Sir Henry (Chips) Channon est né à Chicago en 1897. Installé à Londres, il devient plus britannique qu’un Britannique de souche. Auteur et homme politique, il épouse en 1933 lady Honor Guinness (1909-1976), fille de Rupert Guinness, comte de Iveagh. Ils ont eu un fils Paul né en 1935.
Le couple vit à Belgrave square à côté du duc de Kent et de la princesse Marina de Grèce.
Il devient intime avec les Kent, le prince Paul et la princesse Olga de Yougoslavie (sœur de la duchesse de Kent), le roi Edward VIII et Wallis Simpson.
Cet ouvrage de 1024 pages développe son journal de 1918 à 1938. Il est décédé en 1958. (Merci à Alberto)
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Juliette d
29 janvier 2021 @ 04:04
Pour lire les 1024 pages, il faut être fan.
Phil de Sarthe
29 janvier 2021 @ 06:51
Et à part ça? Qu’est ce qui peut nous donner envie ?
Caroline
29 janvier 2021 @ 09:53
Ce livre sur les chroniques londoniennes avec des indiscrétions sur la Cour d’ Angleterre et des anecdotes croustillantes ? 😉
Si oui, dommage que ce livre ne soit pas traduit en français ! 😒
Jean Pierre
29 janvier 2021 @ 17:35
Oui c’est très gossip mais très bien écrit apparemment si j’en juge par les critiques.
Robespierre
29 janvier 2021 @ 10:27
Voyons Phil ! Il a côtoyé les hautes sphères de la société anglaise, c’est tellement fascinant que ça doit se raconter en long et en large ! On ne dit pas comment et pourquoi monsieur Guiness lui a accordé la main de sa fille mais on peut supposer que l’auteur du Journal avait une belle fortune. Ce n’était pas un ancien fort des Halles de Chicago
Cosmo
29 janvier 2021 @ 15:22
Une vie pleine d’imprévus:
« Sir Henry Channon was born on 7 March 1897.1 He was the son of Harry Channon. He married Lady Honor Dorothy Mary Guinness, daughter of Rupert Edward Cecil Lee Guinness, 2nd Earl of Iveagh and Lady Gwendolen Florence Mary Onslow, on 14 July 1933. He and Lady Honor Dorothy Mary Guinness were divorced in 1945.He died on 7 October 1958 at age 61.
Sir Henry Channon also went by the nick-name of Chips. He wrote the book Joan Kennedy, published 1929. He wrote the book Paradise City, published 1930. He wrote the book The Ludwigs of Bavaria, published 1933. He held the office of Member of Parliament (M.P.) (Unionist) for Southend-on-Sea between 1935 and 1950. He held the office of Member of Parliament (M.P.) (Unionist) for Southend-on-Sea West between 1950 and 1958.1 He was appointed Knight in 1957. He lived at Kelvedon Hall, Essex, England. He wrote the book Chips, the Diaries of Sir Henry Channon, published 1967, edited by Robert Rhodes James. » ( Source The Peerage )
Pas sûr qu’il faille se précipiter pour le lire.
Robespierre
29 janvier 2021 @ 13:01
je suis allé vérifier et conseille ce lien. Si on clique son nom, on trouve ce lien
https://henrypoole.com/individual/sir-henry-chips-channon/
Le monsieur était riche et habita dans les beaux quartiers. Il fréquentait le futur roi Edouard VIII. Son journal qui ne pouvait être publié que 50 ans après sa mort est très corrosif, sur des gens qui se considéraient ses amis. Il eut quelques liaisons masculines mais celle qu’il noua pendant la guerre dura jusqu’à sa mort, et vit le fin de son mariage.
Dans le lien ci-dessus, on a une description de Wallis Simpson que j’ai trouvée intéressante.
HRC
29 janvier 2021 @ 21:24
Nancy Mitford me semble raisonnable dans ce cas-là.
Phil de Sarthe
29 janvier 2021 @ 22:34
👍 Merci Robespierre !
Mary
30 janvier 2021 @ 15:59
Article très intéressant, Robespierre ! Merci .
Mayg
29 janvier 2021 @ 16:20
Sir ? Il a été anobli ?
Jean Pierre
29 janvier 2021 @ 17:39
Son rêve était la paierie. Il n’y est pas arrivé malgré ses amis particuliers le duc de Kent, ou le régent Paul. Puis il préférait Chamberlain à Churchill, mauvaise pioche !
Il avait aussi de mauvaises fréquentations comme Hermann Goering ce qui permit un rapprochement avec les brunâtres Windsor.
Mayg
31 janvier 2021 @ 14:51
Tant mieux s’il n’a pas obtenu la paierie.
Gérard
1 février 2021 @ 19:35
Il était très ami du prince Paul de Yougoslavie, il disait c’est la personne que j’ai le plus aimé. Il appela son fils Paul.
Leonor
29 janvier 2021 @ 19:56
Je ne connaissais pas ce personnage.
Pour ce que j’en lis, c’était apparemment quelqu’un de fort controversé.
Iankal21
29 janvier 2021 @ 20:58
1024 pages, ce n’ est que le premier volume de 1918 à 1938. Restent les années 1938-1958. Il parait qu’on trouve des récits de diners Parisiens avec Marcel Proust et Jean Cocteau, comme son voyage à Berlin pour les Jeux Olympiques de 1936.
Phil de Sarthe
31 janvier 2021 @ 09:46
Proust a disparu en 1922….😉
Robespierre
30 janvier 2021 @ 19:35
Il avait le ridicule des Américains riches émigrés en Angleterre qui voulaient devenir plus anglais qu’anglais, et dénigraient leur pays d’origine. Pourtant c’était le bon argent américain de Papa Channon qui entretenait richement le fils. Il eut même le ridicule de traiter Winston Churchill de demi-Américain (Jenny Churchill etait americaine). C’était un homme maniéré, trop raffiné, qui n’écrivait pas trop mal, mais je n’aurais pas aimé le fréquenter. Il fit les mauvais choix avant la Guerre, snob comme il était, en s’acoquinant avec la coterie pro-nazie de la noblesse anglaise. N’ayant pas lu son Journal, j’ignore comme il se justifia. Ses amis Windsor avaient quitté le Royaume-Uni. Malgré tous ses efforts il ne parvint jamais à la pairie.
LPJ
1 février 2021 @ 12:53
S’il n’a pu obtenir la pairie, son fils par contre l’a eu. Paul Channon, après une longue carrière politique (député et plusieurs membre du gouvernement), fut titré Baron Kelvedon et à ce titre membre de la Chambre des Lords.