D’un côté, Hortense Allart, le dernier amour de Chateaubriand. De l’autre, la comtesse Marie d’Agoult, le grand amour de Franz Lizst. Rien ne prédestinait ces deux femmes, si différentes, à s’apprécier. Hortense était une bourgeoise espiègle au caractère trempé, Marie était impitoyable dans ses critiques acerbes.
Et pourtant ces deux femmes vont connaître une indéfectible amitié pendant trente-cinq ans. De la monarchie de Juillet au Second Empire, elles vont échanger la plus passionnante des correspondances et deviser sur les débats politique, George Sand, les aventures sentimentales et mille et un sujets en toute franchise et une sacrée dose de modernité.
L’auteur, Charles Dupêchez, met parfaitement en scène ces deux femmes de lettres courageuses et éprises de liberté dans ce livre palpitant et érudit. Dans la société corsetée de leur temps, Hortense Allart et Marie d’Agoult sont romanesques à souhait.
« Hortense et Marie. Une si belle amitié. 1838-1876″, Charles Dupechez, Flammarion, 2018, 311 p.
framboiz 07
12 janvier 2018 @ 02:59
Doit être intéressant .
Pour une autre période , il est dommage que l’on ait les lettres de Mme de Sévigné , mais pas celle de sa fille …
Jean Pierre
12 janvier 2018 @ 13:20
Comment fait-on pour rencontrer des génies ?
Entre Sand, Chateaubriand, Liszt et puis Wagner le gendre de Marie d’Agout…cela fait presque trop.
clement
12 janvier 2018 @ 14:06
Hortense Allart et Marie d’Agout deux femmes d’esprit ,cela doit être intéressant ,j’ai lu il y a déjà longtemps la correspondance de Flaubert et G Sand un vrai régal !
COLETTE C.
12 janvier 2018 @ 14:27
Un livre qui doit être plaisant à lire.
Muscate-Valeska de Lisabé
12 janvier 2018 @ 17:36
J’aimerais le thème,je crois. Mais le titre est un peu gnan-gnan,pas accrocheur. »Les plumes amies »,c’est le titre qui me vient spontanément à l’esprits.
Antoine
12 janvier 2018 @ 19:12
Que Daniel Stern soit romanesque, cela ne fait pas de toute. Qu’elle ait toujours suivi son bon plaisir en faisant souffrir autour d’elle n’en fait pas non plus. Il existe des lettres de sa fille légitime, Mme de Charnacé, qui explique combien elle a souffert de la vie scandaleuse de sa mère à une époque corsetée où les femmes ne bénéficiaient pas des libertés qu’elles ont depuis conquises.
Robespierre
13 janvier 2018 @ 10:54
Le pendant de cette souffrance c’est celle de Marie d’Agoult quand elle voit que Liszt n’est pas fidèle à la femme qui a tout quitté pour lui. Elle lui dit « j’étais fière d’être la maîtresse de Liszt, mais pas d’être UNE de ses maîtresses ». Cela n’a pas dû être drôle de revenir gros Jean comme devant à Paris, même en y ouvrant un salon. Et Liszt a été immonde avec elle en ce qui concerne les enfants qu’il a soustraits à leur mère.