notre Régine!
Kalistéa
7 mai 2015 @ 09:57
Trois beautés en couverture…Peut-être que ça se vendra encore, mais tout a été archi-rabaché ! Il a oublié Astrid !
Pourquoi personne n’écrit-il sur les destins princiers masculins foudroyés? Peut-être ne connait-on pas encore la courte vie de William de Glouchester, du beau duc de Kent époux de Marina, de l’héritier du royaume de suède, mari de la belle princesse Sybille, du jeune duc de Brabant et plus loin dans l’histoire des deux « aiglons », espoirs du Bonapartisme ?
Très beau et valeureux, vainqueur de Lépante, Don Juan d’Autriche, fils naturel de Charles quint était promis par son père à de grandes destinées car il le préférait à son héritier légitime futur Felipe II.Hélas il fut foudroyé à 33 ans par une implacable maladie!
Marie de Bourgogne
7 mai 2015 @ 11:48
En effet Kalistéa et c’est bien regrettable.
En lisant votre post, j’avoue avoir été « frustrée » :-) que des livres de ce genre n’existent pas.
Cordialement
Damien B.
7 mai 2015 @ 12:02
De quel duc de Brabant parlez-vous Kalistéa ?
Marquise
7 mai 2015 @ 13:33
En effet, cher Damien, lequel? Louis-Philippe dit « Babochon », fils aîné de Léopold Ier et la Reine Louise, malheureusement décédé à 11 mois, Léopold, Duc de Brabant, fils de Léopold II et de la Reine Marie-Henriette, mort à 9 ans des suites d’une pneumonie ou de Baudouin, frère aîné D’albert Ier, héritier présomptif de son oncle Léopold II, décédé à 21 ans et dont vous avez si brillamment écrit la biographie?
Cordialement!
Damien B.
8 mai 2015 @ 18:21
Merci Marquise ! Je croyais avoir découvert un duc de Brabant inconnu, mais il n’en est rien et vous avez parfaitement résumé la question.
D’autant plus que stricto sensu Louis Philippe Léopold (Babochon) le fils aîné de Léopold I n’a pas eu le temps de devenir duc de Brabant.
Quant au prince Baudouin, il n’a pas porté ce titre : il était duc de Saxe et prince de Saxe-Cobourg-Gotha. Quelques mois après sa mort en 1891, il a bénéficié – si l’on peut dire – d’une titularisation à titre posthume et désormais on allait pouvoir le nommer « prince de Belgique » . Il avait été question de le titrer comte de Hainaut, mais le roi Léopold II s’était montré intransigeant : le duc de Brabant est le fils du souverain, tandis que le comte de Hainaut est le fils de l’héritier de la couronne pour autant que ce dernier soit duc de Brabant !
Donc le seul duc de Brabant mort jeune est – comme vous l’écrivez très justement – le petit Léopold fils de Léopold II que j’ai évoqué dans la biographie dont vous parlez.
J’en profite pour dire ici combien le roi Léopold II a été un excellent père pour son fils unique. Lors de la maladie du petit Léopold, le Roi – pourtant très impliqué par des questions politiques cruciales – a personnellement veillé au chevet de son fils unique. Il y a notamment une scène qui montre un Léopold II humble et discret, marchant pieds nus pour ne pas réveiller son fils malade s’avancer près du lit du jeune Léopold qui s’efforce de sourire et le Roi navré lui dit « Je vous ennuie mon cher enfant à vous réveiller de la sorte ». Des quatre enfants de Léopold II et de Marie-Henriette il était le plus brillant et possédait des qualités de cœur absentes chez ses trois sœurs.
On a tant vilipendé – et souvent injustement – ce souverain qu’il est bon de rappeler les traits positifs de son caractère.
Bien à vous chère Marquise,
Damien B.
Marquise
9 mai 2015 @ 15:37
Cher Damien B.
Merci pour votre charmante réponse et l’anecdote que j’ignorais, mais qui ne m’étonne guère venant d’un homme à la sensibilité réelle mais méconnue.
Comme vous le constatez, je suis une de vos inconditionnelles, probablement car nous partageons une passion pour ‘Histoire!
Je vous admire beaucoup pour la qualité de vos écrits et pour votre modestie.
Vos ouvrages sont de véritables références pour moi et ce serait un grand honneur si vous autorisiez Régine à me communiquer votre adresse mail pour que nous puissions débattre de notre passion et études communes!
Très cordialement vôtre :-)
Marquise
PS: J’ai une grande admiration pour notre Roi Léopold II, le « mal-aimé » et pourtant un très grand monarque à l’esprit visionnaire pour son temps, malgré sa sa politique coloniale plus que discutable, qui a donné sa place à la Belgique au coeur des nations.
Son successeur, Albert Ier, par son attitude remarquable pendant la « Grande Guerre » a continué l’oeuvre de son Oncle en lui conférant une dimension internationale au plan politique.
Damien B.
9 mai 2015 @ 16:52
Merci chère Marquise, j’envoie un mail à Régine afin que vous connaissiez mon adresse.
Bien à vous,
Damien B.
Palatine
10 mai 2015 @ 09:55
J’approuve cent pour cent votre commentaire, Damien.
Leopold II ne se consola jamais de la mort de son fils et héritier et quand on admirait sa fortune et tout ce qu’il avait accompli, il disait qu’il avait perdu son fils et insinutait que, par conséquent, le reste avait peu d’importance.
Il y a des pertes dont on ne se remet jamais. Et le temps n’arrange rien du tout.
J’ignorais toutefois que cet enfant parti trop tôt avait autant de qualités.
Jean Pierre
7 mai 2015 @ 12:03
Bonne analyse Kalistea, il n’y a pas de James Dean dans le Gotha.
aubert
8 mai 2015 @ 11:56
…et le duc de Berry et le duc d’Orléans.
Pierre-Yves
7 mai 2015 @ 10:38
Pour moi, Sissi, Grace et Diana forment un trio dont il y a de quoi être saturé.
Je crains qu’on ne finisse par nous les faire détester à force de nous rapporter toujours les mêmes romances sur elles.
Milena K
7 mai 2015 @ 18:43
En effet,je suis moi-meme saturée.Je ne lirai surement pas ce livre.
Mayg
7 mai 2015 @ 13:15
Je ne suis pas seulement tentée de dire, j’affirme que c’est un énième livre consacré aux destins tragiques de ces 3 femmes.
Je souhaite tout de même un beau succès à son auteur, qui si je ne me trompe pas, intervient parfois sur N & R.
Robespierre
7 mai 2015 @ 17:10
Je ne dormais plus, je ne vivais plus, tant j’attendais de lire ce livre. Qui va éclairer ma lanterne et me renseigner J’ai rarement entendu parler de ces trois dames, et maintenant en lisant ce livre je saurai quelles ont été les tribulations de leur vie. Je vis bien sûr dans une île déserte quelque part en Micronésie. Evidemment je ne lis pas non plus N&R et ignore qui est Sissi. Mais bientôt on pourra dire que Robespierre ne mourra pas idiot.
Cosmo
8 mai 2015 @ 11:58
Pas idiot…mais guillotiné !
Comme vous, j’attendais ce livre avec fébrilité pour enfin savoir quelque chose sur ces beautés brisées. Enfin, on s’intéresse à leurs destins. Il est étonnant d’ailleurs que jamais rien n’ait été publié à leurs sujet.
Ouf ! voilà un oubli réparé.
Sanculottement vôtre
Cosmo
Libellule
8 mai 2015 @ 12:29
Super votre commentaire !
Bien à vous.
Libellule.
Francine du Canada
8 mai 2015 @ 13:12
Quel humour hihihihihi ;-)))
Haut-Landaise
8 mai 2015 @ 16:21
Robespierre, vous lirez ce livre à tête reposée je suppose…
Philippe gain d'enquin
9 mai 2015 @ 17:00
Moi aussi, je vis sur une île déserte et mon seul livre, mon unique lien avec la civilisation, sont vos admirables : « Observations sur l’Etat et les droits des batards », déjà en 1786 vous aviez tout compris! Ne roulant personne dans la farine, vous veniez déjà en aide à ceux dans le pétrin, ces batards royaux croquants à souhait, sur le sort desquels les bonnes âmes d’N/R, versent des larmes de crocodile… Rob, merci! PGE
septentrion
7 mai 2015 @ 19:05
Bertrand Meyer Stabley a déjà publié « L’impératrice indomptée » consacré à Sissi.
Elisabeth d’Autriche est morte, assassinée, à Genève le 10 septembre 1898 à 60 ans
La princesse de Monaco est morte, accidentellement, le 14 septembre 1982 à Monaco, à 52 ans
La princesse Diana est morte, accidentellement, le 31 août 1997 à Paris, à 36 ans
Toutes les trois sont mortes à la fin de l’été.
La reine Astrid de Belgique est également décédée accidentellement, un 29 août 1935, à 30 ans.
aubert
8 mai 2015 @ 11:59
Ignorez-vous où est morte la Reine Astrid ? vous ne le précisez pas dans votre commentaire.
septentrion
8 mai 2015 @ 14:24
Bonjour Aubert,
Vous avez raison, manque de rigueur de ma part dans le commentaire, je répare mon oubli : La reine Astrid est morte à Küssnacht au bord du lac des Quatre Cantons, en Suisse après que la Rolls Royce conduite par le roi a brutalement quitté la route.
Cdt,
DEB
9 mai 2015 @ 12:25
Septentrion,
Ça n’a pas grande importance mais la voiture n’était pas une rolls royce mais une Packard.
septentrion
9 mai 2015 @ 17:06
Bonjour DEB,
Oui Packard 1920, Merci d’avoir corrigé.
Cdt,
royalwatcher
8 mai 2015 @ 00:42
My frustration is the translation from French to English on this blog. As many who write here usually have interesting opinions that I love to read, but then the translation is so bad–it is a tragedy.
Francine du Canada
8 mai 2015 @ 13:38
Pauvre de vous… je suppose que vous parlez de traduction de l’anglais au français? car ici, on s’exprime en français et personnellement, l’une où l’autre de ces langues ne me cause aucun problème! FdC
Philippe gain d'enquin
10 mai 2015 @ 20:00
Try ta little translation or writing in French, like us in England or in America… It’s a pity,not easy, unpleasant, but neccessary… Friendly yours, PGE
Lisabé
8 mai 2015 @ 07:55
A voir la couverture,très belle d’ailleurs,on a le sentiment que ces femmes portaient vraiment en elles quelque chose d’extraordinaire…Ces visages,au-delà de leur beauté,semblent exprimer un message inexprimable,justement… »quelque chose »qui alerte,qui retient l’attention,qui interpellent,qui attache.Vrai qu’Astrid aurait eû sa place.
Merci beaucoup pour le résumé déjà instructif qui motive à l’achat de ce livre.J’ignorais que Charles et Diana était végétariens.Bertrand Meyer,toujours passionnant,n’a plus sa réputation à faire.
Adjugé,vendu! ;-)
aubert
8 mai 2015 @ 12:04
Vos maîtres en littérature sont peut-être Stéphane Bern et Frédéric Mitterrand.
Lisabé
9 mai 2015 @ 09:26
Non,Aubert,mes maîtres en littérature sont Baudelaire,Colette,Lamartine et Appollinaire.Mais tous le monde s’en fiche. ;-)Même si j’aime beaucoup Stéphane Bern,Alain Decaux et Pierre Bellemare,qui savent être d’excellents conteurs et captiver l’attention.
…Je suis juste une femme ordinaire qui aime bien acheter des ouvrages sans prises de tête,même radoteurs,et avec des jolies images,comme les petites filles,cher Aubert…On dit que la bêtise est la détente de l’intelligence,peut-être jugez-vous mes goûts bêtes,mais laissez-moi être bête à ma guise,et bonne journée à vous.
JULIA
13 mai 2015 @ 12:23
Absolument d’accord avec vous Lisabé. On peut aimer la belle littérature et la détente nettement plus légère en lisant les vies de ces femmes trop tôt disparues qui nous ont fait rêver par leur personnalité et leurs beautés. J’apprécie beaucoup Pierre Bellemare…et Stéphane Bern !!! et je n’ai pas honte !!
Royal Watcher
8 mai 2015 @ 23:26
You are correct and thanks for making sense of it: the translation of what I wrote originally is so mangled that it does not make any sense!!!!
Lisabé
8 mai 2015 @ 07:57
PS:Désolée pour les fautes,voilà ce que ça donne quand on ne se relit pas!Sorry!
Valerie
8 mai 2015 @ 12:53
On nous sert toujours la même soupe
Francine du Canada
8 mai 2015 @ 13:41
Merci Régine; j’aime beaucoup Bertrand Meyer-Stabley mais… je ne suis pas certaine que j’achèterai ce livre? FdC
Philippe gain d'enquin
9 mai 2015 @ 07:43
Sponsorisé par Kleenex et Prozac ???
Lisabé
9 mai 2015 @ 09:28
J’adore,PGE!
kalistéa
11 mai 2015 @ 20:18
Du fils du roi Léopold II.(j’ai déjà répondu mais bien des posts ne passent pas; on se demande comment ça marche!)