En marge des différents événements programmés dans le cadre des 500 ans de la mort d’Anne de Bretagne, parution de cet ouvrage de Frédéric Morvan sur la généalogie des ducs de Bretagne. On y apprend que pour l’auteur suite à ses recherches, l’héritier d’Anne de Bretagne est aujourd’hui le prince Franz de Bavière, descendant direct de la duchesse souveraine par sa fille Claude de France.
C’est sa nièce la duchesse Sophie en Bavière, princesse héritière de Liechtenstein à qui sera dévolu ce titre d’héritier plus tard. (merci à Hugo)
« Généalogies des duc de Bretagne », Frédéric Morvan, Editions Gisserot, 2113, 123 p.
Sigismond
3 août 2014 @ 10:07
Franz et Sophie sont les héritiers des rois d’Angleterre et d’Écosse, mais le duc de Bretagne de droit est le duc d’Anjou, en tant que successeur des rois de France. Le dernier duc de Bretagne fut son frère aîné, le prince François de Bourbon, titré duc de Bretagne en 1973, qui devint ensuite duc de Bourbon en 1975. Précédemment, le titre de duc de Bretagne avait été donné en 1950 (titre conféré par le chef de la Maison de France le 25 novembre 1950 à Paris, au n° 40 de l’avenue de Friedland – ancien nom de Pravdinsk, en Russie, et terrible défaite des Alliés contre Bonaparte en 1807) à leur oncle, le prince Gonzalve de Bourbon, qui devint ensuite duc d’Aquitaine en 1972.
Zeugma
3 août 2014 @ 11:00
La reine mère Carmen est donc duchesse douairière de Bretagne !
Madelaine nicot
10 décembre 2019 @ 19:49
Le titre de duc de Bretagne et un titre français il revient de ce faite au Bavière puisque le trône ce transmet par les femmes en Bretagne, donc les bourbons ni ont aucun droit et le titre royale n etant jamais été abandonné revient à la branche aînée des penthievre.
Zeugma
3 août 2014 @ 19:06
Merci « Sigismond » pour toutes ces informations.
Ainsi donc, la ville de Friedland s’appelait Pravdinsk en russe. On peut toujours placé cette information dans un dîner en ville mais imaginez qu’une vieille comtesse vous demande « comment appelle-t-on Friedland en lituanien ? »
Le titre de « duc de Bretagne » avait été décerné à « Gonzalve de Bourbon » devenu duc d’Aquitaine en 1972.¨Pourquoi en 1972 ? Enfin, tout ça est extrêmement intéressant.
Mais que devient la reine mère Carmen dans tout ça.
On l’oublie un peu trop.
Sigismond
4 août 2014 @ 07:07
Cher « Zeugma », Votre « reine mère » doit être extrêmement flattée d’être l’objet de tant de vos commentaires. Je vous suggère de lui présenter personnellement, avec toutes les courbettes qui siéent, vos hommages les plus respectueux. Mais pas en lituanien, car je ne suis pas sûr qu’elle le parle :-)
Zeugma
4 août 2014 @ 11:54
Carmen n’est-elle donc pas votre reine mère puisque c’est le mère de Louis 20 ?
Sigismond
5 août 2014 @ 06:25
Déjà expliqué ixe fois : pour être « reine mère », il faut réunir les conditions d’être veuve d’un précédent roi et mère du roi en exercice.
Sigismond
4 août 2014 @ 07:31
Et vous auriez dû chausser vos besicles, car c’est Friedland qui est l’ancien nom de Pravdinsk, et non le contraire :-)
Naucratis
4 août 2014 @ 10:10
Ah le comique de répétition… D’acharnement ?
Padraig
4 août 2014 @ 08:22
Le dernier breton qui fut tenté de comploter avec les Bourbons d’Espagne, c’est le Marquis de Pontcallec (Pontkaleg) , il termina sur l’échafaud décapité à Nantes avec 3 de ses compagnons… Il ne laisse comme souvenir en Bretagne (Breizh) de son complot jugé délirant par la plupart des Bretons anciens ou actuels qu’une complainte (gwerz) fort belle d’ailleurs… Mais aucun regret sur l’échec de son escapade délirante ! Il faut dire qu’elle était destinée surtout à protéger les intérêts particuliers de quelques hobereaux.
louismarie
4 août 2014 @ 18:44
encore!!! de grâce pitié!!!! ce pédantisme pseudo historique est certes bouffon tant il est à mille lieux de la France, de son Histoire et encore plus des français de 2014, mais vraiment, de temps en temps, il serait souhaitable d’ouvrir la fenêtre sur autre chose qu’une courette de juillet 1830 , courette donnant sur le départ peu glorieux de princes que personne n’a retenu, courette ou ne soufflera plus le vent de l’histoire tout juste un vague courant d’air rance et chargé de poussières
Sigismond
5 août 2014 @ 06:36
Sans doute préférez-vous l’air rance et poussiéreux d’une courette de février 1848, avec le départ beaucoup moins glorieux d’une poire blette…
Les héritiers de Charles X assument leurs devoirs dynastiques, comme beaucoup d’autres familles royales anciennement régnantes. On se demande pourquoi vous fréquentez ce site si la royauté vous déplaît à ce point…
louismarie
5 août 2014 @ 18:29
on se demande plutôt pourquoi vous inondez ce site de recopiages laborieux et de prêchi-prêcha indigestes
par ailleurs , la logorrhée verbale que vous déversez ne fait pas de vous un défenseur de la »royauté » ‘ (sic) ,comme vous semblez complaisement le croire, mais bel et bien son fossoyeur ! de cette « royauté « réactionnaire, confite en sacristies, et à qui les européens ont tourné le dos depuis 200 ans, vous dégouteriez une armée d’abonnés à Point de vue-Images du monde , ça n’est pas peu dire
Francine du Canada
6 août 2014 @ 18:12
Hahahahaha! MDR ;-)))
Sigismond
8 août 2014 @ 13:16
Les sacristies, ces antichambres de Dieu vont posent un problème, louismarie ? Je plains les blasés ou les indifférents qui n’y voient qu’un simple vestiaire et qui n’ont pas en entrant dans une sacristie, la sensation du sacré.
Pour le reste, voir la parfaite réponse de Sauternes, si votre modèle pour 2014 est la soi-disant (« self-styled ») royauté piriforme et rance instaurée en 1830.
Gérard
5 août 2014 @ 20:31
Une poire blette !!! Quel amoureux des royautés vous faites !
Sauternes
7 août 2014 @ 06:50
Gérard, la poire était devenue le symbole malgré lui de Louis-Philippe suite à un croquis, réalisé par Honoré Daumier le 14 novembre 1831 lors d’une audience à la Cour d’assises.
Charles Philipon fit paraître l’œuvre de Daumier , intitulé Les Poires dans le journal qu’il dirigeait « La Caricature ».
Les Poires représente la métamorphose, en quatre images, du roi Louis-Philippe Ier en poire. Cette caricature souligne le peu d’efficacité et la dégradation de la popularité du roi.
La publication du dessin de Daumier eut l’effet souhaité par Charles Philipon qui déclara : « Ce que j’avais prévu arriva. Le peuple saisi par une image moqueuse, une image simple de conception et très simple de forme, se mit à imiter cette image partout où il trouva le moyen de charbonner, barbouiller, de gratter une poire. Les poires couvrirent bientôt toutes les murailles de Paris et se répandirent sur tous les pans de murs de France.
L’adjectif blette veut souligner que le « règne » de Louis-Philippe s’est terminée par une révolution et une fuite peu honorable à l’étranger.
Il est tout à fait libre pour un adepte de la royauté de ne pas apprécier le « règne » bourgeois de cet usurpateur intrigant qui a fin aux règnes des rois de France et de Navarre.
*gustave de montréal
3 août 2014 @ 11:49
Le prince Franz est également héritier des Stuart catholiques d’Angleterre.
Nicole Elisabeth
3 août 2014 @ 14:00
Le duc d’Anjou est aussi l’héritier du GENERALISMO FRANSCICO FRANCO BAHAMONTE né à la Corogne et décédé à Madrid……………
Naucratis
4 août 2014 @ 10:10
Aucun rapport avec l’article.
Mayg
4 août 2014 @ 13:57
Oui et ? Quel est le rapport avec les ducs de Bretagne ?
Nemausus
4 août 2014 @ 21:25
faut arrêter de fumer la moquette !
Gérard
3 août 2014 @ 15:07
Tous les pays ou provinces qui furent rattachés à la France ou au domaine (Bourgogne, Provence, Bretagne…) avaient leurs règles particulières de succession dynastique parfois complexes ou incertaines ou tempérées par la loi du plus fort.
Lors de l’union de la Bretagne à la France après les alliances matrimoniales de la duchesse Anne et de sa fille Claude de France, les États de Bretagne demandèrent le 4 août 1532 à Vannes à François Ier, père du dauphin-duc de Bretagne, l’union perpétuelle au royaume, ce qui fut suivie le même jour par la lettre dite de Vannes par laquelle le roi comme roi et duc et comme père du duc accepta. Les règles de succession bretonne s’effaçaient donc devant les françaises. Ceci fut confirmé par un édit de Nantes du 13 août 1532 enregistré par la Parlement de Bretagne le 21 septembre 1532. Le dauphin François III, qui mourut jeune, fut couronné duc à Rennes le même 13 août 1532. Son frère Henri ne le fut pas ni ses successeurs. Il y eut des revendications indépendantistes tout au long des siècles mais qui n’aboutirent jamais, ni sous les monarchies, ni à la Révolution, ni sous la République, en raison de la force obligatoire des traités même anciens et même non confirmés, et celui-ci le fut souvent.
Observons qu’en 1807 Bonaparte était Napoléon Ier, aimé ou pas, il était le souverain de fait et aussi de droit, et il vaut mieux là comme ailleurs se conformer aux faits.
La Nouvelle histoire généalogique de l’auguste maison de France et L’état présent d’icelle ignorent ce duché de Bretagne pour Gonzalve de Bourbon, mais le duc de Ségovie était imprévisible et changeant et le lui a donc retiré. Au demeurant cette titulature n’aurait eu de valeur que s’il avait été le véritable chef de la maison de France ce qui pour employer une litote est contesté. De plus il fut clair que le roi Louis XIV entendit réserver ce titre illustre au fils aîné du duc de Bourgogne, fils aîné du dauphin.
Sigismond
4 août 2014 @ 07:24
Gérard, cette titulature conférée en 1950 est restée longtemps peu connue, car de nouveaux conseillers du Prince, venus à son service plus tardivement, firent comme vous cette remarque que ce titre illustre était plutôt réservé au fils aîné du duc de Bourgogne, fils aîné du dauphin. Un des plus anciens légitimistes actuels a expliqué tout cela récemment. Vous savez que depuis six décennies, la Légitimité a le privilège d’être défendue par un illustre auteur, qui n’a probablement pas souhaité que les deux ouvrages que vous citez se fassent l’écho de cette décision de 1950, que cet auteur estime contraire à la tradition historique.
Gérard
4 août 2014 @ 13:42
Je suppose en effet et j’imagine que cet auteur, qui ne manque pas de caractère, a dû passer parfois par bien des angoisses du temps du charmant duc de Ségovie. Mais j’ignorais cette information que nous vous devons et qui est intéressante d’un point de vue documentaire.
louismarie
4 août 2014 @ 18:48
encore!!! mais de qui parlez vous? reveillez vous!!! en 1950 , la France, en République…..est en guerre en Indochine et se relève de la 2e guerre mondiale il n’y a cette date en France que la reine des gitans, et elle, bonne fille, ne joue pas de comédies aussi dérisoires
Sigismond
5 août 2014 @ 06:57
Adressez-vous plutôt à l’autre bord, voyez leur ribambelle de titres fantaisistes et dites-leur de se réveiller ! En 2014, ils nomment un « comte de Dreux » !
Gérard
5 août 2014 @ 20:38
Le comté de Dreux est aux Orléans depuis l’héritage Penthièvre ! Ce n’est pas un titre de la Couronne comme les affectionne la branche dite d’Anjou.
brigitte et christian
3 août 2014 @ 16:30
bonjour à tous
ce petit livre est vendu 5 euros pour 128 pages ce qui n’est pas cher. Cela nous rappelle un autre sujet ou le prix du livre était jugé par certain cher.
Nous n’avons pas le même avis que Sigismond sur le droit au titre de duc de Bretagne, pour nous, ce titre appartient à Monseigneur Henri, comte de Paris, duc de France en tant que prétendant au trône de France.
C’est notre avis, et nous pensons que chacun a le droit d’avoir son avis sur cette épineuse question. Nous respectons l’avis de Sigismond.
Mais la Bretagne de nos jours est bien française et on n’entend plus parler d’indépendantistes bretons. Il ne reste plus qu’a rattacher la Loire Atlantique à la région Bretagne pour que l’ancienne province soit reconstituée.
amitiés du sud ouest sous le soleil
Naucratis
4 août 2014 @ 10:13
Concernant le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, je doute sincèrement que la majorité des Nantais y soit favorable…
brigitte et christian
7 août 2014 @ 16:16
bonjour à tous
Nantes et Rennes ne sont-elles pas les capitales de la Bretagne, Rennes la vraie capitale, Nantes la seconde.
Mais vous avez raison, Naucratis, c’est aux Bretons de décider, même si vu de l’extérieur, la Bretagne reconstituée aurait fière allure.
Amitiés du sud ouest sous le soleil
Naucratis
8 août 2014 @ 08:58
Brigitte et Christian,
Je ne suis pas loin de penser comme vous s’agissant de la reconstitution de la Bretagne historique et vous avez raison quand vous évoquez Nantes comme l’une des capitales bretonnes.
Toutefois, parmi mes amis nantais, plusieurs s’agacent du régionalisme breton, notamment de ceux qui défendent un peu trop bruyamment le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne.
Cordialement.
Guyard
3 août 2014 @ 17:23
Le dernier duc couronné de Bretagne fut François III (1518-1536) fils de Claude de France. Il y eu ensuite les deux frères de Louis XV : Louis (1704-1705) puis Louis (1707-1712). La Bretagne fit ensuite retour à la Couronne. Donc tous les rois jusqu’à Henri « V » puis son neveu Robert de Parme puis son fils Élie puis sa fille Alice (96 ans), mère du duc de Calabre, qui serait l’hypothétique duchesse de Bretagne.
Guyard
3 août 2014 @ 17:31
Pour que Franz soit l’héritier, il faut considérer la dévolution de la Bretagne comme indépendante de celle du Royaume de France : en passant par la fille de Philippe II d’Espagne, nièce de Henri III de France puis les ducs de Savoie de Victor-Amédée I jusqu’à Victor-Emmanuel puis les prétendants jacobites http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacobitisme
Tombelaine
3 août 2014 @ 19:14
Vous avez vraisemblablement raison Sigismond mais vous n’empêcherez jamais aucun breton de décider qui peut être du sang d’Anne de Bretagne (sourire) nous avons vite la tête près du bonnet dès lors que l’on touche à une mèche de notre Duchesse en sabots .
Récemment , je ne sais quelle personne peu au fait de notre caractère trempé , a décidé de demander un péage pour un tronçon d’autoroute . Nous avons frôlé la révolution (rire) la Duchesse Anne ayant décidé la gratuité de tous les chemins de Bretagne , nous avons des deux fois deux voies gratuites (sourire) et mal est avisé celui qui ferait autrement (rire)
Sigismond
4 août 2014 @ 09:57
Duchesse de Bretagne, Anne était capétienne et fut deux fois reine de France :-)
Caroline
3 août 2014 @ 22:18
Cosmo,je profite de cet article pour vous remercier de m’avoir fourni des explications sur la descendance de Anne de Bretagne dans l’article daté du 31 Juillet dernier sur le livre ‘Anne de Bretagne’ écrit par Thierry Jigurel!
Pourquoi n’y-a-t-il pas le duc de Bretagne de nos jours?Merci d’avance!
Cosmo
4 août 2014 @ 09:43
Caroline,
Il n’y a plus de duc de Bretagne, comme il n’y a plus de comte de Toulouse, ni de Provence, car tous ces titres étaient liés à l’exercice de la souveraineté, qui au moment des annexions de ces « pays », sont devenus des titres liés à la couronne de France. Le roi en disposait ensuite à sa guise mais sans que cela confère aucun droit au titulaire.
Je ne vous parlerai pas du titre de duc d’Anjou objet d’une polémique sans fin sur N&R.
Je pense que ces titres n’ayant aucune valeur juridique, car nul ne peut les défendre ou s’en prévaloir légalement au yeux de la loi actuelle, il conviendrait de les laisser dans l’oubli.
Louis de Bourbon et Henri d’Orléans pensent différemment et continuent à attribuer ces titres dans leurs familles respectives, titres qui, de toutes façons, ne peuvent figurer sur aucun document officiel.
Cordialement
Cosmo
Francine du Canada
5 août 2014 @ 03:32
Merci Cosmo de remettre les pendules à l’heure. Amitiés, FdC
Yannick
4 août 2014 @ 04:34
Je veux bien que notre Bretagne redevienne un duché souverain si la royale Sophie de Bavière en devient la duchesse !
Sigismond
4 août 2014 @ 07:37
Ce serait justice que Sophie règne sur la Bretagne, en attendant de régner sur la Grande-Bretagne :-)
Gérard
4 août 2014 @ 13:45
Non, Dieu merci, la République, héritière des Capétiens, est une et indivisible.
Frederig
8 août 2014 @ 09:19
Quelques precisions:
-L’union de la Bretagne a la France s’est faite des des circomstances dont la legalite est douteuse du fait des pressions et corruptions ayant entoure cet episode.
-Les Lois de succession bretonne – qui nous mennent a l’heritiere du Liechtenstein -sont superieures aux traites internationaux les Rois puis Ducs de Bretagne etant de droit divin et non des feodaux du Royaume de France
– La nuit du 4 Aout 1789 a rendu l’union de toute facon caduque nous vivons depuis lors sous un regime d’occupation sans meme le vernis de legalite que sanctionnait le Traite d’Union
– Si restauration il y avait, il serait logique que le souverain Breton reprenne l’antique titre de roi.
Gérard
9 août 2014 @ 14:05
Tous les rois étaient de droit divin y compris les ducs Valois de Bretagne. La force obligatoire des traités est cependant et depuis fort longtemps la garantie de la paix internationale y compris entre rois de droit divin.