En marge de l’exposition qui se tient actuellement au musée Galliera à Paris sur Jeanne Lanvin, parution de cet ouvrage d’Isabelle Mestre « Jeanne Lanvin. Arpèges« . En voici le descriptif : « Partie de rien, j’ai fait de mon nom une griffe, un symbole, un monde. Luxe et féminité. Mon nom est plus célèbre que moi. J’ai bâti un empire. On me dit ambitieuse. C’est le côté jour.
Côté nuit, je touche les étoffes comme des paysages, j’associe des couleurs, je raconte des histoires. Je réinvente des enfances. J’ai une fille, l’arpège et le totem, mais comment peupler l’intime des maisons que l’on rêve ?
Robes ou parfums, je fais un voyage immobile en habillant mon désir de la splendeur des années folles. Les théâtres aussi sont pour moi sources et liens avec le monde ; j’y transporte mes intérieurs. Je ne parle pas, car ma vie c’est mon nom et mon travail. Pas de mots sur les choses, rien que des légendes aux croquis des silhouettes que j’habille. Et moi, Jeanne, derrière, silencieuse. De la petite fille à la femme, les chambres restent voilées et les nuits solitaires.
À vous pourtant, à peine croisé un dimanche d’été lointain sur l’hippodrome de Longchamp, et qui ce matin marchez près de moi, à vous, je raconte. »
« Jeanne Lanvin. Arpèges », Isabelle Mestre, Editions Le Passage, 2015, 176 p.
france75
3 mai 2015 @ 11:48
j ai beaucoup aimee l exposition Lanvin que j ai vu dernièrement au palais galliera c est tres beau je ne savais pas que son celebre parfum arpeges se vend toujours par contre l exposition sur Yves saint Laurent est decevante pierre Berge nous avait habituer a mieux
celia72
3 mai 2015 @ 12:02
Je me souviens avoir possédé un flacon du parfum Arpèges, sorti de chez le parfumeur : un gros cube que l’on avait du mal à garder dans la main. Qu’il était beau. Quel doux parfum. Madame Lanvin était une très grande dame. Bonne journée à tous.
Gibbs
3 mai 2015 @ 12:16
Des ongles magnifiques !
Lisabé
4 mai 2015 @ 08:06
Ah pour une fois,je me suis fait une reflexion inverse,chère Gibbs:Je me disais que les ongles longs et vernis étaient has been,et me réjouissais de connaître l’époque de la french-manucure ou du naturel soigné tout court.Même si les mains de Madame Lanvin étaient belles et très « à la mode » de l’époque…que certaines femmes suivent toujours,et c’est très bien si c’est à leur goût.Je n’aime pas du tout les fantaisies « à motifs »(panthère,zèbre,fleurettes,rayures…)dont on aime à se faire peinturlurer les ongles aujourd’hui.Fantaisie?Oui,sans doute,mais…..
Bon début de semaine à vous!
Gibbs
4 mai 2015 @ 12:23
Lisabé,
Je n’aime pas non plus les « fantaisies actuelles ».
J’aime depuis toujours les beaux ongles manucurés et vernis (pas les teintes foncées actuelles).
Mais je suis une catastrophe pour avoir de très beaux ongles à mon grand désespoir.
Je voyais hier, ceux de la duchesse de Cambrige qui sont « super ».
Bonne semaine à vous
Lisabé
5 mai 2015 @ 07:53
La Duchesse a certainement des occupations qui ne mettent pas ses ongles en péril autant que les nôtres,chère Gibbs!
Sinon,de vous à moi,la levure de bière pendant trois à six mois donne des effets formidables sur nos petits ongles laborieux!
Gibbs
3 mai 2015 @ 12:20
Source Wiki
Jeanne Lanvin
Jeanne Lanvin
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait par Clémentine-Hélène Dufau (1925).
Données clés
Naissance 1er janvier 1867
Paris
Décès 6 juillet 1946
Paris
Nationalité Drapeau de la France France
Profession
Grande couturière
modifierConsultez la documentation du modèle
Jeanne-Marie Lanvin, née le 1er janvier 1867 à Paris et morte le 6 juillet 1946 dans le 7e arrondissement de Paris, est une grande couturière française. Elle fonde la maison de haute couture parisienne au début du xxe siècle, la Maison Lanvin. De nos jours, bien que ne pratiquant plus la haute couture, cette maison se trouve être la plus ancienne maison de couture toujours en activité.
Jeanne Lanvin, née au 35 rue Mazarine à Paris, est l’aînée des onze enfants de Bernard-Constant Lanvin, employé de presse, et de son épouse, née Sophie Blanche Deshayes, couturière. Son grand-père, Firmin Lanvin, ouvrier typographe, permit à Victor Hugo de fuir Paris lors du Coup d’État du 2 décembre 18511. La famille vit dans une grande pauvreté. Jeanne commence à travailler dès l’âge de treize ans, en 1880, comme garnisseuse dans la boutique de chapeaux de « Madame Félix », rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris et comme arpète chez la modiste « Boni ». Elle entre ensuite à la chapellerie Cordeau, qui l’envoie à Barcelone ; mais elle revient bientôt à Paris où, en 1885, elle ouvre, grâce à un louis d’or donné par une cliente et un crédit de trois cents francs accordés par quelques fournisseurs, son premier petit magasin de mode toujours dans la rue du Faubourg-Saint-Honoré, puis sa première boutique dans la rue Boissy d’Anglas, en 1889. Elle y vend ses propres collections, qui se composent encore surtout de chapeaux.
Le 20 février 1896 à Paris 8e, elle épouse le comte Emilio di Pietro, dont elle se sépare en 1903 après avoir donné naissance à une fille, Marguerite, dite « Marie-Blanche ». Pour elle, Jeanne conçoit des robes qui lui inspirent très vite une collection pour enfants. Son talent se révèle si grand qu’une collection pour femmes est lancée en 1909. Depuis lors, c’est surtout pour ses robes que Jeanne Lanvin est connue. Son insistance pour les finitions de ses toilettes contribuèrent à sa renommée et elle représente alors la Parisienne. Jeanne Lanvin apprécie énormément les couleurs ; sa couleur fétiche le bleu Lanvin ou encore le rose Polignac en hommage à sa fille ou bien le vert Vélasquez sont des classiques de la maison. Pour conserver l’exclusivité de ses couleurs, elle fonde ses propres ateliers de teinture à Nanterre en 1923. Malgré cet amour pour les couleurs, Jeanne Lanvin affectionne particulièrement le noir qu’elle considère comme représentant le « chic ultime » et qu’elle devait porter toute sa vie.
Dès 1901 elle figure à l’Annuaire de la Mode française, qui réunit les créateurs, et crée le costume d’académicien d’Edmond Rostand. En 1909, la maison Lanvin, faisant désormais partie de l’élite, devient membre de la Chambre Syndicale de la Haute Couture.
Le 6 mars 1903, elle divorce de di Pietro et épouse quatre ans plus tard Xavier Mélet, journaliste au quotidien conservateur Le Temps et consul de France à Manchester6.
Sa fille unique, Marguerite, dite Marie-Blanche, précédemment épouse de René Jacquemaire, petit-fils de Georges Clemenceau, et qui, le 28 avril 1924, épouse en secondes noces, le comte Jean de Polignac, devient une mécène influente. Plusieurs écrivains et artistes, telles que Nadia Boulanger ou Louise de Vilmorin, lui dédièrent une de leurs œuvres. Marguerite dite « Marie-Blanche » reste pour sa mère une source d’inspiration essentielle. C’est pourquoi la maison Lanvin utilise une marguerite en guise de logo.
Caractérisés par une élégance typiquement française, ses vêtements réussissent à souligner la personnalité de chacun sans nullement l’étouffer. Ils apparaissent fréquemment dans la Gazette du Bon Ton.
Lisabé
4 mai 2015 @ 08:11
Merci de votre recherche,Gibbs,avec vous,je la découvre.A l’époque,quand on disait: »LANVIN »,c’était synonyme de grand luxe.Maintenant,j’en sais davantage…Merci!
Gibbs
4 mai 2015 @ 12:24
Avec grand plaisir Lisabé.
Mary
3 mai 2015 @ 12:44
Ma mère portait son parfum Arpège.
Juliette
3 mai 2015 @ 20:48
La princesse Grace de Monaco portait aussi le parfum Arpège de Lanvin.
Mary
4 mai 2015 @ 15:56
Je l’ignorais. Merci Juliette.
Caroline
3 mai 2015 @ 22:58
Merci pour cet article sur Jeanne Lanvin ,une grande couturière non-noble!Mais,il n’est pas en rapport avec le thème du blog de notre Régine!
Avait-elle habillé les nobles et les princesses du Gotha?
Juliette
4 mai 2015 @ 14:12
Caroline,
Comme nous l’a exposé Gibbs, sa fille Marie-Blanche a épousé un comte de Polignac.
Donc, outre l’aspect culturel de la parution de ce livre, à mettre en lien avec l’exposition Lanvin qui se tient actuellement au musée Galliera, Jeanne Lanvin est rattachée au Gotha.
clementine1
4 mai 2015 @ 09:47
cet article, s’il n’est pas en rapport avec le théme de N&R, a permis à la fois de me signaler la tenue de l’expo que je cours visiter et la sortie de ce livre que je vais m’empresser acheter. Merci Régine
Francine du Canada
4 mai 2015 @ 17:37
Merci Régine; j’ai bien aimé le descriptif car j’aime bien les gens qui travaillent en silence et ceux qui ne parlent pas mais… qui ont pourtant beaucoup à dire. Bonne journée, FdC