Parution du livre « Le Koh-i-Noor. L’histoire funeste du diamant le plus célèbre du monde » par William Dalrymple et Anita Anand. En voici le résumé : « Le 29 mars 1849, un garçon de dix ans est introduit dans la salle des miroirs du fort de Lahore. Malgré ses craintes, il s’avance avec dignité : il est le maharajah du Pendjab.
Au cours d’une cérémonie aussi fastueuse qu’humiliante, l’enfant va devoir reconnaître sa soumission à la Couronne britannique et céder à la reine Victoria non seulement l’un des territoires les plus riches de l’Inde, mais aussi l’objet le plus précieux du sous-continent, le célèbre diamant Koh-i-Noor, la Montagne de Lumière. Soucieux de lui établir un pedigree, les Anglais passent aussitôt commande d’une « biographie » de la pierre précieuse. Pour s’acquitter de sa tâche, le jeune fonctionnaire désigné par la Compagnie des Indes orientales a visiblement couru les bazars de Delhi, réunissant toutes les légendes et sornettes que colportait la tradition.
L’histoire du Koh-i-Noor de William Dalrymple et Anita Anand dissipe les brumes de la mythologie, mais ce qu’elle révèle au lecteur d’aujourd’hui n’en est pas moins romanesque, avec son lot de meurtres et de trahisons : une archéologie de la cupidité, où se rejoignent les passions privées des maharajahs et la folie collective de l’impérialisme occidental. Craché par un volcan primaire, charrié par le fleuve Krishna jusqu’à Golconde, le Koh-i-Noor ira jusqu’en Afghanistan, avant de venir se loger dans la couronne de la reine Victoria. »
« Le Koh-i-Noor. L’histoire funeste du diamant le plus célèbre du monde », William Dalrymple et Anita Anand, Editions Noir sur blanc, 2018, 240 p.
Guy
25 juillet 2018 @ 06:15
Ce bijou a été par la suite acheté par Richard Burton qui l’a offert a sa bien aimée Liz Taylor
Un soir de 1986, alors que nous l’attendions devant son hôtel Avenue Montaigne, elle l’arborait sur une robe noire pour aller souper chez Maxim’s
Alexandre était venue la coiffer spécialement pour l’occasion avec une voilette, c’était ça une star !
Baboula
25 juillet 2018 @ 21:23
Guy ,désolée mais revoyez la vie de ce diamant.
Guy
26 juillet 2018 @ 16:19
Le bijou que ^portait Liz Taylor resemble fort a celui que tient dans sa main le maharadjah sur le dessin, et je crois que Wallis l’avait possédé avant, je ne me sou_viens plus du nom, bien entendu ce ne peut être le Koh i Noor, mais Liz Taylor a eu tellement de bijoux !
framboiz 07
25 juillet 2018 @ 23:30
N’est-ce pas plutôt le diamant Krupp, Guy ?
Guy
27 juillet 2018 @ 15:01
Framboiz,
j’ai envoyé hier la photo de Liz Taylor avec le fameux bijou qui m’a fait confondre avec le koh i noor, si la photo est publiée, vous pourrez mieux vérifier s’il avait appartenu a la duchesse de Windsor juste avant, il me semble que oui, mais je ne voudrais pas faire deux fois l’erreur,car les bijoux, c’est pas trop mon rayon !
Caroline
25 juillet 2018 @ 11:35
Un gros ou mince livre pour raconter la fascination des autres devant ce diamant volumineux mondialement connu !!! Est-ce un porte- bonheur ou un objet diabolique pour vous ? ????????
Muscate-Valeska de Lisabé
25 juillet 2018 @ 14:36
Pour moi,c’est un trésor de la Terre,et tout ce qui vient de là est admirable,chère Caroline.
Ce sont les hommes et leurs défauts de convoitise, de lucre,de cupidité, qui ont jalonné son parcours d’une lugubre notoriété. Mais ne pourront jamais en ternir l’éclat.
caroline-mathilda
26 juillet 2018 @ 19:32
pour moi ni l’un ni l’autre …
Trop de sang coulent sur les diamants pour que je les admire …
j’aimerai que ces cailloux perdent toute valeur (même chose pour l’or etc) .
Je leur accorde la beauté réalisée par le travail d’un diamantaire ….rien d’autre.
j’aime la beauté de certaines pierres ,c’est vrai , si elles étaient du simple verre trouvable partout ,ça m’irait tout autant .
Trop de personnes ont payéés et paient de leurs vie pour …ça!
ambre
25 juillet 2018 @ 11:55
William Dalrymple est un conteur hors pair. Et c’est un vrai amoureux du sous-continent indien, où il vit depuis longtemps avec sa femme peintre, ses enfants et ses chèvres, dans une ferme à l’extérieur de Delhi. Les récits de ses pérégrinations sont passionnants.
Teddy
25 juillet 2018 @ 12:34
Il sera sur la couronne de camilla ou de Kate lors de leur couronnement
et elle porteront le diadème de George iv
Bételgeuse70
25 juillet 2018 @ 13:09
Agatha Christie elle-même a utilisé l’existence du Koh-i-Noor dans l’un de ses romans du début de sa carrière, « Le secret de Chimneys », qui ne ressemble en rien à ses histoires policières « classiques » mais montre l’imagination qu’elle pouvait avoir avant que l’esprit détective ne chasse tout le reste.
Inégalable dans son genre même si on la trouve dépassée avec les polars actuels.
David ?
25 juillet 2018 @ 15:08
Agatha Christie ne sera jamais dépassée.
Claude-Patricia
25 juillet 2018 @ 21:33
Ah j’adore dame Agatha, je regarde encore les Hercule avec David Suchet…côté miss marple, j’ai une préférence pour Géraldine Mac Ewan
Sherlock 2.0 devrait revenir aussi, Benedict C serait en train d’en tourner de nouveaux épisodes…
1995, je me suis retrouvée devant le petit musée l’année de la mort de Jéremy Brett et j’étais chagrinée il l’interprétait avec beaucoup de talent. Et vu de l’extérieur à Liverpool les studios de Granada television.
Muscate-Valeska de Lisabé
25 juillet 2018 @ 14:37
Perso,j’aime que les pierres vivent et soient portées. C’est bien triste de la savoir ainsi coincée.
Bouvy
26 juillet 2018 @ 10:20
Je confirme les propose d’Ambre. W. Dalrymple est un auteur qu’on ne peut négliger si on aime l’Inde. Non seulement il est passionnant comme conteur, mais c’est aussi (d’abord) un historien qui prend soin de fonder son travail sur des sources de qualité et parfois inédites. Dans « Le dernier Moghol », il décrit de manière poignante la misérable fin de règne du dernier empereur Bahadur, plus poète que stratège, finalement exilé en Birmanie, après que les Anglais aient assassiné ses trois fils. Magnifique ouvrage !
ambre
27 juillet 2018 @ 08:37
Vrai : ses sources sont notamment en langues vernaculaires ou en persan. Il n’hésite pas à faire appel à des historiens locaux ou des spécialistes de lieux très précis, et au fil de ses recherches à discuter avec des personnes improbables qui lui apprennent des choses étonnantes. Il se rend dans des lieux oubliés et peu fréquentés des touristes mais fait vivre l’histoire avec son regard doté d’un recul et d’une singularité vraiment instructive. C’est vraiment un amoureux du monde indien.
Pour ma part j’ai adoré son livre sur Delhi, « La Cité des Djinns », et « Neuf Vies », un vrai voyage spirituel à travers l’Inde dans tout ce qu’elle a de terrible et de mystérieux.
ambre
27 juillet 2018 @ 08:42
La tombe de Bahadur à Yangon est un lieu plaisant, poétique et étrange, mélancolique à visiter au XXIè siècle. J’y suis arrivée grâce à W. Dalrymple justement, et en pleine séance de psalmodie. On aurait dit qu’on y pleure encore la fin de l’empire moghol, dans un cadre somme toute assez simple.
Christophe
26 juillet 2018 @ 10:56
Cher Guy,
Permettez- moi de vous rectifier: Elisabeth Taylor portait le célèbre diamant « Taylor Burton » acquis par Richard Burton en 1969 lors d’une vente aux enchères et que la Maison Cartier a monté par la suite sur un collier de diamants.
Elle n’a pas pu porter le Koh-I-Nur (ou Kuh-I-Nur) qui est la propriété de la couronne britannique depuis le 3 juillet 1850, date à laquelle il fût présenté à la Reine Victoria après avoir été confisqué à Dhulîp Singh, dernier souverain sikh, alors âgé de 11 ans, dont l’empire britannique s’empare de l’état ainsi que de tous ses biens.
En 1852, sous la supervision du prince consort Albert, il est taillé, passant de 186 à sa masse actuelle de 105 carats soit de 37,21 à 21,61 grammes pour améliorer sa brillance, puis est monté sur une tiare avec plus de deux mille autres diamants. En 1936, la pierre est installée sur la couronne de la nouvelle reine Elizabeth, l’épouse du roi George VI.
Il se trouve actuellement à la Tour de Londres, exposé sur la couronne de la Reine Elisabeth II, celle-là même qu’elle portait lors de son couronnement en juin 1953.
Mais ce qu’on ignore et ce bien qu’il ait été exposé pendant tout le règne de Sa Majesté Impériale Mohammad Reza Chah Pahlavi, Chah in Chah, dans une salle des coffres hautement sécurisée de la « Markazi Bank of Iran (Central Bank) », c’est que le Koh-I-Nur (ou Kuh-I-Nur) a un jumeau (ou presque jumeau), le Darya-I-Nur (Daria-E-Nour ou Daria-I-Nor).
Il pèse 182 carats (36,4 g) et sa couleur, rose pâle, est l’une des teintes les plus rares pour un diamant.
Ayant vécu en Iran et visité la salle des coffres renfermant l’impressionnant trésor accumulé au cours des siècles par les Chahs (Shahs) d’Iran, celui dépasse de très très loin celui de la couronne britannique (que j’ai bien entendu aussi visité).
Pour les lecteurs qui souhaitent rêver et même si je crois que ce livre n’est plus édité, je vous recommande « Crown Jewels of Iran » aux Editions Toronto Press, de V.B Meen et A.D Tushingham.
Baboula
26 juillet 2018 @ 12:55
Nous avons eu un article ici même sur le Daria l Nur ,avec photo( je crois )
nozzari
28 juillet 2018 @ 05:57
Etes-vous certain de l’emplacement actuel de la pierre? Je pense qu’il est sur la couronne de la reine mère Elisabeth. Elle le portait le jour du couronnement de sa fille.
nozzari
27 juillet 2018 @ 15:59
J’ai acheté le livre ce matin et je suis très étonné car il n’y a aucune photo en gros plan de la pierre, ni dans sa taille ancienne ni dans sa taille contemporaine. Même pas une photo d’une des couronnes de reines consortes qu’il a ornées. Seulement des photos en pied des reines Alexandra et Mary; c’est à dire qu’on ne le voit pas. En revanche énormément de portraits de maharadjahs qui ne le portent pas.
Baboula
29 juillet 2018 @ 10:33
Nozzari,le Koh-i-Noor était serti sur la couronne de la reine consort Élisabeth en 1937 . Vous devriez le voir sur les photos du couronnement.
Puis le diamant a été desserti et exposé à la Jewel House de la Tour de Londres où il est visible de tous .
nozzari
30 juillet 2018 @ 11:58
Je ne comprends pas votre réponse. Je m’étonne seulement que le livre ne présente aucune photo en gros plan de la pierre dans ta taille d’origine ou dans sa taille actuelle. Ni même d’une couronne qu’il a ornée.