Jean des Cars, historien, vient de publie aux éditions Perrin « François-Joseph et Sissi. Le devoir et la rébellion », la première biographie illustrée d’un couple légendaire. Entre quelques joies et d’innombrables tragédies, cet ouvrage relate l’histoire de ce couple romanesque. Quelle fut leur vie, publique et privée ? Comment fonctionnait cette monarchie conjugale, double elle aussi ?
Dans quels domaines furent-ils d’accord ? Savaient-ils la vérité sur la mort de leur seul fils et héritier à Mayerling ? Et cette question simple mais essentielle : se sont-ils réellement aimés à défaut d’être heureux ?
De l’union à la cohabitation, des crises à l’entente cordiale, de l’amusement à l’agacement, de l’exaspération à la colère, cette biographie croisée présente le destin exceptionnel de deux têtes couronnées devenues des mythes de leur vivant. Celui du « dernier monarque de la vieille école », amoureux définitif de son épouse fuyante, assassinée par un anarchiste ignorant que sa victime était bien plus révolutionnaire que lui et qu’elle espérait cette délivrance. Une mort qui bouleversa les peuples et laissa son mari inconsolable. Jean des Cars dévoile l’intimité d’un homme de devoir et d’une femme en rébellion. (Merci à Caroline VM)
De l’union à la cohabitation, des crises à l’entente cordiale, de l’amusement à l’agacement, de l’exaspération à la colère, cette biographie croisée présente le destin exceptionnel de deux têtes couronnées devenues des mythes de leur vivant. Celui du « dernier monarque de la vieille école », amoureux définitif de son épouse fuyante, assassinée par un anarchiste ignorant que sa victime était bien plus révolutionnaire que lui et qu’elle espérait cette délivrance. Une mort qui bouleversa les peuples et laissa son mari inconsolable. Jean des Cars dévoile l’intimité d’un homme de devoir et d’une femme en rébellion. (Merci à Caroline VM)
desalleurs
3 janvier 2018 @ 08:35
« SISSI », vous voulez dire l’impératrice Elisabeth d’Autriche ? Quel manque de savoir vivre et d’éducation élémentaire que d’appeler une personne d’un tel rang par son diminutif d’enfant quand bien même aurait-il perduré dans certains « milieux » en prenant le prétexte sans doute qu’étant une femme, ça n’a pas d’importance, un diminutif, c’est normal.
Monsieur des Cars, pourquoi ne pas avoir intitulé votre livre » JOJO et SISSI » ?
Clément II
3 janvier 2018 @ 23:53
Le (supposé) surnom de François-Joseph était « Franz ».
Je peux d’ores et déjà vous dire que, si l’impératrice fut surnommée « Sissi » lorsqu’elle était enfant, l’empereur n’a jamais été appelé autrement que par son véritable prénom. Mon petit doigt me dit même qu’il n’est pas très adepte des diminutifs…
Merci pour cette intervention.
Clément II
3 janvier 2018 @ 23:54
« qu’il n’est »
… qu’il (l’empereur) n’était pas…
Damien B.
5 janvier 2018 @ 20:59
Le surnom « Sissi » n’existe même pas car en allemand ce serait « Sißi » (absurde). Ses familiers l’ont peut-être appelée dans son enfance ou son adolescence « Sisi » que l’on prononce comme le prénom de Madame Lambrino … Il est vrai que l’on voit mal Magda Schneider appeler sa fille de la sorte dans les films de Marischka ^^
J’ai lu des dizaines de lettres de princes et princesses européens contemporains de la souveraine, elle y était toujours appelée Élisabeth ou l’Impératrice, jamais par un quelconque surnom.
Enfin, un Roi – que je ne nommerai pas :) – disait d’elle qu’elle était « toquée » [sic]
Damien B.
3 janvier 2018 @ 09:54
Bien entendu que François-Joseph et Élisabeth connaissaient la vérité. Léopold II et Marie-Henriette aussi, de même que les princes des cours étrangères.
Ce mystère a fait psssschit depuis longtemps : Rodolphe, après avoir tué sa maîtresse de 17 ans, s’est donné la mort dans un pavillon de chasse.
C’est sordide, peu romantique, moins vendeur aussi, mais vrai.
Cosmo
3 janvier 2018 @ 13:58
Cher Damien B,
Ne donnez pas à Jean des Cars l’idée de mon prochain livre !
Bonne année 2018
Amicalement
Cosmo
Cosmo
3 janvier 2018 @ 14:00
Erreur de mise en page…
Vous avez certainement raison, mais pourquoi la famille impériake s’attache-t-elle à la thèse de l’assassinat ? Tant d’année après, il y a prescription. Et un mort ,’est pas plus édifiante que autre dans ce cas.
Une solution : un autopsie.
Amicalement
Cosmo
Galaxie20
3 janvier 2018 @ 19:44
La thèse de l’assassinat est plus « flatteuse » et moins culpabilisante que de devoir reconnaître que l’archiduc était dépressif, drogué et capable de tuer sa jeune maîtresse. En outre, il portait des gènes Wittelsbach où plusieurs membres n’étaient pas des plus équilibrés…
Gérard
7 janvier 2018 @ 03:21
Ces gènes venaient semble-t-il de la maison de Prusse.
Clément II
7 janvier 2018 @ 13:59
« Dépressif », je veux bien.
« Capable de tuer », c’est plausible.
Par contre, « drogué ». Vous avez été chercher ça où ?
Damien B.
3 janvier 2018 @ 20:03
Et bien cher Cosmo, cela vous incitera à mettre les bouchées doubles. Je ‘en réjouis car j’ai hâte de le lire.
Les Habsbourg préfèrent un Rodolphe victime à un Rodolphe assassin.
Bien amicalement,
Damien
Cosmo
5 janvier 2018 @ 07:56
Cher Damien B,
J’ai bien peur que la publication du dernier ouvrage de Jean-Paul Bled ne porte un coup fatal à mon travail. J’ai beaucoup d’admiration pour le Pr Bled et je ne vois pas ce que je pourrais écrire sur l’archiduchesse Sophie après lui, bien que j’ai une documentation importante sur le sujet. Je me suis fait doubler au poteau mais je m’y attendais.
Il va me falloir trouver un autre angle d’attaque sur le sujet ou en changer. J’attends de le lire avec impatience.
Amicalement
Cosmo
Leonor
5 janvier 2018 @ 13:20
Sophie, la tante de l’Aiglon …
Sophie, née de Bavière …
Sophie la méconnue …
Sophie la forte, épouse d’un faible…
Sophie, mère de six enfants…
Sophie, » le seul homme de la famille » ( Metternich) …
etc
Mais il ne fait pas grand doute que M. Bled aura parcouru l’ensemble de la personnalité de Sophie.
Damien B.
5 janvier 2018 @ 17:05
Oui cher cosmo j’ai songé à vous evidemment et à votre déception.
Cosmo
5 janvier 2018 @ 19:22
Cher Damien B,
Si j’avais du choisir un auteur pour passer la main c’est bien à Jean-Paul Bled que j’aurais fait appel. Son travail est sérieux et bien documenté. Je vais lire son livre avec le plus grand intérêt et un pincement au coeur.
Amicalement
Cosmo
Robespierre
6 janvier 2018 @ 15:55
Vous êtes vraiment fair play, et élégant, Cosmo.
galaxie20
25 janvier 2020 @ 14:53
Il a été reconnu que Rodolphe prenait des doses de morphine pour calmer ses migraines. Au fil du temps, il prenait des doses de plus en plus nombreuses et de plus en plus fortes
Robespierre
3 janvier 2018 @ 14:38
C’est exactement ça.
Clément II
3 janvier 2018 @ 23:55
La famille entière connaît la vérité.
Damien B.
3 janvier 2018 @ 10:04
Quant au couple impérial, je ne vois pas l’intérêt de revenir sans cesse sur des faits connus et tellement rebattus.
L’impératrice Élisabeth était considérée de son vivant comme étrange, nerveuse, peu naturelle et déplaisait à bon nombre de princes lesquels préféraient des princesses comme Antonia de Portugal ou Alice de Grande-Bretagne qui correspondaient aux canons esthétiques du XIX ème siècle.
Comment, nanti de la notoriété qui est la sienne Jean des Cars tombe-t-il de plus en plus dans la facilité ? Pourquoi ne met-il pas à profit ses recherches pour proposer de l’inédit, pour renouveler son propos ? Pourquoi ne pas s’intéresser pour une fois à des Habsbourg moins connus comme l’archiduchesse Sophie, l’archiduc Louis-Victor ou l’archiduchesse Gisèle ?
Si Jean des Cars quittait sa zone de confort, je le suivrais, mais là c’est l’overdose de Sissi à laquelle je ne souscris pas.
Cosmo
3 janvier 2018 @ 13:56
Cher Damien B,
Ne donnez pas à Jean des Cars l’idée de mon prochain livre !
Bonne année 2018
Amicalement
Cosmo
Robespierre
3 janvier 2018 @ 14:39
C’est la remouture d’un autre livre sur Elisabeth d’Autriche. Et vous avez raison pour l’overdose et la facilité.
Jacqueline
3 janvier 2018 @ 15:29
J’aime bien votre commentaire Damien B. Mais dans le fond, je pense que vous savez pourquoi Jean Des Cars ne sort pas de sa zone de confort. Il y a un public pour « Sissi », même (surtout) par malentendu. Ceux que vous citez n’ont pas trouvé leur Romy Schneider.
Damien B.
3 janvier 2018 @ 20:05
J’en suis bien conscient Jacqueline : il y a des parts de marché, mais je crois qu’en définitive c’est un mauvais calcul pour l’éditeur qui n’en vendra quand même pas 10 000 et pour l’auteur qui ne se renouvelle pas.
Margaux ?
3 janvier 2018 @ 10:20
« Sissi » … On commence mal.
Gatienne
3 janvier 2018 @ 14:34
Jean des Cars a pour habitude, lorsqu’il évoque l’imperatrice Elisabeth d’Autriche dans ses ouvrages, de la nommer ainsi: « Sissi ou la fatalité », « Sissi, Imperatrice d’Autriche »…
Procèdé facile, à but essentiellement vendeur, pour attirer à lui un maximum de lecteurs avertis du destin de cette femme complexe et tourmentée par les seuls visionnages des films d’Ernst Marischka et les lectures de la collection Rouge & Or Dauphine ;-)
framboiz 07
4 janvier 2018 @ 01:22
Films ,qui repassent cette semaine sur TF1 à 13h 55 , ce jeudi et vendredi …
Sissi et son époux, c’est l’ attirance des contraires …
Margaux ?
5 janvier 2018 @ 01:29
En effet, ce surnom n’est que mercatique. Toutefois, cela reste une liberté que j’apprécie guère.
Caroline - Mathilde?
4 janvier 2018 @ 01:39
Même pensé que vous. ..Ça fait grincer des dents et certainement celles d Elizabeth, qui ne les avait point jolies, et qui n aimait pas ce surnom niais qui conviendrait moyennement à un chat. .
Margaux ?
5 janvier 2018 @ 01:31
Ah, vous connaissez l’anecdote du chat. Ce n’est pas d’elle, je ne me souviens plus de qui cela émane mais, ce fut dit que ce surnom ne plairait même pas à un animal. Ce que j’abonde.
Leonor
3 janvier 2018 @ 11:38
Reste-t-il vraiment encore quelque chose à » dévoiler » ?
» Sissi » était une neurasthénique qui aurait dû être soignée – réellement soignée. François-Joseph était un consciencieux intellectuellement limité.
Sans parler de leur proximité familiale ( cousins germains) , de leurs patrimoines génétiques sérieusement restreints chez chacun par des unions consanguines à répétition dans leurs ascendants, et de l’héritage Wittelsbach chez Sissi.
Tout cela, entre autres, constitue quand même un lourd passif.
particule
3 janvier 2018 @ 17:25
Leonor vous n’y allez pas de main morte …. à vous lire- et cela me distrait assez- nous voilà en face de deux débiles historiques dont la vie est contée.
mille fois plus romanesque que véridique. Les légendes se vendent toujours mieux que le train train conjugal à la cour d’Autriche qui devait être d’un ennuyeux à mourir !
Martine un
3 janvier 2018 @ 22:48
Non pas débile mais atteinte d une pathologie mentale comme beaucoup
Margaux ?
5 janvier 2018 @ 01:37
Pathologies mentales (comme vous dîtes) et débilité vont très souvent de paire… Donc vous prenez bien ces gens pour des débiles. Sympa.
Entre la « race abâtardie des Savoie » et la « débilité des Wittelsbach » (et peut-être des Habsbourg-Lorraine si on vous suit bien), croyez-moi que nous sommes au moins deux à être ravis que nos ancêtres aient laissé une telle image à la postérité…
Pascal
5 janvier 2018 @ 09:36
» débilité » est d’abord je crois un terme de médecine avant que d’être passé dans le langage courant
Mais l’ impératrice Elisabeth n’était certainement pas débile quelle que soit l’acception du terme.
On ne peut pas dire pour autant qu’elle ait manifesté une parfaite équanimité.
Mais il faut aussi reconnaître que l’empereur Ferdinand 1er outre son épilepsie pourrait probablement être taxé de « débilité » même si je crois un récente biographie que je n’ai pas lu mais dont , me semble t’il , N§R avait fait la recension , a voulu le réhabiliter.
AnneLise
6 janvier 2018 @ 16:48
Margaux et sans bien entendu vouloir lever le voile sur votre vie, seriez vous descendante des Wittelsbach, des Habsbourg et ce par les Archiduchesses Gisèle ou Marie-Valérie ?
Ou par la fratrie de Elisabeth ? Je verrais assez bien Charles-Théodore ce qui vous lierait également à la Famille de Belgique.
Aucune obligation de réponse.
Margaux ?
9 janvier 2018 @ 18:31
Il y a un peu de tout ça, Anne Lise. Cependant ma plus grosse parenté est avec la Maison de Savoie. ?
Leonor
5 janvier 2018 @ 13:24
Je ne sais pas très bien dans quel sens prendre votre intervention, particule.
Quoi qu’il en soit, je vous laisse le terme de » débile » , que je n’ai pas utilisé, ni pensé.
J’ai écrit » neurasthénique » pour Elisabeth alias Sissi, et » consciencieux intellectuellement limité » pour François-Joseph.
Martine un
3 janvier 2018 @ 22:46
Le livre de la psychiatre Caroline Eliacheff ****les indomptables*** démontre la clinique de la pathologie d Élisabeth d Autriche…
C Eliacheff est la fille de F Giroud entre autre
Pascal
4 janvier 2018 @ 18:53
« entre autre » ? quelles sont ses autres génitrices ?
Blague à part l’idée des astérisques est très bonne pour suppléer au problème des guillemets qui sur N§R se mettent toujours ou presque dans le même sens !
Margaux ?
5 janvier 2018 @ 01:47
Un travail assez isolé. Élisabeth souffrait sûrement beaucoup mais d’ici à en faire une tarée…
Robespierre
5 janvier 2018 @ 14:54
D’après ce que j’ai vu autour de moi il y a des gens qui ne sont pas franchement dérangés, mais pas « justes » non plus. Je pense mais je n’ai aucune compétence médicale pour le dire, qu’il y a énormément de degrés ou gradation entre qq ‘un parfaitement équilibré et qq’un de carrément perturbé. J’ai vu des franchement caracteriels et des legerement caractériels. Et ces comportements étaient répétitifs et avaient leur « pattern ». Excusez tous ces adverbes, mais faut bien nuancer … Où est la frontière entre le normal et le … timbré en passant par celui qui « a un grain » ? Je l’ignore et un psychiâtre me disait que la frontière était difficile à définir. Mais je n’ai aucune compétence médicale. J’ai observé, c’est tout.
Margaux ?
10 janvier 2018 @ 13:25
Aucun souci pour les adverbes, la psychiatrie en use elle-même beaucoup ; c’est ce qui traduit souvent le mieux les états de l’âme.
La frontière normal/timbré est assez ténue et je pense sincèrement que personne n’est totalement normal, mais en partant toutefois du constat qu’une personne peut être très différente d’un contexte à l’autre. J’ai connu des patients qui étaient des gens posés, avisés, réfléchis… et qui dans une situation de soin particulière, devenaient complètement « barjos », des êtres perdus, parfois limite hystériques. Il y a des déclencheurs qu’on ne contrôle malheureusement pas, même si la plupart sont canalisables une fois qu’on les connait.
La plupart des patients reviennent de ces pertes de contrôle mais certains ne remontent jamais complètement la pente.
Puis il y a les personnes dont l’état est un acquis de longue durée, voire inné. Ces patients sont souvent identifiés rapidement, « cernés » comme disent certains confrères – mais je n’aime pas ce mot que je réserve plutôt aux enquiquineurs compulsifs, dont il est nécessaire d’anticiper les actes. Leur entourage connait leur problème et sait, sinon prévoir la crise, en limiter les conséquences.
Je balaye un peu le truc mais personnellement, j’ai toujours retenu qu’il n’y a jamais rien de « normal ». La « normalité » est un idéal et nous savons tous que les idéaux ne sont jamais totalement atteints, qu’il reste toujours quelque chose qui pourrait être mieux, amélioré, ceci d’ailleurs sans forcément confiner à l’âme humaine. Je pars du fait que l’humain n’est jamais totalement normal, sinon ça ne serait pas un humain – entité complexe (Suarès, Rozenberg, etc).
Pour en revenir à Elisabeth, elle était certainement frappadingue mais elle n’était pas seule sur son calvaire ; son environnement la prédisposait sans doute mais l’époque se prêtait aussi à ce genre d’expériences à la marge. Ça n’en fait pas pour autant une débile (elle avait quand même des comportements et des aptitudes qui dépassaient ceux d’un enfant de moins de 7 ans). Une marginale oui, une originale c’est indéniable mais pas une débile. ?
Clément II
3 janvier 2018 @ 23:57
La descendance des « débiles » appréciera.
Pascal
4 janvier 2018 @ 08:55
Léonor
Je vous trouve sévère envers François-Joseph.
Consciencieux , tout le monde sera d’accord tant est bien affirmée l’image de l’empereur « premier bureaucrate de l’empire » mais » intellectuellement limité » , comme disait Bourvil dans je ne sais plus quel film : » vous exagérez … ».
IL parlait quand même , outre l’ Allemand , le Français , le Hongrois , l’Italien , le Polonais et aussi je crois le tchèque.
Sans doute son esprit ne s’adornait il pas de ce qui distingue les esprits à la mode ( pour son époque autant que pour la nôtre) et son tempérament était il plus prosaïque que porté vers les spéculations intellectuelles.
Mais qui qualifieriez vous d’esprit brillant parmi ses contemporains ?
Bismarck ??? et dans ce cas ne vaut il pas un « consciencieux intellectuellement limité » qu’un « Junker retors et cynique » ?
Ou qu’un sectaire enragé comme Clémenceau.
Considérez aussi tout ce à quoi il du faire face tout au long de son règne …
Je trouve qu’il ne s’en est pas si mal tiré .
Finalement , quoique j’ai beaucoup de sympathie pour Nicolas II et sa famille , beaucoup d’admiration et d’amour pour la Russie de Tolstoï et de Tourgueniev , c’est peut être bien le Kaiser Franz que je préfère , pour sa constance, sa prudence et son coté rassurant je suppose .
Cosmo
5 janvier 2018 @ 07:48
Pascal,
Je partage votre point de vue. Bien qu’ayant perdu toutes les guerres qu’il a entreprises, François-Joseph a su donner un équilibre politique à l’ensemble des peuples placés sous sa souveraineté. Il existe bien une Europe de François-Joseph, facilement identifiable par son ciment culturel. Vienne fut à son époque, le phare de la modernité. Et toutes les populations, à commencer par les Juifs, bénéficiaient de la protection impériale. La nostalgie de cette époque est palpable sur tous les territoires de l’ancienne monarchie.
On ne saurait en dire autant des autres monarchies disparues, comme l’empire allemand ou l’empire russe, ou de leurs souverains.
Amicalement
Cosmo
Leonor
5 janvier 2018 @ 13:43
Cosmo et Pascal, je vous ai répondu , mais mon message est allé se nicher beaucoup plus bas.
Voyez, si vous voulez bien, à 5 janvier, 13h41.
Robespierre
6 janvier 2018 @ 08:44
Bien d’accord avec vous.
Pascal
3 janvier 2018 @ 12:28
J’attends avec intérêt l’avis des spécialistes .
J’ai lu quelques livres de Jean des Cars , je trouve que c’est sur les Habsbourg qu’il est le meilleur , ou le plus en sympathie ?
Clément II
3 janvier 2018 @ 23:58
C’est sur les Habsbourg-Lorraine qu’il est le plus romanesque, sur eux qu’il nous fait ses plus grandes envolées littéraires. Perso, je boycotte.
Pascal
5 janvier 2018 @ 09:39
J’avoue que j’ai lu sa biographie de Nicolas et Alexandra et qu’elle ne m’a pas apporté grand chose , il faut dire que j’en ai déjà lu beaucoup.
Je l’ai trouvé « très convenue » avec des signes de ce qu’on appelle je crois « le présentisme » qui est une chose que je supporte très mal.
Cosmo
3 janvier 2018 @ 12:50
Un ouvrage de plus ! Apportera-t-il les réponses promises ? Pas sûr.
septentrion
3 janvier 2018 @ 13:19
Je pense que je vais acheter ce livre qui rejoindra les nouveaux ouvrages que je possède déjà sur Sissi, François-Joseph, Mayerling…Mon intérêt a fini par s’émousser ces dernières années. J’ai entendu l’interview de Jean des Cars sur France 3 à propos de ce livre, je ne suis pas convaincue qu’il y ait beaucoup de révélations.
J’aime toujours autant l’Autriche…
Jean Pierre
3 janvier 2018 @ 15:55
Relire Élisabeth d’Autriche de Egon Corti, il date des années 1930 et tout y était déjà dit. Qui plus est à une époque où elle n’étaient pas encore entrée dans la légende dorée qui se mit en place après la seconde guerre mondiale.
Robespierre
4 janvier 2018 @ 00:55
C est vrai ce que vous dites.
La légende dorée n’était pas encore mise en place. J ai lu ce livre et c’est une nomenclature des absences de l’impératrice.
Pascal
5 janvier 2018 @ 09:43
Bonne idée , c’est la première biographie que j’ai lue , le comte Corti avait pu je crois , de par ses relations, interroger des commensaux de l’impératrice .
Un peu comme certains privilégiés de ce site…
J’ai lu ensuite celle de Brigitte Hamann .
Je crois que je m’en tiendrai là.
Pour l’instant…
COLETTE C.
3 janvier 2018 @ 16:15
Je ne crois pas au suicide de Rodolphe. N’est-ce pas ce qu’a dit récemment une archiduchesse d’Autriche dans une interview parue sur notre site ?
Clément II
4 janvier 2018 @ 00:06
Quel intérêt Catarina aurait-elle à reconnaître la vérité vraie, celle que tout le monde est en mesure de déduire pour peur d’avoir un peu de jugeote ? Les scénarios ne manquent pas mais les actuels chefs de la maison Habsbourg-Lorraine ont tout intérêt à entretenir le mythe de l’assassinat, car c’est la seule option commerciale de cette histoire. Il faut toutefois savoir qu’il existe des « héritiers » plus directs d’Elisabeth et François-Joseph, que les petit-enfants de Charles… et que cette descendance n’est pas d’accord du tout avec la thèse de l’assassinat.
Vous savez, Otto était très discret sur le sujet. Ce n’était pas pour rien.
Bernadette
4 janvier 2018 @ 08:35
Il me semble que c’est l’impératrice Zita qui a dévoilé la théorie de l’assassinat..
C’est possible mais on ne connaîtra sans doute jamais la vérité… François Joseph a fait raser Mayerling…il y a maintenant une chapelle….
Margaux ?
5 janvier 2018 @ 02:06
Oui, c’est Zita qui s’est épanchée sur le sujet. Autant vous dire que s’il y a bien quelqu’un qui devait s’écraser, c’est elle. Ce fut une femme appréciable à moults égards mais sur ça, elle n’était pas à sa place.
Otto considérait qu’il ne lui appartenait pas de dévoiler la vérité, n’étant pas descendant de Rodolphe. J’appréciais cette prudence, que Georges semble avoir également fait sienne, à la différence de son frère Charles qui n’hésite pas à soutenir les hypothèses de sa grand-mère.
Mon époux l’a dit : il existe des descendants plus directs de Rodolphe, que les actuels chefs de la Maison Habsbourg-Lorraine et cette descendance ne soutient pas la thèse de l’assassinat, car il est peu probable que quiconque ait cherché à « trucider » le prince, faute d’intérêt à faire disparaitre cet homme, qui aurait été une pauvre poupée de chiffon aux mains des maîtres émergents du pays, et de quelques puissances étrangères. Rodolphe n’était un danger pour personne, hormis pour lui et ses proches, bien entendu.
Son successeur au titre de Kronprinz faisait en revanche très peur à certains politiciens austro-hongrois, ou même étrangers.
Bref. Dans un contexte où les peuples commençaient à vouloir s’auto-déterminer, cela fait bien d’évoquer un assassinat, et de nos jours, puisque c’est cela qui fait vendre, c’est opportun d’entretenir cette hypothèse.
Mayerling a été rasé et je doute fort que les restes du prince soient bavards. Alors on ne pourra jamais rien affirmer, de l’assassinat ou du suicide.
Pascal
5 janvier 2018 @ 09:54
Je ne suis pas un spécialiste mais l’impératrice Zite était très pieuse , les Habsbourg se veulent toujours très proches du Saint Siège (voire la réflexion de feue la comtesse de Paris sur « le Habsbourg de service » citée par quelqu’un il y a longtemps) , ceci pourrait expliquer cela…
Christian
5 janvier 2018 @ 14:50
En effet, l’assassinat passe mieux dans les usages catholiques, que le suicide qui reste dans certaines communautés, motif d’exclusion, sinon d’excommunication. En 1889, ce motif était général à la religion catho. Ceci explique donc certainement cela, au moins en partie.
Tiantilb
7 janvier 2018 @ 06:24
La thèse de l’assassinat politique vaut très largement celle du « suicide » – par amour ou par désespoir au choix. Dire que cette thèse est plus facile à vendre que celle du suicide relève de la mauvaise foi : les Habsbourg s’en sont tenu à la version du suicide pendant près d’un siècle en dépit de ses lacunes et du discrédit qu’elle apportait à la Maison impériale.
Certains écrivent que toutes les familles royales sont au courant de la vérité à savoir que Rodolphe s’est suicidé après avoir tué Mary Vetsera. D’où viennent ces affirmations ? À ma connaissance il n’y a jamais eu la moindre déclaration d’une famille royale à ce sujet.
L’élimination de l’archiduc Rodolphe faisait l’affaire de bien des gens surtout dans le contexte explosif de l’Europe à la fin de 1888-début de 1889. On parlait alors de l’élection possible du général Boulanger à la présidence de la République française élection qui serait suivie d’une guerre de revanche contre l’Allemagne. La Russie prenait ses distances de l’Allemagne en refusant de renouvelé l’alliance des Trois Empereurs. Le militarisme affiché par le nouvel empereur allemand, Guillaume II, suscitait interrogations et inquiétudes. L’hostilité entre le souverain allemand et l’héritier de la Double Monarchie était publique. Rodolphe était partisan d’un nouveau « Renversement des alliances » pour mettre fin aux liens militaires avec l’Allemagne au profit d’une nouvelle alliance avec la France républicaine et la Russie. Une telle situation s’était déjà vue au 18ième siècle au temps de Marie-Thérèse. Cela aurait amené à l’isolement complet de l’Allemagne qui aurait perdu son seul allié officiel alors que la guerre menaçait d’éclater à tout moment. Que serait-il advenu si cette politique avait été mise de l’avant ? Nul ne le sait mais ses conséquences éventuelles étaient à même de justifier l’élimination de celui qui s’en faisait le défenseur peu importe qu’il ait été fin politique ou prince déséquilibré.
Nombreux furent ceux qui furent heureux de la disparition de Rodolphe : Bismarck, l’Église catholique (qui reprochait à Rodolphe son agnosticisme et la mauvaise influence qu’il pouvait exercer sur la société en générale et à l’encontre de l’Église en particulier), une partie de la hiérarchie militaire qui n’appréciait pas sa remise en cause de l’alliance avec l’Allemagne de même que l’organisation des troupes austro-hongroises…L’hostilité existait également au sein de la famille impériale incarnée en la personne de l’archiduc Albert.
La disparition de Rodolphe ouvrit la voie à l’archiduc Charles-Louis, frère de François-Joseph, perçu comme un prince conservateur, dévot et sans intérêt pour la chose politique. Son fils, François-Ferdinand, deviendra héritier officiel du trône austro-hongrois en 1896 – sept ans après le drame de Mayerling. Il n’était pas du tout vu comme une menace par les grandes puissances européennes. Il faudra attendre encore une quinzaine d’années et les guerres balkaniques avant que ses projets politiques suscitent l’hostilité des nationalistes serbes (bien que l’Autriche-Hongrie n’ait pas participé aux guerres balkaniques).
Conclusion : la thèse de l’assassinat politique reste la plus crédible, bien davantage que celle du suicide.
Margaux ?
10 janvier 2018 @ 14:52
Oui Pascal, c’est clairement une option plus acceptable chez les catholiques (comme dans d’autres religions), même si de nos jours le suicide est mieux encaissé dans les milieux croyants.
La thèse de l’assassinat n’est pas plus crédible que celle du suicide. Encore une fois, je sais que les journalistes (même spécialisés) se font une priorité de résoudre les énigmes de ce monde mais, je ne pense pas qu’ils utilisent les bons éléments. Aucune des thèses ne s’étaye pas des éléments réellement tangibles, tout repose sur des suppositions ; on savait Rodolphe dépressif mais il avait aussi dit qu’il se sentait menacé (il n’a pas dit comment), on connaissait les sentiments indépendantistes et terroristes de certains peuples mais on savait aussi que Rodolphe se questionnait souvent ce qu’il ferait, une fois monté sur le trône et d’autant ont témoigné qu’il se serait inscrit assez rapidement dans la rupture avec l’ancienne Autriche incarnée par son père, etc. Chaque élément que l’on pense plaider pour une hypothèse peut être contrarié par un autre, et c’est sans fin.
Il arrive un moment où il faut cesser de s’attacher à une thèse plus qu’à une autre, et dépasser le grand clivage suicide/assassinat pour s’intéresser aux vraies questions de fond. Qu’est-ce qui faisait que Rodolphe d’Autriche, dans le contexte politique et social de l’empire austro-hongrois de cette fin du XIXème siècle, pouvait déranger certaines personnes, ou inversement se sentir lui-même gênant, ou les deux ? En quoi sa mort bouleversa-t-elle l’empire, que ce soit en bien comme en mal ? Quels sont les liens entre l’histoire de Rodolphe et la chute de la double monarchie, puis avec la montée d’extrêmes, puis avec la banalisation des attentats politiques, etc ? Quel est l’impact des événements de Mayerling sur l’assassinat de François-Ferdinand, sur les conséquences immédiates de cet attentat, mais aussi à plus long terme sur des événements qui nous sont récents, comme les conflits dans les Balkans, l’explosion des blocs communistes, etc ?
C’est normal de vouloir savoir ce qu’il s’est passé à Mayerling, de poser des mots et des actes sur ces deux morts. Cependant, il faut se faire une raison et admettre que le mystère perdurera encore longtemps, s’il est un jour levé, bien sûr. Les différentes enquêtes menées pour faire la lumière sur la nature même des faits (et sans donc y être parvenu) ont permis de dévoiler quelques travers de la personnalité du prince, ce qu’il pensait du monde qui l’entourait, le genre d’empereur qu’il pensait devenir, sa relation avec son père, ses cousins, etc. Ce sont autant d’éléments qui peuvent permettre de répondre aux questions de fond, et comprendre pourquoi les investigations de l’époque ont vite conclu à un suicide, sans pour autant le qualifier de passionnel, politique ou autre ; pourquoi au final, certains éléments sont de nature à semer quelque doute et aussi pourquoi l’homme décédé est au moins aussi important que les causes de son décès, sinon plus.
Voilà, je ne vais pas tourner en rond mais il me semble que ces enquêtes font fausse route, et qu’elle mènent à éluder des données qui permettraient pourtant et sans doute de mieux comprendre une multitude de faits, tout aussi importants ; qui conduiraient à mieux connaître Rodolphe et les Habsbourg-Lorraine, et notamment à ne plus écrire certaines sottises à leur propos.
Dernier point. Si je trouve le comportement et les propos de Zita très déplacés, ce n’est pas parce qu’elle était une pièce rapportée dans ce puzzle complexe ; elle avait elle aussi le droit de savoir, donc de chercher si ça lui faisait plaisir. C’est parce qu’elle s’est attachée à une thèse, pas plus valable que celle retenue officiellement ; à tel point de faire l’impasse sur les causes profondes de la chute de la double-monarchie, en quoi son époux fut l’héritier d’un système à bout de souffle et sans espoir de renaissance, trop difficilement modernisable, etc. Elle s’est trop posée comme victime des gros méchants communistes, ce qui n’était pas faux mais procédait d’un état de fait dont il était impératif de sortir pour mieux avancer. Otto réalisa cela et étrangement, lui n’était attaché à aucune thèse et je pense même qu’il ne souhaitait pas particulièrement savoir si son grand-cousin avait été assassiné ou s’il s’était suicidé, de peur que cette information ruine ses efforts de réhabilitation des Habsbourg-Lorraine et de leur histoire. Avancer. C’était son idée, c’était très clairement la solution et ça le reste.
Voilà. Désolée pour ce long propos, il fallait néanmoins que ça sorte.
septentrion
4 janvier 2018 @ 19:11
Merci à vous Clément II de rappeler qu' »’il existe des « héritiers » plus directs d’Elisabeth et François-Joseph, que les petit-enfants de Charles… et que cette descendance n’est pas d’accord du tout avec la thèse de l’assassinat. »
Je trouve toujours très agaçantes les déclarations de Jean des Cars sur les supposés secrets qui lui auraient été confiés par l’impératrice Zita.
Bernadette
4 janvier 2018 @ 23:07
En même temps je crois l’impératrice Zita incapable de mentir : elle était trop croyante pour cela….
Cosmo
5 janvier 2018 @ 07:41
Bernadette,
L’impératrice Zita ne mentait pas. Elle ne faisait que répéter un credo familial existant depuis la mort même de l’archiduc Rodolphe.
Cordialement
Cosmo
septentrion
5 janvier 2018 @ 12:06
Bernadette, je rejoins exactement les trois premières phrases du commentaire de Margaux le 5 janvier à 02 : 06 heures.
Christian
5 janvier 2018 @ 14:51
Elle répétait certainement ce qu’elle avait entendu, d’ailleurs il n’y pas que sur ça qu’elle « perroquetait ». Il me semble toutefois qu’elle pouvait effectivement se dispenser de faire la commère, car ce n’est pas autre chose dont il est question.
Christian
5 janvier 2018 @ 14:52
… d’autre chose (etc)
hervé
3 janvier 2018 @ 16:25
pour information : parution fin janvier aux éditions Perrin
Sophie de Habsbourg de Jean-Paul Bled – 23€
mère de l’empereur François-Joseph
Leonor
3 janvier 2018 @ 19:45
Ah, ça, ça pourrait être plus intéressant. Le sujet en tout cas. L’auteur aussi.
Lionel
4 janvier 2018 @ 08:55
Ceci dit, ça commence mal, avec un nom que le sujet du livre n’a jamais porté…..
Pascal
4 janvier 2018 @ 08:58
Sans doute très intéressant , pour ma part je m’en tiens jusqu’à présent à M Bled pour la biographie de l’empereur .
hervé
3 janvier 2018 @ 16:32
parution en février 2015 :
Pygmalion : Sissi et ses enfants; drames et conflits / Hanne Egghardt / 22.90€
Parution en février 2004 :
Pygmalion : Sissi, ses frères et sœurs ; valse tragique en Bavière / Erika Bestenreiner
23.30€
ces ouvrages sont toujours disponibles
beji
3 janvier 2018 @ 19:23
j’aimerai aussi des biographies sur les archiduchesses Gisèle et Marie-Valérie,et des personnages dont, à ma connaissance,il n’existe pas de livres en français mais mon
souhait va être en partie réalisé car ce moi-ci Jean-Paul Bled publie une biographie
de l’archiduchesse Sophie,la belle-mère de Sissi.
Bernadette
4 janvier 2018 @ 08:36
Merci pour cette info Béji !
Pascal
4 janvier 2018 @ 09:12
J’aimerais moi aussi des informations sur la descendance directe et non dynaste de l’empereur François-Joseph et de son épouse .
Et jusques ici je n’en ai eu que grâce à Noblesse et Royautés !
Christian
5 janvier 2018 @ 15:03
Il n’y a pas de descendance directe (sous-entendu en ligne agnatique) de François-Joseph et Elisabeth. Rodolphe n’a eu qu’une fille, Elisabeth-Marie dite « Erszi » qui a épousé Otto de Windisch-Graetz. Gisèle et Marie-Valérie ont elles fait des mariages, respectivement dans les familles de Bavière et de Habs.-Toscane. La descendance est donc totalement cognatique.
Pascal
6 janvier 2018 @ 08:59
Un livre intéressant ne pourrait-il pas être consacré à la branche hongroise des Habsbourg qu’on appelle je crois la branche palatine ?
Il ne me semble pas qu’il y ait beaucoup de documentation en Français à leur sujet.
beji
3 janvier 2018 @ 19:29
Hervé,je ne vous copie pas,simplement,je n’avais pas lu les commentaires avant d’écrire le mien.
cordialement
Francois
3 janvier 2018 @ 19:55
Là il y a un peu d’overdose
Ce livre ne peut intéresser que ceux qui n’ont rien
lu sur le sujet
Au moins ils auront tout en bloc
Bien évidemment Sissi et non Elisabeth
Il faut vendre et n’est il pas dans l’air du temps de jouer
sur l’affectif le petit l’enfantin
Dire l’empereur et l’impératrice
Mon Dieu cela ferait trop sérieux
C’est peut être le livre de trop
Sauf si nous avons des nouveautés et vraies
Rester dans le vague le peut être et le mystère…..
Enfin nous verrons
Michèle Lobre
3 janvier 2018 @ 22:58
Leonor j’adhere cent pour cent à vos commentaires. Parle t on dans cet énième livre sur Elizabeth d’autriche de ses rapports avec son cousin Louis II de Bavière, elle était une des rares personnes ( a part Richard Wagner sans doute pour des raisons pratiques) qui le comprenait, lui aussi est mort tragiquement.
Anna Claudia
4 janvier 2018 @ 00:51
Jugement lapidaire mais juste Léonor. Même Vienne en fait des tonnes avec le couple impérial dont nous savons à peu près tout.
Mary
4 janvier 2018 @ 02:21
Sissi,encore Sissi,toujours Sissi !
Si silement (!) ça pouvait s’arrêter !
Carole 007
5 janvier 2018 @ 11:58
?
Bambou
4 janvier 2018 @ 06:02
Encore un livre de Jean des Cars sur l’impératrice d’Autriche Elisabeth !… Il ne doit plus y avoir beaucoup de révélations à attendre….!
olivier kell
4 janvier 2018 @ 06:59
Et un ouvrage de plus Quelle overdose !
Pour apprendre quoi de plus ?!
Laurent F
4 janvier 2018 @ 11:37
Si seulement on pouvait déjà l’écrire correctement : Sisi !
COLETTE C.
4 janvier 2018 @ 15:09
La descendance la plus directe me semble être celle de la fille de Rodolphe, par les
Windish Graetz ( je ne suis pas sûre de l’orthographe)
Margaux ?
5 janvier 2018 @ 02:10
Windisch-Graetz ?
Ghislaine-Perrynn
4 janvier 2018 @ 16:09
C’est reparti sur les Witellsbach , dépressifs etc…
Ce que j’ai pu ressentir dans les différents endroits où je suis allée à la recherche de l’Impératrice Elizabeth d’Auitriche m’amène a penser qu’elle était avant tout une féministe , moderne ,adepte de régimes , tels ceux de nos stars ou certaines reines actuelles , en avance sur son temps , d’une intelligence rare .
Il y a possibilité , je pense , avec les méthodes d’investigations actuelles pour ce qui concerne le drame de Mayerling de reprendre , en quelque sorte , l’enquête .
Idem pour le « suicide » de Louis II de Bavière .
Margaux ?
5 janvier 2018 @ 02:15
Louis II ne s’est pas suicidé, ça a été démontré par des études bavaroises et suisses. Bien sûr, comme ses os ne lui font plus mal et n’intéresseraient pas Médor, il y a une part subjective. Cependant, des éléments contextuels ont permis de faire pencher la balance du côté de l’assassinat.
C’est le même type d’élément qui a conduit à conclure au suicide dans le pavillon de chasse de Mayerling. Le truc, c’est que François-Joseph s’est bien organisé pour faire disparaitre les preuves essentielles, chose qui n’a pas été faite pour Louis.
Pascal
5 janvier 2018 @ 08:46
C’était aussi une névrosée , sa fascination morbide pour les asiles psychiatriques est connue.
Elle a manifesté pour les Viennois et ses obligations d’impératrice une désinvolture pour ne pas dire un mépris manifestes .
Et elle jouait très bien de la séduction qu’elle exerçait sur les hommes , au moins dans sa jeunesse , jusqu’à devenir asservie par son image, accessoirement cela permis à François-Joseph de refiler sa maison de Corfou à Guillaume II , ce romantique méconnu ,ravi d’acquérir une telle relique .
La « mouette » admiratrice de Heine savait aussi compter , faisant payer ses dépenses parfois importantes (ainsi quand elle emmenait ses propres chevaux en Irlande pour y chasser le renard ) par son époux et épargnant sur ses propres revenus , à sa mort elle laissa un joli magot qu’on ne lui soupçonnait pas , notamment des actions de je ne sais plus quel chemins de fer .
En revanche il paraît qu’elle aimait les grands chiens et les perroquets ce qui attire ma sympathie et surtout c’était une cavalière remarquable .
Toute proportions gardées je trouve avec surprise des points communs entre elle et la princesse Diana .
Leonor
5 janvier 2018 @ 13:49
100% d’accord avec vous, Pascal, sur tous les points.
On sait en effet qu’Elisabeth aimait visiter des asiles d’aliénés. Par exemple.
De même , la similitude avec Diana, personnages et comportements, est frappante.
Naucratis
4 janvier 2018 @ 16:36
« Jean des Cars, historien ». Pas la peine d’aller plus loin…
Pascal
5 janvier 2018 @ 09:17
Que je n’aime pas ce commentaire….
Parce qu’il n’a pas de grades universitaires il ne pourrait pas prétendre à la qualité d’historien?
Niez vous que toute spécialité puisse se pratiquer à divers niveaux ?
Pour être un bon cardiologue est-il nécessaire de savoir pratiquer des opérations à cœur ouvert?
Tous n’ont pas la même attente vis à vis des historiens .
Mieux vaut parfois un vulgarisateur honnête qu’un universitaire doué.
(mieux vaut un âne dans un pré qu’un pur sang qui a sauté la barrière…)
Je me souviens en particulier d’une biographie de Ramsès II par madame Desroche-Noblecourt particulièrement indigeste.
Une biographie historique n’est pas une thèse de doctorat ou le concours de l’agrégation.
Certes la communauté des lecteurs et lectrices de N§R a sans doute des attentes supérieures à la moyenne.
Mais Jean-Marie de Pérusse des Cars n’écrit pas pour elle .
Michèle Lobre
4 janvier 2018 @ 22:55
Effectivement Louis II ne s’est pas suicide mais il a été assassine car ses extravagances ou excentricités dérangeaient beaucoup de monde mais il y avait surtout des motifs politiques plus que dans le cas du prince Rodolphe à Mayerling.
Christian
5 janvier 2018 @ 15:14
Quelqu’un l’a déjà dit, la politique n’a jamais rien eu à voir dans la mort de Rodolphe, en tout cas pas sous des aspects extérieurs ; qu’il n’ait pas voulu supporter le poids de ses responsabilités à venir, comme empereur, c’est plausible au milieu d’autres motifs assez variés.
Pour revenir sur l’état psychologique d’Elisabeth, il est vrai qu’elle était assez particulière et je pense que personne ne nie cela. Son goût pour les asiles psys montre bien qu’elle vivait dans un autre « trip », pour parler en langage actuel. C’est certainement névrotique mais nous sommes tous, en tant qu’êtres humains, des névrosés dont la plupart s’ignore. Elisabeth n’a rien d’original en cela, sauf à dire qu’elle n’avait pas choisi les bons délires. Ce n’est pas ce qui en fait la « débile » ou « folle à lier » dont il est parfois question dans certains commentaires.
Elle aussi montré qu’elle était intelligente, surtout calculatrice, en incitant son époux à pourvoir à ses petites fantaisies chasseresses et profitant de cette manne pour faire des économies sur ses propres deniers, et investir dans diverses obligations. Il faut tout de même avoir une bonne dose d’intelligence, certes tordue mais quand même, pour se livrer à cela. :)
Margaux ?
10 janvier 2018 @ 15:03
C’est difficile d’affirmer que la politique n’a rien à voir dans cette mort. Il serait plus juste de considérer au contraire, qu’elle a joué un rôle central mais peut-être pas majeur, effectivement. Rodolphe craignait beaucoup son avenir impérial, c’est un fait acquis, corroboré par des témoignages livrés et recueillis dans l’enquête, mais aussi plus tard lors de rétrospections. Malgré son parti pris, Zita en parlait, ayant elle-même été, semble-t-il, témoin d’une partie de ces propos du prince. Je ne nie toutefois pas que d’autres choses ont pu prendre le dessus. C’est même tout aussi certain que le reste.
Cosmo
5 janvier 2018 @ 08:06
L’Impératrice Elisabeth n’était ni une malade mentale, ni une tarée. Elle était, à mon avis, une grande égoïste n’ayant d’autre intérêt qu’elle-même, faisant passer ses devoirs après ses caprices.
Ni les Wittelsbach ni les Habsbourg-Lorraine, ni d’autres dynasties ne sont tarés. Il y a eu parmi eux des individus présentant des déficiences, mais dans la même proportion que la population en général.
La consanguinité ne crée pas la tare, elle ne peut que l’accentuer si un individu est atteint.
Nul n’aurait l’idée de parler de tare à propos du roi Juan-Carlos ou du grand-duc Henri. Et pourtant difficile de trouver d’exemple de plus grande consanguinité aujourd’hui.
Et s’il n’y avait pas eu la consanguinité, nous aurions, chacun d’entre nous, des milliards d’ancêtres, quand on sait qu’au Moyen-Age, la population mondiale n’atteignait pas un milliard. Nous sommes donc tous le produit d’unions consanguines.
Christian
5 janvier 2018 @ 15:23
Il me semble que l’égoïsme est une forme de névrose.
Nous sommes tous un peu égoïstes donc tous un peu névrosés. =)
Leonor
5 janvier 2018 @ 13:41
Je vous ai bien lu tous deux, Pascal et Cosmo, et ne vous contredirai certes pas dans votre argumentation pour l’oeuvre de François-Joseph.
C’est toujours le même problème, quand on tente d’écrire » serré ». Faute d’entrer dans le détail, on risque de globaliser, de faire trop grossier, et donc d’être mal interprété, faute d’avoir bien écrit. Mea culpa.
Oui, François-Joseph était homme intègre, et a fait tout ce qu’il a pu, et plus qu’auraient fait beaucoup d’autres, pour son empire-royaume et pour ses peuples. Aucun doute là-dessus.
Ceci dit, on le sait, il n’avait pas la capacité intellectuelle d’embrasser vite et facilement la totalité des problèmes et des peuples auxquels il était confronté , comme on sait qu’il compensait par un travail, harassant, de tous les instants. Ce faisant, oui, il a fait du bon boulot.
( et je vous accorde bien volontiers aussi que d’autres esprits, plus brillants, ont eu les défauts de leurs facilités, comme Bismarck ou Clémenceau que vous citez, et d’autres).
S’agissant du couple François-Joseph – Elisabeth, dont il est question dans l’article, je trouve assez clair que l’esprit délié mais déséquilibré d’Elisabeth était difficilement compatible avec l’esprit terre à terre, laborieux, consciencieux et dévoué de l’empereur .
C’est ce que j’essayais d’exprimer. Trop vite et mal, d’accord.
Cordialement et amitiés à tous deux.
Pascal
5 janvier 2018 @ 18:39
Léonor
Oui , nous sommes d’accord .
Il est vrai que j’ai une certaine sympathie pour la constance , l’application , le sens du devoir , la prudence ,le pragmatisme de François-Joseph .
Quand on peut voir des films de l’époque , j’aime le voir débarquer de sa voiture et marcher de son fameux « pas élastique » , saluer avec son petit air pressé .
Je me demande à quoi ressemblait sa voix.
Reconnaissons que l’empire qu’il devait conduire était un attelage peu commode et je crois , Cosmo confirmera ou non , que malgré un tempérament assez autoritaire il a toujours scrupuleusement respecté les constitutions qu’il a acceptées ou qui lui ont été imposées.
Quand au mystère de ce couple ….?
Mais ce n’est pas le seul exemple …
Vous connaissez la phrase qu’il aurait prononcée en apprenant la mort de l’impératrice .
Mais entre un amour passionné et la vie au quotidien ….
Cordialement
Cosmo
5 janvier 2018 @ 19:27
Pascal,
Il faut que je retrouve l’enregistrement de la voix de François-Joseph que j’ai dans mes archives et je vous le ferai parvenir par Régine.
Oui François-Joseph a toujours respecté ce qu’il avait signé. Probablement à tort en ce qui concerne le compromis austro-hongrois, source de tous les malheurs de la double monarchie.
Amicalement
Cosmo
Pascal
6 janvier 2018 @ 09:23
Merci Cosmo !
Leonor
8 janvier 2018 @ 00:12
La voix de François-Joseph ! Vous avez cela, Cosmo…
J’en reste baba.
Margaux ?
10 janvier 2018 @ 15:06
Oui, sa voix fut enregistrée et c’est effectivement un trésor, car elle révèle l’homme qui se cachait derrière l’empereur ; un personnage que l’on aurait aimé connaître, par-delà sa fonction. Je pense sincèrement que je l’aurais beaucoup aimé s’il m’avait été contemporain.
Margaux ?
10 janvier 2018 @ 15:18
Voici la fameuse voix :
https://youtu.be/kp-jlDsI8sQ
https://youtu.be/jecUwMPk8pE
https://youtu.be/G1B4EdrHirU
Et celle de Charles…
https://youtu.be/jMU9FFzez1A
mimi
6 janvier 2018 @ 16:05
Rodolphe a été assassiné avait révélé ZITA, cette dame ne mentait pas.mais francos joseph ne devait pas le dire.probleme, il a dû lui, mentir…
Christian
8 janvier 2018 @ 01:48
L’enquête de police, comme l’enquête des services de renseignements de l’empereur ont conclu au suicide. C’est donc la thèse retenue par François-Joseph. Ce n’est que bien plus tard que la thèse de l’assassinat a refait surface, à la lumière de travaux qui, soyons honnêtes, tenaient plus du complotisme que de la rigueur historienne. C’est à partir de cela qu’une poignée d’historiens ont émis l’hypothèse que Rodolphe ait été assassiné et que l’empereur savait. Une version à laquelle Zita (et elle seule dans un premier temps) a adhéré.
Aucun élément ne plaide en faveur de cette version. Les rapports de police, que l’on peut aujourd’hui consulter aux archives nationales, sont clairs : c’est un suicide. Quant aux notes des services de renseignement de l’empereur, elles révèlent que Rodolphe se sentait menacé et qu’il en avait fait part à des proches ; mais l’archiduc avait aussi « prédit » les chamboulements de la société austro-hongroise et fait part de ses craintes pour l’avenir de la double monarchie, préconisant alors la modernisation de l’institution impériale et la restructuration du système politique autrichien. Il n’y a rien là-dedans qui valide la thèse de l’assassinat.
Zita ne mentait pas mais, même si cela déplaira à ses fans, l’impératrice affectionnait les bruits de cour, manquait pas mal de discernement et avait la langue bien pendue. Il aura donc suffit qu’elle entende cette version et se laisse persuader, pour ensuite la restituer (fidèlement cela va sans dire).
Tiantilb
8 janvier 2018 @ 13:36
Je me permets de reprendre ici un message laissé plus haut au sujet de la disparition de Rodolphe.
La thèse de l’assassinat politique vaut très largement celle du « suicide » – par amour ou par désespoir au choix. Dire que cette thèse est plus facile à vendre que celle du suicide relève de la mauvaise foi : les Habsbourg s’en sont tenu à la version du suicide pendant près d’un siècle en dépit de ses lacunes et du discrédit qu’elle apportait à la Maison impériale.
Il convient de rappeler ici que nombreux étaient les observateurs politiques de l’époque qui croyaient à l’assassinat politique. Cette thèse n’avait rien de farfelu.
Certains écrivent que toutes les familles royales sont au courant de la vérité à savoir que Rodolphe s’est suicidé après avoir tué Mary Vetsera. D’où viennent ces affirmations ? À ma connaissance il n’y a jamais eu la moindre déclaration émanant d’une famille royale à ce sujet.
L’élimination de l’archiduc Rodolphe faisait l’affaire de bien des gens surtout dans le contexte explosif de l’Europe à la fin de 1888-début de 1889. On parlait alors de l’élection possible du général Boulanger à la présidence de la République française élection qui serait suivie d’une guerre de revanche contre l’Allemagne. La Russie prenait ses distances de l’Allemagne en refusant de renouvelé l’alliance des Trois Empereurs. Le militarisme affiché par le nouvel empereur allemand, Guillaume II, suscitait interrogations et inquiétudes. L’hostilité entre le souverain allemand et l’héritier de la Double Monarchie était publique. Rodolphe était partisan d’un nouveau « Renversement des alliances » pour mettre fin aux liens militaires avec l’Allemagne au profit d’une nouvelle alliance avec la France républicaine et la Russie. Une telle situation s’était déjà vue au 18ième siècle au temps de Marie-Thérèse. Cela aurait amené à l’isolement complet de l’Allemagne qui aurait perdu son seul allié officiel alors que la guerre menaçait d’éclater à tout moment. Que serait-il advenu si cette politique avait été mise de l’avant ? Nul ne le sait mais ses conséquences éventuelles étaient à même de justifier l’élimination de celui qui s’en faisait le défenseur peu importe qu’il ait été fin politique ou prince déséquilibré.
Nombreux furent ceux qui furent heureux de la disparition de Rodolphe : Bismarck, l’Église catholique (qui reprochait à Rodolphe son agnosticisme et la mauvaise influence qu’il pouvait exercer sur la société en générale et à l’encontre de l’Église en particulier), une partie de la hiérarchie militaire qui n’appréciait pas sa remise en cause de l’alliance avec l’Allemagne de même que l’organisation des troupes austro-hongroises…L’hostilité existait également au sein de la famille impériale incarnée en la personne de l’archiduc Albert.
La disparition de Rodolphe ouvrit la voie à l’archiduc Charles-Louis, frère de François-Joseph, perçu comme un prince conservateur, dévot et sans intérêt pour la chose politique. Son fils, François-Ferdinand, deviendra héritier officiel du trône austro-hongrois en 1896 – sept ans après le drame de Mayerling. Il n’était pas du tout vu comme une menace par les grandes puissances européennes. Il faudra attendre encore une quinzaine d’années et les guerres balkaniques avant que ses projets politiques suscitent l’hostilité des nationalistes serbes (bien que l’Autriche-Hongrie n’ait pas participé aux guerres balkaniques).
Conclusion : la thèse de l’assassinat politique reste la plus crédible, bien davantage que celle du suicide.
Clément II
9 janvier 2018 @ 02:02
Il n’est pas utile de recopier, nous avons tous bien lu votre message.
Officieusement, aucune thèse ne tient plus que l’autre, mais officiellement c’est bien le suicide qui est retenu, au terme de l’enquête dont les pièces sont consultables de nos jours auprès des archives nationales. Il n’existe aucune pièce qui conclue à l’assassinat ; les soi-disant rapports évoqués par l’impératrice Zita, lesquels auraient conclu à l’assassinat n’ont jamais été retrouvés et aucun témoignage ne permet d’affirmer leur existence ; quant à dire que François-Joseph a brûlé les preuves, c’est de la pure spéculation.
Honnêtement, au regard de la thèse officielle, longuement étudiée (comme son antithèse) sans jamais être remise en cause de façon formelle et sérieuse, je trouve plus pertinent de questionner les faits, motifs de fond ayant poussé l’archiduc à tuer sa maîtresse puis à se suicider, que polémiquer sans chercher à creuser.
De toute façon, le jour où ce mystère sera élucidé, je serai dans les premières personnes à le savoir… si je suis toujours vivant, sinon la descendance des « tarés » (cf. supra) aura ce privilège du prince. ?